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Politique

Keller-Sutter défend un impôt sur les retraits des 2e et 3e piliers

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Si le programme d'allègements budgétaires échoue, "nous ne pourrons pas éviter une hausse d'impôts" en Suisse, avertit Karin Keller-Sutter (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La ministre des finances Karin Keller-Sutter défend samedi le relèvement des impôts sur les retraits en capital des 2e et 3e piliers de la prévoyance vieillesse. "Mon département est en train d'approfondir plusieurs aspects pour concrétiser cette mesure", dit-elle.

Elle rappelle qu'il s'agit de l'une des deux seules mesures portant sur des hausses d'impôts sur les 60 proposées par un groupe d'experts. "C'est une concession aux partis politiques qui ont critiqué le rapport Gaillard et l'accent mis sur les dépenses", ajoute la conseillère fédérale dans un entretien diffusé samedi par Le Temps, la Schweiz am Wochenende et la Südostschweiz.

Mais "il n'est pas exclu que le Conseil fédéral renonce par exemple à la mesure sur le 3e pilier lors de la mise en consultation", poursuit Mme Keller-Sutter.

Face aux perspectives budgétaires peu favorables de ces prochaines années, le Conseil fédéral a annoncé en septembre des coupes de 3,6 milliards de francs dans les dépenses de la Confédération dès 2027 et de 4,6 milliards d'ici à 2030. Ce plan est basé sur le rapport d'un groupe d'experts présidé par l'ancien chef de l'administration fédérale des finances Serge Gaillard et présenté au début septembre.

Frein à l'endettement

Si ce programme d'allègements budgétaires échoue, "nous ne pourrons pas éviter une hausse d'impôts", prévient la PLR saint-galloise. "Et cela touchera forcément la classe moyenne".

Malgré la détérioration des finances fédérales, la ministre des finances ne se dit pas favorable à adapter le frein à l'endettement, qui limite les dépenses au montant des recettes structurelles. "Le frein à l'endettement est un pilier du succès suisse", qui a permis à la Suisse de "sortir de la période de l'endettement des années 1990", remarque-t-elle.

Selon elle, si l'Etat veut être social et remplir ses obligations, il doit être "fort". "Il faut donc fixer des priorités". Mais la ministre trouverait "très bien que le peuple se prononce de nouveau" sur cette norme constitutionnelle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Séoul: 200'000 manifestants attendus contre le président sud-coréen

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La police sud-coréenne attend plus de 200'000 personnes devant le Parlement à Séoul. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Des milliers de manifestants ont commencé à se rassembler samedi à Séoul, avant le vote des députés sur une nouvelle motion de destitution du président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Ils exigent son départ après la tentative ratée du chef d'Etat d'imposer la loi martiale.

La police a dit attendre au moins 200'000 participants. Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréen et américain et réclamant l'arrestation des dirigeants d'opposition.

Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle avant le vote pour empêcher le quorum d'être atteint.

Pour être adoptée, la motion doit recueillir au moins 200 voix sur 300. L'opposition menée par le parti démocrate compte 192 sièges et le PPP 108. Si la motion passe, M. Yoon sera suspendu en attendant que la cour constitutionnelle valide sa destitution. L'intérim sera assuré par le premier ministre Han Duck-soo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'offensive des rebelles syriens planifiée depuis un an

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L'opération coordonnée des rebelles syriens, dont ceux groupe islamiste HTS, a mis fin aux 24 années de règne sans merci du président syrien Bachar al-Assad (archives). (© KEYSTONE/EPA/BILAL AL HAMMOUD)

Les rebelles islamistes syriens, qui ont renversé le président syrien Bachar al-Assad lors d'une offensive éclair, avaient planifié cette opération il y a un an, a affirmé un de leurs commandants militaires au Guardian. Elle était baptisée "repousser l'agression".

Le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) s'y préparait depuis des années, mais l'opération a commencé il y a un an, explique dans un entretien publié vendredi par le journal britannique, Abou Hassan al-Hamwi, commandant militaire de HTS et ancien chef de la branche militaire du groupe islamiste.

Ce n'est que fin novembre que HTS a estimé que le moment était venu. Pour ce faire, il a d'abord fallu coaliser les différents groupes rebelles qui opéraient dans le pays. "Le problème fondamental était l'absence d'un commandement unifié", a ajouté Abou Hassan Al-Hamwi, 40 ans.

Une salle des opérations a été créée, réunissant les commandants d'environ 25 groupes rebelles dans le sud, qui coordonneraient les mouvements de leurs combattants entre eux et avec HTS, dans le nord. Une fois la coalition ficelée, avec comme fer de lance le groupe HTS, elle s'est attelée à la formation des combattants et à l'élaboration d'une doctrine militaire, explique le commandant.

Force de combat disciplinée

"Nous avons étudié l'ennemi en profondeur, analysé ses tactiques, de jour comme de nuit, et nous avons utilisé ces connaissances pour développer nos propres forces", a-t-il ajouté. Le groupe, qui était composé d'insurgés, s'est lentement transformé en une force de combat disciplinée, décrit le journal.

HTS a également commencé à produire ses propres armes, véhicules et munitions. Les ressources restaient limitées, poursuit-il, contrairement à celles du président Assad, qui disposait du soutien de la Russie et de l'Iran. Dans ce contexte, une unité militaire dédiée aux drones a été créée, réunissant des ingénieurs, des mécaniciens et des scientifiques.

"Nous avons unifié leurs connaissances et fixé des objectifs clairs: nous avions besoin de drones de reconnaissance, de drones d'attaque et de drones explosifs, en mettant l'accent sur la portée et l'endurance", a souligné Al-Hamwi ajoutant que leur production avait commencé en 2019.

Ces "drones explosifs" ont été déployés lors de l'attaque contre les forces de l'ex-président syrien. A l'issue d'une offensive de 11 jours, la coalition rebelle dominée par HTS a renversé dimanche le pouvoir de Bachar al-Assad, qui a fui en Russie avec sa famille, selon les agences russes.

Un premier ministre, Mohammad al-Bachir, a été nommé mardi pour diriger un gouvernement transitoire jusqu'au 1er mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Economie

Moody's dégrade la note souveraine de la France d'un cran

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François Bayou (à droite sur le cliché) a été nommé pour succéder à Michel Barnier (à gauche) au poste de premier ministre. (© Keystone/EPA/TERESA SUAREZ)

L'agence Moody's n'a guère laissé au premier ministre français nommé François Bayrou le temps de s'installer à Matignon vendredi, dégradant dans les heures suivantes la note souveraine de la France. Elle a abaissé la note d'un cran, à Aa3, avec perspective stable.

L'agence, qui classait la France jusque-là légèrement au-dessus de ses concurrentes, les rejoint: S&P classe la France AA- avec perspective stable, et Fitch AA- avec perspective négative.

Moody's s'est inquiétée à plusieurs reprises de la situation d'incertitude politique qui a saisi la France depuis la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée le 9 juin par le président français Emmanuel Macron.

La mise sous perspective négative de la précédente note date de la fin octobre seulement. Moody's avait fait savoir le jour même de la censure du gouvernement de Michel Barnier, le 4 décembre, que cet événement ne pouvait être que "négatif" pour la note de crédit de la France.

Pas de consolidation budgétaire

Pour Moody's, les finances publiques de la France seront "considérablement plus faibles" dans les trois prochaines années que ce qu'elle prévoyait auparavant, en raison d'une "fragmentation politique plus susceptible d'empêcher une consolidation budgétaire significative".

Elle juge la probabilité "faible" de voir le prochain gouvernement "réduire durablement l'étendue du déficit budgétaire au-delà de l'année prochaine".

Alors que le gouvernement Barnier misait sur un déficit public de 6,1% du PIB cette année et avait construit ses textes budgétaires sur la base d'un déficit public de 5% en 2025, pour revenir sous la limite des 3% tolérée par Bruxelles en 2029, Moody's n'y croit pas.

L'agence de notation anticipe un déficit public stagnant à 6,3% du PIB en 2025 et toujours à 5,2% en 2027. Ainsi, au lieu de se réduire, la dette publique passerait de 113,3% du PIB en 2024 à environ 120% en 2027.

"Si la capacité d'endettement est depuis longtemps un atout relatif de la France en matière de crédit, cet atout s'érode par rapport à ses pairs bénéficiant d'une note similaire", observe Moody's.

Le ministre français de l'économie et des finances Antoine Armand a estimé dans un communiqué que la nomination de François Bayrou apportait "une réponse explicite" aux inquiétudes de l'agence de notation.

"Héritée de décennies entières"

Michel Barnier et François Bayrou ont en effet montré une forte attention à ces questions lors de leur très courtoise passation de pouvoir, vendredi après-midi. M. Barnier a voulu laisser un message solennel: "On aurait tort d'oublier le déficit et la dette [...] faute de quoi ils se rappelleront brutalement à nous tous".

"Nul plus que moi ne connaît la difficulté de la situation", lui a répondu M. Bayrou, rappelant avoir "pris des risques inconsidérés dans [sa] vie politique pour poser [lors d'élections, y compris présidentielles, auxquelles il se présentait] la question de la dette et des déficits".

"Et tout le monde disait: 'Il est complètement fou. On ne fait pas une campagne sur la dette'", a-t-il rappelé en souriant.

Jugeant qu'il s'agit d'un problème à la fois financier mais aussi "moral", avec le poids que la dette fait peser sur les enfants, le nouveau premier ministre nommé a promis que devant cette situation "héritée de décennies entières", il aurait pour "ligne de conduite" de "ne rien cacher, de ne rien négliger et de ne rien laisser de côté".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Trump dit vouloir éliminer l'heure d'été aux Etats-Unis

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Donald Trump était déjà d'accord en 2019 de rendre l'heure d'été permanente aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/AP/Brandon Bell)

Le président américain élu Donald Trump a déclaré vendredi qu'à son retour au pouvoir le 20 janvier, son parti s'attacherait à "éliminer l'heure d'été" aux Etats-Unis. "L'heure d'été est peu pratique et très onéreuse", a-t-il écrit sur son réseau social Truth Social.

Elon Musk, le multimilliardaire nommé récemment par Donald Trump à la tête d'une commission devant sabrer dans la dépense publique, avait commenté un sondage sur son réseau social X à la fin novembre, selon lequel, plus de 80% des votants affirmaient vouloir éliminer l'heure d'été. "Il semblerait que les gens veuillent abolir les changements d'heure agaçants!", avait écrit le patron de SpaceX et Tesla.

Mais la volonté de Donald Trump d'éliminer l'heure d'été apparaît en contradiction avec la position majoritaire du parti républicain. En 2022, il avait lancé une proposition de loi afin de la rendre permanente.

Changement reporté dans l'UE

La mesure, adoptée à l'unanimité au Sénat, mais qui n'avait pas passé l'autre chambre du Congrès, aurait permis de mettre fin aux changements d'heure. Mais elle aurait également signifié des levers de soleil très tardifs dans certains Etats en hiver.

"Changer d'heure est un concept dépassé, qui est source de frustration et de confusion", avait soutenu à l'époque le sénateur Marco Rubio, auteur du projet de loi et aujourd'hui désigné prochain chef de la diplomatie américaine par Donald Trump.

Il avait dressé un lien de cause à effet direct entre les changements d'heure et l'augmentation "des crises cardiaques et des accidents de voiture". Il vantait les potentiels effets bénéfiques sur l'économie d'une heure d'été permanente.

L'idée principale derrière le changement d'heure était à l'origine de faire correspondre heures d'activité et heures d'ensoleillement pour limiter l'utilisation de l'éclairage artificiel.

En Europe, l'abandon des changements d'heure avait été adopté par le Parlement européen en 2019, mais sa mise en oeuvre a depuis lors été maintes fois reportée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Les symboles nazis devraient être interdits en Suisse

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Les symboles nazis, comme ici les croix gammées peintes sur les murs du cimetière juif de Herrlisheim, près de Strasbourg, seront interdits en Suisse (archives). (© KEYSTONE/AP/JEAN-FRANCOIS BADIAS)

Croix gammées ou salut hitlérien devraient être interdits dans l'espace public suisse. Le Conseil fédéral a mis en consultation un avant-projet de loi spéciale visant les symboles nazis.

Il y a urgence à agir, estime vendredi le gouvernement. Les incidents antisémites se multiplient en Suisse.

Le projet, qui répond à une demande du Parlement, vise les représentations les plus connues du national-socialisme: croix gammée, salut hitlérien ou encore les chiffres 18 et 88 utilisés comme signes de reconnaissance. Une amende de 200 francs est prévue en cas d'infraction.

Des exceptions sont prévues lorsque ces symboles sont utilisés à des fins éducatives, scientifiques, artistiques ou journalistiques. Mais certaines limites devront être respectées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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