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Politique

Il faut mettre fin à la violence contre les femmes

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Le 2 décembre, des personnes ont posé sur l'eau des lanternes en souvenir des femmes victimes de féminicide lors d'une cérémonie aux Bains des Paquis à Genêve. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les 16 journées d'action contre les violences faites aux femmes ont pris fin samedi. Plus de 200 organisations ont organisé 190 manifestations et actions pour attirer l'attention sur ce type de violation des droits humains et leur forme la plus extrême, le féminicide.

Même en Suisse, des femmes sont tuées parce qu'elles sont des femmes: l'an dernier, la Suisse a dénombré 26 féminicides, soit un toutes les deux semaines, et 30 femmes ont survécu à des actes de violence sexiste, a indiqué l'organisation féministe pour la paix (cfd), dans un communiqué publié vendredi.

Pour la cfd, qui a coordonné les actions, il est nécessaire de mettre en évidence la dimension sexospécifique du féminicide. En Suisse, cette notion n'est pas encore prise en compte officiellement et il n'existe aucune statistique sur ce sujet.

Dans le cadre de cette campagne de seize jours, les organisatrices ont notamment demandé l'égalité entre les sexes sur les plans social et politique, la création de davantage de places dans les foyers pour femmes et le développement de programmes pour les auteurs de violences, tels que des centres de conseil et des programmes d'apprentissage pour les personnes dangereuses.

Elles réclament aussi un durcissement de la loi sur les armes et la mise en oeuvre conséquente de la convention d'Istanbul. La Suisse a ratifié ce texte, élaboré en 2011 par le Conseil de l'Europe, elle doit maintenant l'appliquer, estime la cfd.

La campagne nationale a débuté le 25 novembre à l’occasion de la journée mondiale contre la violence faite aux femmes et s'est terminée samedi lors de la journée internationale des droits humains. C'est la quinzième fois qu'elle était organisée en Suisse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le Grand Conseil veut que les HUG soient mieux dotés en personnel

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Le Grand Conseil a adopté une motion invitant le gouvernement à mieux doter les Hôpitaux universitaires de Genève en personnel soignant. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.(archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) doivent être mieux dotés en personnel soignant. Par 61 oui et 25 non, le Grand Conseil a adopté vendredi une motion invitant le gouvernement à intervenir dans ce sens. Le texte avait été déposé avant la pandémie. Or celle-ci a aggravé l'absentéisme.

"Les HUG ont fait de gros efforts. Plus de 200 intérimaires ont obtenu un contrat fixe, et un pool de remplacement a été mis en place", a indiqué le centriste Jean-Marc Guinchard, rapporteur de majorité. Et de rappeler que le problème de sous-dotation effective est aussi dû au fait qu'une grande partie du temps de travail des soignants est accaparée par des tâches administratives.

La lutte contre l'absentéisme passe aussi par une amélioration des conditions de travail, dont les horaires qui ne sont pas compatibles avec une vie familiale équilibrée. "La durée moyenne de la vie d'infirmière est de six à sept ans. Vu la durée de la formation, ce n'est pas normal et ça doit être corrigé", estime le rapporteur.

Loi pas appliquée

La socialiste Sophie Demaurex a relevé que "la fatigue, la surcharge, la pénibilité n'ont pas diminué depuis la pandémie due au Covid-19." A ses yeux, l'amélioration des conditions de travail passe par un renforcement des effectifs. "L'absence de personnel impacte la qualité des soins", a-t-elle souligné.

"Une des causes de l'absentéisme est la non-application de la loi fédérale sur le travail sur sept points. Nous faisons en sorte d'appliquer cette loi", a expliqué le conseiller d'Etat Pierre Maudet, magistrat de tutelle des HUG. Selon lui, les HUG ont pris des mesures, et "la tendance est à la décrue. On est en train d'y mettre bon ordre."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Un rapport fixe les besoins dont un centre cantonal "Petit Macolin"

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Le rapport est publié dans le contexte d'un contre-projet à l'initiative dite "1% pour le sport" (photo) que le Conseil d'Etat prépare d'ici 2024. Le texte réclame que le Canton consacre au minimum 100 millions de francs par an au sport sous toutes ses formes (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La faîtière du sport vaudois (Sport Vaud) a publié un rapport qui présente les besoins des 29 associations sportives du canton. Elle établit à 238 millions de francs le total des investissements actuellement nécessaires et à 42 millions les besoins annuels de fonctionnement. Elle plaide aussi pour un centre cantonal du type "Petit Macolin".

Le contenu des quelque 40 pages du rapport a été dévoilé vendredi dans le journal 24 Heures, avec une interview de ses deux coauteurs, Cédric Bovey et Sébastien Cala, respectivement président et vice-président de Sport Vaud, créé en 2021. Le rapport repose sur deux questionnaires (tendances des besoins et chiffrages) envoyés aux 29 associations et une assemblée générale de la faîtière.

Il est publié dans le contexte d'un contre-projet à l'initiative dite "1% pour le sport" que le Conseil d'Etat prépare d'ici 2024. Le texte, intitulé "Pour une politique sportive vaudoise ambitieuse", réclame que le Canton consacre au minimum 100 millions de francs par an au sport sous toutes ses formes.

L'argent irait aux clubs, associations et autres organisateurs de manifestations ainsi qu'aux communes pour les infrastructures sportives ou pour la mise sur pied de camps scolaires. Actuellement, l'Etat de Vaud consacre au sport et à l'activité physique moins de 0,1% de son budget, soit environ 8,5 millions de francs par année, selon le porteur de l'initiative, le député PLR Sergei Aschwanden.

Soutien au bénévolat aussi

Le rapport de Sport Vaud ("Axes de développement et besoins prioritaires pour le futur"), lui, fixe donc déjà les besoins en infrastructures. "Nos propositions de renforcement des structures associatives et de soutien au bénévolat sont très importantes, et même essentielles pour l'avenir", explique à 24 heures Sébastien Cala, également député socialiste au Grand Conseil.

Au total, l'ensemble des investissements se monte à 238 millions de francs. S'agissant des besoins annuels de fonctionnement, ils sont de 42 millions. Plus de la moitié de cette manne (23 millions) doit servir à renforcer l'encadrement dans les clubs formateurs, selon les chiffres du rapport.

Selon les deux responsables, "il manque déjà des infrastructures scolaires de base, que le Canton doit construire et ouvrir aux clubs". "Il faut que ces salles répondent aussi aux besoins des clubs, pour des entraînements et des compétitions, et pas seulement aux écoles", complète M. Cala.

Elite: "mutualiser les compétences"

"Ensuite, il faut aussi des salles non scolaires, mais également construire des salles annexes, comme des murs de grimpe ou des dojos. La troisième proposition, c'est d'avoir un centre de sport autonome, où on peut accueillir des sportifs d'élite, mutualiser les compétences. Une sorte de 'Petit Macolin'", explique M. Bovey.

Ce mini-Macolin, en référence au centre national de sport près de Bienne, est estimé à 60 millions de francs. Soixante autres millions seraient nécessaires pour la construction de trois salles multisports dans le canton.

Le rapport établit d'autres besoins prioritaires: une salle de basketball de 2000 places (20 mio), des locaux d'unihockey (18 mio), six salles pour un centre d'entraînement de gymnastique (15 mio), deux salles triples de handball (15 mio) ou encore un nouveau centre de natation (15 mio).

"C'est au Conseil de prendre ses responsabilités et de répondre aux attentes du sport associatif vaudois avec une politique ambitieuse, qui fasse référence en Suisse. Le Canton est exemplaire dans le sport international (...) mais nous avons du retard pour tout ce qui est le sport généraliste", affirme M. Cala.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le livre, un outil de campagne politique, comme un autre

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"Les livres de politiciens se vendent bien, même mieux que la littérature. Il y a un public qui est concerné", explique Michel Moret, directeur des éditions de l'Aire. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A un mois des élections fédérales, les livres de plusieurs politiciens occupent les rayons des librairies romandes, comme celui du socialiste Roger Nordmann, "Urgence énergie et climat" ou celui de Pierre-Yves Maillard "Un vélo pour Noël", sorti il y a quelques mois.

A l'ère des réseaux sociaux, le bon vieux livre, comme le vinyle, ne disparaît pas. Au contraire, de plus en plus de politiciens suisses s'attaquent à cet exercice. Et il engrange de beaux succès, comme le livre de Pierre-Yves Maillard, a indiqué à Keystone-ATS Pablo Thuler, le gérant Payot à Lausanne.

Les 1500 exemplaires du premier tirage sont tous partis, explique Michel Moret, le directeur des éditions de l'Aire à Vevey. Et le deuxième tirage de 1000 exemplaires est en passe de connaître le même sort. En lisant ce livre, on comprend mieux la proximité du président de l'Union syndicale suisse (USS) avec les petites gens en suivant le fil de son existence et de son engagement politique et syndical.

Le Vaudois, qui vise le Conseil des Etats cet automne, n'a pas eu recours à un "ghost writer", souligne l'éditeur. "Ah non, il fait tout lui même. Et rapidement". Avant d'ajouter: "Ici, les politiciens écrivent eux-mêmes en général, au contraire de ce qui se pratique en France ou en Allemagne."

Pas de chapelles

En Suisse romande, la plupart des politiciens publient dans deux maisons d'édition, L'Aire et Favre. A l'Aire, on peut lire autant les écrits du socialiste Jean-Claude Rennwald ("Socialiste un jour socialiste toujours") que du libéral Eric Rochat ("Mais entrez donc !") ou de la Verte Valentine Python ("Une climatologue au Parlement"), en course pour une réélection au National cet automne.

L'Aire se veut un creuset ouvert à toutes les sensibilités, "pour autant qu'il y ait une qualité", souligne Michel Moret. "Le pays est petit, on ne peut pas se permettre d'être une chapelle inféodée à un seul mouvement politique."

Très ancrés localement, certains politiciens suscitent la curiosité et bénéficient d'un fort capital de sympathie, poursuit Pablo Thuler.

Sans oublier parfois le côté sulfureux: on se souvient de l'affaire Georges Godel à Fribourg, du nom de l'ancien conseiller d'Etat condamné au début de cette année pour avoir dévoilé des éléments normalement couverts par le secret de fonction dans un livre d'entretiens ("Secrets et confidences d'un président").

Mieux que la littérature

Mais même sans l'aiguillon du scandale, les livres de politiciens se vendent bien, "même mieux que la littérature", révèle Michel Moret: "il y a un public qui est concerné."

Si le livre politique constitue une tradition plus française que suisse, les politiciens romands ne prennent pas la plume de la même manière que leurs collègues européens. Selon Pablo Thuler, en France, qui connaît une forte personnalisation du pouvoir, ce genre d'ouvrages est souvent programmatique comme quand Emmanuel Macron sort "Révolution" en 2016.

En revanche en Suisse, où la vie politique s'appuie davantage sur les partis que sur les personnalités, les livres relèvent souvent davantage du témoignage ou du pas de côté: "On ne voit pas en Suisse romande les jeunes écologistes sortir un livre avec leur programme", poursuit le professionnel du livre.

L'exemple de Ziegler et Chevallaz

En Suisse romande, "c'est (l'ancien conseiller national genevois Jean) Ziegler et (l'ancien conseiller fédéral vaudois Georges-André) Chevallaz, qui ont popularisé le genre politique en littérature", se souvient le directeur de l'Aire.

D'autres maisons d'édition, si elles ne publient pas les livres de politiciens en exercice, proposent des textes d'utopies politiques. A Lausanne, les éditions d'En Bas publient par exemple cet automne "Lutter contre les pauvres" des professeurs Jean-Pierre Tabin et René Knüsel.

A côté des politiciens en campagne, qui cherchent à toucher leur électorat, les conseillers fédéraux prennent souvent la plume une fois retirés du pouvoir. C'est le cas du PLR valaisan Pascal Couchepin qui a publié l'an dernier un dialogue avec le conseiller national Philippe Nantermod ("La suite des idées", Favre). Ou du Neuchâtelois Didier Burkhalter, qui revendique son humanisme chrétien dans son action politique avant de plonger dans d'autres styles littéraires comme le roman historique ou la fable.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Pour un contreprojet à l'initiative "J'y vis, j'y paie!"

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Le Grand Conseil genevois ne veut pas de l'initiative législative cantonale de l'UDC "J'y vis, j'y paie!" (illustration). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Le Grand Conseil genevois ne veut pas de l'initiative législative cantonale de l'UDC "J'y vis, j'y paie!". Mais il estime qu'une réforme de la fiscalité des communes est nécessaire, raison pour laquelle il a adopté jeudi soir le principe d'un contreprojet dans ce sens.

"A Genève, le système d'imposition communale des personnes physiques est le plus compliqué de Suisse", a dénoncé le centriste Sébastien Desfayes, rapporteur de majorité. L'initiative vise à transférer l'intégralité de l'impôt communal au lieu de domicile. Ce faisant, elle porte atteinte à la solidarité entre les communes, a-t-il déploré: "La Ville de Genève perdrait 50 millions de francs."

Actuellement, l'impôt communal est partagé, selon des calculs très complexes, entre la commune de domicile et la commune de travail lorsque ces communes sont différentes, une pratique unique en Suisse. S'y ajoutent les mécanismes de péréquation financière intercommunale, un millefeuille tout aussi complexe "qui arrive en bout de course", selon M. Desfayes.

"Temps considérable"

Pour le Centre et à sa suite Libertés et justice sociale (LJS) et le MCG, il faut réformer le système, mais l'initiative pose problème. Ils se sont déclarés en faveur d'un contreprojet. "Les discussions sur une refonte du système de péréquation prendront un temps considérable. Le contreprojet parlera des principes de la réforme.", a expliqué le rapporteur de majorité.

"Les années de discussions vont engendrer des blocages. C'est hasardeux", a mis en garde le Vert Julien Nicolet-dit-Félix, rapporteur de deuxième minorité. Rejetant l'initiative, il a plaidé pour le statu quo. Un avis partagé par le socialiste Grégoire Carasso, rapporteur de troisième minorité, pour qui "la redistribution d'une part de l'impôt sur le lieu de travail est juste."

De leur côté, le PLR et l'UDC sont favorables à l'initiative et au principe d'un contreprojet. Au final, l'initiative a été refusée par 63 non (le Centre, MCG, LJS, Verts et PS) et 32 oui (PLR et UDC). Le principe d'élaborer un contreprojet a, lui, été accepté par 63 oui (le Centre, MCG, LJS, PLR et UDC) et 33 non (Verts et PS).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Routes cantonales à assainir et sécuriser dans l'ouest de la Côte

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Des travaux d'assainissement et de sécurisation des routes cantonales secondaires entre Chavannes-de-Bogis et Chavannes-des-Bois (VD) sont programmés dès 2024 pour trois ans (photo symbolique). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Le Conseil d'Etat vaudois va demander au Grand Conseil un crédit d'ouvrage de 13,048 millions de francs pour financer les travaux d'assainissement et de sécurisation des routes cantonales secondaires entre Chavannes-de-Bogis et Chavannes-des-Bois, sur une longueur de 3,2 kilomètres. Les travaux devraient commencer en 2024 et pour une durée de trois ans.

Le projet prévoit notamment la réhabilitation de la chaussée fortement dégradée, la correction de la géométrie routière, le renouvellement des canalisations et l'intégration de mesures environnementales telles que la création de passages à faune et de gouilles à amphibiens, a indiqué jeudi le gouvernement dans un communiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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