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La CNUCED devient "ONU commerce et développement" pour ses 60 ans

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La secrétaire générale d'ONU commerce et développement Rebeca Grynspan veut que l'organisation soit davantage entendue par les acteurs internationaux. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) devient "ONU commerce et développement" pour ses 60 ans. Des dirigeants mondiaux sont attendus en juin pour cet anniversaire à Genève.

"Ce n'est pas un changement", a affirmé mardi à la presse la secrétaire générale de l'organisation Rebeca Grynspan. "Nous voulons que notre mission soit mieux comprise" et "que notre voix soit entendue", a-t-elle insisté.

En 60 ans, la CNUCED a relayé des recommandations pour améliorer la possibilité des pays en développement dans le commerce international. Elle a accompagné des politiques dans plus de 70 d'entre eux.

Il aura fallu un audit et deux ans d'efforts pour aboutir à la nouvelle appellation, mais les coûts, des centaines de milliers de francs, ont été prélevés sur l'enveloppe financière régulière. Celle-ci est dévoilée alors que le personnel est affecté par le changement de bâtiment au Palais des Nations en raison de la crise de liquidités de l'ONU. "Je sais qu'il y a de la souffrance parce que je l'observe moi-même", a dit Mme Grynspan.

En juin, environ 500 dirigeants, dont "cinq à huit" chefs d'Etat et de gouvernements, le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, des représentants de la société civile et du secteur privé ou des Prix Nobel se rassembleront dès le 12 juin pour trois jours. Ils doivent réfléchir à des "solutions innovantes" face aux défis émergents, notamment en Afrique et dans les Etats insulaires, même si aucun document final n'est prévu.

Consultations encore avec Moscou

Le financement, les technologies, l'investissement et le développement durable seront notamment abordés, alors que la pauvreté augmente dans différents pays. Et plus largement, parmi les questions abordées ces dernières années, les normes et standards sur le commerce et l'environnement ont été multipliés par cinq. La CNUCED "a été capable d'être à nouveau une voix importante au sein du système onusien", ajoute la secrétaire générale.

Elle-même continue de dialoguer avec la Russie et d'autres interlocuteurs pour tenter de relancer l'initiative sur les céréales qui avait permis de garantir des exportations ukrainiennes. Moscou avait refusé de prolonger cet arrangement en raison des blocages sur les facilitations financières pour ses ventes d'engrais. "Nous continuons de mener des consultations", affirme Mme Grynspan.

De même, elle a répété que l'ONU oeuvre auprès des parties pour obtenir un accord sur la libre navigation en Mer Noire. Là encore, l'objectif est de faire diminuer les coûts du commerce depuis la région vers les autres pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Adidas retrouve les chiffres noirs au 1er trimestre

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Les marchés européen et chinois ont soutenu la performance (archives). (© KEYSTONE/DPA/DANIEL KARMANN)

L'équipementier sportif allemand Adidas a annoncé mardi un bénéfice net part du groupe de 170 millions d'euros (166 millions de francs) au premier trimestre 2024, effaçant la perte subie l'an dernier à la même période.

Mais il a souffert d'un recul des ventes en Amérique du Nord. Les ventes hors effets de change ont augmenté au premier trimestre de 8% sur un an, portées par toutes les régions à l'exception notable de l'Amérique du Nord, où elles reculent de 3,6%, selon un communiqué.

"Les niveaux élevés de stocks de vêtements, en particulier sur le marché nord-américain, ont continué de se traduire par une baisse des ventes aux grossistes", est-il expliqué.

Concernant deux autres marchés majeurs, l'Europe a vu les ventes progresser de près de 14% et la Chine de près de 8%, en monnaie locale.

En matière de canaux de vente, les magasins partenaires (DTC) de l'entreprise ont réalisé 20% de chiffre d'affaires supplémentaire sur un an, après ajustement des effets de change, contre une croissance de 11% dans les magasins détenus en propre par la marque.

Comme déjà communiqué à la mi-avril, le chiffre d'affaires global en euros a augmenté de 4%, à 5,5 milliards d'euros, et la marge brute s'est améliorée de 6,4 points de pourcentage, à 51,2%.

Le résultat opérationnel a atteint 336 millions d'euros, contre une perte de 60 millions d'euros un an plus tôt.

Après un premier trimestre qui a dépassé ses attentes, Adidas veut "surinvestir" dans les produits, la marque, les ventes et le marketing "pour permettre une croissance continue", a déclaré le patron du groupe, Bjørn Gulden, cité dans le communiqué.

Ce faisant, "nous n'essaierons pas d'optimiser le profit à court terme", a-t-il ajouté.

La marque aux trois bandes a mis fin à l'automne 2023 à sa lucrative collaboration sur des modèles de chaussures avec le rappeur américain Kanye West, dit Ye, auteur de propos jugés antisémites. Le stock d'invendus a été grandement écoulé depuis.

Dans ses prévisions pour 2024, confirmées mardi, la société suppose que la vente du stock restant des baskets Yeezy pendant le reste de l'année se fera en moyenne au prix coûtant.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Mis en examen, Arnaud Lagardère se démet de son mandat de PDG

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Arnaud Lagardère a été mis en examen lundi, soupçonné d'avoir puisé dans les comptes de ses sociétés pour financer son train de vie et ses dépenses personnelles pendant plusieurs années (archives). (© KEYSTONE/AP/REMY DE LA MAUVINIERE)

Arnaud Lagardère, dirigeant du groupe du même nom, a abandonné mardi ses mandats exécutifs, dont celui de PDG, a annoncé l'entreprise. Il avait été mis en examen lundi dans le cadre d'investigations sur le financement de dépenses personnelles par ses sociétés.

"Dans le cadre de sa mise en examen, une mesure provisoire d'interdiction de gérer a été prononcée à l'encontre de M. Arnaud Lagardère, mesure qu'il conteste et contre laquelle il va faire appel, mais qui le contraint néanmoins à se démettre de ses mandats exécutifs au sein du groupe", a indiqué Lagardère dans un communiqué.

Les membres du conseil d'administration "se réuniront très prochainement" afin de "prendre toutes les dispositions provisoires" pour assurer la gouvernance du groupe, "en attendant la possibilité pour Arnaud Lagardère d'en reprendre la direction effective".

Le groupe Lagardère a été racheté fin novembre par le géant des médias Vivendi, contrôlé par la famille du milliardaire Vincent Bolloré. L'ancien empire aéronautique et médiatique avait été bâti par Jean-Luc Lagardère, le père d'Arnaud. Ce dernier en a hérité à la mort du premier en 2003.

Il possède un réseau très profitable de boutiques dans les gares et aéroports (enseignes Relay, magasins Duty Free), des salles de spectacle célèbres (Casino de Paris, Folies Bergère...), des médias (Europe 1, le Journal du dimanche...), ou encore le numéro un français de l'édition, Hachette Livres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Air France-KLM creuse sa perte au 1er trimestre

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Une partie de la faible performance est attribuée à des dédommagements aux passagers pour annulations ou retards de vols (archives). (© KEYSTONE/AP/ARMANDO FRANCA)

Air France-KLM a creusé sa perte au premier trimestre, affecté par la hausse des coûts, les tensions géopolitiques et la chute des recettes du fret, a annoncé mardi l'entreprise, en renforçant ses mesures d'économies dont un gel d'embauches pour certains personnels.

A 522 millions d'euros contre 344 millions lors des trois premiers mois de 2023, la perte nette part du groupe de l'ensemble franco-néerlandais est plus importante qu'attendue par les analystes financiers, même si la période s'avère traditionnellement faible pour les compagnies aériennes basées en Europe.

Malgré cette perte représentant plus de la moitié du bénéfice annuel record de 2023 (934 millions d'euros), la société a maintenu ses objectifs financiers annuels, forte de solides réservations pour la pointe estivale.

Entre janvier et mars, elle s'est félicitée d'avoir transporté 6,2% de passagers de plus qu'à la même époque de 2023, soit 20,8 millions, et vu ses recettes par voyageur progresser, pour un chiffre d'affaires total en hausse de 5,1% à 6,7 milliards d'euros.

Mais comme au quatrième trimestre 2023, qui s'était soldé par une perte nette, Air France-KLM n'a pas réussi à tirer profit de la hausse de la fréquentation.

Eléments d'explication: la hausse des coûts a grevé le résultat opérationnel de 243 millions d'euros, entre une augmentation des prix des pièces de rechange, des difficultés d'approvisionnement et un accord salarial chez KLM chiffré à 50 millions d'euros.

Plus inhabituel, 50 autres millions ont été consacrés à des dédommagements aux passagers touchés par des retards ou des annulations de vols.

Celle-ci a aussi souffert de "l'affaiblissement du marché du fret", après une période d'euphorie pendant la crise sanitaire. Ce volet d'activité a aussi été perturbé par la mise en place d'un nouveau système informatique.

Le "cargo" a ainsi grevé le résultat opérationnel de 157 millions d'euros sur un an, plus que les 144 millions gagnés grâce à un allègement de la facture de kérosène.

Benjamin Smith, directeur général du groupe cité dans le communiqué, a reconnu "un début d'année difficile, marqué par des tensions géopolitiques persistantes": guerre en Ukraine et espace aérien russe fermé, interdisant les routes les plus courtes vers l'Asie, vols suspendus vers trois pays du Sahel (Burkina-Faso, Mali et Niger) et guerre entre le Hamas et Israël.

Alors que les coûts unitaires du groupe ont encore augmenté de 4% au premier trimestre, Air France-KLM persiste à viser une croissance de ceux-ci de seulement 1 à 2% sur l'exercice 2024.

Cela passera en particulier par un "gel des embauches de personnel administratif et non opérationnel", outre l'arrivée d'appareils neufs, plus économiques, dans la flotte, a expliqué le groupe, qui a confirmé ses autres objectifs annuels dont une hausse de 5% de sa capacité en sièges entre 2023 et 2024.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Volkswagen en panne de demande au 1er trimestre

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Les livraisons de véhicules ont reculé de 2% sur un an (archives). (© KEYSTONE/AP/George Walker IV)

Le premier groupe automobile européen Volkswagen a enregistré au premier trimestre une baisse de 21,6% de son bénéfice net sur un an, à 3,71 milliards d'euros (3,63 milliards de francs), attribué à la faiblesse de ses livraisons de voitures.

"Des volumes de ventes plus faibles", le choix des clients pour les modèles les moins rentables ainsi que "l'augmentation des coûts" sur un an ont affecté les résultats, a indiqué le groupe mardi dans un communiqué.

C'est mieux cependant que ce que prévoyaient les analystes sondés par l'outil d'analyse financière Factset, qui tablaient sur un bénéfice de 3,34 milliards d'euros au premier trimestre 2024.

Son chiffre d'affaires a légèrement baissé, de 1%, à 75,46 milliards d'euros.

La forte augmentation du chiffre d'affaires des services financiers du groupe "compense largement la baisse dans le secteur automobile", précise le groupe dans son communiqué.

Les livraisons de véhicules du groupe aux dix marques ont baissé de 2% par rapport au premier trimestre 2023.

En outre, les modèles vendus ne sont pas les plus rentables.

Les livraisons de Porsche, la marque de luxe du groupe, ont baissé de 4% au premier trimestre sur un an. Celles de Audi, du segment premium, ont diminué de 4,5%, tandis que les livraisons de voitures des marques Volkswagen (+5,7%), Skoda (+5,2% et Seat/Cupra (+10,6%%), moins chères et moins rentables, ont augmenté.

Les résultats trimestriels de Porsche publiés vendredi avaient donné un avant-goût de cet affaiblissement, avec un bénéfice en chute de 34% pour la marque de luxe à 926 millions d'euros.

Le groupe maintient néanmoins ses prévisions inchangées pour l'année 2024, s'attendant toujours à un chiffre d'affaires en hausse de 5% et à une rentabilité entre 7 et 7,5%.

Volkswagen pourra compter sur l'amélioration des prises de commandes, "encourageantes" ces derniers mois, qui devraient avoir un impact positif au deuxième trimestre, a expliqué Arno Antlitz, directeur financier du groupe.

"Les défis découleront notamment de la situation économique, de l'intensité croissante de la concurrence, de la volatilité des marchés des matières premières, de l'énergie et des changes, ainsi que des exigences plus strictes en matière d'émissions", selon le communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Biden appelle le Qatar et l'Egypte à faire pression sur le Hamas

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Joe Biden a sollicité le Qatar et l'Egypte pour obtenir la libération des otages du Hamas. (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

Le président américain Joe Biden a demandé aux dirigeants du Qatar et de l'Egypte de "faire tout leur possible" pour obtenir du Hamas la libération des otages dans le cadre des négociations pour un cessez-le-feu à Gaza, a annoncé lundi la Maison Blanche.

Washington, Doha et Le Caire mènent depuis des mois une médiation pour parvenir à une trêve dans le territoire palestinien bombardé sans relâche et totalement assiégé par Israël, depuis l'attaque sanglante du Hamas le 7 octobre.

Des représentants de l'Egypte, du Qatar et du Hamas se sont réunis lundi au Caire, le mouvement palestinien devant donner sa réponse à une proposition de deuxième trêve à Gaza associée à la libération d'otages.

Joe Biden s'est entretenu dans la foulée avec l'émir du Qatar Tamim ben Hamad Al-Thani et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi au sujet de "l'accord actuellement sur la table", a indiqué la Maison Blanche dans deux communiqués quasi identiques.

En quête d'une solution

Le président américain a exhorté ces deux dirigeants arabes très proches des Etats-Unis à "faire tout leur possible pour obtenir la libération des otages détenus par le Hamas, car il s'agit là du seul obstacle à un cessez-le-feu immédiat".

Une source proche du Hamas a indiqué à l'AFP que la délégation du mouvement palestinien avait quitté Le Caire pour Doha, où se trouve son bureau politique, et qu'une réponse allait être donnée "aussi vite que possible".

A Ryad, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a dit lundi "espérer" une réponse favorable du Hamas à une proposition "extraordinairement généreuse de la part d'Israël".

Elle comprend un "cessez-le-feu de 40 jours" ainsi que la "libération de milliers de prisonniers palestiniens en échange de la libération de ces otages", a précisé le chef de la diplomatie britannique David Cameron, lui aussi dans la capitale saoudienne. Depuis le début de la guerre, une seule trêve d'une semaine a été instaurée fin novembre.

Malgré la réprobation de nombreuses capitales et organisations humanitaires, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu se dit toutefois déterminé à mener une offensive sur la ville surpeuplée de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, devenue un immense camp de déplacés abritant près d'un million et demi de Palestiniens dans des conditions sanitaires catastrophiques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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