A Genève, la Cour des comptes va se pencher sur la légalité des mandats attribués à des tiers par les différents services de l'État. Elle a été saisie par la Commission des finances du Grand Conseil qui enquête sur tous les volets de l'"affaire Fabienne Fischer" révélée par Léman Bleu.
"Ce que nous avions découvert nous a amenés à pousser plus loin les investigations. Mais la commission des finances n'est pas outillée pour mener une enquête ou des études très poussées", explique le député MCG François Baertschi, président la commission des finances, dans une interview réalisée par la télévision locale. La Cour des comptes a donc été saisie le 7 novembre dernier.
Dans le sujet diffusé jeudi par Léman Bleu, François Paychère, magistrat à la Cour des comptes précise en quoi consiste un mandat. "Des prestations de sécurité peuvent être considérées comme des mandats. Des études demandées par un architecte, c'est aussi un mandat. Des analyses demandées par le pouvoir judiciaire, c'est un mandat. Cela recouvre toute une série d'activités très différentes", énumère M.Paychère.
L'affaire Fabienne Fischer avait éclaté en août dernier. L'ex-conseillère d'Etat est soupçonnée d'avoir utilisé des fonctionnaires pour sa campagne électorale et d'avoir octroyé des mandats à des associations proches de son compagnon. Selon le Temps et Léman Bleu, l'ex-ministre verte aurait passé outre plusieurs préavis négatifs émanant de son propre département en octroyant des mandats.
Mise en cause, Fabienne Fischer avait dénoncé "une succession de séquences de communication savamment orchestrée" mise en place pour discréditer son action de conseillère d'Etat et porter atteinte à son honneur. Elle affirme que les mandats octroyés "sont en parfaite conformité avec les règles de gouvernance".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats