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Economie

La population de Montreux dit oui à la protection des Grands-Près

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En acceptant l'initiative, les électeurs montreusiens se sont prononcés contre tout projet de construction futur et pour la création d'une aire de loisirs sur le terrain communal des Grand-Près (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La population montreusienne a décidé dimanche que le site des Grand-Prés à Montreux-Chailly (VD) devait être protégé de toute construction. Elle a très clairement accepté par 71% de voix l'initiative populaire communale "Sauver les Grands-Prés", soit 4954 oui contre 1916 non, a indiqué la Municipalité dans un communiqué.

La Municipalité, le Grand Conseil et un groupe interpartis avaient recommandé le non, alors que l'association citoyenne à l'origine du texte avait activement milité pour le oui.

En acceptant l'initiative, les électeurs se sont prononcés contre tout projet de construction futur et pour la création d'une aire de loisirs sur ce terrain communal. "Ce vote met ainsi un terme à plusieurs années de travail et d'investissements dans un projet de construction écoresponsable qui prévoyait de nombreux logements et services", regrette l'Exécutif.

Toutefois, la Municipalité "prend acte de cette décision" et, même si elle avait recommandé le refus de l'initiative, "s'engage à mettre en ½uvre le processus découlant de cette décision".

Terrain d'environ 24'000 m2

Concrètement, le Conseil communal de Montreux a l'obligation de prendre dans les quinze mois qui suivent la votation les décisions utiles à sa mise en ½uvre. Il s'agit d'abord de prendre les mesures empêchant toute construction sur l'ensemble de la parcelle communale concernée, d'environ 24'000 m2, et sur les hauts de la commune.

Puis, ainsi que le prévoit le texte de l'initiative, la parcelle des "Grand-Près" devra être "immédiatement et durablement placée en zone verdure (non constructible) destinée à la promotion de la biodiversité et à une aire de loisirs pour le public", rappelle la Municipalité.

C'est donc tout un projet communal comprenant la création de 232 appartements et surfaces d'activités au sein d'un écoquartier qui tombe à l'eau. Le terrain, propriété de la commune et plus grande zone de verdure de la ville, est mis à disposition sous forme de droits distincts permanents (DDP), pour une durée de 99 ans.

La Société Coopérative Immobilière de Montreux (SOCIM) et Retraites Populaires avaient été retenues dans le cadre de l'appel d'offres lancé en 2017. En novembre de la même année, le Conseil communal s'était prononcé en faveur du Plan partiel d'affectation (PPA) permettant cette réalisation.

Châtaigneraie préservée

Le Conseil communal et la Municipalité avaient recommandé à la population de rejeter l'initiative car, selon eux, le secteur des Grands-Prés ne faisait pas partie d'un "parc naturel régional" et n'abritait aucun biotope reconnu". L'aire forestière de 700 m2 environ, située au nord-ouest de la parcelle, aurait été intégralement préservée, y compris sa châtaigneraie, selon eux.

Un comité interpartis "Des logements pour Montreux" avait été mis sur pied. Regroupant le PS, le PLR, les Vert'libéraux et une partie des Verts, il combattait aussi fermement cette initiative. "Elle priverait notre ville de logements accessibles, dont elle manque cruellement", avait-il argumenté. Sur les 232 logements, plus de la moitié aurait eu des loyers modérés ou abordables, selon lui, défendant un projet "équitable, respectueux, intelligent et fiable".

Avec ce résultat, "la crise du logement qui frappe Montreux n'a aucune solution crédible en vue", se désole le comité du non.

ONG écolos mobilisées

A l'origine de l'initiative populaire, l'association pour la Sauvegarde des Grands-Prés (ASGP) a été créée en mars 2022. Elle a récolté 3364 signatures valables, alors que 2529 étaient requises, à l'issue du délai légal en décembre dernier. Elle s'était engagée depuis activement sur le terrain. Avec succès donc.

Son comité pour le "oui" était composé de la Fondation Franz Weber, de Pro Natura Vaud, de l'Association pour la protection des sites montreusiens et d'Helvetia Nostra. Ensemble, ils ont plaidé pour le maintien à l'état naturel de la parcelle des Grands-Prés afin de "protéger et sauvegarder l'un des rares espaces verts" de la ville.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Début d'année positif pour la Poste malgré un environnement volatil

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Le volume de lettres a baissé de 5,6% au premier trimestre (image symbolique). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

La Poste a réalisé un bon premier trimestre. Le bénéfice consolidé a presque doublé pour atteindre 84 millions de francs. Le résultat d’exploitation (EBIT) s’inscrit à 87 millions, soit 17 millions de plus par rapport à la même période de l’exercice précédent.

Après les replis des deux dernières années, la Poste se réjouit de l'amélioration de son résultat trimestriel. En début d'année, les problèmes connus ont toutefois persisté. Le volume de lettres a baissé de 5,6%, celui des colis de 6,2% et les versements au guichet ont diminué de 13%, détaille mercredi le géant jaune dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires a pour sa part augmenté de 151 millions pour atteindre 1,92 milliard de francs.

Malgré les résultats financiers globalement positifs, les conditions cadres restent difficiles pour la Poste. En raison de la situation incertaine du secteur logistique et du secteur financier, l'entreprise ne peut pas formuler de prévision pour l'ensemble de l'exercice.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Postfinance accuse une baisse de régime au 1er trimestre

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A fin mars, les avoirs des clients des PostFinance atteignaient 104,16 milliards, en hausse d'une trentaine de millions sur trois mois, mais en recul de plus de 2 milliards sur un an, (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Postfinance a vu sa rentabilité fléchir au 1er trimestre, malgré des revenus en hausse. Le bras financier du géant jaune a dégagé un produit d'exploitation étoffé de 18% à 434 millions de francs, mais le résultat d'exploitation a chuté de 20% à 41 millions.

L'établissement d'importance systémique abritait fin mars un patrimoine-clients de 104,16 milliards, en hausse d'une trentaine de millions sur trois mois, mais en recul de plus de 2 milliards sur un an, indique un tableau de résultats diffusé mercredi.

Le volume d'hypothèques octroyées par les banques partenaires a enflé de pratiquement 100 millions sur trois mois, pour représenter 6,07 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Commerzbank: regain d'optimisme après un 1er trimestre exceptionnel

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Commerzbank confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations (archives). (© KEYSTONE/DPA/HELMUT FRICKE)

Commerzbank a fait état mercredi de son meilleur bénéfice net trimestriel en plus de 10 ans. Le numéro deux bancaire allemand a tiré profit des taux d'intérêts élevés, lesquels devraient lui rapporter plus de produits que prévu jusqu'alors sur l'année.

La deuxième banque allemande, en partie détenue par l'Etat après son sauvetage en 2008, confirme son retour à la rentabilité après des années de restructurations.

Le bénéfice net part du groupe a atteint 747 millions d'euros (732 millions de francs) à fin mars, en hausse de 28,8% sur un an. Il dépasse les 644 millions attendus par le consensus d'analystes sondés par Factset.

Les produits, à 2,74 milliards d'euros, ont été tirés par les produits nets d'intérêts. Ils augmentent de 9,2% sur un an à 2,13 milliards d'euros, et la banque les voit désormais atteindre 8,1 milliards d'euros sur l'année, au lieu de 7,9 milliards prévus auparavant.

Ce sera toujours moins que les 8,4 milliards d'euros obtenus en 2023, car il faut tenir compte de la baisse attendue des taux sur la seconde partie de l'année 2024.

Les revenus de commissions n'ont de leur côté augmenté que de 0,5% sur un an, mais sont toujours attendus en hausse de 4% pour l'année.

Les coûts ont baissé de 8% sur un an, à 1,59 milliard d'euros, ce qui s'explique en bonne partie par de biens moindres versements au fonds de résolution européen des banques, qui a fait le plein l'an dernier.

Les autres charges sont en légère augmentation, en raison notamment de frais de développement dans sa filiale polonaise mBank.

Les provisions nettes pour les crédits à risque ont augmenté de 8 millions d'euros sur un an, à 76 millions d'euros, mais restent modérées malgré un environnement économique toujours difficile.

"La forte activité clients et le très bon résultat du premier trimestre confortent notre ambition d'améliorer le bénéfice annuel en 2024", après celui de 2,2 milliards obtenu l'an dernier, a commenté président du directoire Manfred Knof dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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La santé de l'économie suisse suspendue au rebond de la zone euro

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La Banque nationale suisse (BNS) devrait procéder à deux abaissements de taux cette année, selon les analystes d'UBS (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La croissance du produit intérieur brut (PIB) suisse devrait être pénalisée par la faible conjoncture dans la zone euro cette année. En revanche, l'inflation devrait rester dans la cible de 0% à 2% de la Banque nationale suisse, anticipent les économistes d'UBS.

La croissance du PIB devrait atteindre 1,3% cette année, puis 1,5% en 2025, les experts de la banque aux trois clés pariant sur une amélioration de la conjoncture européenne qui devrait soutenir l'industrie helvétique.

"L'inflation suisse a nettement diminué au cours des 12 derniers mois, car les prix des aliments et de l'énergie se sont stabilisés et il y a eu peu d'effets de second tour", souligne mardi le rapport. Ces effets, soit des hausses de salaires entraînant à nouveau des augmentations de prix, ne sont pas prévues de manière marquée pour les prochains trimestres. Les spécialistes d'UBS anticipent ainsi une inflation de 1,2% en 2024, puis de 1% en 2025.

Deux baisses de taux de la BNS

UBS prévoit que la Banque nationale suisse (BNS) abaissera son taux directeur de 25 points de base en juin comme en septembre, pour le porter à 1,00%, contre 1,50% actuellement. Cette prévision "suppose que l'inflation restera confortablement dans la fourchette cible et que la croissance économique devrait rester en dessous de la tendance".

Cependant, deux éléments pourraient jouer les trouble-fêtes. L'inflation a été supérieure aux attentes à 1,4% en glissement annuel en avril et au-dessus du niveau de mars de 1,0%. Une autre surprise à la hausse en mai pourrait inciter la BNS à maintenir son taux directeur inchangé lors de sa réunion de juin et retarder la prochaine baisse des taux à septembre.

De plus, si l'inflation dans la zone euro et aux États-Unis ne ralentit pas suffisamment, les banques centrales concernées pourraient reporter leurs premières baisses de taux. Comme le franc se déprécierait probablement davantage par rapport à l'euro et au dollar, la BNS pourrait également décider d'attendre jusqu'en septembre pour son desserrement.

Comme les attentes du marché reflètent déjà deux baisses de taux d'intérêt par la gardienne du franc, le potentiel d'une baisse des rendements est limité. Les experts estiment que les taux des obligations gouvernementales suisses à 10 ans évolueront latéralement autour du niveau actuel de 0,7% dans les mois à venir.

Par ailleurs, la consommation suisse reste soutenue par un marché du travail solide. Bien que celui-ci ait récemment perdu un élan significatif, le chômage reste à un niveau très bas dans le pays. Le taux de chômage est attendu à 2,3% cette année, puis à 2,4% en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Smile lance une assurance pour chiens en Espagne

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De nouvelles règles ont été imposées aux propriétaires de chiens en Espagne en septembre dernier avec notamment une assurance responsabilité civile obligatoire (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Smile, filiale d'Helvetia, va lancer une assurance responsabilité civile pour chiens en Espagne. Celle-ci couvrira les dommages corporels et matériels causés à des tiers ainsi que les frais de justice qui en découlent, jusqu'à un montant assuré de 400'000 euros.

Cette nouvelle prestation, nommée smile.dog, a été développée suite à l'approbation en septembre dernier de la loi pour le bien-être animal dans la péninsule ibérique, qui oblige les propriétaires de chiens en Espagne à souscrire une assurance responsabilité civile pour leurs compagnons à quatre pattes, fait savoir Helvetia dans un communiqué mardi.

Un règlement sur l'application de cette loi doit entrer en vigueur dans les prochains mois.

L'assurance sera disponible "pour toutes les races de chiens et pourra être souscrite avec une couverture uniquement pour l'Espagne ou pour toute l'Europe", précise le groupe.

Fin 2023, Smile avait lancé une première assurance responsabilité civile en Espagne, destinée aux scooters, vélos et autres véhicules électriques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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