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International

Harris s'engage à "aider" Trump dans le transfert du pouvoir

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Une étudiante est assise seule après que la vice-présidente Kamala Harris a prononcé un discours reconnaissant son échec à la présidentielle mercredi sur le campus de l'Université Howard à Washington. (© KEYSTONE/AP/Susan Walsh)

Kamala Harris s'est engagée mercredi à "aider" Donald Trump après le come-back du républicain à la Maison Blanche. La victoire sans appel du républicain a provoqué une onde de choc aux Etats-Unis et à travers le monde.

"Nous devons accepter les résultats de cette élection", a lancé, combative, la vice-présidente démocrate, qui a été défaite sèchement par le tribun.

Le retour fracassant du milliardaire républicain est d'autant plus extraordinaire que sa troisième campagne a été marquée par deux tentatives d'assassinat, quatre inculpations et une condamnation au pénal.

Le pays s'attendait à une longue attente tant les sondages donnaient les deux candidats au coude-à-coude. Au final, l'affaire a été pliée en quelques heures.

L'ancien président a fait tomber un à un les Etats les plus disputés, enterrant les espoirs des démocrates.

"Unité"

Dans son discours de victoire mercredi, Donald Trump, qui prêtera serment le 20 janvier, a lancé un appel à l'"unité" après avoir lui-même agoni sa rivale d'injures durant la campagne.

Le républicain ne s'est pas exprimé publiquement depuis, mais il a d'après son équipe réitéré la nécessité "d'unifier le pays" lors d'un échange téléphonique avec Kamala Harris.

Selon l'exécutif américain, Donald Trump a également reçu les félicitations de Joe Biden, qui a invité le milliardaire à la Maison Blanche.

Le dirigeant démocrate de 81 ans s'adressera à la nation jeudi pour évoquer les résultats de l'élection.

Comment réconcilier ces deux Amériques que tout sépare?

Si le retour à la Maison Blanche du républicain plonge des millions d'Américains, notamment des zones rurales, dans l'euphorie, nombre d'autres sont sonnés, angoissés par sa rhétorique de plus en plus dure.

Donald Trump, second président américain à remporter deux mandats non consécutifs en plus d'un siècle, avait quitté la Maison Blanche en 2021 sans reconnaître sa défaite. Ses partisans avaient alors attaqué le Capitole, provoquant un chaos inimaginable.

Mais le tribun républicain est parvenu, comme en 2016, à convaincre les Américains qu'il comprenait mieux que personne leurs difficultés du quotidien.

Mieux, en tout cas, que Kamala Harris qui a dû mener une campagne éclair après le retrait spectaculaire de Joe Biden en juillet.

Appels de Macron et Netanyahu

Le président élu a reçu une pluie de félicitations de dirigeants étrangers, qui n'ont même pas attendu l'officialisation de sa victoire pour le congratuler. Un empressement qui trahit la fébrilité de bien des capitales, où le souvenir des crises à répétition de son premier mandat reste vif.

Mercredi, Donald Trump s'est entretenu avec Emmanuel Macron, durant un appel téléphonique où ils ont exprimé -selon la présidence française- leur "volonté d'oeuvrer au retour de la paix" face aux "grandes crises internationales en cours", ainsi qu'avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avec lequel il a discuté de la "menace iranienne".

L'élection de Donald Trump provoque déjà un tourbillon sur les marchés mondiaux, entre record du bitcoin, envolée du dollar, grand huit sur les indices boursiers européens et clôture en fanfare à Wall Street.

A quoi ressemblera Trump 2.0?

Sur l'économie, Donald Trump a promis de "voler les emplois d'autres pays" à coup de baisses d'impôts et de taxes douanières.

Très critique des milliards de dollars débloqués pour l'Ukraine, il s'est engagé à régler ce conflit avant même de prêter serment -- une perspective qui donne des sueurs froides à Kiev.

La guerre au Proche-Orient sera elle aussi résolue rapidement, assure le magnat de l'immobilier, qui n'a pas non plus expliqué comment.

Climatosceptique notoire, le républicain a dit qu'il claquerait à nouveau la porte de l'Accord de Paris.

Il a également proposé la "plus grande opération" jamais vue d'expulsion de migrants, dès le premier jour.

Donald Trump reste bien plus flou quand il s'agit du droit à l'avortement, considérablement fragilisé par des juges à la Cour suprême qu'il se targue d'avoir nommés.

Le nouveau président pourra s'appuyer sur le Sénat, que les républicains ont repris aux démocrates. Son parti est aussi en bonne posture pour conserver le contrôle de la Chambre des représentants, ce qui confierait à Donald Trump les pleins pouvoirs à Washington.

Le caractère imprévisible du septuagénaire, qui deviendra le plus vieux président américain à prêter serment, alimente toutes les spéculations

Les démocrates s'inquiètent de ses menaces grandissantes à l'encontre d'un "ennemi de l'intérieur" et de sa soif de revanche.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Séoul: 200'000 manifestants attendus contre le président sud-coréen

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La police sud-coréenne attend plus de 200'000 personnes devant le Parlement à Séoul. (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Des milliers de manifestants ont commencé à se rassembler samedi à Séoul, avant le vote des députés sur une nouvelle motion de destitution du président sud-coréen Yoon Suk-yeol. Ils exigent son départ après la tentative ratée du chef d'Etat d'imposer la loi martiale.

La police a dit attendre au moins 200'000 participants. Plusieurs milliers de partisans de M. Yoon se sont également rassemblés dans le centre de Séoul, brandissant des drapeaux sud-coréen et américain et réclamant l'arrestation des dirigeants d'opposition.

Le 7 décembre, une première motion de destitution avait échoué, la plupart des députés du parti du pouvoir au peuple (PPP) de M. Yoon ayant quitté l'hémicycle avant le vote pour empêcher le quorum d'être atteint.

Pour être adoptée, la motion doit recueillir au moins 200 voix sur 300. L'opposition menée par le parti démocrate compte 192 sièges et le PPP 108. Si la motion passe, M. Yoon sera suspendu en attendant que la cour constitutionnelle valide sa destitution. L'intérim sera assuré par le premier ministre Han Duck-soo.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Fracture des sinus pour Joel Embiid

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Joel Embiid, qui se tient le visage, souffre d'une fracture des sinus (© KEYSTONE/AP/Chris Szagola)

Joel Embiid joue décidément de malchance. Le pivot des Philadelphia 76ers a été victime vendredi face à Indiana d'une fracture des sinus, ont annoncé plusieurs médias américains dont ESPN.

Alors que Philadelphie semblait avoir retrouvé de l'allant ces derniers temps, les Sixers déplorent donc à nouveau une blessure de leur meilleur joueur. Joel Embiid n'a en effet joué que 6 des 23 matches disputés par son équipe cette saison.

Le pivot MVP 2023, qui a souffert du genou gauche - et a purgé trois matches de suspension après une altercation avec un journaliste, a été touché au visage en bataillant pour un rebond face à Bennedict Mathurin lors du deuxième quart-temps.

Sans Embiid (12 points, 5 assists et 4 rebonds en 17' de jeu vendredi), Philadelphie a souffert face à un Tyrese Haliburton (32 points, 11 rebonds) enfin en jambes. Les Sixers affichent désormais 16 défaites à leur compteur 2024/25, pour 7 victoires seulement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'offensive des rebelles syriens planifiée depuis un an

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L'opération coordonnée des rebelles syriens, dont ceux groupe islamiste HTS, a mis fin aux 24 années de règne sans merci du président syrien Bachar al-Assad (archives). (© KEYSTONE/EPA/BILAL AL HAMMOUD)

Les rebelles islamistes syriens, qui ont renversé le président syrien Bachar al-Assad lors d'une offensive éclair, avaient planifié cette opération il y a un an, a affirmé un de leurs commandants militaires au Guardian. Elle était baptisée "repousser l'agression".

Le groupe islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS) s'y préparait depuis des années, mais l'opération a commencé il y a un an, explique dans un entretien publié vendredi par le journal britannique, Abou Hassan al-Hamwi, commandant militaire de HTS et ancien chef de la branche militaire du groupe islamiste.

Ce n'est que fin novembre que HTS a estimé que le moment était venu. Pour ce faire, il a d'abord fallu coaliser les différents groupes rebelles qui opéraient dans le pays. "Le problème fondamental était l'absence d'un commandement unifié", a ajouté Abou Hassan Al-Hamwi, 40 ans.

Une salle des opérations a été créée, réunissant les commandants d'environ 25 groupes rebelles dans le sud, qui coordonneraient les mouvements de leurs combattants entre eux et avec HTS, dans le nord. Une fois la coalition ficelée, avec comme fer de lance le groupe HTS, elle s'est attelée à la formation des combattants et à l'élaboration d'une doctrine militaire, explique le commandant.

Force de combat disciplinée

"Nous avons étudié l'ennemi en profondeur, analysé ses tactiques, de jour comme de nuit, et nous avons utilisé ces connaissances pour développer nos propres forces", a-t-il ajouté. Le groupe, qui était composé d'insurgés, s'est lentement transformé en une force de combat disciplinée, décrit le journal.

HTS a également commencé à produire ses propres armes, véhicules et munitions. Les ressources restaient limitées, poursuit-il, contrairement à celles du président Assad, qui disposait du soutien de la Russie et de l'Iran. Dans ce contexte, une unité militaire dédiée aux drones a été créée, réunissant des ingénieurs, des mécaniciens et des scientifiques.

"Nous avons unifié leurs connaissances et fixé des objectifs clairs: nous avions besoin de drones de reconnaissance, de drones d'attaque et de drones explosifs, en mettant l'accent sur la portée et l'endurance", a souligné Al-Hamwi ajoutant que leur production avait commencé en 2019.

Ces "drones explosifs" ont été déployés lors de l'attaque contre les forces de l'ex-président syrien. A l'issue d'une offensive de 11 jours, la coalition rebelle dominée par HTS a renversé dimanche le pouvoir de Bachar al-Assad, qui a fui en Russie avec sa famille, selon les agences russes.

Un premier ministre, Mohammad al-Bachir, a été nommé mardi pour diriger un gouvernement transitoire jusqu'au 1er mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Odermatt et LBG doivent et veulent briller

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Marco Odermatt est en quête de rachat à Val d'Isère (© KEYSTONE/AP/John Locher)

Leaders de l'équipe de Suisse et détenteurs des gros Globes de cristal, Marco Odermatt et Lara Gut-Behrami seront en quête de rachat et de repères ce week-end en Coupe du monde.

Le Nidwaldien aborde le géant de samedi à Val d'Isère sans avoir cueilli le moindre point dans sa discipline fétiche cette saison. Il a été éliminé tant à Sölden qu'à Beaver Creek, et avait d'ailleurs connu le même sort lors de la finale de la Coupe du monde 2023/24 en mars dernier à Saalbach.

La Tessinoise, forfait à Sölden, a quant à elle obtenu une modeste 13e place en géant le week-end dernier à Killington pour sa première course de l'hiver. Mais elle semble à l'aise à Beaver Creek, où les dames s'alignent pour la première fois et où une descente et un super-G figurent au menu samedi et dimanche.

Les messieurs disputeront quant à eux un slalom dimanche à Val d'Isère, le troisième de l'hiver également pour les adeptes du virage court. Vainqueur à Levi et à Gurgl, le Français Clément Noël sera-t-il prophète en son pays ? Loïc Meillard, Daniel Yule ou encore Tanguy Nef espèrent certainement que non.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Moody's dégrade la note souveraine de la France d'un cran

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François Bayou (à droite sur le cliché) a été nommé pour succéder à Michel Barnier (à gauche) au poste de premier ministre. (© Keystone/EPA/TERESA SUAREZ)

L'agence Moody's n'a guère laissé au premier ministre français nommé François Bayrou le temps de s'installer à Matignon vendredi, dégradant dans les heures suivantes la note souveraine de la France. Elle a abaissé la note d'un cran, à Aa3, avec perspective stable.

L'agence, qui classait la France jusque-là légèrement au-dessus de ses concurrentes, les rejoint: S&P classe la France AA- avec perspective stable, et Fitch AA- avec perspective négative.

Moody's s'est inquiétée à plusieurs reprises de la situation d'incertitude politique qui a saisi la France depuis la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée le 9 juin par le président français Emmanuel Macron.

La mise sous perspective négative de la précédente note date de la fin octobre seulement. Moody's avait fait savoir le jour même de la censure du gouvernement de Michel Barnier, le 4 décembre, que cet événement ne pouvait être que "négatif" pour la note de crédit de la France.

Pas de consolidation budgétaire

Pour Moody's, les finances publiques de la France seront "considérablement plus faibles" dans les trois prochaines années que ce qu'elle prévoyait auparavant, en raison d'une "fragmentation politique plus susceptible d'empêcher une consolidation budgétaire significative".

Elle juge la probabilité "faible" de voir le prochain gouvernement "réduire durablement l'étendue du déficit budgétaire au-delà de l'année prochaine".

Alors que le gouvernement Barnier misait sur un déficit public de 6,1% du PIB cette année et avait construit ses textes budgétaires sur la base d'un déficit public de 5% en 2025, pour revenir sous la limite des 3% tolérée par Bruxelles en 2029, Moody's n'y croit pas.

L'agence de notation anticipe un déficit public stagnant à 6,3% du PIB en 2025 et toujours à 5,2% en 2027. Ainsi, au lieu de se réduire, la dette publique passerait de 113,3% du PIB en 2024 à environ 120% en 2027.

"Si la capacité d'endettement est depuis longtemps un atout relatif de la France en matière de crédit, cet atout s'érode par rapport à ses pairs bénéficiant d'une note similaire", observe Moody's.

Le ministre français de l'économie et des finances Antoine Armand a estimé dans un communiqué que la nomination de François Bayrou apportait "une réponse explicite" aux inquiétudes de l'agence de notation.

"Héritée de décennies entières"

Michel Barnier et François Bayrou ont en effet montré une forte attention à ces questions lors de leur très courtoise passation de pouvoir, vendredi après-midi. M. Barnier a voulu laisser un message solennel: "On aurait tort d'oublier le déficit et la dette [...] faute de quoi ils se rappelleront brutalement à nous tous".

"Nul plus que moi ne connaît la difficulté de la situation", lui a répondu M. Bayrou, rappelant avoir "pris des risques inconsidérés dans [sa] vie politique pour poser [lors d'élections, y compris présidentielles, auxquelles il se présentait] la question de la dette et des déficits".

"Et tout le monde disait: 'Il est complètement fou. On ne fait pas une campagne sur la dette'", a-t-il rappelé en souriant.

Jugeant qu'il s'agit d'un problème à la fois financier mais aussi "moral", avec le poids que la dette fait peser sur les enfants, le nouveau premier ministre nommé a promis que devant cette situation "héritée de décennies entières", il aurait pour "ligne de conduite" de "ne rien cacher, de ne rien négliger et de ne rien laisser de côté".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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