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Politique

Garantir un traitement de qualité aux enfants intersexués

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Le Conseil des Etats veut des directives éthiques médicales précises pour les enfants nés avec une variation du développement sexuel (photo d'illustration). (© KEYSTONE/AP/ELAINE THOMPSON)

Les enfants nés avec une variation du développement sexuel devraient bénéficier d'un traitement compétent, spécialisé et interprofessionnel. Le Conseil des Etats a tacitement adopté lundi une motion en ce sens. Le National doit encore se prononcer.

La motion de la commission des affaires juridiques demande que l’Académie suisse des sciences médicales (ASSM) élabore rapidement des directives d’éthique médicale concernant le diagnostic et le traitement. En Suisse, 1,7% de la population présente en moyenne une variation du développement sexuel, a rappelé Céline Vara (Vert-e-s/NE) pour la commission.

Les interventions visant à modifier le sexe d'une personne font courir de grands risques pour la santé. Ils peuvent s'accompagner de lourds traumatismes psychologiques et de séquelles physiques à long terme. Aujourd'hui, il y a encore trop d'interventions qui ne prennent pas en considération le choix de l'enfant. Il y a lieu de corriger le cadre médical pour ces cas.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Images sous-marines impressionnantes de l'épave du Titan publiées

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Le submersible Titan avait, peu après sa plongée, été détruit par une "implosion catastrophique", tuant ses cinq occupants. (© KEYSTONE/AP)

Les gardes-côtes américains ont diffusé mercredi une vidéo et des photographies sous-marines impressionnantes de l'épave du Titan, un submersible expérimental qui a implosé en juin 2023 près du Titanic, au fond de l'Atlantique nord. Ses cinq occupants avaient péri.

Des audiences d'une commission d'enquête des gardes-côtes sur cet accident et les recherches ultra médiatisés il y a 15 mois se sont ouvertes lundi à Charleston, en Caroline du Sud. Elles doivent se poursuivre en public jusqu'au 27 septembre.

La vidéo d'une minute datée du 22 juin 2023 par 3775 mètres de fond montre très nettement l'épave de la partie arrière du submersible posée à la verticale sur le fond de l'océan, avec des câbles et des débris divers bien visibles. Le logo de l'entreprise américaine opérant ce petit sous-marin, OceanGate Expeditions, apparaît parfaitement sur les images de la queue de l'appareil.

Ce submersible de 6,5 mètres de long avait plongé le 18 juin 2023 pour aller observer l'épave du Titanic et devait refaire surface sept heures plus tard, mais le contact avait été perdu moins de deux heures après son départ.

Auditions techniques

Une vaste opération de secours avait été engagée pour sauver les cinq passagers de l'engin, censé disposer de réserves d'oxygène pour environ quatre jours. Mais le submersible avait, peu après sa plongée, été détruit par une "implosion catastrophique", tuant les cinq hommes sur le coup.

Des "restes humains présumés" avaient été découverts quelques jours après parmi les débris du Titan, à 500 mètres du Titanic, selon les gardes-côtes américains qui ont enquêté plus d'un an sur cet accident hors normes.

Leur commission cherche à "identifier toute preuve d'erreurs matérielles [dans la construction ou la conception] qui auraient pu causer l'accident, afin d'en tirer des recommandations adéquates et d'éviter que de tels accidents ne se reproduisent". Les audiences publiques sont d'ordre technique et non judiciaire.

Un ingénieur, licencié par OceanGate en 2019, a témoigné lundi qu'il était à l'époque sous pression du patron de l'entreprise, Stockton Rush, pour mentir sur la solidité de la coque malgré des essais inquiétants.

Une polémique avait éclaté dès juin 2023 sur de possibles négligences d'OceanGate, relevées par l'ingénieur, notamment sur le hublot qui ne pouvait techniquement pas résister à de telles profondeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Succession de Gerber du Gouvernement jurassien: le PLR renonce

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Jacques Gerber, qui a passé neuf au sein du Gouvernement jurassien, avait annoncé en 2023 qu'il ne briguerait pas un 3e mandat (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le PLR renonce à présenter un candidat à l'élection partielle du 24 novembre au Gouvernement jurassien, après le départ annoncé du ministre de l'économie et de la santé Jacques Gerber (PLR). La décision a été prise à une large majorité, a indiqué mercredi le parti.

Après que différents candidats potentiels ont renoncé à se présenter, le comité directeur du PLR du Jura a abandonné l'idée de présenter à tout prix un candidat, précise le communiqué. Cette stratégie a été validée par l'assemblée générale du parti mercredi.

Cette décision "signe la volonté de donner une nouvelle impulsion au parti, avec des bases saines et solides", ajoute le texte. Elle est "l'aboutissement de réflexions menées plus largement sur la place du PLR au sein de l'échiquier politique jurassien" en vue des élections cantonales de l'automne 2025.

"Monsieur Ukraine"

Jacques Gerber, 51 ans, a annoncé au début septembre sa démission du Gouvernement jurassien pour le 31 décembre 2024, après avoir a été nommé délégué de la Confédération pour l'Ukraine par le Conseil fédéral.

Le Jurassien devra assumer la direction du groupe de travail chargé de mettre en place le programme pour l'Ukraine. Ce programme vise à garantir un soutien efficace et ciblé au pays ravagé par une guerre d'invasion de la Russie.

M. Gerber prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2025. Pour l'exercer, il a reçu le titre d'ambassadeur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Rétablissement post-pandémie dans les pays liés au Fonds mondial

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Le Fonds mondial a financé des centaines de milliers de moustiquaires face à la malaria dans de nombreux pays (archives). (© KEYSTONE/EPA/BILAWAL ARBAB)

Les efforts contre le VIH, la tuberculose et la malaria ont été relancés l'année dernière dans tous les pays où le Fonds mondial est présent après les perturbations liées à la pandémie. Jeudi à Genève, celui-ci a salué la collaboration entre tous les acteurs.

"Il y a eu une avancée significative l'année dernière et nous continuons à obtenir des avancées cette année", a affirmé à quelques journalistes le directeur exécutif Peter Sands. Mais les personnes affectées sont toujours les mêmes, exposées aux conflits et au changement climatique.

La lutte contre les trois maladies a pu aussi entièrement être relancée dans les pays où le Fonds investit après la pandémie. "Il est assez difficile d'avoir un chiffre" précis sur les victimes de ces pathologies qui auraient pu être évitées, estime le directeur exécutif.

Mais leur nombre est probablement supérieur à celui des personnes décédées directement du coronavirus, selon lui. La situation est "très différente dans les différentes parties du monde et selon les trois maladies", dit-il encore.

Jamais le Fonds mondial n'avait investi comme l'année dernière dans les systèmes de santé et communautaires, soit 1,8 milliard de dollars. Il a également obtenu des réductions de prix de certains médicaments. En un peu plus de 20 ans, des dizaines de millions de personnes ont été sauvées grâce au soutien de cette institution et le taux de mortalité a diminué de 61%.

Milliards de dollars économisés

"Ce ne sont pas que des chiffres", affirme le directeur exécutif. Chaque personne sauvée et chaque infection évitée "a un effet multiplicateur" auprès des proches, ajoute-t-il.

Les efforts du Fonds mondial ont un impact plus large que sur les trois maladies. Les soins évités grâce aux 63 milliards de dollars d'investissement ont permis d'économiser 85 milliards de dollars, mais ont aussi porté 1200 milliards de dollars de gains pour la santé et 400 milliards. Et les fonds pour les infrastructures de santé, notamment pour l'approvisionnement et pour la surveillance des maladies, aideront aussi face aux prochaines pandémies, selon le directeur exécutif.

Le Fonds mondial investit notamment plus d'un quart du financement international contre le VIH. Au total, 25 millions de personnes sont sous traitement antirétroviral grâce à lui. Plus de 53 millions ont été dépistées.

Côté tuberculose, la part du financement international liée au Fonds mondial atteint 76%. Et 7,1 millions de personnes reçoivent un traitement.

Demande d'une approche équitable

Près de 230 millions de moustiquaires ont été distribuées contre la malaria. Près de 180 millions de personnes ont été prises en charge, alors que le Fonds mondial rassemble plus de 60% du financement international. Les conflits ou le changement climatique constituent toutefois des menaces face aux avancées obtenues.

Le directeur exécutif salue le déploiement des nouveaux vaccins contre la malaria, qui diminuent le nombre de cas graves, de 30%, et de décès. Des millions de doses ont été acheminées dans plusieurs pays africains. Mais les vaccins actuels ne seront pas à eux seuls la "solution", selon le chef du Fonds mondial, ajoutant qu'il faudra surtout des efforts "efficaces" pour "éliminer la propagation".

Plus largement, des obstacles en termes de droits humains comme des lois, des politiques ou des répressions empêchent des personnes dans certaines régions d'avoir accès à la prévention du VIH ou à des soins, déplore l'organisation. La lutte contre ces trois maladies n'est pas que médicale mais elle nécessite aussi une approche équitable, insiste le directeur exécutif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vif débat sur le budget de l'armée

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Les débats tournent autour de l'augmentation du plafond des dépenses de l'armée (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le débat sur le budget de l'armée est vif. Gauche et droite s'affrontent sur l'orientation de l'armée jusqu'en 2035 et le plafond des dépenses. Le National est entré en matière mercredi sur les deux projets ainsi que sur les crédits pour l'armée.

C'est ce dernier point qui a donné lieu aux plus vifs affrontements. Le Conseil fédéral a placé le plafond des dépenses pour les années 2025 à 2028 à 25,8 milliards. Le Conseil des Etats l'a augmenté de 4 milliards afin d'atteindre 1% du PIB d'ici 2030 et non 2035 comme le demande le Conseil fédéral. En compensation, il propose de couper 2 milliards dans la coopération internationale.

Sur le principe, le National est favorable à une augmentation du plafond des dépenses. Mais, a souligné Jean-Luc Addor (UDC/VS) au nom de la commission, "la question est de savoir comment financer".

Le National doit trouver une solution parmi pléthore de propositions entre compensations dans d'autres domaines ou fonds spécial temporaire et remboursable. Martin Candinas (C/GR) a parlé de "concours d'idées".

L'essentiel, selon lui, est que le budget de l'armée soit augmenté. "Notre pays a besoin de plus de moyens pour la sécurité de la population". Et Isabelle Chappuis (C/VD) de rappeler que "nous ne pouvons pas laisser une dette sécuritaire à la génération future."

Fonds ou compensations

"Est-il vraiment plausible que l'armée russe se retrouve à nos portes?", lui a demandé Priska Seiler-Graf (PS/ZH). Même le Conseil fédéral répond par la négative. Pour la gauche, la sécurité doit être comprise de manière globale et prendre en compte les autres menaces comme le terrorisme, les cyberattaques ou le changement climatique. Le parti socialiste est favorable à un fonds temporaire.

L'UDC y est clairement opposée. "Ce n'est pas sérieux de devoir rembourser", a critiqué Thomas Hurter (UDC/SH). Si cette solution est adoptée, le parti conservateur refusera le plafond. Il préfère clairement passer par des compensations.

Une solution également préconisée par le PLR. "Il existe des moyens de compenser l'augmentation du budget de l'armée. De nombreuses subventions peuvent être remises en question", a lancé Jacqueline de Quattro (PLR/VD).

Les Vert-e-s ont été les seuls à s'opposer à une augmentation du budget de l'armée. Le peuple doit pouvoir s'exprimer, a dit Marionna Schlatter (Vert-e-s/ZH). Un doublement des dépenses d'ici 2030 est "inutile" et "le résultat d'une propagande alarmiste de l'armée".

Orientation stratégique

Deuxième point de friction: l'orientation stratégique de l'armée. Cette orientation doit permettre d'éviter des lacunes de sécurité, a expliqué la ministre de la défense Viola Amherd. L'armée doit pouvoir répondre à différents types d'attaques.

Il s'agit pour le Parlement de définir "les capacités dont nous voulons doter l'armée d'ici 2035", a souligné M. Addor. Et Mme de Quattro de rappeler qu'il faut "rassembler nos forces pour atteindre l'objectif qui est de défendre notre pays et sa population".

Pour Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE), ce projet est "un grand bazar". Le Conseil fédéral a retenu un scénario qui permet de ne pas faire de choix et de "coller aux envies de l'armée". Cela lui permet de continuer à développer ses capacités conventionnelles et s'adapter aux menaces comme le cyberterrorisme, les ruptures de chaînes d'approvisionnement en énergie, etc., a critiqué le Neuchâtelois.

Cette orientation n'est "qu'une vague déclaration d'intention" qui ne prend pas suffisamment au sérieux les menaces réelles. "La sécurité de la Suisse ne doit pas être assurée uniquement par des chars, mais aussi par la diplomatie", a lancé Gerhard Andrey (Vert-e-s/FR).

La gauche souhaite orienter plus fortement l'armée sur les capacités de protection de la population ou l'aide en cas de catastrophes. Mais les partis bourgeois font barrage. L'armée doit pouvoir agir en cas de menace militaire à distance et de conflit hybride. L'UDC veut que l'exercice en vaille la peine et demande de tirer un bilan au terme de la période.

Au final, les députés sont entrés en matière par 129 voix contre 59. Seule la gauche était opposée au projet.

Le débat se poursuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Mandat à la Suisse pour une réunion sur les Conventions de Genève

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La Suisse se voit demander d'organiser une réunion sur le droit international humanitaire (DIH) alors que de nombreuses violations dans l'offensive israélienne dans la bande de Gaza sont ciblées par la communauté internationale. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'Assemblée générale de l'ONU a donné le mandat à la Suisse d'organiser une réunion des parties aux Conventions de Genève dans les six mois sur le conflit au Proche-Orient. Dans un texte adopté à New York, elle exige la fin de l'occupation israélienne dans les 12 mois.

Le projet de résolution de la Palestine a été approuvé mercredi par 124 voix, contre 14 oppositions et 43 abstentions, soit les deux tiers requis. La Suisse s'est abstenue.

Ces derniers jours, Berne avait dit "étudier sérieusement" la possible demande d'une réunion des hautes parties contractantes aux Conventions de Genève. Elle considérait qu'un vote en faveur du texte lui donnerait un "mandat".

La demande la plus significative porte sur la fin de l'occupation israélienne d'ici une année. En juillet, dans un avis demandé par l'Assemblée générale, la Cour internationale de justice (CIJ) avait dit que "la présence continue d'Israël dans le territoire palestinien occupé est illicite". L'Etat hébreu est "dans l'obligation (d'y) mettre fin (...) dans les plus brefs délais", selon elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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