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Politique

Esther Friedli (UDC) entre au Conseil des Etats

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L'élection de la nouvelle conseillère aux Etats st-galloise Esther Friedli (UDC) est saluée dimanche par son compagnon Toni Brunner, ancien président de l'UDC Suisse. (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Esther Friedli (UDC) a battu Barbara Gysi (PS) et succédera à Paul Rechsteiner (PS) au Conseil des Etats. Les St-Gallois se sont rendus dimanche aux urnes pour cette élection complémentaire avec une participation de 39,09%.

Esther Friedli, âgée de 45 ans, devient la première représentante de l'UDC st-galloise à la Chambre des cantons. Fidèle à la ligne politique de droite dure de l'UDC, la politologue d'origine bernoise dirige une auberge à Ebnat-Kappel (SG) avec son compagnon, l'ancien président de l'UDC Toni Brunner.

Esther Friedli a engrangé dimanche 70'449 voix (57,4%) et devancé la socialiste Barbara Gysi (45'293/36,9%) de plus de 25'000 scrutins. Le deuxième siège saint-gallois à la Chambre basse est occupé par Benedikt Würth (Centre).

Conseillère nationale depuis fin 2019, Esther Friedli s'est profilée durant la pandémie du Covid-19 en s'opposant à des mesures de la Confédération. Elle a critiqué les restrictions imposées à la restauration.

Le parti socialiste perd donc le fauteuil qu'a occupé Paul Rechsteiner au Conseil des Etats durant onze ans après avoir siégé pendant 25 ans au Conseil national.

Le conseiller cantonal UDC de 43 ans Michael Götte, et président de la commune de Tübach, va remplacer Esther Friedli au Conseil national.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Consommer davantage de protéines végétales et de céréales complètes

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Les nouvelles recommandations nutritionnelles de la Confédération sont illustrées dans une pyramide alimentaire réactualisée. (© OSAV)

La Confédération a actualisé ses recommandations pour une alimentation saine et durable, pour la première fois depuis treize ans. Cette nouvelle pyramide alimentaire met l'accent sur les aliments frais, les céréales complètes et les protéines végétales.

Les nouvelles recommandations nutritionnelles visent à promouvoir la santé en privilégiant les aliments frais plutôt que les aliments transformés "avec de longues listes d’ingrédients", écrit mercredi l'Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (OSAV). Une alimentation équilibrée contribue de manière significative à la prévention du surpoids et de l'obésité et réduit le risque de maladies non transmissibles.

La base pour une alimentation équilibrée réside toujours dans l'apport de liquide, chaque jour un à deux litres, de préférence de l'eau. La pyramide alimentaire recommande cinq portions de fruits et légumes de couleurs variées et de saison.

Pour les trois portions de produits céréaliers et de pommes de terre, elle propose de privilégier les céréales complètes. Elle recommande aussi de consommer deux à trois portions de produits laitiers chaque jour.

Dans les protéines, celles d'origine végétale, comme les légumineuses, sont davantage représentées et apparaissent au même niveau que les sources de protéines animales, comme la viande ou le poisson.

En ce qui concerne les huiles, les noix et les graines sont aussi représentées. Tout au sommet de la pyramide - et donc pas indispensables pour l'alimentation quotidienne - les boissons sucrées sont mentionnées pour la première fois, à côté des sucreries et des snacks salés.

Ces nouvelles recommandations nutritionnelles mettent en avant "un mode d’alimentation idéal", souligne l'OSAV. "Il faut les considérer comme un guide pour tendre vers une alimentation équilibrée". Les experts recommandent par ailleurs de faire jusqu'à 30 minutes d'activité physique par jour.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le National valide le budget culturel, à quelques exceptions près

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Les commissions ont souligné la présence "problématique" d'une antenne de Pro Helvetia en Russie. Ci-dessus, la rapporteuse de commission Regina Durrer (C/NW). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

La culture doit disposer d'une enveloppe de près d'un milliard de francs pour son budget 2025-2028. Après le Conseil des Etats, le National a validé cette enveloppe, mais a décidé de couper dans le budget de Pro Helvetia.

Le gouvernement propose de libérer 987,9 millions de francs pour les quatre prochaines années. Quelque 210 millions sont dédiés au cinéma et 139 millions au Musée national suisse.

Les autres crédits vont à la conservation des monuments (126 millions), aux langues (80 millions), au transfert des biens culturels (3 millions). Ces budgets n'ont pas été contestés.

Le Conseil national a en revanche décidé de couper dans le fonds prévu de 187 millions pour Pro Helvetia. Il a procédé à une ponction de 6,5 millions dans les activités à l'étranger de la fondation, en raison notamment d'activités "problématiques" en Russie.

Les députés ont en outre suivi les sénateurs sur la rallonge de 2 millions aux 159 millions prévus pour l'encouragement de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Victoire d'étape pour les policiers municipaux genevois

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Un agent de l'unité Bike Police de la Police municipale de la Ville de Genève lors d'une démonstration (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Les policiers municipaux genevois et les agents de la Police internationale remportent une victoire d'étape en vue d'une reconnaissance comme policiers à part entière. La justice fédérale annule le refus d'entrée en matière du Secrétariat d'Etat à la formation.

Dans deux arrêts publiés mardi, le Tribunal administratif fédéral admet les recours du Syndicat des polices municipales genevoises et de l'Union des fonctionnaires de la police genevoise. Les deux organisations s'étaient adressées en vain auprès du Secrétariat d'Etat à la formation, à la recherche et à l'innovation (SEFRI) afin de permettre à leurs membres d'obtenir un certificat fédéral de policier.

Concrètement, les recourants demandaient que les agents des polices municipales (APM) et les agents de sécurité publique (ASP) de la Police internationale puissent prétendre à ce titre, le cas échéant par le biais d'une passerelle.

Ils soulignaient qu'au-delà de leurs tâches spécifiques leurs membres exerçaient aussi de nombreuses prérogatives réservées à la police. En outre, la pénurie de policiers conduisait à ce que les APM et les ASP effectuent régulièrement des missions avec ceux-ci.

"Sans pertinence"

Le Tribunal administratif fédéral relève dans ses considérants que la décision d'irrecevabilité du SEFRI "repose sur un argumentaire dénué de toute pertinence". Le secrétariat d'Etat s'est mépris sur la nature des demandes des deux syndicats et a confondu plusieurs catégories d'agents.

Le dossier étant insuffisamment mûr pour qu'une décision en réforme puisse être rendue par le Tribunal administratif fédéral, celui-ci le renvoie au SEFRI. Le secrétariat d'Etat est invité à procéder aux clarifications nécessaires avant de se prononcer sur sa propre compétence. (arrêts B-1340 et B-2051/2022 du 29 août 2024)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Stratégie de coopération soutenue par le Conseil des Etats

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Le Conseil des Etats va de l'avant avec le budget de la coopération internationale (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Conseil des Etats a soutenu mercredi la stratégie de coopération internationale. Le PLR a tenté de renvoyer le projet au gouvernement afin de réduire le budget et ainsi respecter le choix de juin d'augmenter l'enveloppe de l'armée. Sans succès.

La situation en Europe s'est fortement modifiée au cours des dernières années, a rappelé le ministre des affaires étrangères, Ignazio Cassis. La Suisse doit se préparer et défendre la sécurité sur le continent. Le Conseil fédéral demande donc des crédits de 11,27 milliards pour la période 2025-2028.

Mais, pour Benjamin Mühlemann (PLR/GL), ce budget doit être coupé. Le Glaronais a rappelé que le Conseil des Etats a voté une augmentation du budget de l'armée de 4 milliards, compensé notamment en coupant 2 milliards dans le budget de la coopération internationale. "Si nous priorisons un domaine, nous devons le faire de manière conséquente."

Son collègue de canton, Mathias Zopfi (Vert-e-s/GL) lui a rétorqué que le message de l'armée n'était pas encore sous toit. Le National doit encore en débattre et la commission préparatoire ne soutient pas la vision des sénateurs. Par ailleurs, M. Cassis a averti que si le Conseil des Etats renvoyait le projet, la Suisse n'aurait pas de stratégie de coopération et serait incapable d'agir dans ce domaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Juges élus par le peuple: le Méxique adopte un projet controversé

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Plusieurs centaines de manifestants ont envahi le siège du Sénat mexicain mardi pour s'opposer à la réforme du pouvoir judiciaire, forçant la délocalisation des débats. (© KEYSTONE/AP/Felix Marquez)

Le Sénat mexicain a approuvé mercredi la réforme constitutionnelle après avoir été envahi par des manifestants hostiles. Ce projet controversé fait du pays le premier au monde à désigner tous ses juges par un vote populaire.

Voulue par le président de gauche sortant Andrés Manuel Lopez Obrador, la réforme a été adoptée par 86 voix pour, soit les deux tiers des 127 sénateurs présents à la chambre haute, dominée par le parti au pouvoir Morena et ses alliés, et 41 voix contre de la part des partis d'opposition.

Plusieurs centaines de manifestants avaient envahi le siège du Sénat mexicain mardi pour s'opposer à cette explosive réforme du pouvoir judiciaire, forçant la délocalisation des débats.

"Sénateurs, arrêtez le dictateur", "le pouvoir judiciaire ne tombera pas": tels ont été les slogans scandés par les dizaines de manifestants qui ont pu parvenir jusqu'à l'hémicycle, drapeaux mexicains à la main.

Après avoir franchi les barrières de sécurité, ils ont obligé le président du Sénat Gerardo Fernandez Noroña (majorité présidentielle) à ajourner la session. Fernandez Noroña a peu après annoncé que la session serait délocalisée dans l'ancien siège du Sénat. "Il y aura une réforme du pouvoir judiciaire", a-t-il ajouté.

Les débats ont repris dans la soirée dans la nouvelle enceinte, aux alentours de laquelle se sont également déplacés les protestataires. Les manifestants - des fonctionnaires judiciaires en grève et des étudiants en droit - s'opposent à cette réforme qui fait du Mexique le premier pays au monde à désigner tous ses juges par un "vote populaire", y compris ceux de la Cour suprême.

Tensions avec les Etats-Unis

Cette réforme génère de fortes tensions avec Washington, premier partenaire commercial du pays, et à l'intérieur du Mexique où les manifestations sont quotidiennes depuis plusieurs semaines.

La réforme avait déjà été adoptée la semaine dernière par les députés dans un gymnase, sous des paniers de basketball, après le blocage de la Chambre basse par des manifestants.

Le chef d'Etat mexicain, qui cédera le pouvoir le 1er octobre à Claudia Sheinbaum, issue du même parti, soutient que la justice mexicaine est corrompue et ne sert que les intérêts économiques des élites, alors que plus de 90% des crimes restent impunis au Mexique selon les ONG.

In extremis

Si la réforme est passée sans encombre à la Chambre basse, où les députés de la coalition au pouvoir sont ultra-majoritaires, il manquait une voix au parti présidentiel et ses alliés pour adopter la réforme au Sénat, qu'ils ont fini par obtenir in extremis.

Ses opposants estiment que cette réforme fragilisera l'indépendance des juges et les rendra vulnérables aux pressions du crime organisé.

Les partis d'opposition, le PAN, le PRI et le Mouvement Citoyen ont déclaré qu'ils voteraient contre. "Nous l'avons déjà dit et nous le répétons: nous nous battrons jusqu'au bout pour empêcher cet outrage à la République et à la démocratie", a écrit la sénatrice du Mouvement Citoyen, Alejandra Barrales.

"La démolition du système judiciaire n'est pas la voie à suivre", avait averti la présidente de la Cour suprême Norma Piña, dans une vidéo diffusée dimanche sur les réseaux sociaux.

"Justice au sevice des puissants"

M. Lopez Obrador, qui a souvent critiqué la Haute cour pour avoir freiné plusieurs de ses réformes, a mis en garde Mme Piña contre une éventuelle tentative de blocage, qui constituerait selon lui une "violation flagrante" de la Constitution.

"Ce qui inquiète le plus ceux qui sont contre cette réforme, c'est qu'ils vont perdre leurs privilèges, car le pouvoir judiciaire est au service des puissants (...) et de la criminalité en col blanc", a déclaré mardi le président sortant, dont la popularité avoisine les 70%.

Les Etats-Unis, principaux partenaires commerciaux du Mexique, voient dans la réforme un "risque" pour la démocratie mexicaine et "une menace" pour les relations commerciales bilatérales, alors que le Mexique a supplanté la Chine en tant que premier partenaire commercial de son voisin du Nord.

Selon des experts, les inquiétudes des investisseurs sur cette réforme ont contribué à une forte baisse du peso, qui a atteint la semaine dernière son niveau le plus bas en deux ans par rapport au dollar.

Le gouvernement mexicain a dénoncé une "ingérence" des Etats-Unis dans ses affaires internes et a mis en "pause" fin août ses relations avec l'ambassadeur des Etats-Unis au Mexique, Ken Salazar, qui a plusieurs fois critiqué publiquement la réforme.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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