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Politique

Forte opposition au plan de l'Etat pour renforcer le réseau mobile

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Le Conseil fédéral souhaite imposer aux trois opérateurs télécoms suisses d'installer une alimentation électrique de secours pour garantir les communications en cas de grosse panne (archives). (© Keystone/PETER KLAUNZER)

Le réseau de téléphonie mobile devrait fonctionner même en cas de grosse panne de courant. La Confédération veut obliger les opérateurs à disposer d'une alimentation électrique de secours. Mais le coût - 150 millions par an - rebutent le secteur.

Le Conseil fédéral veut imposer à Swisscom, Sunrise et Salt la pose d'une alimentation électrique de secours afin d'assurer les communications mobiles lors de pannes d'électricité de 72 heures au plus ou de cycles d'interruption de courant pendant 14 jours à la suite. A titre de comparaison, certains sites de téléphonie mobile peuvent fonctionner jusqu'à une heure sans électricité.

La modification prévue par le gouvernement prévoit pour les trois opérateurs des batteries et des groupes électrogènes sur quelque 9500 emplacements.

Le secteur des télécoms a émis une fin de non recevoir. Ces propositions "ne sont pas réalisables dans la pratique", écrit l'Association suisse des télécommunications (Asut). La mise en place d'une alimentation électrique propre n'est pas possible, selon elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Succession de Gerber du Gouvernement jurassien: le PLR renonce

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Jacques Gerber, qui a passé neuf au sein du Gouvernement jurassien, avait annoncé en 2023 qu'il ne briguerait pas un 3e mandat (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le PLR renonce à présenter un candidat à l'élection partielle du 24 novembre au Gouvernement jurassien, après le départ annoncé du ministre de l'économie et de la santé Jacques Gerber (PLR). La décision a été prise à une large majorité, a indiqué mercredi le parti.

Après que différents candidats potentiels ont renoncé à se présenter, le comité directeur du PLR du Jura a abandonné l'idée de présenter à tout prix un candidat, précise le communiqué. Cette stratégie a été validée par l'assemblée générale du parti mercredi.

Cette décision "signe la volonté de donner une nouvelle impulsion au parti, avec des bases saines et solides", ajoute le texte. Elle est "l'aboutissement de réflexions menées plus largement sur la place du PLR au sein de l'échiquier politique jurassien" en vue des élections cantonales de l'automne 2025.

"Monsieur Ukraine"

Jacques Gerber, 51 ans, a annoncé au début septembre sa démission du Gouvernement jurassien pour le 31 décembre 2024, après avoir a été nommé délégué de la Confédération pour l'Ukraine par le Conseil fédéral.

Le Jurassien devra assumer la direction du groupe de travail chargé de mettre en place le programme pour l'Ukraine. Ce programme vise à garantir un soutien efficace et ciblé au pays ravagé par une guerre d'invasion de la Russie.

M. Gerber prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2025. Pour l'exercer, il a reçu le titre d'ambassadeur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Rétablissement post-pandémie dans les pays liés au Fonds mondial

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Le Fonds mondial a financé des centaines de milliers de moustiquaires face à la malaria dans de nombreux pays (archives). (© KEYSTONE/EPA/BILAWAL ARBAB)

Les efforts contre le VIH, la tuberculose et la malaria ont été relancés l'année dernière dans tous les pays où le Fonds mondial est présent après les perturbations liées à la pandémie. Jeudi à Genève, celui-ci a salué la collaboration entre tous les acteurs.

"Il y a eu une avancée significative l'année dernière et nous continuons à obtenir des avancées cette année", a affirmé à quelques journalistes le directeur exécutif Peter Sands. Mais les personnes affectées sont toujours les mêmes, exposées aux conflits et au changement climatique.

La lutte contre les trois maladies a pu aussi entièrement être relancée dans les pays où le Fonds investit après la pandémie. "Il est assez difficile d'avoir un chiffre" précis sur les victimes de ces pathologies qui auraient pu être évitées, estime le directeur exécutif.

Mais leur nombre est probablement supérieur à celui des personnes décédées directement du coronavirus, selon lui. La situation est "très différente dans les différentes parties du monde et selon les trois maladies", dit-il encore.

Jamais le Fonds mondial n'avait investi comme l'année dernière dans les systèmes de santé et communautaires, soit 1,8 milliard de dollars. Il a également obtenu des réductions de prix de certains médicaments. En un peu plus de 20 ans, des dizaines de millions de personnes ont été sauvées grâce au soutien de cette institution et le taux de mortalité a diminué de 61%.

Milliards de dollars économisés

"Ce ne sont pas que des chiffres", affirme le directeur exécutif. Chaque personne sauvée et chaque infection évitée "a un effet multiplicateur" auprès des proches, ajoute-t-il.

Les efforts du Fonds mondial ont un impact plus large que sur les trois maladies. Les soins évités grâce aux 63 milliards de dollars d'investissement ont permis d'économiser 85 milliards de dollars, mais ont aussi porté 1200 milliards de dollars de gains pour la santé et 400 milliards. Et les fonds pour les infrastructures de santé, notamment pour l'approvisionnement et pour la surveillance des maladies, aideront aussi face aux prochaines pandémies, selon le directeur exécutif.

Le Fonds mondial investit notamment plus d'un quart du financement international contre le VIH. Au total, 25 millions de personnes sont sous traitement antirétroviral grâce à lui. Plus de 53 millions ont été dépistées.

Côté tuberculose, la part du financement international liée au Fonds mondial atteint 76%. Et 7,1 millions de personnes reçoivent un traitement.

Demande d'une approche équitable

Près de 230 millions de moustiquaires ont été distribuées contre la malaria. Près de 180 millions de personnes ont été prises en charge, alors que le Fonds mondial rassemble plus de 60% du financement international. Les conflits ou le changement climatique constituent toutefois des menaces face aux avancées obtenues.

Le directeur exécutif salue le déploiement des nouveaux vaccins contre la malaria, qui diminuent le nombre de cas graves, de 30%, et de décès. Des millions de doses ont été acheminées dans plusieurs pays africains. Mais les vaccins actuels ne seront pas à eux seuls la "solution", selon le chef du Fonds mondial, ajoutant qu'il faudra surtout des efforts "efficaces" pour "éliminer la propagation".

Plus largement, des obstacles en termes de droits humains comme des lois, des politiques ou des répressions empêchent des personnes dans certaines régions d'avoir accès à la prévention du VIH ou à des soins, déplore l'organisation. La lutte contre ces trois maladies n'est pas que médicale mais elle nécessite aussi une approche équitable, insiste le directeur exécutif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vif débat sur le budget de l'armée

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Les débats tournent autour de l'augmentation du plafond des dépenses de l'armée (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le débat sur le budget de l'armée est vif. Gauche et droite s'affrontent sur l'orientation de l'armée jusqu'en 2035 et le plafond des dépenses. Le National est entré en matière mercredi sur les deux projets ainsi que sur les crédits pour l'armée.

C'est ce dernier point qui a donné lieu aux plus vifs affrontements. Le Conseil fédéral a placé le plafond des dépenses pour les années 2025 à 2028 à 25,8 milliards. Le Conseil des Etats l'a augmenté de 4 milliards afin d'atteindre 1% du PIB d'ici 2030 et non 2035 comme le demande le Conseil fédéral. En compensation, il propose de couper 2 milliards dans la coopération internationale.

Sur le principe, le National est favorable à une augmentation du plafond des dépenses. Mais, a souligné Jean-Luc Addor (UDC/VS) au nom de la commission, "la question est de savoir comment financer".

Le National doit trouver une solution parmi pléthore de propositions entre compensations dans d'autres domaines ou fonds spécial temporaire et remboursable. Martin Candinas (C/GR) a parlé de "concours d'idées".

L'essentiel, selon lui, est que le budget de l'armée soit augmenté. "Notre pays a besoin de plus de moyens pour la sécurité de la population". Et Isabelle Chappuis (C/VD) de rappeler que "nous ne pouvons pas laisser une dette sécuritaire à la génération future."

Fonds ou compensations

"Est-il vraiment plausible que l'armée russe se retrouve à nos portes?", lui a demandé Priska Seiler-Graf (PS/ZH). Même le Conseil fédéral répond par la négative. Pour la gauche, la sécurité doit être comprise de manière globale et prendre en compte les autres menaces comme le terrorisme, les cyberattaques ou le changement climatique. Le parti socialiste est favorable à un fonds temporaire.

L'UDC y est clairement opposée. "Ce n'est pas sérieux de devoir rembourser", a critiqué Thomas Hurter (UDC/SH). Si cette solution est adoptée, le parti conservateur refusera le plafond. Il préfère clairement passer par des compensations.

Une solution également préconisée par le PLR. "Il existe des moyens de compenser l'augmentation du budget de l'armée. De nombreuses subventions peuvent être remises en question", a lancé Jacqueline de Quattro (PLR/VD).

Les Vert-e-s ont été les seuls à s'opposer à une augmentation du budget de l'armée. Le peuple doit pouvoir s'exprimer, a dit Marionna Schlatter (Vert-e-s/ZH). Un doublement des dépenses d'ici 2030 est "inutile" et "le résultat d'une propagande alarmiste de l'armée".

Orientation stratégique

Deuxième point de friction: l'orientation stratégique de l'armée. Cette orientation doit permettre d'éviter des lacunes de sécurité, a expliqué la ministre de la défense Viola Amherd. L'armée doit pouvoir répondre à différents types d'attaques.

Il s'agit pour le Parlement de définir "les capacités dont nous voulons doter l'armée d'ici 2035", a souligné M. Addor. Et Mme de Quattro de rappeler qu'il faut "rassembler nos forces pour atteindre l'objectif qui est de défendre notre pays et sa population".

Pour Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE), ce projet est "un grand bazar". Le Conseil fédéral a retenu un scénario qui permet de ne pas faire de choix et de "coller aux envies de l'armée". Cela lui permet de continuer à développer ses capacités conventionnelles et s'adapter aux menaces comme le cyberterrorisme, les ruptures de chaînes d'approvisionnement en énergie, etc., a critiqué le Neuchâtelois.

Cette orientation n'est "qu'une vague déclaration d'intention" qui ne prend pas suffisamment au sérieux les menaces réelles. "La sécurité de la Suisse ne doit pas être assurée uniquement par des chars, mais aussi par la diplomatie", a lancé Gerhard Andrey (Vert-e-s/FR).

La gauche souhaite orienter plus fortement l'armée sur les capacités de protection de la population ou l'aide en cas de catastrophes. Mais les partis bourgeois font barrage. L'armée doit pouvoir agir en cas de menace militaire à distance et de conflit hybride. L'UDC veut que l'exercice en vaille la peine et demande de tirer un bilan au terme de la période.

Au final, les députés sont entrés en matière par 129 voix contre 59. Seule la gauche était opposée au projet.

Le débat se poursuit.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Mandat à la Suisse pour une réunion sur les Conventions de Genève

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La Suisse se voit demander d'organiser une réunion sur le droit international humanitaire (DIH) alors que de nombreuses violations dans l'offensive israélienne dans la bande de Gaza sont ciblées par la communauté internationale. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED SABER)

L'Assemblée générale de l'ONU a donné le mandat à la Suisse d'organiser une réunion des parties aux Conventions de Genève dans les six mois sur le conflit au Proche-Orient. Dans un texte adopté à New York, elle exige la fin de l'occupation israélienne dans les 12 mois.

Le projet de résolution de la Palestine a été approuvé mercredi par 124 voix, contre 14 oppositions et 43 abstentions, soit les deux tiers requis. La Suisse s'est abstenue.

Ces derniers jours, Berne avait dit "étudier sérieusement" la possible demande d'une réunion des hautes parties contractantes aux Conventions de Genève. Elle considérait qu'un vote en faveur du texte lui donnerait un "mandat".

La demande la plus significative porte sur la fin de l'occupation israélienne d'ici une année. En juillet, dans un avis demandé par l'Assemblée générale, la Cour internationale de justice (CIJ) avait dit que "la présence continue d'Israël dans le territoire palestinien occupé est illicite". L'Etat hébreu est "dans l'obligation (d'y) mettre fin (...) dans les plus brefs délais", selon elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La piscine couverte de Mon-Repos à Lausanne rouvre ses portes

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La piscine de Mon-Repos à Lausanne a été inaugurée en 1972. Ouverte 300 jours par année, elle accueille en moyenne 180'000 personnes par an. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Après d'importants travaux de transformation et de sécurisation débutés le 1er avril 2023, l'emblématique piscine couverte lausannoise de Mon-Repos rouvre ses portes samedi après-midi. Elle bénéficie désormais d'un système sanitaire complètement rénové et de vestiaires universels (mixtes) avec 24 nouvelles cabines plus larges, en particulier pour l'accueil des familles.

Les personnes à mobilité réduite disposent d'un nouvel ascenseur accessible dès le hall d'entrée, de WC et douches adaptés, ainsi qu'un élévateur mobile pour entrer dans les bassins, indique mercredi la Ville de Lausanne dans un communiqué. Le coût de l'ensemble des travaux se monte à 4,7 millions de francs.

La Municipalité de Lausanne et le Service des sports de la Ville ont présenté mercredi aux médias le nouveau visage de la piscine de Mon-Repos après 18 mois de travaux. "C'est un immense plaisir de rouvrir à la population une piscine de Mon-Repos modernisée, avec des vestiaires universels qui répondent aux besoins actuels des usagères et usagers, en particulier des familles", a déclaré Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale.

Une après-midi gratuite

Prévus pour une durée initiale de neuf mois, les travaux ont été prolongés jusqu'en septembre 2024 à la suite de la découverte d'une corrosion avancée des armatures au niveau de plusieurs dalles, nécessitant un assainissement en profondeur de la structure et la réalisation d’une étanchéité des sols, rappelle-t-on.

A la suite de ces travaux, l'ensemble des carrelages bordant les bassins ont été remplacés. Les teintes beiges utilisées dans les vestiaires rappellent la gamme de couleurs d’origine.

Samedi, l'accès sera libre de 13h30 jusqu'à 18h00. Le Lausanne Aquatique proposera à cette occasion des cours d'aquagym ainsi qu'une initiation de plongeon.

La piscine de Mon-Repos a été inaugurée en 1972. Ouverte 300 jours par année, elle accueille en moyenne 180'000 personnes par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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