Rejoignez-nous

Politique

La cheffe de fedpol avertit contre des moyens réduits de la police

Publié

,

le

Nicoletta della Valle, future ex-cheffe de Fedpol, a tiré le bilan de ses dix ans en fonction. Il reste encore beaucoup à faire pour combattre la criminalité (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La directrice sortante de l'Office fédéral de police (fedpol) Nicoletta della Valle a mis en garde contre la réduction financière pour la sécurité intérieure. "Toutes les polices, les procureurs et les enquêteurs manquent de moyens", a-t-elle dit peu avant son départ.

Tant que les citoyens ne ressentent pas le danger que représentent les organisations criminelles, il n'y a pas de pression publique pour augmenter l'argent mis à disposition des policiers, a avancé Mme della Valle vendredi devant les médias. A l'étranger, la politique n'a réagi qu'après "les premiers morts dans les rues".

La politique ne freine pas le travail de la police de manière consciente, a-t-elle précisé. "Il y a d'autres priorités que la sécurité intérieure", a dit celle qui ne voudrait pas être à la place des politiciens qui doivent prendre des décisions.

La cheffe sortante de fedpol a répété ce qu'elle a elle-même qualifié de "phrase standard" au cours des dix dernières années à son poste: "Je travaille avec les moyens qu'on me donne", soit 308 millions de francs par an, ce qui correspond au coût d'un avion de combat F-35 et demi.

Et de souligner qu'elle ne veut pas monter l'armée contre la police. Le fait est que ses collaborateurs effectuent chaque année l'équivalent de 100 postes à plein temps en heures supplémentaires. "Si on presse le citron trop fort, les collaborateurs vont nous quitter."

Améliorer l'échange intercantonal

Pour pouvoir lutter efficacement contre les deux principaux points chauds - le terrorisme et le crime organisé -, il faut notamment améliorer l'échange d'informations entre les autorités, selon Mme della Valle. "Aujourd'hui, en Suisse, la police ne sait pas ce que la police sait", a-t-elle déclaré.

L'échange national de données policières appelé Polap n'en est qu'à ses débuts et il y a des questions ouvertes avec les cantons. "Actuellement, nous avons un meilleur échange avec les autorités de l'espace Schengen qu'à l'intérieur de la Suisse."

En matière de lutte contre le blanchiment d'argent, la situation est également difficile, a indiqué Mme della Valle. Elle n'est pas sûre que la révision de la loi prévue aboutisse.

En conclusion, celle qui part au 31 janvier prochain a dit qu'elle n'était pas résignée à quitter son poste en raison des nombreux dossiers en suspens. "Mais je me permets de nommer les choses telles qu'elles sont, ce qui ne fait pas rire tout le monde de la même manière."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Trump va signer un décret contre les pailles en papier

Publié

le

Donald Trump entend signer un décret pour le retour du plastique, notamment les pailles. (image symbolique) (© KEYSTONE/AP/WILFREDO LEE)

Donald Trump a annoncé vendredi sur son réseau Truth Social qu'il allait signer un décret "mettant fin à la promotion ridicule des pailles en papier" par son prédécesseur Joe Biden, clamant: "RETOUR AU PLASTIQUE!".

Le président américain est un climatosceptique qui qualifie régulièrement "d'arnaque" la transition énergétique et qui a promis de doper l'exploitation d'hydrocarbures.

Le démocrate Joe Biden avait fixé comme objectif, par décret, de supprimer au maximum d'ici 2035 l'utilisation d'ustensiles plastiques à usage unique, dont les pailles, dans les ministères et agences fédérales.

Les pailles, mais aussi les gobelets ou couverts jetables sont incontournables dans la vie quotidienne des Américains, grands consommateurs de boissons ou nourriture à emporter, et friands de repas livrés à domicile.

La paille jetable non recyclable est devenue l'un des premiers symboles de la pollution plastique dans le monde, notamment de celle des océans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Politique

Cinq cures historiques du canton ont été rénovées

Publié

le

Ultime réalisation d'un programme de réhabilitation piloté par l'Etat de Vaud, la cure de Vufflens-le-Château vient couronner une série de rénovations menées à l'échelle cantonale. (© Etat de Vaud/DGIP)

L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de Bière, de Dommartin, de Romainmôtier et de Rougemont, c'est celle de Vufflens-le-Château qui a été inaugurée vendredi par les autorités cantonales et communales. Un crédit de près de 6 millions de francs avait été consacré à cet effet.

Ce vaste programme de réhabilitation prévoyait la rénovation des façades, toitures, ouvertures, isolations et installations techniques. Les travaux ont aussi permis de réduire la consommation énergétique des bâtiments. Un alliage de préservation du patrimoine et de durabilité, résume le Canton dans un communiqué.

"La remise en état des cinq édifices a permis de redonner tout leur lustre à des structures érigées entre le 17e et le 19e siècles, tout en respectant leur conception originelle. L'authenticité de chaque bâtiment a été conservée, est-il souligné. Ces cures de jouvence ont été conduites en collaboration avec des artisans locaux.

Même s'il en a déjà vendu plusieurs ces dernières années, l'Etat de Vaud reste propriétaire de 130 cures sur son territoire.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

La Russie revendique la prise de Toretsk, dans l'est de l'Ukraine

Publié

le

La ville de Toretsk, désormais largement en ruines, comptait 30'000 habitants avant la guerre (Archives). (© KEYSTONE/AP/EVGENIY MALOLETKA)

La Russie a revendiqué vendredi, après des mois de combats, la capture de la ville minière de Toretsk, dans l'est de l'Ukraine, une conquête qui, si elle était confirmée, serait d'importance pour les troupes russes progressant sur le front.

Dans la région de Donetsk, l'armée du Kremlin avance lentement mais sûrement depuis plus d'un an, malgré de lourdes pertes humaines et matérielles face aux troupes de Kiev manquant de recrues et d'armements.

La prise de Toretsk constituerait l'une de ses plus importantes victoires en un an, après les captures en 2024 des villes d'Avdiïvka en février, Vougledar en octobre, puis Kourakhové en décembre.

Le ministère russe de la Défense a assuré vendredi que ses unités avaient "libéré" Dzerjinsk, utilisant le nom datant de la période soviétique pour désigner Toretsk, ville désormais largement en ruines et qui comptait quelque 30'000 habitants avant l'invasion russe de l'Ukraine il y a bientôt trois ans.

Toretsk était la cible d'assauts russes depuis l'été dernier. Des journalistes de l'AFP ont observé sur place fin juillet 2024 une cité ravagée par les combats, où se terraient dans leurs caves quelques retraités ne pouvant ou ne voulant partir, malgré des bombardements quotidiens.

Les autorités ukrainiennes n'ont pas confirmé à ce stade la chute de Toretsk. Le ministère des Affaires étrangères a simplement publié sur X une photographie montrant une route enneigée menant vers des immeubles détruits.

"Toretsk, région de Donetsk. C'était autrefois la maison de quelqu'un. Un endroit où les gens vivaient, riaient et construisaient leur avenir. Aujourd'hui, ce ne sont que des ruines", a commenté le ministère.

"Toujours là"

Une unité militaire ukrainienne combattant sur place, la 28e brigade, a toutefois assuré à l'AFP que la totalité de la ville n'était pas sous contrôle des forces russes.

"Nous sommes toujours là dans la zone (...) Ils ne l'ont pas occupée dans son intégralité", a indiqué par téléphone l'officier de presse de cette brigade, dont le secteur de responsabilité est situé en périphérie de Toretsk.

Toretsk représentait autrefois un important centre minier et industriel du Donbass. Sa prise facilite les opérations vers la ville voisine de Konstantinivka, qui sépare elle-même les troupes russes de leur objectif ultime dans la région, la grande ville de Kramatorsk.

Selon l'agence de presse russe Ria Novosti, la prise de Toretsk "compliquera le ravitaillement de l'ennemi vers Tchassiv Iar et rendra difficile la progression des forces armées ukrainiennes sur les routes qui relient Pokrovsk à Sloviansk et Kramatorsk".

Tchassiv Iar et Pokrovsk sont deux autres places-fortes ukrainiennes menacées par la progression des troupes russes.

Sur Telegram, des observateurs militaires russes ont salué cette annonce comme une avancée de taille dans la conquête de la région de Donetsk, considérée comme une priorité par le président Vladimir Poutine.

"Avons-nous besoin de négociations avec une telle dynamique?", a écrit le correspondant de guerre pro-Kremlin Alexandre Kots, en référence aux possibles pourparlers de paix évoqués depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Offensive vers Koursk

Les appels à de telles négociations se font plus pressants, M. Trump ayant dit vouloir mettre fin le plus rapidement possible au conflit.

Dans ce contexte, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit cette semaine prêt à négocier directement avec son homologue russe Vladimir Poutine. Une déclaration balayée par le Kremlin, qui y a vu des "paroles vides de sens".

Les forces ukrainiennes sont en revanche à l'offensive dans la région russe de Koursk, dont elles occupent des centaines de kilomètres carrés depuis une attaque surprise en août 2024.

La Russie a affirmé jeudi soir y avoir repoussé un nouvel assaut mené "avec des forces allant jusqu'à deux bataillons mécanisés", soit plusieurs centaines de soldats avec des blindés.

Les combats se déroulent dans cette région russe depuis six mois. Si les forces de Moscou ont depuis repris une grande partie des territoires contrôlés par les troupes de Kiev, elles ne sont toujours pas parvenues à les repousser au-delà de la frontière.

Et ce malgré le déploiement, selon Kiev, de milliers de soldats nord-coréens pour épauler l'armée russe.

L'Ukraine espère que ces conquêtes sur le sol russe pourront servir de monnaie d'échange dans de possibles négociations de paix avec Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture

Genève

Genève veut urbaniser le secteur des citernes à Vernier

Publié

le

Genève veut réduire l'emprise des pétroliers à Vernier pour urbaniser le secteur. Le canton en abrite encore 120, sans avoir aucune obligation légale de le faire. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève veut réduire l'emprise des pétroliers à Vernier pour urbaniser le secteur. Sur les 140 à 180 citernes qui restent en Suisse romande, le canton en abrite encore 120, sans avoir aucune obligation légale de le faire.

"Genève n'a pas à avoir les réserves stratégiques de pétrole de toute la Suisse romande. La loi fédérale sur l'approvisionnement économique du pays ne comporte pas d'obligation cantonale en matière de stockage des hydrocarbures", a indiqué vendredi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire. Les réserves doivent exister, mais pas nécessairement là.

La question ayant été clarifiée, le canton et Vernier, qui est la cinquième ville romande, veulent réaménager le secteur. Situé en périphérie lors de sa création dans les années 1960, il est à présent entouré d'habitations et bien desservi en transports publics. Un projet au long court, car 60% de sa superficie est en mains privées et le reste loué à long terme par les collectivités publiques. Le canton ne peut donc pas faire ce qu’il veut. 

Le conseiller d'Etat genevois en charge du territoire Antonio Hodgers:

Antonio HodgersConseiller d'Etat genevois en charge du territoire

La rédaction avec Ats

Continuer la lecture

Politique

La Ville de Lausanne évalue l'empreinte carbone de ses sols

Publié

le

L'étude commandée par la Ville de Lausanne avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité (archives). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

La Ville de Lausanne a fait évaluer l'empreinte carbone de ses revêtements recouvrant les surfaces extérieures. Sept familles de sols et matérieux ont été analysés et l'étude révèle une "belle marge" de manoeuvre en termes d'émissions de gaz à effet de serre, de lutte contre les îlots de chaleur et de ville éponge.

"Choisir judicieusement les revêtements recouvrant les surfaces extérieures est un levier d'action majeur et très concret pour répondre aux enjeux climatiques des villes", indique vendredi la Municiplaité dans un communiqué, publiant la synthèse de l'étude commandée à ce sujet.

Celle-ci avait pour mission d'évaluer à la fois l'empreinte carbone des revêtements et de définir les principes d'aménagement les plus pertinents pour lutter contre le réchauffement de la ville et améliorer sa perméabilité, selon la Ville. Sept types de matériaux ont été étudiés par l'institut de recherche Energy de la Haute école d'ingénierie de Fribourg (HEIA-FR) et par l'entreprise Ecoscan SA.

De grosses différences

Le Plan climat lausannois s'est intéressé aux revêtements des surfaces extérieures (pavés en pierre naturelle, enrobés bitumineux, terre végétalisée, etc) pour deux raisons. Un, ils contribuent aux changements climatiques en raison des émissions de gaz à effet de serre que leur production et leur transport génèrent, expliquent les autorités lausannoises.

Deux, ils peuvent renforcer ou au contraire atténuer les effets négatifs des changements climatiques que sont les vagues de chaleur en milieu urbain et le ruissellement des eaux de pluie lors de violents orages.

"Cette étude présente des résultats extrêmement intéressants, avec des écarts significatifs entre les familles de revêtements considérés allant parfois jusqu'à un facteur 20. Ils confirment donc que des leviers d'action existent sous l'angle de l'empreinte carbone, de la lutte contre la surchauffe estivale et la perméabilité des sols", a pu constater la Municipalité.

Le béton coulé, lanterne rouge

Sans surprise, le classement établi par l'étude attribue la première place à la terre végétale comme plus faible empreinte carbonne. Le gravier-gazon et le stabilisé naturel (argilo-calcaire) complète ce trio de tête, respectivement deuxième et troisième.

Suivent ensuite dans l'ordre décroissant: le pavé/dalle (pierre naturelle suisse non cimentée), l'enrobé bitumeux, le pavé/dalle en béton non cimenté et le pavé/dalle cimenté ou importé. Le béton coulé ferme la marche de ce classement.

"Ces résultats confirment le bien-fondé de certaines options déjà retenues par la Ville, notamment dans le cadre de son Plan climat. Les considérations climatiques devraient donc peser lors de la conception des aménagements, au même titre que les considérations esthétiques, d’accessibilité universelle ou financières par exemple", est-il relevé.

Distance des transports

L'étude montre également qu'associer arborisation et sélection judicieuse des revêtements - clairs ou à faible conductivité thermique - est nécessaire pour réaliser des îlots de fraicheur là où cela est possible et rendre la ville perméable.

Elle rappelle aussi que l'empreinte carbone totale des revêtements est particulièrement sensible à la distance de transport de ces matériaux lourds depuis leur lieu d'extraction ou de production. Il s'agit donc de privilégier les matériaux locaux, souligne la Ville. Quant aux surfaces en dur comme alternative aux enrobés bitumeux, il est préconisé de retenir les matérialités en pierre naturelle, en pose non liée (non cimentée).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

SuisseIl y a 3 minutes

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 10, 23,...

CultureIl y a 13 minutes

Un violon Stradivarius vendu 11,3 millions de dollars à New York

Un rare violon Stradivarius, fabriqué en 1714 par Antonio Stradivari durant sa "période dorée", a...

la journée finit bienIl y a 4 heures

Ecoutez le nouveau titre d'Elton John "Who Believes in Angels?"

Elton John vient de dévoiler "Who Believes in Angels?", co-écrit avec la chanteuse américaine Brandi...

InternationalIl y a 5 heures

Trump va signer un décret contre les pailles en papier

Donald Trump a annoncé vendredi sur son réseau Truth Social qu'il allait signer un décret...

PolitiqueIl y a 5 heures

Cinq cures historiques du canton ont été rénovées

L'Etat de Vaud a fini de rénover cinq cures historiques du canton. Après celles de...

EnvironnementIl y a 6 heures

Les chasseurs ont abattu plus de 100 loups l'an dernier en Suisse

Les chasseurs suisses ont abattu de manière légale 101 loups entre le 1er février 2024...

SuisseIl y a 6 heures

Pilatus reçoit une commande de l'armée de l'air néerlandaise

Le constructeur aéronautique Pilatus a reçu une commande de l'armée de l'air néerlandaise pour un...

InternationalIl y a 7 heures

L'ex-président Nicolas Sarkozy équipé d'un bracelet électronique

C'est inédit pour un ancien président français : Nicolas Sarkozy s'est fait poser vendredi, à...

InternationalIl y a 7 heures

La Russie revendique la prise de Toretsk, dans l'est de l'Ukraine

La Russie a revendiqué vendredi, après des mois de combats, la capture de la ville...

GenèveIl y a 8 heures

Alan Roura revient sur son Vendée Globe

Quelques jours après son arrivée aux Sables d'Olonne, où il a pris la 18e place...