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Politique

Grand Conseil: regard intergénérationnel sur le "métier" de député

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Au total, 962 candidats se battront à la proportionnelle pour obtenir l'un des 150 sièges du Grand Conseil vaudois le 20 mars, dont 376 femmes et 596 hommes. A ce jour, le Parlement compte 74 députés à droite, 63 à gauche et treize au centre (archives). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

L'un va quitter le Grand Conseil vaudois après y avoir siégé pendant 25 ans, l'une se lance dans la course au Parlement cantonal pour la première fois. L'UDC lausannois Jean-Luc Chollet, agriculteur à la retraite de 72 ans, et la PS du Gros-de-Vaud Eloïse Eperon, étudiante de 25 ans, livrent un regard croisé sur le "métier" de député à la veille des élections cantonales du 20 mars.

"Il n'y a aucune formation professionnelle qui prépare à cette fonction. Ça s'apprend au contact des autres", confie d'emblée à Keystone-ATS Jean-Luc Chollet, entré en 1998 au Grand Conseil et qui ne se représente pas après cinq législatures. Il estime consacrer environ 20 heures de travail par semaine en moyenne pour ce job de milicien qui consiste surtout à "bien savoir lire, écrire et parler".

"C'est un handicap si on ne maîtrise pas les trois. On gagne du temps si on repère vite ce qui est important en première lecture des dossiers et si on sait rédiger d'un premier jet un rapport de commission. Et il est évidemment primordial de bien savoir s'exprimer dans l'hémicycle pour défendre ses idées", dit-il.

Le niveau idéal pour agir

Cet engagement ne fait pas peur à Eloïse Eperon, de Villars-le-Terroir, cinquième sur une liste de huit candidats de la section Gros-de-Vaud du Parti socialiste. "Je suis consciente de la charge de travail que cela peut représenter, l'aspect très chronophage de lire tous les documents en entier", affirme-t-elle, non sans souligner que ses "chances d'être élue sont assez minces".

Membre du PS depuis plusieurs années, cette étudiante en dernière année de master en politique et management publics à l'Univesité de Lausanne reconnaît volontiers que son engagement plus actif est récent. "Ma section cherchait des candidatures jeunes et féminines pour dynamiser la campagne électorale dans ma région rurale et j'ai donc saisi cette opportunité", raconte-t-elle.

Si elle a hésité à se présenter d'abord à une élection communale, elle se dit absolument convaincue que le niveau cantonal "est celui qui l'intéresse le plus, celui où l'on peut agir et faire beaucoup de choses". Le "terrain idéal" pour elle afin d'"implémenter des politiques visant à une société plus juste, plus inclusive, plus ouverte et plus respectueuse de son environnement".

Convictions, respect et humilité

M. Chollet cite encore trois autres qualités qui font, selon lui, un bon député: avoir des convictions et être au clair idéologiquement, être respectueux des autres élus et savoir rester humble. "Il faut cela dit aussi être capable de soutenir un bon projet même s'il vient d'un autre parti", estime-t-il.

"Il ne faut également jamais oublier que l'on sert la collectivité et l'intérêt public en premier. L'intérêt du parti devrait arriver en second. Vous n'irez pas loin si vous cherchez à satisfaire votre égo ou si vous essayez de vous faire un nom sur le dos de votre parti", conseille-t-il. Au sein du groupe UDC, le Lausannois loue d'ailleurs la très grande liberté de parole et d'opinion.

Mme Eperon espère aussi pouvoir compter sur "une liberté individuelle lorsque tout le monde n'est pas à 100% d'accord", même si elle "croit savoir qu'on discute et décide beaucoup ensemble au sein du PS". La jeune étudiante table aussi sur la solidarité entre députés d'un même district voire d'une même région.

"Une grande classe d'école"

Le vétéran UDC aime en outre rappeler que le Grand Conseil est comme une "grande classe d'école, c'est un corps vivant avec des gros coups de coeur et sales coups de gueule". "Toutes ces visions différentes sont éminemment respectables", dit-il.

Cette arène où l'on développe des idées, où l'on débat de toutes les thématiques possibles, où l'on examine des lois et où l'on questionne le gouvernement, plaît à la jeune PS, "totalement intéressée et passionnée par les politiques publiques".

"Je serai certainement impressionnée et timide au début", dit-elle. Face à cette "institution sérieuse", elle imagine bien qu'il faudra "lever la main pour s'exprimer" mais "sans élever la voix trop vite".

"En faire une belle chose"

De son côté, M. Chollet affirme avoir beaucoup aimé présider des commissions et diriger les débats en leur sein, dont il estime que leurs conclusions sont suivies à 80% du temps. "Il y a une grande liberté de parole dans les commissions", note le retraité. Il avoue en revanche sans détour "ramer un peu" face au "juridisme" de certains dossiers.

Autre aveu: il n'a pas pris le virage de l'informatique lorsque le papier a été abandonné, principal changement pour lui en 30 ans de députation. Il ne travaille pas sur ordinateur et n'utilise pas de courriel. "Mon bagage, c'est mon stylo et ma tête. Je travaille sans filet".

A l'inverse, Eloïse Eperon est complètement connectée. "Les réseaux sociaux permettent par exemple de mener une campagne électorale pas chère et très efficace", sans pour autant remplacer la présence sur les marchés et la rencontre avec la population, selon elle.

Pour conclure, elle voit le "métier" de députée comme "un moyen de débattre les règles du mieux vivre-ensemble". Pour Jean-Luc Cholet, à l'heure du bilan, ce fut "une expérience enthousiasmante". "La politique est ce que l'on en fait et il faut en faire une belle chose, complète-t-il sagement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

IA: Washington limite l'accès de la Suisse aux puces informatiques

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Grâce à ces puces, la Suisse produit dans ses écoles polytechniques fédérales des innovations qui sont aussi importantes pour les Etats-Unis, selon Guy Parmelin (image d'illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

Les Etats-Unis ont exclu la Suisse des pays alliés qui peuvent avoir un accès illimité aux puces informatiques d'intelligence artificielle. Une décision critiquée par le ministre de l'économie Guy Parmelin.

En Suisse, ces puces sont largement utilisées dans la recherche académique, mais aussi par la recherche. La Suisse a été classée dans le deuxième groupe, elle continuera à recevoir des puces, mais en quantité limitée, explique le Vaudois dans une interview à la NZZ am Sonntag.

La classification décidée par l'administration Trump "est difficile à comprendre", a-t-il souligné. M. Parmelin parle d'un "autogoal" pour Washington. Dans les écoles polytechniques fédérales, on produit avec ces puces des innovations qui sont aussi importantes pour les Américains, explique-t-il.

Des discussions sur ce sujet ont déjà commencé avec les Etats-Unis. L'objectif est de pouvoir inscrire la Confédération dans le groupe des pays bénéficiant d'un accès illimité.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Les Biélorusses appelés à élire leur président

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Le président bélarusse sortant Alexandre Loukachenko est assuré de remporter le scrutin en l'absence de toute opposition tolérée. (© KEYSTONE/AP/Pavel Bednyakov)

Les Bélarusses ont commencé dimanche à voter pour l'élection présidentielle, destinée à réélire pour un septième mandat consécutif Alexandre Loukachenko, en l'absence de toute opposition tolérée. L'autocrate assumé est au pouvoir depuis 1994.

Depuis 08h00 locales (06h00 en Suisse), les électeurs se rendent aux urnes pour un scrutin sans suspense, a constaté un journaliste de l'AFP à Minsk. Les détracteurs de M. Loukachenko, 70 ans, et les ONG de défense des droits fondamentaux ont déjà qualifié cette élection de mise en scène.

Avec cette présidentielle, le dirigeant entend poursuivre son règne, pour au moins cinq ans de plus, à la tête de cette ex-république soviétique frontalière de l'Union européenne, de l'Ukraine et de la Russie.

Au cours de son sixième mandat, Alexandre Loukachenko a complètement étouffé toute dissidence après des manifestations inédites l'ayant visé en 2020, se rapprochant depuis lors de Moscou, jusqu'à prêter à l'armée russe son territoire pour envahir l'Ukraine en 2022.

La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kalla a affirmé samedi que M. Loukachenko "n'a aucune légitimité". "Il se renommera lui-même dans une nouvelle mascarade d'élection. C'est un affront à la démocratie"", a-t-elle ajouté sur le réseau social X.

Plus de 1200 prisonniers politiques

Des députés du Parlement européen ont, eux aussi, appelé à ne pas en reconnaître les résultats, d'autant que le précédent scrutin, en 2020, avait été suivi de la répression sans merci d'un mouvement de contestation inédit.

Soutenu par son allié russe Vladimir Poutine, M. Loukachenko, un temps fragilisé, avait réussi à consolider son pouvoir à coups d'arrestations, de violences et de longues peines de prison visant opposants, journalistes, employés d'ONG et simples manifestants.

Selon l'ONU, plus de 300'000 Bélarusses, sur une population de neuf millions, ont fui leur pays pour des raisons politiques, principalement vers la Pologne. Les organisations de défense des droits humains estiment que le pays compte toujours plus de 1200 prisonniers politiques détenus dans des conditions difficiles.

Face à cette répression, les Occidentaux ont imposé de lourdes sanctions au Bélarus, conduisant Alexandre Loukachenko à accélérer son rapprochement avec le Kremlin, abandonnant son jeu d'équilibriste entre Moscou et l'Occident.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Gaza: Trump dit réfléchir à un plan pour déplacer des Palestiniens

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2,4 millions de Palestiniens vivent dans la bande de Gaza (archives). (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

Le président américain Donald Trump a évoqué samedi l'idée d'un plan visant à "faire le ménage" dans la bande de Gaza pour obtenir la paix. L'objectif serait d'envoyer les Palestiniens de ce territoire vers l'Egypte et la Jordanie "temporairement" ou "à long terme".

"On parle d'environ 1,5 million de personnes et on fait tout simplement le ménage là-dedans. Vous savez, au fil des siècles, ce site a connu de nombreux conflits. Et je ne sais pas, quelque chose doit se passer", a déclaré M. Trump à des journalistes, comparant le territoire palestinien à un "site de démolition" après 15 mois de guerre avec Israël.

Donald Trump a dit avoir parlé au roi Abdallah II de Jordanie de cette question et qu'il allait faire de même dimanche avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi. "J'aimerais que l'Egypte accueille des gens. Et j'aimerais que la Jordanie accueille des gens", a déclaré le président américain.

"Presque tout est démoli"

Selon lui, le déplacement des habitants de Gaza pourrait être "temporaire ou à long terme". "C'est littéralement un site de démolition en ce moment. Presque tout est démoli et les gens meurent là-bas", a-t-il dit. "Donc, je préférerais m'impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements à un autre endroit où ils pourraient, peut-être, vivre en paix pour une fois", a-t-il ajouté.

2,4 millions de Palestiniens vivent à Gaza, une bande de terre de 41 km de long pour une largeur de six à douze kilomètres. La grande majorité d'entre eux a été déplacée, souvent à plusieurs reprises, par la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas contre le sud d'Israël le 7 octobre 2023.

Une trêve, qui a démarré le 19 janvier, tient toujours et s'est traduite par deux échanges de prisonniers palestiniens contre des orages israéliens. Donald Trump avait exercé une intense pression sur les deux camps pour qu'un accord soit conclu avant son investiture le 20 janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Comptes en 2024 un peu meilleurs que prévu, annonce Keller-Sutter

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Karin Keller-Sutter estime que la Confédération est devenue "une machine à redistribuer" (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les comptes de la Confédération 2024, annoncés avec un déficit de 2,6 milliards de francs, devraient être meilleurs que prévu, annonce la ministre des finances Karin Keller-Sutter. Mais pour les années suivantes, la situation ne va pas s'améliorer, avertit-elle.

"La contribution unique de près d'un milliard que le Parlement souhaite pour les CFF sera payée en 2025 au lieu de l'année passée", explique la conseillère fédérale dans un entretien diffusé dimanche par Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "Mais il est impossible encore de chiffrer les revenus supplémentaires".

Les perspectives s'annoncent en revanche plus sombres pour les années suivantes, avec des déficits annuels d'environ 3 milliards de francs par an, rappelle-t-elle. En 2026, il y a déjà "une charge supplémentaire d'environ 2 milliards", en raison notamment de la 13e rente AVS, note-t-elle. "La bonne nouvelle, c'est que nous allons recevoir des recettes supplémentaires non prévues en provenance de Genève".

Le canton de Genève va encaisser des recettes portant sur les années 2022 et 2023 nettement plus élevées, notamment grâce aux entreprises actives dans le négoce des matières premières et de l'énergie, explique la PRL saint-galloise. "Selon les premières estimations, ces recettes extraordinaires pourraient rapporter plusieurs centaines de millions par an pour les trois prochaines années".

Mme Keller-Sutter remarque cependant que ces sommes sont "loin" d'être suffisantes "pour redresser les finances fédérales". Les dépenses continuent d'augmenter, avertit-elle. Le "programme d'allègement" ne fait que réduire la croissance des dépenses de 3 à 2%, ajoute-t-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Pyongyang dit avoir lancé des missiles de croisière stratégiques

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La Corée du Nord dit avoir testé avec succès des missiles de croisière stratégiques lancés depuis la mer (archives). (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

La Corée du Nord a testé des missiles de croisière stratégiques lancés depuis la mer, a annoncé l'agence nord-coréenne KCNA. Les engins ont atteint leurs cibles avec "précision", a affirmé l'agence de presse d'Etat.

"Les moyens de dissuasion des forces armées de la République populaire démocratique de Corée sont perfectionnés de manière plus approfondie", a déclaré le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, qui assistait aux tests samedi, selon l'agence.

Les missiles ont atteint leurs cibles après une trajectoire elliptique de 1500 kilomètres, a indiqué la même source, ajoutant qu'il n'y avait "pas d'effet négatif sur la sécurité des pays voisins".

Ce test d'armements stratégiques nord-coréens est le premier depuis le retour à la présidence des Etats-Unis d'Amérique de Donald Trump lundi. Peu avant la cérémonie d'investiture, la Corée du Nord avait tiré plusieurs missiles balistiques de courte portée.

Kim, un "type intelligent"

Donald Trump, qui avait eu plusieurs rencontres avec le dirigeant nord-coréen lors de son premier mandat présidentiel, a déclaré dans un entretien diffusé jeudi qu'il s'efforcerait à nouveau de reprendre contact avec Kim Jong-un, qu'il a qualifié de "type intelligent".

Les relations entre la Corée du Nord et la Corée du Sud, qui restent techniquement en guerre depuis leur conflit armé entre 1950 et 1953, sont de leur côté à un plus bas depuis des années.

L'agence KCNA a ainsi diffusé un communiqué du ministère nord-coréen des affaires étrangères critiquant Séoul et Washington pour avoir conduit des exercices militaires conjoints en janvier. Ces exercices "soulignent combien la RPDC doit s'opposer aux Etats-Unis avec les contre-mesures les plus sérieuses", a estimé le ministère nord-coréen.

De tels exercices suscitent régulièrement la fureur de la Corée du Nord, dotée de l'arme nucléaire, qui les voit comme des préparatifs pour une invasion. La Corée du Nord a testé en octobre ce qu'elle a décrit comme son missile balistique intercontinental le plus perfectionné.

Selon les services de renseignement américains, sud-coréens et ukrainiens, la Corée du Nord a également envoyé des milliers de soldats en Russie pour soutenir la guerre menée par le président russe Vladimir Poutine contre l'Ukraine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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