Rejoignez-nous

International

Kiev veut faire rentrer au pays les hommes en âge de combattre

Publié

,

le

L'Ukraine interdit aux hommes en âge de combattre de voyager à l'étranger à quelques exceptions près (image symbolique). (© KEYSTONE/AP/Efrem Lukatsky)

Le chef de la diplomatie ukrainienne a affirmé mardi que des "mesures" imminentes allaient être prises pour faire rentrer en Ukraine les hommes en âge de combattre et se trouvant à l'étranger, une décision qui a aussitôt suscité des critiques.

L'Ukraine, qui combat depuis deux ans l'invasion russe, a cruellement besoin de soldats, d'autant que Kiev s'attend à ce que la Russie lance une nouvelle offensive dans les semaines ou mois à venir.

"Le fait de séjourner à l'étranger ne dispense pas un citoyen de ses devoirs envers sa patrie", a déclaré Dmytro Kouleba sur X, annonçant avoir ordonné des "mesures pour rétablir l'équité entre les hommes en âge d'être mobilisés en Ukraine et ceux à l'étranger".

L'Ukraine interdit aux hommes en âge de combattre de voyager à l'étranger à quelques exceptions près. Mais, selon des estimations de médias, des dizaines de milliers d'hommes ont fui le pays illégalement pour éviter d'aller au front.

Des centaines de milliers d'Ukrainiens vivaient en outre à l'étranger avant l'invasion.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Pédocriminalité dans l'Eglise: appel du pape contre les abus

Publié

le

Très attendue, la visite de François suscite un enthousiasme immense sur place. (© KEYSTONE/EPA/Alessandro Di Meo)

Le pape François, accueilli lundi au Timor oriental par une immense foule, a appelé ses dirigeants à "prévenir toute forme d'abus" sexuels dans l'Eglise de ce pays à majorité catholique, confrontée à un scandale de pédocriminalité qu'elle a longtemps dissimulé.

Après l'Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, François a atterri en début d'après-midi à Dili pour la troisième étape de sa tournée marathon en Asie-Pacifique, la plus longue et lointaine de son pontificat, qui se poursuivra mercredi à Singapour et s'y achèvera vendredi.

Dans son premier discours aux autorités et au corps diplomatique au palais présidentiel, le pape a exhorté à "agir de manière responsable pour prévenir tout type d'abus" contre les "enfants et adolescents".

Une référence aux scandales de pédocriminalité dans l'Eglise de ce pays à 98% catholique, notamment incarnés par Mgr Belo, un évêque lauréat du prix Nobel en 1996 pour son rôle dans l'indépendance, accusé de violences sexuelles sur de jeunes garçons pendant une vingtaine d'années et secrètement sanctionné par le Vatican en 2020.

Si des associations et des groupes de défense des droits de l'Homme le lui réclamaient, le pape, qui a promis une "tolérance zéro" sur la question, n'a pas présenté d'excuses aux victimes, ni reconnu le rôle structurel de l'Eglise dans ces violences.

Son programme ne prévoit jusqu'ici aucune rencontre avec des victimes, mais il doit s'exprimer mardi matin devant le clergé du pays.

Accueil euphorique

A son arrivée à Dili, le pape de 87 ans, apparu en bonne forme malgré un rythme effréné depuis une semaine, s'est vu offrir des fleurs et une "Tais" - écharpe traditionnelle - en signe de bienvenue, et a salué le président Jose Ramos-Horta à l'aéroport, fermé aux vols civils pour trois jours.

Dans une ambiance survoltée, le jésuite argentin a ensuite été acclamé sur plusieurs kilomètres le long de son parcours par une foule immense et démonstrative portant des parapluies officiels et agitant des drapeaux aux couleurs jaune et blanc du Vatican et frappés des blasons des deux Etats.

"En voyant son visage, j'ai eu la chair de poule (...) Parce que je crois fermement que sa présence apporte la paix et l'espoir", a confié à l'AFP Magdalena Tagnipis, qui a fait le déplacement depuis l'Australie.

"Je sens vraiment que le peuple timorais a tout donné pour accueillir le pape. Ils ont donné de l'amour et je crois que le pape l'a ressenti", a ajouté cette Philippine de 49 ans, qui se dit "100% catholique".

Grand enthousiasme

Très attendue, la visite de François suscite un enthousiasme immense sur place.

A Dili, ville de quelque 280'000 habitants coincée entre les montagnes et les eaux turquoise du détroit d'Ombai, où les autorités avaient nettoyé les routes et relogé les SDF, le visage du pape est partout, sur des voitures jusqu'aux vitrines des magasins.

L'histoire du plus jeune pays d'Asie du Sud-Est, une démocratie naissante de 1,3 million d'habitants, a été marquée par des siècles de colonisation portugaise, 24 ans d'occupation indonésienne (1975-1999) et un référendum soutenu par les Nations unies.

"En traversant une période aussi dramatique de votre histoire, vous n'avez pas perdu l'espoir et parce que, après des jours sombres et difficiles, une ère de paix et de liberté s'est enfin levée", a déclaré le pape dans son discours.

Depuis l'indépendance au sortir d'une occupation sanglante qui a fait plus de 200'000 morts, les dirigeants de la "Génération des 75" sont considérés comme des héros de l'indépendance, à commencer par M. Ramos-Horta, lauréat du prix Nobel.

Pauvreté et corruption

Cette visite papale dans le pays - qui a vu l'arrivée du catholicisme par les missionnaires au XVIe siècle - est la première depuis son indépendance en 2002, avec pour principal temps fort une messe géante en plein air mardi où 700'000 fidèles, soit la moitié de la population, sont attendus.

La dernière visite papale au Timor oriental remonte à Jean-Paul II en 1989, alors que le pays était encore sous occupation indonésienne.

Le Timor oriental figure parmi les pays les plus pauvres du monde, fortement dépendant des revenus du pétrole et du gaz, qui, selon les experts, pourraient s'épuiser d'ici quelques années.

Pour améliorer l'ordinaire, beaucoup ont recours au système D. Ainsi Silverio Tilman, enseignant de 58 ans, a-t-il installé un stand de rue pour vendre des marchandises à l'effigie du pape, récoltant 600 dollars en deux jours, soit plus du double du salaire mensuel moyen.

François pourrait aborder les questions économiques ou les problèmes sociaux auxquels le pays est confronté, à commencer par les violations des droits de l'homme.

Le "Timor Leste" souffre aussi d'une corruption endémique, de graves violences sexistes, de violences domestiques envers les personnes handicapées et le travail des enfants reste monnaie courante.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Des armes à sous-munitions utilisées par quatre pays depuis 2023

Publié

le

Les responsables de l'Observatoire des armes à sous-munitions sont inquiets de la décision lituanienne de se retirer de la Convention d'interdiction de cet armement. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Quatre pays, la Russie, l'Ukraine, la Birmanie et la Syrie, ont utilisé depuis 2023 des armes à sous-munitions. Sans surprise, l'Ukraine a fait face au plus grand nombre de victimes pour la seconde année consécutive, affirme un rapport publié lundi à Genève.

Aucun des pays en cause n'est l'un des 112 Etats parties à la Convention d'interdiction. Les civils constituaient 93% des 219 victimes l'année dernière identifiées dans neuf pays et les enfants près de la moitié des tués et des blessés, affirme l'Observatoire des armes à sous-munitions.

En Ukraine, plus de 1000 personnes ont été tuées ou blessées par cet armement depuis le début de la guerre il y a deux ans. Les restes d'armes à sous-munitions affectent davantage de terres agricoles que les mines antipersonnel et les mines antivéhicules réunies.

Au total, 28 pays ou territoires sont contaminés ou pourraient l'être. Parmi eux figurent dix Etats parties à la Convention. L'année dernière, moins de terres ont été dépolluées par rapport à l'année précédente.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Typhon Yagi au Vietnam, 59 morts et d'importantes destructions

Publié

le

Maisons submergées par les inondations dans la province vietnamienne de Phu Tho. (© KEYSTONE/AP/Ta Van Toan)

Inondations, coupures d'électricité, maisons détruites... Le typhon Yagi a tué 59 personnes au Vietnam selon un bilan revu à la hausse lundi. Il a aussi provoqué un "désastre" pour les usines de la région, déploré par des responsables économiques locaux.

"Le 9 septembre à midi, le nombre de personnes tuées en raison du typhon Yagi s'élevait à 59, dont 44 tuées dans des glissements de terrain et crues soudaines", a rapporté le site d'information VNEXpress. Quelques heures plus tôt, les autorités avaient fait état de 247 blessés.

Yagi est considéré par des météorologistes comme le plus puissant typhon ayant frappé le nord du pays au cours des trente dernières années.

Multiples dégâts

La tempête, qui a touché terre samedi matin près de Haïphong avant de s'affaiblir dimanche soir, a provoqué l'effondrement de ponts, endommagé des usines et arraché les toits de tôle de maisons, avec des rafales dépassant les 149 km/h.

"La situation est très sérieuse", a déclaré Nguyen Hoang Hiep, ministre adjoint de l'Agriculture et du Développement rural, dans un communiqué. "Les localités doivent être actives pour soutenir et assurer la sécurité des habitants et de leurs biens", a-t-il insisté.

Quelque 1,5 million de personnes étaient encore privées d'électricité lundi. Dans la province de Phu Tho, au nord-est de la capitale Hanoï, un pont routier s'est effondré lundi matin, entraînant dans sa chute plusieurs véhicules.

Disparus

Des images diffusées par les médias d'Etat montrent l'imposante infrastructure en treillis tomber d'un bloc dans les eaux boueuses du Fleuve rouge.

Le Premier ministre adjoint Ho Duc Phoc a indiqué que treize personnes étaient portées disparues à la suite de l'accident, selon VNExpress. Il y avait dix voitures et camions, ainsi que deux motos, sur le pont au moment de son effondrement, a-t-il précisé.

Dans la province voisine de Yen Bai, la montée des eaux a poussé 2400 ménages à se réfugier dans les étages supérieurs de leurs maisons. L'eau a atteint un mètre de hauteur dans certaines parties de la ville de Yen Bai.

Risques d'inondations et d'éboulements

Environ 130 sites dans 17 villes et provinces à travers le Vietnam sont concernés par un risque élevé d'inondations et d'éboulements, d'après les autorités en charge de la gestion des catastrophes naturelles.

Dans le nord du Vietnam, les coupures de courant ont touché samedi et dimanche 5,7 millions de clients selon le fournisseur national d'électricité EVN.

Cette région, cruciale pour l'économie du pays, abrite des usines qui fournissent des géants de l'électronique comme Samsung et Foxconn, dont les produits sont ensuite acheminés dans le monde entier, notamment via le port d'Haïphong.

"Désastre" pour les entreprises

Le passage du typhon a provoqué un "désastre" pour les entreprises de la région, a déploré auprès de l'AFP Hong Sun, président de la chambre sud-coréenne de commerce et de l'industrie du Vietnam.

"Durant le typhon, il y a eu une interruption d'électricité, si bien que certaines entreprises ont dû fermer leurs usines, ce qui veut dire qu'elles ont dû consacrer beaucoup d'argent et de temps pour reconfigurer toute la machinerie", a-t-il détaillé.

Susumu Yoshida, de la chambre japonaise de commerce et l'industrie au Vietnam, a déclaré que le toit du site d'une entreprise d'électronique avait été arraché et que des produits avaient été inondés.

Six personnes, dont un nouveau-né et un bébé d'un an, ont été tuées dimanche dans un glissement de terrain, dans la ville de Sa Pa (nord-ouest).

Typhons toujours plus destructeurs

Avant de frapper le Vietnam, le typhon Yagi avait traversé le sud de la Chine et les Philippines, faisant au moins 24 morts et des dizaines de blessés.

Selon une étude publiée en juillet, les typhons de la région se forment désormais plus près des côtes, s'intensifient plus rapidement et restent plus longtemps au-dessus des terres en raison du changement climatique.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

L'ONU appelle le monde à "se réveiller" sur les droits humains

Publié

le

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk est notamment inquiet de la situation en Ukraine et au Soudan. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk appelle à "se réveiller" face à la "nouvelle normalité" inquiétante sur les droits humains. Lundi à Genève, il a aussi estimé que le monde ne pouvait "laisser continuer" la guerre au Soudan.

"Nous pouvons soit continuer sur notre voie actuelle, une dangereuse nouvelle normalité", a affirmé l'Autrichien au début de cinq semaines de travaux du Conseil des droits de l'homme de l'ONU. "Ou nous pouvons nous réveiller et changer les choses pour le meilleur, pour l'humanité et pour la planète", a ajouté celui qui est à mi-mandat.

Et de dénoncer les affrontements militaires qui se multiplient, la désinformation, le changement climatique qui affecte les plus vulnérables, les attaques contre le multilatéralisme ou les nombreuses violations. "Cela ne peut être le monde que nous voulons", selon lui.

Le Conseil a observé une minute de silence après le décès de l'ambassadrice péruvienne à l'ONU à Genève Ana Cecilia Gervasi. Celle-ci avait auparavant été ministre des Affaires étrangères.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Foule énorme pour pape François au Timor oriental

Publié

le

Le pape François accueilli par le président du Timor oriental Nicolau Lobato à l'aéroport de Dili. (© KEYSTONE/EPA/Alessandro Di Meo)

Le pape François est arrivé lundi au Timor oriental où il a été accueilli par une foule immense et démonstrative massée le long des routes de Dili. Dans ce pays à majorité catholique, sa visite suscite une ferveur hors normes.

Après l'Indonésie et la Papouasie-Nouvelle-Guinée, François a atterri à 14h20 locales (07h05 en Suissee) à Dili pour la troisième étape de la tournée marathon du souverain pontife en Asie-Pacifique, la plus longue et lointaine de son pontificat, qui se poursuivra mercredi à Singapour et s'achèvera vendredi.

Le pape, apparu en bonne forme malgré un rythme effréné depuis une semaine et qui a reçu une écharpe en signe de bienvenue, a été accueilli par le président Jose Ramos-Horta à l'aéroport, fermé aux vols civils pour trois jours.

François a ensuite été acclamé sur son parcours par des dizaines de milliers de personnes portant des drapeaux et parapluies officiels aux couleurs jaune et blanc du Vatican et frappés des blasons des deux Etats et du logo de la visite.

A Dili, ville coincée entre les montagnes et les eaux turquoise du détroit d'Ombai, où les autorités avaient nettoyé les routes et relogé les SDF, on pouvait entendre des cris au passage du souverain pontife, alors que beaucoup portaient un T-shirt à l'effigie du pape.

L'histoire du plus jeune pays d'Asie du Sud-Est, une démocratie naissante de 1,3 million d'habitants, a été marquée par des siècles de colonisation portugaise, 24 ans d'occupation indonésienne (1975-1999) et un référendum soutenu par les Nations unies.

De lundi à mercredi, le pays - qui a vu l'arrivée du catholicisme par les missionnaires au XVIe siècle - connaîtra sa première visite papale depuis son indépendance en 2002, avec pour principal temps fort une messe en plein air où 700'000 fidèles sont attendus.

Lundi dans la soirée, il s'exprimera devant les autorités au palais présidentiel

"Message de paix"

La dernière visite papale au Timor oriental remonte à Jean-Paul II en 1989, alors que le pays était encore sous occupation indonésienne.

Depuis l'indépendance du pays au sortir d'une occupation sanglante qui a fait plus de 200.000 morts, les dirigeants de la "Génération des 75" sont considérés comme des héros de l'indépendance, à commencer par le président José Ramos-Horta, lauréat du prix Nobel.

Dans ce pays pauvre où 98% de la population est catholique, la visite de François suscite un enthousiasme immense.

"J'espère que par cette visite, le pape François apportera un message de paix", a déclaré Francisco Amaral da Silva, un professeur de 58 ans.

François rencontrera entre autres des jésuites, des enfants handicapés et des fidèles catholiques.

Les fidèles de l'Indonésie voisine traverseront même la frontière pour l'occasion: un bureau local des services d'immigration a annoncé qu'un millier de personnes feraient le déplacement.

Violences sexuelles

Malgré son poids dans la société, le catholicisme n'est pas la religion d'État au Timor oriental et le pays compte de petites communautés de protestants et de musulmans sunnites.

Il figure parmi les pays les plus pauvres du monde, fortement dépendant des revenus du pétrole et du gaz, qui, selon les experts, pourraient s'épuiser d'ici quelques années.

Pour améliorer l'ordinaire, Silverio Tilman, enseignant de 58 ans, a installé un stand de rue à Dili pour vendre des marchandises à l'effigie du pape, récoltant 600 dollars (530 frs) en deux jours, soit plus du double du salaire mensuel moyen.

François pourrait aborder les questions économiques ou les problèmes sociaux auxquels le pays est confronté, à commencer par les violations des droits de l'homme.

Le "Timor Leste" souffre aussi d'une corruption endémique, de graves violences sexistes, de violences domestiques envers les personnes handicapées et le travail des enfants reste monnaie courante.

Mais le chef des 1,3 milliard de catholiques se retrouvera surtout confronté au douloureux dossier de la pédocriminalité dans l'Eglise, lui qui a promis une "tolérance zéro" sur la question.

Le cas le plus emblématique est celui de Mgr Belo, un évêque lauréat du prix Nobel en 1996 pour son rôle dans l'indépendance, accusé de violences sexuelles sur de jeunes garçons pendant une vingtaine d'années et secrètement sanctionné par le Vatican en 2020.

Des groupes de défense des droits de l'Homme ont fait pression pour que le pape s'exprime sur le sujet et présente ses excuses aux victimes.

Il pourrait l'évoquer dans l'un de ses discours, mais son programme officiel ne prévoit jusqu'ici aucune rencontre avec des victimes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

Continuer la lecture