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Politique

Journée de l'abeille: campagne de votation pour le 13 juin

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Des apiculteurs ont profité de la Journée mondiale de l'abeille pour faire campagne sur la Place fédérale à Berne en faveur des initiatives agricoles. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Partisans et adversaires des initiatives agricoles ont profité de la Journée mondiale de l'abeille, jeudi, pour faire campagne. Alors que les apiculteurs soulignent la situation alarmante de ces insectes, les paysans affirment en être les protecteurs.

Les pesticides issus de l'agriculture intensive tuent les abeilles, les pollinisateurs sauvages et d'autres insectes. La moitié des insectes en Suisse sont déjà menacés, a fait valoir un comité d'une cinquantaine d'apiculteurs sur la Place fédérale à Berne.

Les abeilles domestiques ne sont pas les seules menacées, les plus de 600 espèces d'abeilles sauvages de Suisse le sont également: 75% de la biomasse des insectes a été décimée au cours de ces derniers trente ans.

Les néonicotinoïdes en particulier sont très nocifs, car ils attaquent le système nerveux non seulement des insectes, mais aussi des vertébrés, y compris les humains. S'y ajoutent les fongicides et les herbicides, qui se retrouvent également dans l'eau potable.

L’importance de l'apiculture dans l'agriculture n'est pas négligeable, rappelle le comité. Elle apporte à l'agriculture par ses services de pollinisation une contribution annuelle estimée à près d'un demi-milliard de francs. Pour ces raisons, les apiculteurs plaident pour un double oui le 13 juin aux initiatives sur une eau propre et contre les pesticides.

Prestations remises en cause

Opposée à ces deux objets, l'Union suisse des paysans (USP) souligne elle que l'initiative sur l'eau potable remet en cause les prestations des agriculteurs en faveur des abeilles et de la biodiversité. Les abeilles et tous les insectes pollinisateurs dépendent d'un monde végétal riche en espèces.

Chaque exploitation doit réserver actuellement au moins 7% de ses terres à la promotion de la biodiversité afin de bénéficier de paiements directs dans le cadre des prestations écologiques. De nombreux agriculteurs en font plus, de sorte que la moyenne nationale pour ces surfaces est de 19%, argumente l'USP.

L'initiative sur l'eau potable chamboule les avancées réalisées jusqu'ici. De nombreuses exploitations seraient contraintes de sortir du système des paiements directs et, partant, pourraient renoncer à fournir les prestations écologiques requises. Elles ne seraient donc plus tenues de consacrer des surfaces à la promotion de la biodiversité.

Une vie difficile

Selon les données de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), outre les abeilles mellifères, 16'000 espèces d'abeilles sauvages sont recensées dans le monde, dont 615 en Suisse. Elles ne produisent pas de miel mai sont irremplaçables parce qu'elles assurent la pollinisation de nombreuses plantes sauvages et cultivées.

Plus d’un tiers des espèces d’abeilles sauvages de Suisse sont étroitement liées à des plantes spécifiques. Elles ne récoltent le pollen que d’une seule espèce végétale. Elles ne peuvent par conséquent se développer que là où de telles fleurs sont disponibles en abondance.

Or le mitage progressif du territoire et l'agriculture intensive leur rendent la vie difficile. Elles trouvent trop peu de sites de nidification et de nourriture.

De plus, l'utilisation d'insecticides et la modification des habitats ont entraîné une forte diminution de leur nombre depuis 1960. En 1994 déjà, la liste rouge indiquait que 45% des espèces d'abeilles suisses étaient menacées. Depuis, la situation s'est encore détériorée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vingt-cinq chars Leopard devraient être revendus en Allemagne

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La commission de politique de sécurité du National veut la mise hors-service de 25 chars Leopard. La Suisse pourra ainsi revendre au constructeur allemand les véhicules dont elle n'a plus besoin, indiquent mardi les Services du Parlement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Rachat de Credit Suisse: le gouvernement suit la situation de près

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Des députés vaudois se sont inquiétés mardi des conséquences de la fermeture de Credit suisse sur l'emploi et l'économie du canton. Le Conseil d'Etat annonce suivre la situation de près (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Suite à deux interpellations développées mardi au Grand Conseil vaudois sur l'impact dans le canton de Vaud de la fermeture de Credit Suisse, le gouvernement a fait part de sa préoccupation quant à cette situation. La conseillère d'Etat Isabelle Moret a demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures.

La cheffe du Département de l'économie, de l'innovation, de l'emploi et du patrimoine (DEIEP) s'exprimait suite aux questions posées au nom de l'Alliance vaudoise par l'UDC Yvan Pahud. Le député s'inquiétait de l'impact de la fermeture sur les employés vaudois, du Credit Suisse et d’UBS et sur l'économie, et s'interrogeait d'un éventuel soutien du Conseil d'Etat.

Un questionnement également porté dans une autre interpellation, celle du socialiste Jean Tschopp, sur les conséquences du fiasco de la banque pour le personnel, mais aussi les petits actionnaires, la Caisse de pension de l’Etat de Vaud, le canton, les communes ou encore les institutions culturelles et sportives pour leur contrat de sponsoring.

Isabelle Moret a fait part de la préoccupation du Conseil d'Etat, relevant que dans le canton, Credit Suisse compte 480 collaborateurs et six succursales, UBS 900 employés et quatorze succursales. La ministre a pris le pouls des associations économiques, des banques concernées et d'autres, afin de sonder et sentir la situation.

La conseillère d'Etat a également demandé au Service de l'emploi d'examiner différentes mesures avant et après la fermeture du Credit Suisse. "Nous avons décidé de monitorer la situation régulièrement, afin d'être prêt à agir le moment venu", a-t-elle déclaré.

Il faut cependant agir au niveau suisse et pas seulement vaudois, a-t-elle poursuivi. La Conférence des directeurs cantonaux de l'économie publique plaide pour une task force au niveau national. "Nous avons écrit à la Confédération et demandons des garanties pour les clients privés et les PME", a-t-elle relevé, en amont de la réponse aux deux interpellations.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le Bureau du Conseil national veut une CEP sur Credit Suisse

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La Commission d’enquête parlementaire devrait être chargée établir les responsabilités des autorités et organes concernant la reprise du Credit suisse par l’UBS (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le Bureau du Conseil national a décidé à l'unanimité lundi de proposer la création d'une Commission d'enquête parlementaire (CEP) sur la reprise de Credit Suisse par UBS. Cette proposition va être transmise au Bureau du Conseil des Etats.

Cette commission d'enquête devrait être chargée d'"établir les responsabilités des autorités et organes concernant la reprise de Credit suisse par UBS", indiquent lundi les services du Parlement dans un communiqué.

La gauche a déjà demandé la mise sur pied d'une commission d'enquête parlementaire (CEP), l'instrument le plus fort du Parlement. Elle souhaite une clarification complète des responsabilités politiques sur cette débâcle et, selon elle, seule une CEP permettra de le faire.

L'UDC s'est aussi dite "ouverte", mais pour autant qu'elle ait un mandat clair. Quant au PLR, il veut examiner l'éventualité d'une CEP lors de la session extraordinaire sur la thématique, agendée pour mi-avril.

Trois jours de session extraordinaire

Cette session extraordinaire doit se pencher entre autres sur les crédits d'engagement de 109 milliards décidés par le Conseil fédéral pour garantir la fusion.

Le Bureau du National en a établi le programme. Les débats débuteront le mardi 11 avril. La journée du 12 avril sera consacrée à l'élimination des divergences entre les deux conseils. Le 13 avril est maintenu comme jour de réserve.

Une session est convoquée si, en l’espace d’une semaine, au moins un quart des parlementaires le demande. Concernant Credit Suisse, 118 élus du Conseil national et sept sénateurs ont déposé leurs signatures, précisent les services du Parlement sur Twitter.

Jusqu'à présent, seules quatre CEP ont vu le jour. Elles se sont intéressées à l'affaire des Mirage et celle des fiches, à la démission d'Elisabeth Kopp et aux dysfonctionnements de la caisse de prévoyance de la Confédération (PUBLICA).

Le Bureau du Conseil national est composé du président de la Chambre du peuple Martin Candinas (Centre/GR), des deux vice-présidents Eric Nussbaumer (PS/BL) et Maja Riniker (PLR/AG), des scrutateurs et des présidents des six groupes parlementaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les aînés victimes de violence doivent demander de l'aide

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En dix ans, le nombre de cas de maltraitance de personnes âgées et d'abus dénoncés a doublé en Suisse (Photo prétexte). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Plus de 300'000 personnes âgées de plus de 60 ans en Suisse sont victimes chaque année d'une certaine forme de violence, mais peu d'entre elles demandent de l'aide, constate Pro Senectute. Or les soutiens ne manquent pas, précise l'organisation lundi.

Pro Senectute explique cette discrétion par plusieurs raisons. Les uns ont honte de leur situation. D'autres craignent les conséquences, par exemple d'être placés en EMS. D'autres encore ne savent pas à qui s'adresser. Avec les différentes autorités concernées, Pro Senectute a donc lancé une campagne nationale de prévention ce mois "Vieillesse sans Violence".

Les offres d'aide ne manquent pas, ne serait-ce qu'à travers les plus de 100 bureaux de consultation de Pro Senectute dans toute la Suisse, écrit l'association. On y prend en considération la situation dans son ensemble. Pro Senectute propose une aide de proximité aux victimes et cherche des solutions avec toutes les parties concernées, affirme-t-elle.

Selon Pro Senectute, les violences peuvent s'exercer consciemment mais aussi inconsciemment. Elles prennent dès lors des formes aussi diverses que les coups (violence physique), la soustraction d'argent ou l'exploitation (violence financière), le viol ou le harcèlement (violence sexuelle) et enfin l'humiliation, les menaces, l'isolement (violences psychologiques).

Deux fois plus de cas

En dix ans, le nombre de cas de maltraitance et d'abus signalés envers les personnes âgées a doublé en Suisse, révélait en 2021 Pro Senectute. Sachant que par peur ou par honte, seule une fraction des victimes dénonce ces délits aux autorités, Pro Senectute en conclut que près d'une personne retraitée sur trois en Suisse a été victime au moins une fois de maltraitance et d'abus sous une forme ou une autre.

Pro Senectute est la plus grande et la plus importante organisation spécialisée dans les questions liées à la vieillesse et proposant des prestations aux personnes âgées et à leurs proches en Suisse. Elle conseille gratuitement les seniors dans plus de 130 bureaux de consultation et leur propose toutes sortes de prestations. Forts de 1800 collaboratrices et collaborateurs et 18'400 bénévoles, Pro Senectute offre ses services à quelque 700'000 personnes retraitées et leurs proches.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Les voyageurs suisses invités à éviter l'Allemagne lundi, en grève

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Les Allemands vont connaître une nouvelle grève lundi (archives). (© KEYSTONE/DPA/MARIJAN MURAT)

Les voyageurs suisses seront également touchés par la grève en Allemagne lundi. Les aéroports et les CFF déconseillent de se rendre ce jour-là dans le pays voisin du nord.

Comme la grève a été annoncée depuis un certain temps, les compagnies d'aviation ont eu le temps de prendre des mesures, a indiqué une porte-parole de l'aéroport de Kloten dimanche à Keystone-ATS. La plupart des vols en direction de l'Allemagne ont été déplacés et les passagers transférés.

La compagnie aérienne Swiss annule déjà dimanche tous les vols entre la Suisse et Munich. Lundi, toutes les liaisons vers Munich et Francfort seront supprimées.

Les vols à destination de Berlin ne sont en revanche pas concernés par le débrayage et auront lieu comme prévu, a précisé un porte-parole de Swiss.

Sur le rail

Les CFF recommandent également de ne pas voyager en Allemagne le jour de la grève: tant les liaisons ICE que les trains de nuit et les trains régionaux en provenance et à destination de l'Allemagne seront biffés. Certaines suppressions auront lieu dès dimanche et d'autres sont encore prévues mardi. Les CFF remplacent de nombreux trains transfrontaliers, mais uniquement en Suisse.

La grève d'une journée entière débutera normalement à minuit dans la nuit de dimanche à lundi, pour se terminer 24 heures plus tard. Outre le trafic aérien et ferroviaire, les voies navigables, les ports et la société des autoroutes seront également concernés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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