Rejoignez-nous

Politique

La confiance est impactée par la baisse des livraisons de vaccin

Publié

,

le

Le conseiller d'Etat bâlois Lukas Engelberger est le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le président de la Conférence des directeurs cantonaux de la santé Lukas Engelberger s'inquiète des effets sur la population des 200'000 doses de vaccins contre le Covid-19 que la Suisse recevra en moins en mai. "Il faut éviter une perte de confiance", avertit-il.

"Nous dépendons de la confiance que les gens placent dans la vaccination et dans l'ensemble de l'organisation. La motivation à vacciner dépend aussi de cela", déclare dans un entretien diffusé mercredi par la Neue Zuercher Zeitung Lukas Engelberger, pointant des rendez-vous annulés ou reportés.

Les cantons ont besoin d'une certaine réserve de doses pour pouvoir absorber de tels problèmes d'approvisionnement, estime-t-il. Jeudi, le Conseil fédéral avait demandé aux cantons de ne plus conserver la deuxième dose de vaccin en réserve. S'il comprend cette demande, il note cependant que "la nécessité de vacciner le plus rapidement possible doit être mise en balance avec l'exigence d'une certaine fiabilité".

Des perspectives pour les Suisses

M. Engelberger soutient l'assouplissement des mesures annoncé par le Conseil fédéral mercredi dernier, qui avait été en partie fortement critiqué. La dimension psychologique est importante, selon lui: "La population veut des perspectives". Elle suit ainsi mieux les règles et se montre plus disciplinée si elle est optimiste, affirme le responsable.

Mais "la voie prise par la Suisse est truffée de risques", qui doivent être pris "très au sérieux", note-t-il. Les ouvertures ne doivent pas être considérées comme une autorisation à tout faire, ajoute-t-il. "Si la population perd sa discipline, il y a un réel danger que la Suisse se mette en danger avant de franchir la ligne d'arrivée".

Le conseiller d'Etat centriste bâlois s'oppose à un rythme hebdomadaire de nouveaux assouplissements. Il faut d'abord observer attentivement pendant quelques semaines les effets des dernières ouvertures, selon lui. Il préconise de viser la fin de l'année. "Nous devons être plus clairs sur les objectifs des cinq à dix prochains mois". Le Conseil fédéral travaille actuellement sur un modèle à cet effet, a-t-il ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Politique

Le Conseil des Etats veut lutter contre les appels indésirables

Publié

le

Les appels indésirables font toujours l'objet de plaintes répétées des consommateurs (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Malgré une révision de la loi en 2019, les appels indésirables restent fréquents et toujours aussi irritants. Le Conseil des Etats a donc accepté mardi un postulat demandant des mesures plus efficaces. Dans sa réponse, le Conseil fédéral a annoncé un projet pour 2025.

Le flux d’appels publicitaires garde des proportions inquiétantes, constate Marianne Maret (Centre/VS), à l'origine de cette demande. Les filtres proposés par les opérateurs ne sont pas activés par défaut et les démarcheurs rivalisent d’ingéniosité pour contourner cette protection.

Ainsi, de nombreux call centers agissent de manière illicite pour vendre services et produits, alors que les arnaques téléphoniques bénéficient des avancées des technologies de l’information et de la communication pour être de plus en plus ciblées.

Pour éviter d’être poursuivis pénalement, ces centres opèrent depuis l’étranger et changent fréquemment de numéro de téléphone. Peu de poursuites aboutissent donc à un jugement en Suisse.

Son postulat, largement co-signé par des élus tous partis confondus, demande au gouvernement d'agir. Le rapport devra évaluer l'efficacité des outils mis en place et proposer des solutions adaptées aux évolutions technologiques récentes.

Le chef du Département fédéral des télécoms (DETEC), Albert Rösti, a admis que les problèmes subsistaient. Ces questions seront traitées dans le cadre de la prochaine révision de la loi sur les télécommunications. Un projet sera mis en consultation d'ici fin 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Crime contre l'humanité de persécution au Venezuela (enquêteurs)

Publié

le

L'Etat vénézuélien contrôlé par le président Nicolas Maduro a mené une répression sans précédent selon les enquêteurs onusiens (archives). (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

Les enquêteurs sur le Venezuela mandatés à l'ONU parlent désormais d'indications d'un crime contre l'humanité de persécution au Venezuela. Dans leur rapport mardi à Genève, ils affirment que la répression menée avant et depuis la présidentielle est "sans précédent".

Jusqu'à présent, la Mission internationale d'établissement des faits avait seulement estimé en 2020 que le crime de persécution pouvait avoir été perpétré. Désormais, ils ont des "indications raisonnables" que celui-ci l'a été.

"Nous observons une intensification de la machine répressive de l'Etat face à ce que celui-ci considère comme des critiques, des oppositions ou des dissensions", estime la présidente de la Mission, Marta Valiñas.

Plus de 2000 personnes ont été détenues dans la première semaine après la réélection controversée de Nicolas Maduro fin juillet. Le candidat de l'opposition Edmundo González Urrutia est en exil depuis le 8 septembre en Espagne. Selon les trois enquêteurs, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, le pays est confronté à une crise des droits humains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Politique

La Confédération sera plus impliquée dans les projets du CERN

Publié

le

Le projet prévoit un partage de compétences entre Genève et la Confédération (image prétexte/archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Confédération aura son mot à dire dans les projets de construction du CERN, notamment sur le futur collisionneur. Après le Conseil des Etats, le National a tacitement validé le plan sectoriel du Conseil fédéral.

Le projet vise à impliquer la Confédération dans l'approbation des plans des constructions et installations du CERN qui concernent un développement territorial ou présentent une importance stratégique. Il prévoit un partage des compétences entre le canton de Genève et la Confédération.

L'importance internationale du CERN n'est plus à prouver, celui-ci étant le plus grand centre de recherche fondamentale en physique dans le monde, a déclaré Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE) pour la commission. Ce projet va permettre à notre pays d'assumer totalement son rôle d'Etat hôte d'une des institutions les plus prestigieuses dans le monde, a ajouté le ministre de la recherche Guy Parmelin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Restrictions à l'avortement: une Américaine meurt faute de soins

Publié

le

La femme de 28 ans a développé de rares complications après avoir pris la pilule abortive pour mettre fin à sa grossesse (archives). (© KEYSTONE/AP/CHARLIE NEIBERGALL)

Des organisations américaines de défense des droits des femmes se sont indignées lundi après la publication d'un article du média ProPublica sur le décès d'une femme en Géorgie, morte à l'hôpital par manque de soins à cause des lois restrictives sur l'avortement.

La femme de 28 ans a développé de rares complications après avoir pris la pilule abortive pour mettre fin à sa grossesse. Elle est décédée en août 2022. Une commission officielle de cet Etat a estimé que son décès, "évitable", était lié à un délai trop long pour réaliser l'intervention qui aurait pu la sauver.

Une loi venait tout juste d'être adoptée, faisant de cette procédure - appelée dilatation et curetage (D&C) et visant à vider l'utérus - un crime, sauf en cas de rares exceptions. Les médecins avaient prévenu que leur définition vague rendait ces dernières difficiles à interpréter.

"Ces interdictions dévastatrices" ont "retardé les soins de routine vitaux dont elle a eu besoin", a dénoncé dans un communiqué Mini Timmaraju, de l'organisation Reproductive Freedom for All. Amber Thurman "devrait être en vie aujourd'hui", a ajouté Nancy Northup, du Center for Reproductive Rights.

"Septicémie aiguë"

Profondément remaniée par l'ex-président américain Donald Trump, la cour suprême des Etats-Unis d'Amérique a rendu aux Etats en 2022 la liberté de légiférer localement sur la question, devenue l'un des thèmes majeurs de la présidentielle de novembre.

Selon ProPublica, qui a consulté des documents confidentiels, il s'agit du premier décès officiellement décrété "évitable" lié à un avortement aux Etats-Unis.

Amber Thurman, qui était déjà mère d'un petit garçon et souhaitait devenir infirmière, avait dû se rendre en Caroline du Nord pour un avortement à cause de l'interdiction en vigueur en Géorgie après six semaines de grossesse. Après avoir pris la pilule abortive (mifépristone et misoprostol), elle a commencé à saigner plus que normalement prévu et a été transportée à l'hôpital.

Les médecins ont constaté qu'elle n'avait pas expulsé tous les tissus foetaux et ont diagnostiqué une "septicémie aiguë". Mais malgré la détérioration rapide de son état de santé, l'hôpital a attendu 17 heures avant de réaliser la procédure de dilatation et de curetage. Amber Thurman est décédée durant l'opération.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Le chef de l'ONU fustige la "punition collective" des Palestiniens

Publié

le

António Guterres dit ne pas avoir vu de destructions aussi importantes que dans la bande de Gaza depuis qu'il est secrétaire général de l'ONU (archives). (© KEYSTONE/AP/ENAS RAMI)

"Rien ne justifie la punition collective" infligée par Israël à la population de Gaza, a dénoncé lundi le secrétaire général de l'ONU António Guterres. "C'est inimaginable le niveau de souffrance à Gaza", a-t-il ajouté dans un entretien avec l'AFP.

"Le niveau de morts et de destruction n'a pas de parallèle avec ce que j'ai pu voir depuis que je suis secrétaire général", a précisé M. Guterres, en poste depuis le début 2017.

"Evidemment, nous condamnons toutes les attaques terroristes du Hamas, ainsi que les prises d'otages", mais "la vérité est que rien ne justifie la punition collective de la population palestinienne, et c'est ce que nous voyons de façon dramatique à Gaza", a-t-il ajouté, décrivant les morts, les destructions, la faim, les maladies que subit le territoire assiégé.

Le 7 octobre 2023, des commandos du Hamas infiltrés depuis Gaza dans le sud d'Israël ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les chiffres officiels incluant les otages tués en captivité.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007. Son offensive aérienne et terrestre a fait au moins 41'226 morts, selon le ministère de la santé du gouvernement du Hamas à Gaza. Plus de 200 humanitaires, la plupart de l'ONU, ont également été tués.

Et au nom de tous ces civils, "rendre des comptes est indispensable", a insisté António Guterres, du côté d'Israël et de ses "violations massives" du droit international, mais aussi du côté du Hamas.

Cessez-le-feu

Dans ce contexte, le chef de l'ONU ne cesse de réclamer un cessez-le-feu immédiat, mais les négociations sous l'égide des Etats-Unis, de l'Egypte et du Qatar restent dans l'impasse. Israël et le Hamas s'accusent mutuellement de ne pas vouloir un accord.

"C'est sans fin", a déploré lundi António Guterres, jugeant qu'il sera "très difficile" de parvenir à un accord, tout en gardant espoir.

Le fait que le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou ne répond pas à ses appels depuis octobre, n'est pas le plus important, a souligné le secrétaire général de l'ONU. "Ce qui compte, c'est la souffrance des gens. Ce qui compte, c'est l'absence de solution politique. Ce qui compte, c'est le déni constant de la solution à deux Etats et le fait de miner cette solution à deux Etats par des actions sur le terrain, la saisie de terres, les expulsions, les nouvelles colonies, toutes construites illégalement".

Il a d'autre part jugé "improbable" que sa proposition d'une mission onusienne de "surveillance" d'un hypothétique cessez-le-feu soit acceptée par les parties. Les missions onusiennes nécessitent en particulier le consentement des pays hôtes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture