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International

Gaza: Israël évacue 100'000 personnes à Rafah

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Des véhicules blindés israéliens se rassemblaient dimanche le long de la barrière frontalière avec le sud de la bande de Gaza. (© KEYSTONE/EPA/ABIR SULTAN)

Israël a commencé lundi à évacuer 100'000 personnes de l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où l'armée prépare une offensive d'ampleur dans sa guerre contre le Hamas.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, annonce depuis des semaines une offensive prochaine sur Rafah, qu'il présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste dans le territoire palestinien.

"Nous avons commencé une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah", a déclaré lundi un porte-parole de l'armée, répétant: "C'est une opération d'ampleur limitée".

Benjamin Netanyahu a promis de lancer cette offensive quelle que soit l'issue des discussions en cours, par l'intermédiaire des pays médiateurs, pour tenter d'imposer une trêve associée à la libération d'otages retenus à Gaza.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des milliers de proches de détenus devant la prison de Saydnaya

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Un homme montre deux cordes en forme de n½ud coulant, trouvées dans la tristement célèbre prison militaire de Saydnaya. Des foules se rassemblent pour entrer dans la prison, connue sous le nom d'« abattoir humain », certains espérant retrouver des parents qui y ont été détenus. (© KEYSTONE/AP/Hussein Malla)

Des milliers de personnes sont massées lundi soir devant la sinistre prison de Saydnaya, à une trentaine de kilomètres de Damas, dans l'attente de nouvelles de leurs proches détenus ou disparus.

La file de voitures s'allonge sur plus de sept kilomètres, et des familles ont allumé en soirée des feux de camp devant la prison, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"J'attends dans l'espoir que l'un de mes proches soit retrouvé", dit Youssef Matar, 25 ans, assis sur un rocher, qui pense que dix membres de sa famille sont détenus dans cette immense prison.

"Tous ont été arrêtés par la sécurité" syrienne "sans raison, juste parce que nous sommes de la ville de Daraya", dans les environs de Damas, l'une des premières localités à s'être soulevées contre le président Bachar al-Assad en 2011, explique-t-il.

Morts ou vivants?

"Je suis ici depuis hier (dimanche), ajoute le jeune homme. "Je vais rester jusqu'à savoir s'ils sont morts ou vivants".

Depuis le début en 2011 du soulèvement qui a dégénéré en guerre civile, plus de 100'000 personnes ont péri dans les prisons syriennes, notamment sous la torture, estimait en 2022 l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).

A la même époque, l'OSDH rapportait qu'environ 30'000 personnes avaient été détenues à Saydnaya, dont seulement 6000 avaient été relâchées.

Dès qu'ils sont entrés à Damas dimanche, les rebelles syriens ont annoncé avoir pris le contrôle de la prison de Sednaya et libéré les détenus de cet établissement pénitentiaire symbole des pires exactions des forces du président Bachar al-Assad.

Mais les familles restent convaincues qu'un grand nombre se trouve encore dans des cachots souterrains.

Les Casques blancs, une organisation de secouristes, ont indiqué chercher des "cellules souterraines cachées". Pour le moment, en vain. Malgré des informations contradictoires, ses volontaires défoncent depuis dimanche murs et recoins à coups de masse ou de barres de fer pour tenter de les localiser.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Des milliers de manifestants pro-UE dans la rue à Tbilissi

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Des manifestants pro-UE se sont à nouveau rassemblés à Tbilissi lundi soir. (© KEYSTONE/AP/Pavel Bednyakov)

Des milliers de Géorgiens pro-UE se sont rassemblés lundi à l'extérieur du Parlement à Tbilissi pour une 12e nuit de manifestations contre le gouvernement, accusé de renoncer aux ambitions européennes du pays et de dérive autoritaire prorusse, a constaté l'AFP.

Arborant des drapeaux européens, des manifestants soufflaient dans des trompettes et portaient des bannières avec des slogans anti-gouvernementaux.

Des canons à eau, utilisés lors des nuits de protestations précédentes pour repousser les manifestants, ont été stationnés sur la place de la Liberté, à environ 500 mètres du Parlement.

Cette ex-république soviétique du Caucase est en crise politique depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien mais dénoncées comme truquées par l'opposition pro-occidentale.

La décision, le 28 novembre, du gouvernement de repousser jusqu'en 2028 "la question de l'adhésion à l'Union européenne" a mis le feu aux poudres, provoquant une vague de manifestations pro-européennes à Tbilissi et d'autres villes.

Manifestants dispersés

Ces rassemblements ont pour la plupart été dispersés par la police à coups de canons à eau et de gaz lacrymogène, tandis que certains manifestants ont tiré des feux d'artifice et jeté des pierres sur les forces de l'ordre.

Selon le ministère de l'Intérieur, 402 manifestants ont été interpellés depuis le début des manifestations, la plupart pour "désobéissance" ou "vandalisme", mais "plus de 30" pour des infractions criminelles telle que l'organisation de violences.

De multiples cas de violences policières contre des manifestants et des journalistes ont été documentés par des ONG et l'opposition, des violences dénoncées par les partenaires occidentaux de Tbilissi.

Malgré sa décision de report, le gouvernement assure toujours vouloir intégrer l'UE à l'horizon 2030 et accuse l'opposition et les manifestants de viser une révolution et d'être financés depuis l'étranger.

Le pouvoir a musclé ces derniers jours sa rhétorique envers le mouvement, le Premier ministre Irakli Kobakhidzé promettant "d'anéantir" ses détracteurs, qu'il accuse de "libéralo-fascisme".

La police a perquisitionné plusieurs bureaux de partis d'opposition et arrêté au moins trois meneurs du mouvement, dont le chef du parti Akhali Nika Gvaramia, battu et condamné à 12 jours de prison.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Suez annonce le départ de sa PDG au 31 janvier

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La PDG de Suez, Sabrina Soussan, quitte le groupe au 31 janvier. (archive) (© KEYSTONE/AP/SOPHIE GARCIA)

Le géant de l'eau et des déchets, Suez, a annoncé le départ sa présidente et directrice générale, Sabrina Soussan, le 31 janvier 2025. La présidence du conseil d'administration sera assurée par Thierry Déau, président de Meridiam, dès le 1er janvier.

Sa succession à la direction générale "sera annoncée à la suite d'un processus de recherche et de nomination qui est immédiatement lancé", indique le groupe dans un communiqué transmis à l'AFP. "Sabrina Soussan, jusqu'à son départ, assurera la transition main dans la main avec le nouveau président", ajoute-t-il.

"J'ai décidé après trois années intenses et le sentiment du devoir accompli de me consacrer à d'autres projets que j'annoncerai le moment venu", a déclaré Sabrina Soussan, citée dans le communiqué.

En la remerciant pour son "excellent travail de reconstruction, de structuration et de développement" du groupe depuis trois ans, Thierry Déau a estimé que le groupe bénéficie "d'une situation financière robuste et d'un solide réservoir de projets d'envergure" et "peut aborder l'avenir avec confiance et sérénité".

Suez, dont les actifs à l'étranger ont été réduits en 2022 par une OPA du rival Veolia, a réalisé 8,9 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2023. L'entreprise spécialisée dans le traitement de l'eau et de l'énergie est présente aujourd'hui dans une quarantaine de pays et s'appuie sur 40'000 collaborateurs.

Pour mémoire, Sabrina Soussan a claqué la porte le 1er janvier 2022 de Dormakaba. Elle a occupé le poste de directrice générale chez le spécialiste zurichois de la sécurisation d'accès de janvier 2021 à janvier 2022.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Culture

Vivendi: feu vert des actionnaires à la scission du groupe

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Les actionnaires de Vivendi ont approuvé à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition. (archive) (© KEYSTONE/AP/JACQUES BRINON)

Les actionnaires de Vivendi ont approuvé lundi à la quasi unanimité le projet de scission en quatre entités du géant français des médias et de l'édition, contrôlé par le milliardaire Vincent Bolloré.

Les trois résolutions mises aux voix en assemblée générale des actionnaires à Paris ont été validées chacune à plus de 97%.

Cette étape était nécessaire avant la scission effective du conglomérat et à partir du 16 décembre les nouvelles cotations des entités: Canal+ à la Bourse de Londres, Havas (communication) à Amsterdam et Louis Hachette Group à Paris. La holding Vivendi restera en Bourse à Paris.

Selon le président du directoire de Vivendi, Arnaud de Puyfontaine, c'est "un nouveau chapitre de son histoire" qui s'ouvre pour le groupe, "tout en restant fidèle à ce qu'il est".

"Le point de départ" de l'opération, annoncée il y a un an, était "le cours de bourse de Vivendi", qui "ne reflétait pas la véritable valeur de ses actifs", a rappelé Yannick Bolloré, fils de Vincent Bolloré et président du conseil de surveillance de Vivendi.

La décote de conglomérat atteignait 44%, ce qui constituait "un handicap pour nous actionnaires et pour le développement de nos activités", a-t-il ajouté.

"Ce projet est dans l'intérêt de tous les actionnaires. Il n'y a pas d'autre alternative à part le statu quo", a aussi insisté le dirigeant.

La scission fait bondir certains petits actionnaires, très minoritaires, qui craignent d'y perdre et de voir Vincent Bolloré renforcer son contrôle.

Yannick Bolloré a assuré que la scission est "la voie qui permet de créer de la valeur pour l'ensemble des actionnaires". Et s'il s'agissait pour le groupe Bolloré, actionnaire de référence à hauteur de 29,9% de Vivendi, de prendre son contrôle, "ce n'est pas cette stratégie qu'il choisirait".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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International

Dubaï annonce un impôt sur les bénéfices des multinationales

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Les Emirats arabes unis ont annoncé l'introduction d'un impôt de 15% sur les bénéfices des multinationales à partir de janvier 2025. (archive) (© KEYSTONE/EPA/ALI HAIDER)

Les Emirats arabes unis, qui accueillent le siège régional de nombreuses entreprises, ont annoncé lundi l'introduction d'un impôt de 15% sur les bénéfices des multinationales à partir de janvier 2025.

"Cette étape stratégique reflète l'engagement des Émirats à mettre en oeuvre la solution des deux piliers de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), qui vise à établir un système fiscal équitable et transparent", a indiqué le ministère émirati des Finances dans un communiqué.

Près de 140 Etats se sont accordés à la fin 2021 sur une taxation minimale des multinationales sous l'égide de l'OCDE, consistant en deux piliers, le premier visant une meilleure répartition de la fiscalité des géants du numérique et le second une imposition minimale à 15% sur les sociétés.

La mesure s'appliquera aux multinationales opérant dans le riche pays pétrolier du Golfe et dont le chiffre d'affaires global consolidé s'est élevé à au moins 750 millions d'euros au cours d'au moins deux des quatre exercices financiers précédents, a précisé le ministère.

Les Emirats, qui figurent parmi les principaux exportateurs de pétrole au monde, ont diversifié leur économie en s'imposant comme un centre régional pour les affaires et le tourisme.

Longtemps considéré comme un paradis fiscal, mais sorti de la liste grise de l'OCDE en février 2024, le pays a commencé l'année dernière à taxer les bénéfices des entreprises de plus de 375'000 dirhams (environ 91'500 euros) à 9%.

Il fait toutefois face à une concurrence croissante dans la région, notamment de l'Arabie saoudite qui cherche elle aussi à réduire sa dépendance aux hydrocarbures et à attirer les entreprises étrangères.

Les Émirats continueront "à développer un environnement favorable aux entreprises" et à renforcer leur compétitivité, a souligné le ministère des Finances en annonçant par la même occasion que de nouvelles mesures d'incitations fiscales étaient à l'étude pour soutenir l'innovation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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