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Politique

La droite fait passer une baisse d'impôt de 7% d'ici 2027

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La conseillère d'Etat Christelle Luisier a défendu mardi, au nom du gouvernement, l'amendement UDC sur une baisse plus importante de l'impôt cantonal sur le revenu à l'horizon 2027 (archives). (© Keystone/CYRIL ZINGARO)

Petit coup de théâtre mardi au Grand Conseil vaudois: la droite a réussi à faire passer une baisse d'impôt cantonal sur le revenu de 7% au lieu des 5% prévus d'ici 2027. Un amendement de l'UDC, appuyé par le PLR et même soutenu par le Conseil d'Etat, a été accepté à neuf voix près lors du deuxième débat. Un troisième débat sera nécessaire.

Une courte majorité de députés s'est donc écartée de la feuille de route initiale du gouvernement, soit son "Plan pouvoir d'achat" présenté en septembre et accepté mardi dernier en premier débat. Ce paquet - visant à contrer l'initiative des milieux économiques qui réclament une baisse d'impôts de 12% - prévoyait de porter le montant cumulé de la réduction de l'impôt à 5% d'ici la fin de la législature, en procédant à des baisses échelonnées dans le temps.

Après la baisse de 3,5% entrée en vigueur cette année, des réductions annuelles de 0,5% étaient prévues jusqu'au terme de la législature en 2027, soit 5% au total. La diminution supplémentaire de 0,5% pour 2025, soit 4% au total, représente un coût de 15 millions de francs, mais sans impact pour les communes.

Les baisses pour 2026 et 2027 auraient été appliquées sous réserve de la situation financière de l'Etat, donc pas ancrées en tant que telles dans le projet de loi. Alors que le coût de l'initiative dite des "12%" est évalué à plus de 500 millions de francs par année pour les caisses de l'Etat, le plan gouvernemental, lui, coûterait 270 millions pour les trois prochaines années.

Alliance UDC-PLR

Dans l'hémicycle, seule l'UDC soutient l'initiative 12% et c'est assez logiquement que son chef de groupe Cédric Weissert avait déposé la semaine dernière un amendement réclamant une baisse immédiate de 9% de l'impôt cantonal sur le revenu, puis de 0,5% les deux années suivantes pour atteindre un total de 10%. Il avait été nettement balayé, également par une grande partie du PLR.

L'UDC est revenu à la charge mardi en deuxième débat, mais avec une solution intermédiaire, discutée en coulisses avec le PLR. Il s'agit de fixer une baisse de 1% en 2026 et de 2% en 2027 pour arriver à une diminution totale de 7% à la fin de la législature actuelle, a expliqué le même Cédric Weissert. Et cette fois-ci, il a été aussitôt soutenu par la voix du chef du groupe PLR Nicolas Suter.

Gauche radicale et Vert-e-s outrés

C'est à gauche, et surtout du côté d'Ensemble à Gauche & POP (EP) et des Vert-e-s, que les réactions ont été, au contraire, les plus outrées face à cet amendement "surprise". "Une surenchère" par rapport à l'initiative dite des 12%, ont dit certains, qui "ne profitera qu'aux plus aisés", ont dit d'autres. "Un danger" pour les prestations publiques, ont insisté plusieurs élus de gauche.

Alors que les conseillères d'Etat Christelle Luisier et Valérie Dittli ont dit soutenir ce "compromis (...) démocratique, fruit d'un dialogue positif", le député de la gauche radicale Hadrien Buclin a vivement réagi. "Les seuls acteurs avec qui vous avez discuté, ce sont les organisations patronales. C'est un compromis entre la droite et la droite. C'est un virage très à droite de la politique fiscale", a-t-il critiqué.

"Il s'agit d'une forme de plaisanterie, un manque de rigueur politique de la part du Conseil d'Etat. Avec un tel amendement, on fait le lit de l'initiative des 12%", a enchaîné l'écologiste Didier Lohri.

Plusieurs abstentions socialistes

Au vote, la droite a pratiquement voté en bloc avec 68 oui, contre 59 non (PS, Vert-e-s, EP et une grande partie des Vert'libéraux), ainsi que quatorze abstentions, dont de nombreuses dans le camp socialiste, dont le silence et l'absentéisme avait été raillé par la gauche radicale lors des discussions. Un troisième débat sera nécessaire, sans doute mardi prochain.

Pour rappel, les élus avaient aussi écarté en premier débat un amendement du PLR qui demandait à ancrer dans le projet de loi les baisses supplémentaires pour 2026 et 2027, soit les deux fois 0,5%. Ils avaient préféré garder la cautèle prévue par le Conseil d'Etat, indiquant l'introduction du taux de 5% final si tant est que l'évolution des finances publiques le permette.

Mardi, la cautèle a clairement sauté et avec des baisses plus importantes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le réseau social TikTok suspendu aux Etats-Unis

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Comme annoncé, TikTok a rendu inaccessible son application en ligne samedi aux Etats-Unis. (© KEYSTONE/EPA/ERIK S. LESSER)

TikTok a rendu inaccessible son application en ligne samedi aux Etats-Unis, mettant à exécution sa menace faute de garanties du gouvernement Biden, le président élu Donald Trump ne pouvant pas intervenir avant sa prise de fonction, lundi.

"Une loi interdisant TikTok a été mise en application aux Etats-Unis", indique un message en cas de tentative de connexion. "Cela signifie que vous ne pouvez plus utiliser TikTok pour l'instant."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Philipp Matthias Bregy n'est pas candidat au Conseil fédéral

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On prête au conseiller national du centre Philipp Matthias Bregy le talent de pouvoir réunir des majorités (photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le chef du groupe parlementaire du centre Philipp Matthias Bregy a décidé de ne pas se présenter à la succession de la conseillère fédérale Viola Amherd. Dans un entretien avec la NZZ am Sonntag, le Valaisan a indiqué son intérêt pour la présidence du parti.

Il a décidé qu'une candidature au Conseil fédéral n'entrait "pas en ligne de compte pour l'instant", rapporte le journal alémanique dans une interview avec Philipp Matthias Bregy. Il ne va vivre qu'une seule fois les premières années de vie de ses enfants de trois et huit ans.

Etre conseiller fédéral est une "tâche passionnante", a déclaré le Haut-Valaisan, mais ce n'est pas le "rêve absolu de sa vie". En raison de la situation et du fait que différentes personnes l'ont approché à ce sujet, il a sérieusement réfléchi à une candidature. "Mais ce qui est décisif pour moi, c'est ma famille", a déclaré l'homme de 46 ans.

Il s'attend à ce que son parti présente deux candidatures pour la succession de Viola Amherd. "Elles doivent avoir une certaine ouverture, en ce qui concerne l'orientation politique ou le sexe", a déclaré le chef du groupe parlementaire. En fin de compte, seuls les meilleurs qui se sentent capables d'assumer cette fonction seront proposés comme candidat.

Présidence du parti à attribuer

Le successeur de Viola Amherd sera élu le 12 mars par l'Assemblée fédérale réunie. Le ticket sera probablement décidé lors de la séance du groupe parlementaire du 21 février, a déclaré le président démissionnaire du parti du centre Gerhard Pfister dans une interview accordée à la SonntagsZeitung. Il a également annoncé qu'il ne serait pas candidat au conseil fédéral.

Le Zougois a annoncé son départ de la présidence du parti pour l'été 2025. "C'est une fonction qui m'intéresse fondamentalement", a déclaré Philipp Matthias Bregy dans l'interview. Le successeur de Gerhard Pfister, qui se retire après neuf ans, sera élu en juin à Bienne lors d'une assemblée des délégués.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Philipp Matthias Bregy n'est pas candidat au Conseil fédéral

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On prête au conseiller national du centre Philipp Matthias Bregy le talent de pouvoir réunir des majorités (photo d'archives) (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le président du groupe parlementaire du centre Philipp Matthias Bregy a décidé de ne pas se porter candidat à la succession de la conseillère fédérale Viola Amherd. La raison de cette décision est familiale, déclare-t-il dans une interview à la NZZ am Sonntag.

Il a décidé qu'une candidature au Conseil fédéral n'entrait "pas en ligne de compte pour l'instant", rapporte le journal alémanique dans une interview avec Philipp Matthias Bregy. Il ne va vivre qu'une seule fois les premières années de vie de ses enfants de huit et trois ans.

Etre conseiller fédéral est une "tâche passionnante", a expliqué le Haut-Valaisan, mais ce n'est pas son "rêve de vie absolu". En raison de la situation et du fait que différentes personnes l'ont approché à ce sujet, il a sérieusement réfléchi à une candidature. "Mais ce qui est décisif pour moi, c'est ma famille", a ajouté l'homme de 47 ans.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Gerhard Pfister n'est pas candidat au Conseil fédéral

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Souvent cité comme favori pour succéder à Viola Amherd, le président démissionnaire du Centre, Gerhard Pfister, n'est pas candidat (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Le président démissionnaire du Centre, Gerhard Pfister, ne veut pas devenir conseiller fédéral. Il a décidé de ne pas se présenter pour succéder à Viola Amherd, déclare-t-il dans une interview publiée samedi soir sur le site du "Tagesanzeiger".

Il s'est bien sûr demandé s'il pouvait assumer une telle fonction, "et en toute modestie, je me sentirais capable" de le faire, indique-t-il dans l'interview. Mais il s'est aussi demandé si la fonction lui conviendrait et là, la réponse était non, explique-t-il.

Et d'ajouter que ceux qui le connaissent bien savent qu'il ne serait pas un conseiller fédéral heureux. Le Zougois souligne qu'il aime débattre et, pour cela, il a besoin d'une certaine liberté personnelle, qu'il peut avoir en tant que président de parti, mais "certainement plus" en tant que conseiller fédéral.

La ministre de la défense Viola Amherd a annoncé sa démission mercredi. Une semaine et demie plus tôt, M. Pfister avait annoncé qu'il quitterait la présidence du parti cet été. Cette double démission rend les gens quelque peu nerveux. Il y a tout d'un coup de nombreuses possibilités de carrière, relève M. Pfister. En tant que président de parti, il faut faire tout son possible pour qu'il y ait une concurrence loyale et transparente.

Le temps presse. L'élection du ou de la successeure de la centriste aura lieu le 12 mars. Selon M. Pfister, le ticket sera probablement désigné lors de la séance du groupe parlementaire du 21 février. Les candidats sélectionnés pourront se présenter à la base lors de l'assemblée des délégués du 22 février à Viège (VS).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Des milliers de manifestants contre Trump à Washington

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De nombreuses personnes sont descendues dans les rues de Washington pour la "Marche du peuple", organisée par plusieurs groupes de défense des droits civiques et de la justice sociale. (© KEYSTONE/EPA/JIM LO SCALZO)

Des milliers de personnes ont manifesté samedi à Washington contre la politique de Donald Trump, deux jours avant le retour du milliardaire à la Maison Blanche.

Baptisée "Marche du peuple" cette manifestation a été organisée par plusieurs groupes de défense des droits civiques et de la justice sociale, dont l'équipe derrière les "Marches des femmes" du 21 janvier 2017 à travers le pays au lendemain de la première investiture de Donald Trump.

Samedi, des pancartes colorées et des petits bonnets roses aux oreilles de chat, les "pussy hats" en référence à ces manifestations il y a huit ans, parsèment le cortège dans le centre de la capitale fédérale américaine.

"Ces lois mettent en danger nos vies. Les femmes meurent. Vos soeurs, vos filles, vos mères, vos amies meurent", affirme Aisha Becker-Burrowes, militante féministe dans la foule.

Sous une pluie fine, Susan Dutwells, venue de Floride (sud-est) avec sa fille pour la manifestation dit "avoir peur" et être "en colère" du retour de Donald Trump. "Tellement de gens votent contre leurs propres intérêts. Je ne comprends pas", a ajouté cette femme de 60 ans.

Autres manifestations prévues

"J'essaie de garder espoir", affirme Carine, une autre manifestante de 40 ans qui n'a pas voulu donner son nom de famille. "Cela fait tellement du bien d'être entourée de beaucoup de monde". Venue d'Arizona (sud-ouest), c'est la première fois qu'elle manifeste à Washington, dit-elle à l'AFP, tout en assurant qu'elle continuera "le combat de retour à la maison".

Sarah Kong, une psychiatre de 31 ans, se sent "motivée, stimulée par tous ces gens. J'ai foi en l'avenir, même si j'ai peur".

Les participants à la marche manifestent pour une série de sujets, selon eux menacés par Donald Trump comme l'accès à l'avortement, la lutte contre le réchauffement climatique ou encore la défense des droits des personnes immigrées.

D'autres manifestations similaires sont prévues dans le pays, notamment à New York.

Après sa victoire le 5 novembre face à la vice-présidente démocrate Kamala Harris, Donald Trump prêtera serment au Capitole lundi midi et deviendra le 47e président des Etats-Unis. Celui qui est encore pour deux jours le président élu est attendu samedi soir à Washington pour une réception dans l'un de ses golfs et un feu d'artifice.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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