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Exclu: les premiers extraits du livre sur Pierre Maudet

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Radio Lac dévoile en exclusivité, en accord avec les éditions Cabédita, les premiers passages du livre "Le Vertige du pouvoir" qui sort aujourd'hui en librairie. L'enquête de Philippe Reichen, journaliste au Tages Anzeiger et ex-chroniqueur sur Radio Lac, retrace la carrière fulgurante du libéral-radical Pierre Maudet, de ses débuts prometteurs jusqu'à l'éclatement de l'affaire éponyme. Radio Lac vous dévoile deux extraits exclusifs du livre dont la dernière partie est davantage portée sur l'affaire.

L’ENQUÊTE DU MINISTÈRE PUBLIC

Le timing de la votation n’est pas le plus grand problème de Pierre Maudet et de l’association «Union Vaud-Genève ». Le procureur général genevois Bernard Bertossa ouvre une enquête contre l’association et son chef de campagne. La raison: la loi genevoise sur l’exercice des droits politiques interdit la récolte de signatures contre rémunération. Pourtant, Maudet et son équipe ont bel et bien perçu des salaires. Et cela n’est pas tout: vu que des actions de récolte de signatures ont eu lieu de l’autre côté de la frontière, et même dans un train entre Genève et Lausanne, d’autres lois auraient pu être enfreintes.

Les choses se corsent. Les médias flairent une affaire politique. Dans un cas similaire en 1980, des milliers de signatures avaient été invalidées. Les responsables de l’association menacent les journalistes de porter l’affaire devant la justice s’ils devaient rendre public le salaire de Pierre Maudet. Finalement, c’est Bénédict Hentsch qui intervient pour créer de la transparence et calmer la situation. L’association aurait dépensé 120000 francs pour l’initiative. Ce n’est pas un secret que Pierre Maudet a été  payé pour la récolte de signatures, il a reçu 22000 francs pour quatre mois de travail. Afin d’éviter une condamnation et l’annulation de l’initiative, l’association avance que Maudet avait également d’autres tâches dans son cahier des charges. Il devait également s’occuper de l’organisation d’événements, de la communication et de la présence sur le web.

Les médias, qui étaient jusqu’alors de son côté, deviennent critiques. Le jeune Maudet se retrouve au cœur de sa première affaire politique. Il contre-attaque en parlant d’un « faux procès ». Même un complot devient pensable : « J’ai bien l’impression qu’il s’agit là d’une cabale pour shooter une initiative qui dérange…», dicte-t-il aux journalistes. Il se méfie de ses adversaires, mais garde son sang-froid.

Dans les interviews radio, Maudet explique que les jeunes collaborateurs étaient des employés permanents et non pas des intérimaires engagés uniquement pour la récolte de signatures. La Tribune de Genève réagit immédiatement et accuse Maudet de fausse déclaration. La rédaction serait en possession d’un document qui prouve le contraire.

L’ancien conseiller d’État chargé du Département de justice et police et membre de l’initiative, Bernard Ziegler, fait planer une menace. Si le Conseil d’État devait annuler l’initiative, il poursuivrait le combat jusqu’au Tribunal fédéral où, selon lui, il gagnerait indéniablement.

Finalement, Bernard Ziegler ne doit pas faire recours. Quelques jours plus tard, le procureur général Bertossa arrive à la conclusion que l’initiative n’a pas abouti de manière illégale. Il accepte la version selon laquelle Maudet et les autres collaborateurs avaient également d’autres tâches à effectuer. Leur engagement n’est donc pas plus problématique que celui des employés des partis politiques, des secrétaires syndicaux ou encore des lobbyistes qui sont envoyés dans la rue avec le même objectif.

À l’âge de 22 ans, Pierre Maudet surmonte sa première affaire politique sans grands dégâts. Le soulagement est néanmoins suivi par du mécontentement et, à la fin, un peu de rancœur. Après tout, on a essayé d’user de formalisme subtil pour empêcher le débat voulu par les Genevois et les Vaudois sur la nécessité et le sens des frontières cantonales. Rapidement, il met cet épisode de côté.

 

«WELL DONE, OLD CHAP»

L’aveu est décisif pour l’élucidation du voyage à Abu Dhabi. Le Ministère public avait déjà interrogé Antoine Daher il y a plusieurs mois. Mais l’aveu de Patrick Baud-Lavigne, ainsi que l’analyse de données saisies, dont des mails et des SMS, apportent la preuve que ses affirmations effectuées jusqu’à présent et les déclarations publiques de Pierre Maudet sont empreintes de mensonges.

Ce que Daher a affirmé durant ses auditions était bizarre, voire irréaliste. Lors de son audition du 2 mars 2018, il a présenté l’entrepreneur Saïd B. comme le sponsor du voyage à Abu Dhabi. Il l’a décrit comme « ami » qui travaille à Abu Dhabi comme conseiller et qui disposait à l’époque de dix places pour le Grand Prix de Formule 1, qu’il compare au tournoi de tennis de Roland-Garros.

Saïd B. lui aurait cédé gratuitement des places car elles auraient appartenu à des gens qui ne pouvaient pas se rendre à l’événement. Il a pu offrir ces places à ses « vieux amis » Maudet et Baud-Lavigne. Selon Daher: «Tout était payé par Saïd B. »

Il indique qu’il connaît Saïd B. depuis quinze ans mais ne se souvient pas du nom de son entreprise. Les propriétaires de l’entreprise Renovis lui sont également inconnus, bien qu’il en soit directeur depuis deux ans. Il explique son ignorance par le fait que ces gens habitent loin, dans les pays arabes.

L’audition du 14 août 2018 contient également des contradictions. Selon Daher, c’est l’entreprise de logistique DHL qui lui a apporté les billets d’avion pour Abu Dhabi. Son ancienne assistante se serait occupée de cela. Mais il ne se souvient pas de son nom, ce à quoi il promet de remédier une fois de retour au bureau. Le procureur veut savoir qui a payé les billets. C’est Maudet qui aurait voulu les payer, mais Saïd B. a tout pris en charge, répond Daher.

Le Ministère public ne reconvoque Antoine Daher que le 5 décembre 2018. À ce moment-là, les circonstances de l’invitation et du financement du voyage sont déjà connues, grâce à Baud-Lavigne. Daher doit ainsi admettre avoir cherché à induire en erreur. «Le point principal n’était pas juste. Le voyage n’était pas payé par l’un de mes amis. » Pourquoi a-t-il désigné Saïd B. comme sponsor? « Je l’ai fait par amitié, pour protéger Pierre. Je n’ai pas vraiment bien compris pourquoi il fallait donner cette version», avoue Daher face aux procureurs Yves Bertossa et Stéphane Grodecki.

Il donne sa propre explication de la genèse du mensonge. L’idée d’inventer une histoire, ils l’ont eue les trois pendant une réunion. «C’est moi qui ai informé Saïd B. Je lui ai juste demandé s’il acceptait qu’il soit indiqué que c’est lui qui nous avait fait le cadeau. Je lui ai dit que pour les journalistes cela devait prendre un visage privé et que c’était plus simple comme ça. Je n’ai pas compris la différence entre privé et pas privé. [...] On a décidé cela dans un brainstorming à trois. [...] Cela n’avait pas d’importance pour moi. Je ne sais pas qui a eu l’idée, entre Pierre Maudet et Patrick Baud-Lavigne. C’était dans le cours de la conversation entre eux. C’était vis-à-vis des journalistes. »

Sa première audition, Antoine Daher l’a préparée avec Patrick Baud-Lavigne. « Il n’y avait pas de document. Il m’a posé des questions. J’y ai répondu. On a fait un jeu de rôle. Il m’a entraîné pour que je puisse répondre sur Saïd B. » En même temps, Baud-Lavigne lui a demandé de « faire le ménage » sur son ordinateur et de « supprimer les e-mails qui se référaient au voyage de novembre 2015».

Il s’exécute et fait le ménage car « il fallait dissimuler la vérité ». Il assure : « Je n’ai pas été remercié ni félicité par Patrick Baud-Lavigne ou Pierre Maudet pour avoir caché la vérité lors de mes auditions. »

Les procureurs Yves Bertossa et Stéphane Grodecki sont d’un autre avis. Ils sont en possession d’un SMS envoyé par Pierre Maudet à Antoine Daher après sa première audition: «Well done, Old Chap», «Bien joué, mon vieux». Le message laisse supposer qu’il félicite son ami d’avoir menti à la justice. « Je ne me souviens plus du message ‹Well done, Old Chap› que Pierre Maudet m’a envoyé après ma première audition. Pour moi, il s’agissait d’un fait divers, je n’ai pas accordé suffisamment d’importance à toute cette histoire », se défend Daher

Philippe Reichen, auteur du livre, était  l'invité de Radio Lac Matin,  jeudi 9 janvier à 7h20 en direct sur Radio Lac.

Genève

Alan Roura revient sur son Vendée Globe

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Alan Roura: fier d'avoir bouclé un troisième Vendée Globe (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Quelques jours après son arrivée aux Sables d'Olonne, où il a pris la 18e place du Vendée Globe, Alan Roura a répondu aux questions de Keystone-ATS. Il s'est dit à la fois content et déçu.

"Je suis très content d'avoir bouclé un troisième Vendée Globe, c'est quand même dingue, c'est une belle histoire. Je suis déçu forcément de la place, je ne partais pas pour ça", a-t-il expliqué.

"Mais en même temps, on m'aurait dit tu vas finir 18e et perdre deux places sur la ligne mais en vivant le tour du monde que tu as vécu, j'aurais signé tout de suite. En fait, j'ai pris beaucoup de plaisir, je me suis surpassé tous les jours à pousser la machine, à pousser le bonhomme et je n'ai jamais lâché, vraiment, depuis le jour du départ jusqu'à l'arrivée", a poursuivi le navigateur genevois.

"Je suis très content de ce tour du monde. Il y a encore plein de choses à apprendre et je n'ai que 31 ans." Roura est aussi revenu sur la stratégie adoptée en début de course. "J'ai pris une option qui n'a pas payé dès le début. En fait, j'ai raté le premier wagon, le groupe des dix premiers est parti. Cela a été une course à l'élastique, on n'a jamais réussi à recoller ce groupe-là. Cela fait partie du truc."

Le Genevois a battu son record lors de cette troisième participation. "Chaque fois, j'ai mis dix jours de moins, c'est cool", a-t-il rigolé. Ses meilleurs souvenirs, c'est d'une part le passage du cap Horn. "Il y a beaucoup d'émotion déjà de revoir la côte, parce que depuis le départ je n'avais vu aucune terre." Et l'autre, l'arrivée "qui est toujours un moment magique."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Pas d'accord sur les mesures d'économie au cycle d'orientation

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La situation se crispe, encore un peu plus, au cycle d'orientation. La FAMCO a refusé, en assemblée des délégués, lundi soir, les deux périodes d’enseignement supplémentaires au cycle d'orientation mais aussi les propositions alternatives d’économie proposées par le DIP. Une réponse qui clôt les négociations, selon la magistrate. Place à présent au Grand Conseil, qui pourrait même durcir la copie, avec un projet de loi PLR qui impose six périodes d'enseignement supplémentaires au Secondaire I. 

Le printemps pourrait être agité dans les cycles d'orientation. L'assemblée des délégués de la Fédération des Associations des Maître.sse.s du Cycle d’Orientation (FAMCO) a refusé, unanimement, le 3 février, les deux périodes d’enseignement supplémentaires mais aussi les propositions alternatives d’économie proposées par le Département de l'Instruction Publique, a appris Radio Lac.

La possibilité d'augmenter, dès 2027, de deux périodes supplémentaires, le temps d'enseignement, avait déclenché une grève, il y a un an, au sein des cycles d'orientation. Le Conseil d'Etat souhaitait augmenter le temps d'enseignement au cycle d'orientation pour rapprocher Genève des standards des autres cantons. Cette mesure d'économies, inscrite dans le Plan financier quadriennal 2024-2027, avait été présentée comme une alternative au projet de loi PLR, qui proposait, lui une augmentation de six périodes d'enseignement supplémentaires. 

A la suite de la grève des enseignants, une période de négociation de six mois avait été ouverte entre le DIP et les syndicats. Le Département de l'Instruction publique avait présenté une alternative avec d'autres mesures d'économie: la suppression de la prime accordée aux maitres de classes, le déplacement des formations en dehors des heures de cours ou encore de payer les cours d’appui au cachet. Avec l'objectif de faire 7 millions de francs d'économie, par année. Ce sont ces dernières mesures qui ont également été rejetées, par la FAMCO, qui a présenté sa position à Anne Hilpold, jeudi soir.

"Les négociations sont closes (...) Le dossier est maintenant entre les mains du Grand Conseil" (Anne Hilpold)

Contactée, la conseillère d'Etat nous a précisé: "les négociations sont closes dès le moment où la proposition alternative des deux périodes d'enseignement a été entièrement rejetée par les syndicats qui n'ont fait aucune contre-proposition. Le dossier est maintenant entre les mains du Grand Conseil, comme le veut le processus usuel".

Le Grand Conseil va donc se prononcer sur le projet de loi PLR qui impose six périodes d'enseignement supplémentaires au cycle d'orientation. Ce projet de loi avait été renvoyé en commission, en mars dernier, pour ne pas mettre en péril les discussions entre la FAMCO et le DIP. Les discussions n'ayant rien donné, la commission de l'éducation devrait se prononcer prochainement sur ce projet loi PLR, qui exige, lui, une augmentation de six périodes d'enseignement supplémentaires. 

 

 

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Genève veut urbaniser le secteur des citernes à Vernier

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Genève veut réduire l'emprise des pétroliers à Vernier pour urbaniser le secteur. Le canton en abrite encore 120, sans avoir aucune obligation légale de le faire. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Genève veut réduire l'emprise des pétroliers à Vernier pour urbaniser le secteur. Sur les 140 à 180 citernes qui restent en Suisse romande, le canton en abrite encore 120, sans avoir aucune obligation légale de le faire.

"Genève n'a pas à avoir les réserves stratégiques de pétrole de toute la Suisse romande. La loi fédérale sur l'approvisionnement économique du pays ne comporte pas d'obligation cantonale en matière de stockage des hydrocarbures", a indiqué vendredi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire. Les réserves doivent exister, mais pas nécessairement là.

La question ayant été clarifiée, le canton et Vernier, qui est la cinquième ville romande, veulent réaménager le secteur. Situé en périphérie lors de sa création dans les années 1960, il est à présent entouré d'habitations et bien desservi en transports publics. Un projet au long court, car 60% de sa superficie est en mains privées et le reste loué à long terme par les collectivités publiques. Le canton ne peut donc pas faire ce qu’il veut. 

Le conseiller d'Etat genevois en charge du territoire Antonio Hodgers:

Antonio HodgersConseiller d'Etat genevois en charge du territoire

La rédaction avec Ats

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Les élus de l'ouest de la Suisse se mobilisent pour le rail

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Entré en vigueur le 15 décembre dernier, le nouvel horaire CFF a été contesté par l'Alliance des villes et Ouestrail qui dénoncent une péjoration de l'offre pour leur région (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Les inquiétudes des élus de l'ouest de la Suisse restent vives suite à l'introduction du nouvel horaire CFF 2025. Une vingtaine d'entre eux se sont retrouvés vendredi dans le train à destination de Genève afin de revendiquer de meilleures connexions ferroviaires.

Cette action vise à exprimer leur profonde préoccupation quant à la suppression de la quasi-totalité des liaisons directes entre la ligne du Pied du Jura et Genève, indiquent dans un communiqué l'Alliance des Villes et Ouestrail. Les élus sont aussi préoccupés par l'augmentation de la durée des trajets entre la Suisse occidentale et les autres régions du pays.

La récente annonce de l'office fédéral des transports concernant une demande supplémentaire de 14 milliards de francs pour consolider l'infrastructure CFF à l'horizon 2025 "fait redouter le pire", relèvent les deux organisations. Elles redoutent que l'actuel "horaire de chantier" ainsi que les temps de parcours prolongés en Suisse occidentale ne deviennent une nouvelle norme de référence.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lem voit ses recettes chuter sur neuf mois et supprimera des postes

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Le fabricant genevois de boîtiers et composants électroniques Lem va supprimer 150 postes, principalement en Europe (image prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le fabricant genevois de boîtiers et composants électroniques Lem a vu ses ventes plonger sur les neuf premiers mois de son exercice décalé 2024/2025. Dans le cadre de sa restructuration amorcée en novembre, le groupe supprime 150 postes, principalement en Europe. Le site de Genève sera touché.

"Avec quelque 230 collaborateurs, Genève est le plus grand site d'Europe et sera de ce fait certainement le plus touché", a indiqué à AWP un porte-parole. Il ne précise ni chiffre, ni calendrier, "en raison des procédures de consultation d'ores et déjà en cours pour les employés concernés".

Lem dit ainsi vouloir s'adapter à une "réalité commerciale", à savoir que "des marchés clés tels que les énergies renouvelables et les véhicules à énergie nouvelle se déplacent vers l'Asie".

Recul des ventes

D'avril à décembre, le chiffre d'affaires de Lem a chuté de 27,1% sur un an à 230,9 millions de francs (-26% à taux de change constants), annonce le groupe vendredi dans un communiqué. Sur le seul troisième trimestre, les ventes ont reculé de 1,7% comparé à la même période de l'exercice précédent.

Les entrées de commandes ressortent en revanche en hausse à 188,5 millions, contre 187,9 millions précédemment, avec une forte contribution de la Chine qui affiche une croissance de 77,2%. Le ratio book-to-bill, soit le rapport entre les nouvelles commandes et les facturations sur la période, est de 0,82.

Au niveau de la rentabilité, le résultat avant intérêts et impôts (Ebit) a été plus que divisé par trois à 20,1 millions (-71%) et la marge afférente est tombée à 8,7%, contre 20% précédemment. En fin de compte, le bénéfice net est de 12,1 millions, soit une baisse de 78,2%.

La performance ressort peu ou prou conforme aux attentes. Les analystes sondés par l'agence AWP tablaient sur des recettes de 229 millions de francs, des entrées de commandes de 189 millions et un bénéfice net de 12,2 millions. L'Ebit était attendu à 20 millions pour une marge afférente de 8,7%.

Objectif maintenu

Au chapitre des perspectives, le groupe maintient son objectif pour 2024/2025, à savoir des recettes de 290 à 310 millions et une marge Ebit inférieure à 10%. Lem compte sur son vaste plan de restructuration amorcé en novembre dernier pour améliorer sa rentabilité dès le prochain exercice, affirme-t-il.

Dans le cadre de cette réorganisation, Lem supprimera quelque 150 postes, principalement en Europe et des procédures de consultation sont en cours pour les employés concernés. Le siège de Meyrin se concentrera sur la stratégie et l'innovation, tandis que les activités de recherche et développement se rapprocheront du marché asiatique, où l'entreprise identifie le plus grand potentiel de croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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