Rejoignez-nous

International

Attaque de l'EI lors d'un concert à Moscou: 40 morts et 115 blessés

Publié

,

le

Dans une déclaration, la Maison Blanche a souligné n'avoir "pas d'indication à ce stade" d'une implication ukrainienne dans l'attaque. (© KEYSTONE/AP/Vitaly Smolnikov)

Au moins 40 personnes ont été tuées et 115 blessées vendredi soir dans une attaque armée suivie d'un énorme incendie dans une salle de concert en banlieue de Moscou. L'assaut a été revendiqué par l'Etat islamique (EI).

Les forces de sécurité russes ont indiqué être "à la recherche" des assaillants. Elles n'ont pas précisé si des suspects étaient encore dans le bâtiment à 21h00 (heure en Suisse). Une enquête pour "acte terroriste" a été ouverte.

L'EI, qui a déjà ciblé la Russie à plusieurs reprises, a affirmé sur l'un de ses comptes Telegram que ses combattants "ont attaqué un grand rassemblement [...] dans les environs de la capitale russe Moscou". L'organisation terroriste islamiste a affirmé que son commando avait ensuite "regagné sa base en toute sécurité".

La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova avait dénoncé auparavant un "attentat terroriste sanglant" et un "crime monstrueux". L'Ukraine avait rapidement nié toute responsabilité, mettant même en cause les services secrets russes.

61 blessés dans un état grave

Selon le ministre russe de la santé Mikhaïl Mourachko, 115 personnes sont hospitalisées, dont cinq enfants. Soixante adultes et un mineur parmi ces blessés sont dans un état grave.

L'assaut, dont les médias russes ont commencé à faire état vers 20h15 à Moscou (16h30 en Suisse), a été mené par plusieurs individus armés au Crocus City Hall, une salle de concert située à Krasnogorsk, juste à la sortie nord-ouest de la capitale russe.

Des journalistes de l'AFP ont vu le bâtiment en proie à un vaste incendie, des volutes de fumée noire s'échappant du toit, ainsi qu'une très importante présence de la police et des services de secours. Selon la télévision russe, le toit du bâtiment s'est effondré en partie. Aucune information n'a été donnée quant au nombre de personnes potentiellement piégées à l'intérieur.

"Juste avant le début, nous avons tout d'un coup entendu plusieurs rafales de mitraillette et un terrible cri de femme. Puis beaucoup de cris", a raconté à l'AFP Alexeï, un producteur de musique qui se trouvait en loges au moment de l'attaque. Il a dit avoir vu "des mouvements de foule terribles" de spectateurs voulant s'échapper.

En tenue de camouflage

Selon un journaliste de l'agence de presse publique Ria Novosti, des individus en tenue de camouflage ont fait irruption au parterre de la salle de concert avant d'ouvrir le feu et de lancer "une grenade ou une bombe incendiaire, ce qui a provoqué un incendie".

"Les personnes qui se trouvaient dans la salle se sont allongées sur le sol pour se protéger des tirs, pendant 15 à 20 minutes, après quoi elles ont commencé à sortir en rampant. Beaucoup ont réussi à sortir", a indiqué le journaliste.

Les flammes se sont propagées à près de 13'000 m2 du bâtiment avant que l'incendie ne soit contenu, selon les services de secours, mais vers 01h00 du matin samedi le feu faisait encore rage, selon le ministère des situations d'urgence, qui utilisait des hélicoptères bombardiers d'eau pour lutter contre le sinistre.

Le président russe Vladimir Poutine est "constamment" informé et l'a été "dès les premières minutes" de l'attaque, a indiqué son porte-parole Dmitri Peskov.

"Actes odieux"

Les chaînes Telegram d'actualités Baza et Mash, réputées proches des forces de l'ordre, ont publié des vidéos montrant au moins deux hommes armés avançant dans le hall et d'autres sur lesquelles on peut voir des cadavres et des groupes de personnes se précipitant vers la sortie. D'autres images montrent des spectateurs se cachant derrière des sièges ou en train d'évacuer la salle de concert.

Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a annoncé l'annulation de tous les événements publics ce week-end. Les principaux musées et théâtres de la capitale ont annoncé leur fermeture. Des mesures de sécurité renforcées ont été mises en place selon la télévision russe, notamment dans les aéroports.

Cette attaque s'est produite lors d'un concert du groupe de rock russe Piknik.

Le secrétaire général de l'ONU António Guterres "condamne dans les termes les plus forts l'attaque terroriste", a indiqué son porte-parole adjoint. La Maison-Blanche s'est dit "en pensées aux côtés des victimes de la terrible attaque".

La Suisse s'est déclarée "horrifiée" par l'attaque et a exprimé ses plus sincères condoléances aux familles, a écrit le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) sur la plateforme X (ex-Twitter). De nombreux autres pays, dont la France, l'Italie et l'Espagne, ont condamné l'attaque.

L'ambassade américaine en Russie avait averti il y a deux semaines ses citoyens qu'elle "suivait de près des informations selon lesquelles des extrémistes ont des plans imminents de cibler de grands rassemblements à Moscou, y compris des concerts".

La Russie a été la cible de nombreuses attaques par le passé commises par des groupes islamistes.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

Viols en série en France: l'accusé reconnaît être "un violeur"

Publié

le

Dominique Pelicot s'exprimait pour la première fois devant la cour criminelle de Vaucluse. Concernant son ex-femme, Gisèle Pelicot, qu'il a droguée pour la soumettre à des viols, il a déclaré qu'elle "ne méritait pas ça". (© KEYSTONE/EPA/GUILLAUME HORCAJUELO)

Le principal accusé du procès retentissant sur des viols en série organisés par un mari sur sa femme dans le sud de la France a reconnu mardi être "un violeur", tout en déclarant que son ex-femme ne méritait pas ce qu'elle a subi pendant dix ans.

"Je suis un violeur comme ceux qui sont dans cette salle. Il savaient tous, ils ne peuvent pas dire le contraire", a assuré Dominique Pelicot faisant allusion aux 50 coaccusés du procès.

Son ex-femme, Gisèle Pelicot, qu'il a droguée pour la soumettre à des viols, "ne méritait pas ça", a ajouté le septuagénaire, s'exprimant pour la première fois devant la cour criminelle de Vaucluse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Crime contre l'humanité de persécution au Venezuela (enquêteurs)

Publié

le

L'Etat vénézuélien contrôlé par le président Nicolas Maduro a mené une répression sans précédent selon les enquêteurs onusiens (archives). (© KEYSTONE/AP/Ariana Cubillos)

Les enquêteurs sur le Venezuela mandatés à l'ONU parlent désormais d'indications d'un crime contre l'humanité de persécution au Venezuela. Dans leur rapport mardi à Genève, ils affirment que la répression menée avant et depuis la présidentielle est "sans précédent".

Jusqu'à présent, la Mission internationale d'établissement des faits avait seulement estimé en 2020 que le crime de persécution pouvait avoir été perpétré. Désormais, ils ont des "indications raisonnables" que celui-ci l'a été.

"Nous observons une intensification de la machine répressive de l'Etat face à ce que celui-ci considère comme des critiques, des oppositions ou des dissensions", estime la présidente de la Mission, Marta Valiñas.

Plus de 2000 personnes ont été détenues dans la première semaine après la réélection controversée de Nicolas Maduro fin juillet. Le candidat de l'opposition Edmundo González Urrutia est en exil depuis le 8 septembre en Espagne. Selon les trois enquêteurs, qui ne s'expriment pas au nom de l'ONU, le pays est confronté à une crise des droits humains.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Implosion du submersible Titan: des essais inquiétants

Publié

le

Le submersible Titan, de l'entreprise américaine OceanGate Expeditions, avait plongé le 18 juin 2023 pour aller observer l'épave du Titanic, mais le contact avait été perdu moins de deux heures après le départ suite à son implosion (archives). (© KEYSTONE/AP)

Les gardes-côtes américains ont commencé lundi à livrer quelques éléments d'enquête sur l'implosion en juin 2023, dans l'Atlantique nord près de l'épave du Titanic, du submersible Titan, qui avait fait cinq morts. Un ingénieur licencié parle d'essais inquiétants.

Ce petit submersible de 6,5 mètres de long, de l'entreprise américaine OceanGate Expeditions, avait plongé le 18 juin 2023 pour aller observer l'épave du Titanic et devait refaire surface sept heures plus tard, mais le contact avait été perdu moins de deux heures après son départ.

Une vaste opération de secours ultra médiatisée avait été engagée pour sauver les cinq passagers de l'engin, censé disposer de réserves d'oxygène pour environ quatre jours. Mais le submersible avait, peu après sa plongée, été détruit par une "implosion catastrophique" tuant les cinq hommes sur le coup.

Des "restes humains présumés" avaient été découverts quelques jours après parmi les débris du Titan, par 4000 mètres de fond et à 500 mètres du Titanic, selon les gardes-côtes américains qui ont ensuite enquêté pendant 15 mois sur cet accident hors normes.

Essais inquiétants

Cette enquête a pour "objectif d'identifier toute preuve d'erreurs matérielles [dans la construction ou le design] qui auraient pu causer l'accident, afin d'en tirer des recommandations adéquates et d'éviter que de tels accidents ne se reproduisent", ont écrit les gardes-côtes dans un dossier de presse dimanche.

Ils ont tenu une conférence à Charleston, en Caroline du Sud, à la veille de l'ouverture lundi de deux semaines d'audiences publiques de leur commission d'enquête dans un tribunal de cet Etat du sud-est. Ce sont des audiences techniques et non un procès pénal ou civil.

D'après le New York Times, qui a assisté aux premiers débats, un ingénieur licencié d'OceanGate en 2019, Tony Nissen, a témoigné qu'il était à l'époque sous pression du patron de l'entreprise, Stockton Rush, pour mentir et affirmer que le submersible était totalement sûr malgré des essais inquiétants. "Ce sera OK", lui aurait répondu Stockton Rush à propos de la solidité de la coque.

Dans la foulée de l'accident, une polémique avait éclaté sur de possibles négligences d'OceanGate Expeditions, relevées par l'ingénieur Nissen, notamment sur le hublot qui ne pouvait techniquement pas résister à de telles profondeurs.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

New York: une mère attaque des concours de miss pour discrimination

Publié

le

Miss America est le plus ancien concours de beauté aux Etats-Unis (archives). (© KEYSTONE/FR125654 AP/JESSICA HILL)

"Etre parent n'est pas un crime": une mère d'un enfant a attaqué lundi à New York pour "discrimination" les concours de beauté Miss Amérique et Miss Monde. Devant des journalistes, elle s'est dit "atterrée" que le fait d'avoir un garçon de six ans la disqualifie.

Son avocate californienne, connue pour défendre les droits des femmes, a déposé un recours pour "discrimination" devant la commission des droits humains de la ville de New York.

"Etre enceinte ou être parent n'est pas un crime et cela ne devrait exclure personne d'un emploi ou d'une opportunité professionnelle", a plaidé l'avocate devant des journalistes réunis dans le célèbre Central Park de Manhattan.

D'après elle, les "règlements d'éligibilité" des concours de Miss Monde et Miss Amérique imposent que toute candidate soit "non mariée, sans enfant, pas enceinte et sans personne légalement dépendante".

"Stéréotypes dépassés"

"Il s'agit d'une discrimination contre les femmes parents qui viole la législation de l'Etat de New York et en particulier une ordonnance de la ville de New York interdisant les discriminations fondées sur le sexe et le genre", a argumenté la juriste.

Elle a dénoncé "des stéréotypes dépassés qui veulent que les femmes ne puissent pas être à la fois mères et belles, calmes et passionnées, talentueuses et généreuses".

L'avocate a prévenu qu'elle avait déjà attaqué en justice un autre concours de beauté, Miss Univers, après qu'une Californienne a été empêchée de se présenter, car elle était déjà mère d'un enfant.

Les concours de beauté aux Etats-Unis sont coutumiers des controverses depuis des années. En mai, les lauréates 2023 Miss USA et Miss Teen USA avaient rendu leurs couronnes en invoquant des raisons de "santé mentale", après la démission d'une dirigeante de ce concours qui avait dénoncé un environnement de travail "toxique" pour ces jeunes femmes.

Miss America est le plus ancien concours de beauté aux Etats-Unis (1921), tandis que Miss USA, créé en 1952, fut aux mains de Donald Trump jusqu'en 2015, année où il s'est lancé dans la course à la présidentielle.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Culture

Le rappeur P. Diddy, accusé d'agression sexuelle, a été arrêté

Publié

le

Sean "Diddy" Combs est décrit dans les plaintes comme un prédateur sexuel utilisant alcool et drogues pour obtenir la soumission de ses victimes (archives). (© KEYSTONE/AP/Willy Sanjuan)

Le rappeur américain Sean "Diddy" Combs a été arrêté lundi par la police à New York, après le dépôt de plaintes notamment pour agression sexuelle. Il y est décrit comme un prédateur sexuel utilisant alcool et drogues pour obtenir la soumission de ses victimes.

"Plus tôt dans la soirée, des agents fédéraux ont arrêté Sean Combs, sur la base d'une inculpation de la cour du district Sud de New York", a déclaré un procureur, précisant que les détails sur les charges retenues devraient être révélés mardi matin.

L'avocat de P. Diddy a expliqué dans un communiqué envoyé à l'AFP que son client se trouvait "volontairement" dans la ville, où il a déménagé. Son camp est "déçu de la décision du bureau du procureur des Etats-Unis de continuer ce que nous estimons être des poursuites injustes à l'encontre de M. Combs", a ajouté le défenseur.

Le rappeur de 54 ans est visé depuis le début juillet par une plainte d'une ex-actrice de films X, Adria English, pour agression sexuelle. Elle l'accuse de s'être servi d'elle "comme d'un pion sexuel pour le plaisir et le bénéfice financier d'autres personnes" lors de soirées dans les Hamptons, dans l'Etat de New York, et en Floride, entre 2004 et 2009.

Neuf plaintes

Au total, neuf plaintes été déposées contre le rappeur depuis novembre 2023. Dans l'une d'elles, déposée en novembre, son ancienne compagne "Cassie" Ventura l'accuse d'avoir eu un "comportement violent" et "déviant" durant une décennie.

Dans une vidéo publiée en mai datant de 2016, on voit P. Diddy se déchaîner contre Mme Ventura. L'affaire a été réglée "à l'amiable" selon un accord confidentiel.

Sean Combs a jusque-là fermement nié les accusations portées contre lui. Il a fait l'objet d'allégations de violences dès les années 1990, bien qu'aucune condamnation majeure n'ait jamais été prononcée contre lui.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture