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Economie

La réforme des horaires d'ouverture des magasins est refusée

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Les Genevois ont refusé dimanche la réforme des horaires des magasins. Les heures d'ouverture actuelles sont maintenues: 19h00 du lundi au jeudi, 19h30 le vendredi et 18h00 le samedi (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les Genevois ont refusé dimanche par 53,79% de revoir les horaires d'ouverture des magasins. La réforme permettait d'ouvrir une heure de plus le samedi, supprimait la nocturne du jeudi et accordait trois ouvertures dominicales facilitées.

La gauche et les syndicats ont attaqué cette réforme par référendum. Ils craignaient que cette modification ne se fasse au détriment du personnel de vente, majoritairement féminin. L'extension de l'horaire du samedi rendait difficile la conciliation entre vie familiale et vie professionnelle, selon les syndicats. Ecoutez la réaction de Davide de Filippo, président de la Communauté d'action syndicale genevoise.

Davide de FilippoPrésident de la CGAS

Déception du côté des commerçants

La révision était voulue par le Conseil d'Etat et la majorité de droite du Grand Conseil. L'objectif était d'adapter les horaires des commerces à l'évolution des habitudes de consommation. Les partisans de la réforme estimaient aussi que l'impact du tourisme d'achat en France voisine et l'augmentation des achats en ligne nécessitaient une adaptation des horaires. C'est la déception du côté des commerçants. Flore Teysseire, secrétaire patronale du Trade Club et de la Fédération du commerce genevois.

FloreTeysseire Secrétaire patronale du Trade Club et de la Fédération du commerce genevois

Pour les syndicats, une extension des horaires ne sont pas de nature à changer la situation des commerçants.  Davide de Filippo.

Davide de FilippoPrésident de la CGAS

C'est donc le statu quo au bout du lac: les commerces peuvent rester ouverts du lundi au mercredi jusqu'à 19h00, le jeudi jusqu'à 21h00, le vendredi jusqu'à 19h30 et le samedi jusqu'à 18h00. La possibilité d'ouvrir trois dimanches par an ainsi que le 31 décembre, qui est férié à Genève, demeure. Mais elle est conditionnée à l'existence d'une convention collective de travail (CCT) étendue dans le commerce de détail.

Appel à la négociation

Les patrons appellent les syndicats à négocier. Flore Teysseire

Flore Teysseire Secrétaire patronale du Trade Club et de la Fédération du commerce genevois

Les syndicats estiment que les patrons n'ont pas fait preuve de bonne volonté jusqu'à présent. Davide de Filippo.

Davide de FilippoPrésident de la CGAS

Trois fois en cinq ans

C'était la troisième fois en cinq ans que les Genevois votaient sur les horaires des magasins. En 2016, ils avaient accepté l'ouverture des commerces le 31 décembre ainsi que trois dimanches par an à condition qu'une CCT étendue existe dans la branche. Ces négociations n'ont jamais abouti. En 2019, ils votaient une loi expérimentale de deux ans pour ces ouvertures dominicales sans CCT. La réforme refusée dimanche devait pérenniser ce régime.

La carte des résultats à Genève:

ATS avec Judith Monfrini

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Economie

Les Suisses favorables à développer les énergies renouvelables

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Selon un sondage de l'institut gfs.bern, 97% des personnes interrogées se prononcent en faveur des installations solaires sur les bâtiments, en Suisse (photo d'illustration). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Electricité solaire, éolienne ou hydraulique: la population suisse soutient le développement des sources d'énergie renouvelables. Selon un sondage, la sécurité d'approvisionnement est la priorité absolue, avant la protection du climat et les prix de l'électricité.

"La crise énergétique, les augmentations parfois importantes des prix de l'électricité et le risque de pénurie d'énergie ont marqué l'année 2022 et l'hiver qui vient de s'achever", indique mercredi l'Association des entreprises électriques suisses (AES) dans un communiqué.

Ces circonstances exceptionnelles n'ont toutefois rien changé à l'approbation de la politique énergétique actuelle par la majorité des Suisses, comme le montre un sondage représentatif réalisé par l'institut gfs.bern sur mandat de l'association. La part des personnes interrogées qui sont partiellement ou totalement d'accord avec la politique énergétique actuelle de la Suisse a augmenté de 3% par rapport à 2022, pour atteindre 59%

Le photovoltaïque plébiscité

Le soutien au développement du photovoltaïque sur les infrastructures existantes (par exemple sur les autoroutes, les barrages) ainsi que sur les toits et façades appropriés n'est pas contesté.

Concrètement, 97% des personnes interrogées se prononcent en faveur des installations solaires sur les bâtiments et les façades, 89% en faveur de l'énergie hydraulique et 76% en faveur de l'énergie éolienne. La population est toutefois moins convaincue par les grandes installations solaires en montagne et sur les surfaces libres (54%).

Pas de majorité pour le nucléaire

L'énergie nucléaire ne joue aucun rôle dans le futur système énergétique pour la population, poursuit le rapport. Les Suisses ne sont pas favorables, ni à la construction de nouvelles centrales nucléaires de la génération la plus moderne, telles qu'elles sont construites aujourd'hui en France et en Finlande, ni à celles de quatrième génération, qui font actuellement l'objet de recherches et de développements.

Le 65% des sondés ne préfèrent pas non plus une nouvelle centrale nucléaire à des parcs éoliens, des installations solaires dans les montagnes ou à de nouveaux barrages.

Au total, 1'003 personnes ayant le droit de vote en Suisse ont été interrogées en avril dernier, selon gfs.bern.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Mais les analystes restent pessimistes

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Si une majorité d'experts tablent sur un essoufflement de l'inflation sur le Vieux comme sur le nouveau continent, un tiers d'entre eux voit le renchérissement se maintenir à un niveau excessif sous nos latitudes (archives). (© KEYSTONE/EPA/ANDY RAIN)

Alors que les analystes estiment que la situation économique en Suisse s'est améliorée pour un 3e mois d'affilée en mai, la plupart demeure pessimiste pour les perspectives à court terme. L'indice CS CFA s'est établi à -32,2 points, contre -33,3% en avril.

La relative résistance des conjonctures régionales a mis à mal les attentes de baisses de taux d'intérêt par la Réserve fédérale (Fed), relèvent les auteurs du sondage périodique diffusé mercredi par Credit Suisse. Les répondants anticipent en outre une poursuite de mouvements haussiers aussi bien en Suisse que dans la zone euro.

Si une majorité d'experts tablent sur un essoufflement de l'inflation sur le Vieux comme sur le nouveau continent, un tiers d'entre eux voit le renchérissement se maintenir à un niveau excessif sous nos latitudes.

Sur le front des changes, il paraît plus probable que le franc s'apprécie encore face au dollar et à l'euro que le contraire au cours des six prochains mois.

Si la valorisation de la plupart des classes d'actifs est jugée convenable, les analystes considèrent toujours l'immobilier largement surestimé. Le relèvement des taux d'intérêt a certes déjà commencé à freiner l'essor des prix, mais les prix pratiqués paraissent bien onéreux au vu des perspectives de rendement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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La demande s'essouffle dans la construction en Suisse

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Les projets en cours dans le secteur de la construction laissent augurer un rebond des revenus dès le trimestre en cours, estime la SSE (archives). (© KEYSTONE/EDDY RISCH)

Les commandes dans le secteur de la construction en Suisse se sont étiolées de 8,1% sur un an à 5,85 milliards de francs au premier trimestre 2023, bâtiment et génie civil confondu. Les réserves de travail se sont parallèlement érodées de 0,2% à 16,27 milliards.

Les revenus ont certes fondu de 3,1% à 4,67 milliards en raison essentiellement du recul dans le secteur public, mais les projets en cours laissent augurer un rebond de même ampleur dès le trimestre en cours, indique mercredi la Société suisse des entrepreneurs (SSE) dans son rapport périodique..

Le tassement de la demande entre janvier et mars préfigure pour sa part un léger tassement de l'activité sur l'année en cours et la suivante. La faîtière attribue la contraction au relèvement de plus de 2 points de pourcentage des taux d'intérêts et de plus de 10% des coûts de construction sur les douze derniers mois.

L'affaissement de 5% du nombre de demandes de permis de construire pour des logements ne préfigure guère d'un retournement de tendance dans ce segment avant 2024, voire 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Les salaires nominaux en hausse de 1,8% en 2023

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En 2022, la progression moyenne annuelle avait atteint 0,9%, mais compte tenu d'un taux d'inflation annuel moyen de 2,8% l'an passé, contre 0,6% l'année précédente, les salaires réels avaient baissé de 1,9% sur un an (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Cette année, les salaires nominaux progressent, mais l'inflation devrait rogner ces gains. L'indice suisse des salaires a pris 1,8%, selon une première estimation de l'Office fédéral de la statistique (OFS) publiée mercredi.

A noter que cette estimation est diffusée à la fin de chaque trimestre sur la base de données cumulées et qu'elle peut encore être modifiée. En 2022, la progression moyenne annuelle avait atteint 0,9%, mais compte tenu d'un taux d'inflation annuel moyen de 2,8% l'an passé, contre 0,6% l'année précédente, les salaires réels avaient baissé de 1,9% sur un an.

Cette année, l'inflation devrait atteindre 2,6% d'après la Banque nationale suisse, sous réserve de l'évolution du taux directeur, 2,5% selon la banque UBS ou 2,4% pour le consensus KOF.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Crédits en plus acceptés, surtout dans le domaine de l'asile

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La ministre des finances Karin Keller-Sutter a présenté mercredi le supplément au budget devant les sénateurs (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le Conseil des Etats a approuvé mercredi à l'unanimité presque tous les crédits supplémentaires sollicités par le Conseil fédéral pour 2023. Sur l'enveloppe approuvée de 409,6 millions de francs, 166,1 millions concernent le domaine de l'asile.

Face à la hausse du nombre de demandeurs d'asile, il faut pouvoir réagir rapidement pour décharger les centres saturés, a argué la ministre des finances Karin Keller-Sutter. Pour ce faire, 26,2 millions sont demandés afin de créer 180 postes supplémentaires de durée déterminée au Secrétariat d'Etat aux migrations.

Le gouvernement sollicite aussi 272,8 millions pour les centres fédéraux pour requérants d'asile et la mise à disposition de places d'hébergement dans des infrastructures militaires. Dans cette enveloppe sont compris 132,9 millions demandés tardivement pour l'aménagement de nouvelles structures d'hébergement temporaires, comme des conteneurs.

Cette annonce tardive a fait débat. Il faut d'abord des clarifications sur la stratégie d'accueil, a estimé Johanna Gapany (PLR/FR) pour la commission. Il s'agit d'une réserve donc peut-être qu'on n'aura pas besoin de toutes les places, a tenté de faire valoir Eva Herzog (PS/BS). Cette dernière n'a pas été entendue, par 29 voix contre 13.

Pas de compensation pour le personnel

Le crédit de 31,2 millions pour financer une compensation du renchérissement de 2,5% pour le personnel de la Confédération a également été disputé. Mme Gapany n'a pas remis en question le montant du renchérissement mais la méthode de passer par le supplément au budget. Tous les éléments étaient déjà connus lors de l'établissement du budget, a-t-elle pointé.

Ce n'est pas inhabituel de procéder ainsi, on l'a déjà fait auparavant, a opposé Mme Herzog. Elle n'a pas été suivie, par 27 voix contre 12. Cette compensation ayant déjà été accordée par le Conseil fédéral, les moyens concernés doivent être compensés dans les charges propres des départements, a relevé la ministre.

En revanche, les sénateurs n'ont pas contesté les montants concernant le plan d'action humanitaire en faveur de l'Ukraine et de la Moldavie (113 millions) ainsi que le transport régional de voyageurs (87 millions).

Ils se sont aussi montrés unis pour débloquer sept millions supplémentaires destinés à étoffer le personnel au sein du Département fédéral des finances, afin de suivre l'opération de rachat de Credit Suisse (CS) par UBS. Ils ont conditionné l'octroi de ce crédit à l'examen approfondi des possibilités d'actions en responsabilité contre les organes de CS.

Le dossier passe au National, qui se prononcera jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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