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Politique

La condamnation de militants du climat pas contraire à la CEDH

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Les policiers avaient évacué les militants un à un (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

La condamnation de cinq militants du climat pour avoir bloqué une rue à Lausanne en 2019 n'est pas contraire à la Convention européenne des droits de l'Homme. Cette décision ne viole pas la liberté de réunion pacifique et d'association, selon le Tribunal fédéral.

Pour rappel, les cinq activistes avaient participé en décembre de cette année-là - avec près d'une centaine de personnes - au blocage de la rue Centrale, artère importante du centre-ville, qui avait duré plus de six heures, de 10h00 jusque vers 16h00. La circulation, notamment des bus et des véhicules d'urgence, avait dû être déviée, causant de sérieuses perturbations.

Le Tribunal de première instance avait condamné les cinq militants à une peine pécuniaire de 20 jours-amende avec sursis, ainsi qu'à une amende de 200 francs. Le Tribunal cantonal avait ensuite rejeté leur appel, amenant les intéressés à saisir la Haute Cour. Ils faisaient notamment valoir que leur condamnation violait leur droit à la liberté de réunion, tel que garanti par l'article 11 de la CEDH.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Des députés vont enquêter sur les violences sexistes dans le cinéma en France

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La création de cette commission d'enquête répond à une demande formulée à plusieurs reprises par l'actrice Judith Godrèche, devenue l'une des figures de proue de la lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs depuis qu'elle a porté plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon. (© KEYSTONE/AP/LEWIS JOLY)

L'Assemblée nationale française a approuvé à l'unanimité jeudi la création d'une commission d'enquête pour étudier les "abus et violences" dans les secteurs du cinéma, de l'audiovisuel, du spectacle vivant, de la mode et de la publicité.

La création de cette commission d'enquête répond à une demande formulée à plusieurs reprises par l'actrice Judith Godrèche. Présente dans les tribunes de l'Assemblée, celle-ci est devenue l'une des figures de proue de la lutte contre les violences sexuelles sur les mineurs depuis qu'elle a porté plainte contre les cinéastes Benoît Jacquot et Jacques Doillon pour des faits remontant à son adolescence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Plus de 160 délégations invitées à la conférence sur la paix en Ukraine

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La Conférence de haut niveau sur la paix en Ukraine se tiendra les 15 et 16 juin au Bürgenstock au-dessus du Lac des Quatre Cantons (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les invitations pour la conférence pour la paix en Ukraine les 15 et 16 juin au Bürgenstock (NW) ont été officiellement envoyées. Le Conseil fédéral a convié quelque 160 délégations nationales, indique-t-il jeudi. La Russie n'est pas invitée pour l'instant.

La conférence vise notamment à fournir une plateforme de dialogue pour parvenir à la paix en Ukraine et à définir conjointement une feuille de route sur la manière d'impliquer les deux parties, rappelle le gouvernement. La participation d'un grand nombre d'Etats est déterminante pour atteindre ces objectifs.

Parmi les invités figurent des membres du G7, du G20, des BRICS, de nombreux autres pays de tous les continents ainsi que l'UE, trois organisations internationales, dont l'ONU, et deux représentants du monde religieux, comme le Vatican. En revanche, la Russie n'a pour l'heure pas été conviée.

Quant à la venue du président ukrainien Volodymyr Zelensky, le gouvernement écrit que "la liste définitive des participants ne sera connue que très peu de temps avant la conférence".

"Importance au-delà de l'Ukraine"

Viola Amherd avait reçu à Berne le président ukrainien Volodymyr Zelensky et lui avait assuré que la Suisse était prête à organiser le sommet mondial pour la paix en Ukraine souhaité par M. Zelensky. Sur X, la présidente de la Confédération s'est dite "honorée d'inviter des dirigeants mondiaux au premier sommet pour la paix en Ukraine".

Quant au président ukrainien, il est "certain que toutes les nations pacifiques du monde souhaitent participer à ce sommet, car son importance va bien au-delà de l'Ukraine. Il s'agit du rôle mondial de chaque nation, ainsi que du véritable respect du droit international et de la coexistence pacifique dans le monde entier".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

L'ATE contre l'extension "démesurée" des autoroutes

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L'ATE s'oppose aux projets de développement autoroutier du Conseil fédéral et du Parlement (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le référendum contre l'extension "démesurée" des autoroutes, probablement soumis à votation cet automne, fait partie des priorités de l'ATE pour les mois à venir. L'association met aussi l'accent sur le 30 km/h, la protection contre le bruit et les transports publics.

L'Association transports et environnement (ATE) a présenté jeudi ses thèmes prioritaires pour une mobilité plus respectueuse de l'environnement. Elle s'oppose en particulier aux projets de développement autoroutier du Conseil fédéral et du Parlement.

L'ATE tient aussi à la limitation de vitesse à 30 km/h. Elle regrette que ce modèle soit remis en question au Parlement, qui veut limiter le pouvoir de décision des cantons et des communes en la matière.

Le développement des transports publics fait aussi partie des priorités de l'ATE. Il ne faut pas se concentrer uniquement sur la route. L'ATE estime qu'il faut agir en particulier en ce qui concerne le raccordement de la Suisse au trafic ferroviaire international.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Nouvelles manifestations contre la loi sur l'"influence étrangère"

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La Géorgie est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis trois semaines. Mercredi soir, des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue. (© KEYSTONE/EPA/DAVID MDZINARISHVILI)

Des dizaines de milliers de manifestants sont à nouveau descendus dans la rue mercredi en Géorgie pour protester contre le projet de loi controversé sur l'"influence étrangère", adopté en 2e lecture par le Parlement malgré la mobilisation massive de ses détracteurs.

Ce pays du Caucase est en proie à des manifestations antigouvernementales depuis le 9 avril, après que le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, a réintroduit ce projet de loi perçu comme une entrave aux aspirations de Tbilissi à rejoindre l'Union européenne.

Les députés ont voté mercredi à 83 pour et 23 contre ce texte que le Rêve géorgien compte adopter définitivement d'ici mi-mai, malgré trois semaines de mobilisation dans la rue de ses opposants.

Le texte doit encore passer une troisième lecture et la présidente Salomé Zourabichvili, qui est en conflit avec le parti au pouvoir, devrait y opposer son veto. Le Rêve géorgien dispose cependant d'assez de voix pour pouvoir passer outre.

Comme la veille, les manifestants se sont rassemblés mercredi soir devant le Parlement en brandissant des drapeaux géorgiens et européens, tandis que résonnait l'Ode à la joie, l'hymne de l'UE, a constaté un journaliste de l'AFP.

La police, qui avait la veille dispersé les manifestants à coup de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc, a délogé cette fois avec du gaz poivre et des canons à eau un petit groupe de manifestants qui tentaient de bloquer l'entrée latérale du Parlement. Le reste du rassemblement s'est poursuivi de manière pacifique dans la soirée.

"Leur violence insensée est futile. La manifestation ne fera que s'amplifier car la colère populaire grandit contre notre gouvernement", a commenté l'un des manifestant, Tato Gachechiladzé, 20 ans.

"Garder le cap" vers l'UE

"La Géorgie appartient à l'Europe et nous ne tolérerons pas des lois russes et un gouvernement pro-russe", a-t-il ajouté.

Le texte controversé s'inspire d'une législation russe utilisée par le Kremlin pour réprimer les voix dissidentes.

Le ministère de l'Intérieur a lui assuré que la police avait utilisé "les moyens spéciaux prévus par la loi - gaz poivre et canons à eau - afin de rétablir l'ordre public".

L'Union européenne a condamné la "violence" de la police lors de la nuit précédente durant laquelle des journalistes, dont un photographe de l'AFP, ont été pris pour cible. Une soixantaine de manifestants ont aussi été arrêtés.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a indiqué mercredi suivre avec "une vive inquiétude" les manifestations, appelant Tbilissi à "garder le cap" vers l'UE.

Des rassemblements similaires ont eu lieu cette semaine dans tout le pays, notamment à Batoumi, la deuxième ville de Géorgie, et à Koutaïssi, la principale ville de la région occidentale d'Imereti.

Si cette loi est adoptée, elle exigera que toute ONG ou organisation médiatique recevant plus de 20% de son financement de l'étranger s'enregistre en tant qu'"organisation poursuivant les intérêts d'une puissance étrangère".

Le gouvernement assure pour sa part que cette mesure est destinée à obliger les organisations à faire preuve de davantage de "transparence" sur leurs financements.

Une première version du texte avait été abandonné l'année dernière après des manifestations de rue d'ampleur.

Ces troubles surviennent à quelques mois d'élections législatives en octobre, considérées comme un test important pour la démocratie dans cette ex-république soviétique habituée aux crises politiques.

En décembre, l'UE a accordé à la Géorgie le statut de candidat officiel, mais a déclaré que Tbilissi devrait mener des réformes ses systèmes judiciaire et électoral, accroître la liberté de la presse et limiter le pouvoir des oligarques avant que les négociations d'adhésion ne soient officiellement lancées.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Près de 800 manifestants dans le cortège à Lausanne

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Une importante délégation des salariés de la verrerie de St-Prex Vetropack, menacée de fermeture, emmenant une bouteille de taille XXL, était aux avant-postes du cortège du 1er mai à Lausanne. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le cortège du 1er mai a réuni près de 800 personnes mercredi en fin de journée sur la place de la Riponne au centre-ville de Lausanne. Après plusieurs discours de politiciens et de syndicalistes, il a défilé ensuite dans les rues de la capitale vaudoise jusqu'au Casino de Montbenon.

Organisé par l'Union syndicale vaudoise (USV) et le comité vaudois du 1er mai, la manifestation se voulait à la fois "combative sur le pouvoir d'achat et festive pour célébrer la victoire populaire sur la 13e rente AVS". Les manifestants se sont réunis vers 17h00.

Plusieurs groupes se sont joints au rassemblement, dominé par la couleur rouge du syndicat Unia et du parti POP. On pouvait notamment apercevoir une septantaine d'employés de la verrerie de St-Prex Vetropack, menacée de fermeture, entourant une bouteille de taille XXL.

Palestine et Kurdistan

Il y avait aussi des militantes féministes, des sympathisants pro-palestiniens ainsi que de nombreux Kurdes avec plusieurs drapeaux jaunes à l'effigie d'Abdullah Öcalan, fondateur du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), emprisonné en Turquie depuis 1999.

Plusieurs élus ont brièvement pris la parole, dont le conseiller national Jean Tschopp (PS/VD) et les députés au Grand Conseil vaudois Hadrien Buclin (Ensemble à gauche - POP) et Arnaud Bouverat (PS), secrétaire régional d'Unia Vaud.

Au Casino de Montbenon, la soirée devait se poursuivre entre discours, animations et repas. Dans l'après-midi, sur le même lieu, un atelier de bricolage parents-enfants avait été organisé pour dessiner des banderoles et des T-shirt du 1er mai.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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