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Politique

La loi sur l'énergie "ne coûtera rien à la population" (alliance)

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La nouvelle loi vise à promouvoir les énergies renouvelables (ici la façade du bâtiment de la centrale thermique de l'EPFL/archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les partisans de la loi sur l'énergie soumise à votation le 9 juin sont montés au créneau jeudi pour soutenir ce texte à même selon eux de renforcer la sécurité d'approvisionnement du pays. "Cette loi nous rendra moins dépendants de l'étranger", affirment-ils.

Réunie devant les médias à Berne, "l'Alliance pour un approvisionnement en électricité sûr", qui réunit quelque 110 parlementaires et de nombreuses organisations économiques et environnementales, a relevé que la loi n'entraînera pas de frais supplémentaires pour la population.

Renouvelables

Le texte doit permettre de "développer rapidement des énergies renouvelables qui respectent le paysage et l'environnement". Il "promeut le développement du courant indigène, renforce la production en hiver, protège la nature ainsi que le paysage et stabilise les prix de l’électricité", ont souligné ses partisans.

L'Alliance estime que seules les énergies renouvelables indigènes sont susceptibles de couvrir les besoins croissants en électricité. Avec le développement de l’énergie hydraulique et de projets solaires et éoliens, "la loi garantit avant tout la production en hiver. Par conséquent, la Suisse pourra davantage s’approvisionner avec sa propre énergie et diminuer sa dépendance vis-à-vis de l’étranger durant la saison froide".

La loi est combattue par la Fondation Franz Weber, soutenue par d'autres organisations, qui a fait aboutir un référendum muni de plus de 63'000 signatures. Les opposants la jugent dangereuse pour la protection de la nature et du paysage en Suisse, critiquant le défrichage de forêts et la pose de panneaux solaires dans les paysages alpins qu'elle occasionnerait.

Large alliance, l'UDC divisée

Ces critiques sont balayées par l'Alliance pour l'électricité. La nouvelle loi "protège non seulement la nature mais également les consommatrices et les consommateurs. Le renforcement de la production d’électricité indigène (...) assurera des prix plus stables pour l’approvisionnement de base. La production hivernale permet aussi de faire baisser le risque de mesures d’urgence coûteuses", ont-ils plaidé.

Plus de 80 % des projets prévus seront installés sur des infrastructures existantes, notamment des toitures et des façades, ont-ils exposé. "La loi pour l’électricité ne dégradera ainsi pas la nature. Elle oblige les cantons à prendre impérativement en compte les intérêts de protection de la nature et du paysage."

L'Alliance réunit des élus de tout le spectre politique, des Vert-e-s à l'UDC en passant par le PS et le Centre. Mais l'UDC est divisée. Si ses deux conseillers fédéraux Albert Rösti - en charge de l'énergie - et Guy Parmelin soutiennent le texte, avec l'appui du président de l'Alliance Jakob Stark (UDC également), la majorité des membres du premier parti de Suisse se sont exprimés contre le projet (par 242 voix contre 149) en assemblée générale récemment à Lberneangenthal.

"L'énergie solaire et l'éolien ne permettent pas un approvisionnement en électricité sûr", avait notamment déclaré la conseillère nationale et vice-présidente du parti Magdalena Martullo-Blocher.

Pro Natura de son côté estime qu'il faut voter oui. Les avancées pour la transition énergétique de cette loi l'emportent, juge l'association, sans nier les "potentiels effets négatifs sur la nature".

La loi vise à augmenter à long terme la production d'électricité en Suise. Des objectifs chiffrés de production ont été fixés pour 2035 et 2050.

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Mobilité

Le National maintient 1,15 milliard pour alléger la dette des CFF

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Les CFF ont enregistré de grosses pertes durant la pandémie de Covid-19 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La Confédération doit verser 1,15 milliard de francs aux CFF pour compenser les pertes subies durant la crise du Covid-19. Le National a maintenu lundi sa première décision alors que le Conseil des Etats n'a pas confirmé ce montant.

Par 97 voix contre 92, les députés ont confirmé le versement de 1,15 milliard de francs. Le PLR et l'UDC proposaient 600 millions. Pour Martin Candinas (Centre/GR), "les CFF ont besoin d'être en bonne santé financière pour être forts". Il s'agit de garder le cap et ne pas faire dérailler les CFF.

Le montant correspond aux pertes du trafic grandes lignes que les CFF ont subies durant la pandémie, a rappelé Jon Pult (PS/GR). La majorité s’est ralliée à la version du Conseil fédéral.

Cet apport unique en capital correspond au mandat que lui a donné le Parlement, a rappelé la cheffe du Département fédéral des finances Karin Keller Sutter. Ce versement unique permettra de réduire l’endettement net de la compagnie.

Le Conseil des Etats doit à nouveau se prononcer.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Budget: le Conseil fédéral veut s'appuyer sur une large base

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"Nous voulons informer sur le processus prévu, mais ne donnerons pas d'informations sur le contenu des discussions à ce stade", a indiqué la présidente de la Confédération lors d'une conférence de presse à Berne avec sa collègue des finances Karin Keller-Sutter. (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le Conseil fédéral souhaite prendre des décisions d'économies pour stabiliser le budget de la Confédération en s'appuyant sur une large base, a déclaré lundi Viola Amherd devant les médias. Elle s'exprimait après les deux premières tables rondes prévues sur le sujet.

Après qu'un groupe d'experts a présenté jeudi un rapport contenant plus de 60 mesures pour alléger le budget de la Confédération, ces tables rondes étaient destinées l'une aux partenaires sociaux, l'autre aux partis. Plusieurs ministres y ont participé.

"Nous voulons informer sur le processus prévu, mais ne donnerons pas d'informations sur le contenu des discussions à ce stade", a précisé la présidente de la Confédération lors d'une conférence de presse à Berne avec sa collègue des finances Karin Keller-Sutter.

"C'est confidentiel", a répondu Mme Amherd à une question. "Tout le monde doit pouvoir s'exprimer librement".

Une troisième discussion avec les représentants des cantons doit avoir lieu mardi. Le Conseil fédéral prendra ensuite des décisions et mettra un projet en consultation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des armes à sous-munitions utilisées par quatre pays depuis 2023

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Les responsables de l'Observatoire des armes à sous-munitions sont inquiets de la décision lituanienne de se retirer de la Convention d'interdiction de cet armement. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Quatre pays, la Russie, l'Ukraine, la Birmanie et la Syrie, ont utilisé depuis 2023 des armes à sous-munitions. Sans surprise, l'Ukraine a fait face au plus grand nombre de victimes pour la seconde année consécutive, affirme un rapport publié lundi à Genève.

Aucun des pays en cause n'est l'un des 112 Etats parties à la Convention d'interdiction. Les civils constituaient 93% des 219 victimes l'année dernière identifiées dans neuf pays et les enfants près de la moitié des tués et des blessés, affirme l'Observatoire des armes à sous-munitions.

En Ukraine, plus de 1000 personnes ont été tuées ou blessées par cet armement depuis le début de la guerre il y a deux ans. Les restes d'armes à sous-munitions affectent davantage de terres agricoles que les mines antipersonnel et les mines antivéhicules réunies.

Au total, 28 pays ou territoires sont contaminés ou pourraient l'être. Parmi eux figurent dix Etats parties à la Convention. L'année dernière, moins de terres ont été dépolluées par rapport à l'année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'ONU appelle le monde à "se réveiller" sur les droits humains

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk est notamment inquiet de la situation en Ukraine et au Soudan. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk appelle à "se réveiller" face à la "nouvelle normalité" inquiétante sur les droits humains. Lundi à Genève, il a aussi estimé que le monde ne pouvait "laisser continuer" la guerre au Soudan.

"Nous pouvons soit continuer sur notre voie actuelle, une dangereuse nouvelle normalité", a affirmé l'Autrichien au début de cinq semaines de travaux du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. "Ou nous pouvons nous réveiller et changer les choses pour le meilleur, pour l'humanité et pour la planète", a ajouté celui qui est à mi-mandat.

Et de dénoncer les affrontements militaires qui se multiplient, la désinformation, le changement climatique qui affecte les plus vulnérables, les attaques contre le multilatéralisme ou les nombreuses violations. "Cela ne peut être le monde que nous voulons", selon lui.

Le Conseil a observé une minute de silence après le décès de l'ambassadrice péruvienne à l'ONU à Genève Ana Cecilia Gervasi. Celle-ci avait auparavant été ministre des Affaires étrangères.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'Equateur teste une centrale flottante face à la crise énergétique

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Le navire-centrale de Karpowership peut produire 100 mégawatts d'électricité (archives). (© KEYSTONE/EPA/NABIL MOUNZER)

L'Equateur a commencé dimanche à tester une centrale électrique flottante, pouvant produire 100 mégawatts d'électricité, a indiqué Rafael Quintero, le vice-ministre de l'électricité et des énergies renouvelables. Le pays connaît une grave crise énergétique.

"Après cette période de test, qui ne devrait pas durer plus de deux jours, nous aurons deux autres jours de fonctionnement expérimental au cours desquels 100 mégawatts devraient être distribués de manière régulière et entrer ensuite en fonctionnement commercial", a-t-il déclaré.

Le secteur de l'électricité est en état d'urgence depuis le mois d'août en Equateur en raison d'une sécheresse prolongée, de réservoirs hydroélectriques à leur minimum et de la vétusté de ses infrastructures.

Le navire-centrale, de la société turque Karpowership, un fournisseur d'électricité d'urgence également présent dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest, est arrivé en Equateur en août et est ancré dans le fleuve Guayas à Guayaquil (sud-ouest).

Pannes électriques de 13 heures

"Nous allons faire fonctionner près de 1200 mégawatts dans les prochains mois" pour couvrir le déficit énergétique du pays, a ajouté le ministre depuis Guayaquil.

En avril, l'Equateur a connu des pannes d'électricité pouvant durer jusqu'à 13 heures, les réservoirs de plusieurs centrales hydroélectriques étant au plus bas. A la mi-juin, le pays a connu une panne généralisée causée par la défaillance d'une ligne de transmission.

Samedi, une "erreur humaine", selon M. Quintero, a provoqué une panne d'électricité d'environ quatre heures dans plus d'une dizaine de provinces.

Le vice-ministre a également appelé les industries et les entreprises disposant de centrales électriques à éviter d'utiliser l'électricité produite par le système national.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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