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Est de l'Allemagne: extrême droite en quête de scores historiques

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En Thuringe, l'extrême droite est emmenée par l'une de ses figures les plus radicales, le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD), pourrait s'imposer comme la première force politique, devant les conservateurs de la CDU. En Saxe, la CDU devance de peu l'AfD dans les derniers sondages. (© KEYSTONE/EPA/CLEMENS BILAN)

L'extrême droite allemande se dirige vers des scores historiques dimanche dans deux scrutins régionaux dans l'est du pays, propres à fragiliser davantage le chancelier Olaf Scholz. Cela dans un contexte échauffé après l'attentat perpétré à Solingen.

Ces élections à valeur de test en Saxe et en Thuringe interviennent un peu plus d'une semaine après le triple meurtre au couteau imputé à un Syrien dans cette commune de l'ouest, qui a bouleversé le pays et relancé un vif débat sur l'immigration.

En Thuringe, l'un des plus petits Länder allemands où l'extrême droite est emmenée par l'une de ses figures les plus radicales, le parti Alternative pour l'Allemagne (AfD) pourrait s'imposer comme la première force politique, devant les conservateurs de la CDU.

En Saxe, la CDU devance de peu l'AfD dans les derniers sondages. Un nouveau venu, le parti BSW, de l'ancienne égérie d'extrême gauche Sahra Wagenknecht, est lui appelé à faire une percée.

Aussi bien l'AfD que le BSW séduisent par leur discours virulent contre l'immigration et en appelant à mettre un terme aux livraisons d'armes à l'Ukraine, position très populaire dans ces régions de l'ex-RDA communiste où la peur de la guerre reste profondément ancrée.

Estimations attendues vers 18h00

Quelque 3,3 millions d'électeurs en Saxe et 1,7 million en Thuringe sont appelés aux urnes. Les premières estimations sont attendues peu après la fermeture des bureaux vers 18h00.

Une victoire de l'AfD à un scrutin régional constituerait une première dans le pays depuis l'après-guerre, même s'il est improbable que la formation dirige un gouvernement, les autres partis refusant toute coalition avec lui.

Scholz sous pression

Et elle enfoncerait encore un peu plus le très impopulaire gouvernement de coalition du chancelier avec les Verts et les libéraux du FDP, à un an des élections législatives de 2025. Son parti social-démocrate tombe autour de 6% dans les deux régions, selon les sondages.

Le chancelier est retourné à Solingen dimanche pour assister à une cérémonie d'hommage aux victimes.

Capitaliser sur la colère

Les dirigeants de l'AfD ont cherché à capitaliser sur la colère suscitée par cette attaque, accusant les gouvernements fédéraux successifs d'avoir semé le "chaos".

"Aujourd'hui, il faut voter AfD (...) et provoquer un changement de politique dans toute l'Allemagne !", a lancé sur X la co-dirigeante du parti Alice Weidel.

L'assaillant présumé, soupçonné de liens avec l'organisation djihadiste Etat islamique (EI), avait réussi à se soustraire à une décision d'expulsion.

Sous pression, le gouvernement d'Olaf Scholz a annoncé un durcissement des règles du port d'armes et du contrôle de l'immigration.

"De la poudre aux yeux juste avant les élections régionales", a raillé Björn Höcke sur la télévision Welt TV, mais les "gens ne sont pas dupes".

"Beaucoup de gens contre l'AfD"

A la sortie d'un bureau de vote d'Erfurt, capitale de la Thuringe, Sandra Pagel, une électrice de 46 ans, a confié à l'AFP "avoir vraiment peur que l'AfD arrive au pouvoir". "Je sais très bien que nous ne pensons pas tous comme on nous présente, les habitants de Thuringe. Il y a beaucoup de gens qui sont contre l'AfD", assure-t-elle.

Depuis Solingen, le chef de l'Etat Frank-Walter Steinmeier a lancé un appel à la concorde : "la majorité des habitants de notre pays veulent vivre ensemble en paix dans une société qui se laisse guider par l'humanité et non par la haine et la misanthropie", a-t-il dit lors des commémorations.

L'ex-RDA, terrain fertile

L'AfD, essentiellement eurosceptique à sa création en 2013, s'est radicalisée après la grande crise migratoire de 2015, la pandémie de Covid-19 puis la guerre russe en Ukraine qui a affaibli la première économie européenne et fait flamber l'inflation.

Il a remporté plusieurs succès électoraux ces derniers mois, obtenant le meilleur score de son histoire aux européennes de juin. L'ex-RDA s'est avérée un terrain fertile, en raison d'inégalités persistantes depuis la réunification en 1990 et d'une profonde crise démographique, malgré une attractivité économique retrouvée.

Pour Ursula Münch, directrice de l'Académie pour l'éducation politique de Tutzing (sud), "L'AfD est devenu une normalité à l'est", un peu "comme en France, où le Rassemblement national est devenu peu à peu quasiment la norme".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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New York: suspect poursuivi pour le meurtre d'un patron d'assurance

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Le suspect du meurtre d'un patron d'une assurance à New York a été traqué pendant cinq jours. (© KEYSTONE/EPA/NYPD / HANDOUT)

Un Américain de 26 ans, arrêté lundi après cinq jours de traque, est poursuivi pour le meurtre du patron d'un géant de l'assurance santé à New York, selon des documents judiciaires. Il est aussi accusé de possession illégale d'armes et de faux documents.

Luigi Mangione avait été interpellé par "des membres de la police d'Altoona", à 500 km à l'ouest de New York, "pour possession d'armes à feu", avait indiqué plus tôt Jessica Tisch, la patronne de la police de New York.

Plusieurs photographies captées par les caméras de vidéosurveillance avant et après le "meurtre ciblé et sans scrupules de Brian Thompson, directeur d'UnitedHealthcare" avaient été diffusées. Le suspect a été reconnu par un employé d'un restaurant McDonald's d'Altoona, qui a contacté la police locale, a ajouté Jessica Tisch.

Des images des médias américains ont montré le jeune homme, cheveux noirs frisés, sortant menotté d'un véhicule de police pour être escorté devant un tribunal de l'Etat de Pennsylvanie. Un juge l'a maintenu en détention dans l'attente de son transfert devant la justice de New York pour sa possible inculpation pour le meurtre de Brian Thompson.

Arme à feu en kit

Luigi Mangione a été présenté par la police comme un natif du Maryland (nord-est), dont la dernière adresse connue se trouve à Honolulu, à Hawaï. Il a obtenu en 2020 un master de sciences de l'ingénierie à la prestigieuse université privée de Pennsylvanie (U Penn), après être passé par un lycée huppé de Baltimore.

Selon le Baltimore Banner, il vient d'une famille italo-américaine aisée, avec un grand-père, décédé en 2008, promoteur immobilier et propriétaire de "country clubs", de maisons de retraite et d'une station de radio locale.

Sur lui, les policiers ont retrouvé une arme à feu en kit, "qui pourrait avoir été fabriquée par une imprimante 3D", et un silencieux, similaires à ceux utilisés par le tueur.

Luigi Mangione portait aussi une fausse carte d'identité du New Jersey "correspondant à l'identité utilisée pour s'enregistrer dans un hôtel de New York" avant l'attaque, ainsi qu'un document manuscrit de trois pages évoquant son "hostilité à l'encontre des entreprises américaines", a indiqué la police.

Mais les autorités ne se sont pas davantage exprimées sur les possibles mobiles de l'assassinat. Selon des médias américains, les mots "delay" (retard) et "deny" (refus) - termes évoquant des rejets de demandes d'indemnisation de soins par les compagnies d'assurance - étaient inscrits sur les douilles trouvées sur les lieux du crime.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Taïwan face à un déploiement naval massif de la Chine

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Les forces armées taïwanaises ont été placées en état d'alerte "élevée" lundi après l'imposition, par la Chine, de vastes restrictions aériennes au large de sa côte est (archives). (© KEYSTONE/AP Taiwan Coast Guard)

Taïwan a affirmé mardi être face à un déploiement naval massif de la Chine près de ses eaux. Il est même plus important que celui lancé en août 2022 en riposte à la visite à Taïpei de Nancy Pelosi, alors présidente de la chambre des représentants américaine.

Un haut responsable sécuritaire a indiqué à l'AFP que "près de 90" vaisseaux étaient déployés dans les eaux de la mer de Chine orientale, méridionale, ainsi que dans le détroit de Taïwan qui sépare l'île du continent. Ce nombre est plus élevé que celui des manoeuvres de 2022, selon la porte-parole du ministère de la défense taïwanais.

Le 2 août 2022, Mme Pelosi s'était rendue à Taïwan pour une visite qui avait déclenché la fureur de Pékin. La Chine considère que l'archipel taïwanais est l'une de ses provinces qu'elle n'a pas encore réussi à faire revenir dans son giron depuis la fin de la guerre civile chinoise en 1949. Elle n'exclut pas le recours à la force pour y parvenir, et considère toute visite à Taïwan de hauts responsables étrangers comme une provocation.

Restrictions aériennes

En réponse à la venue de Nancy Pelosi, Pékin avait mobilisé des avions de combat, des hélicoptères et des navires de guerre pour simuler un blocus de Taïwan, effectuant des exercices d'"attaque contre des cibles en mer", avait alors relaté l'agence officielle Chine nouvelle. Ces manoeuvres étaient les premières à être organisées si près de Taïwan, jusqu'à un minimum de 20 kilomètres de ses côtes.

Elles s'étaient aussi déroulées à l'est de l'île, dans une zone vitale pour l'approvisionnement des forces militaires taïwanaises. La Chine avait également lancé des missiles balistiques au cours de ces exercices, des tirs condamnés par Washington.

Avant d'avancer un nombre plus élevé qu'en 2022, les autorités taïwanaises avaient déjà rapporté la détection de 47 avions et 12 navires militaires chinois près de l'île sur une durée de 24 heures allant jusqu'à 06h00 mardi. Il s'agissait alors d'un plus haut depuis les manoeuvres militaires chinoises d'encerclement du territoire en octobre, quand un record de 153 avions avaient été repéré proches de Taïwan en une journée.

Les derniers déploiements chinois surviennent quelques jours après la fin de la tournée dans le Pacifique du président taïwanais Lai Ching-te, qui a suscité de vives protestations de la part de Pékin. Ils interviennent par ailleurs au lendemain de l'imposition par la Chine de vastes restrictions aériennes au large de sa côte est.

Etat d'alerte "élevée"

En réponse, les autorités taïwanaises avaient annoncé engager des "manoeuvres de préparation au combat" et placer leurs forces armées en état d'alerte "élevée", après avoir détecté des navires militaires et des gardes-côtes chinois près de l'île.

Dans la foulée, Pékin avait dit vouloir "défendre fermement sa souveraineté nationale et son intégrité territoriale", décrivant Taïwan comme une partie "inaliénable" de la Chine.

La tournée dans le Pacifique de M. Lai, qualifié de "dangereux séparatiste" par Pékin, était son premier déplacement à l'étranger depuis sa prise de fonction en mai. Ce voyage l'a notamment conduit dans deux territoires américains, Hawaï et Guam, où se trouvent plusieurs bases militaires stratégiques.

Il visait à renforcer le soutien international à Taïwan, alors que Pékin cherche à faire basculer de son côté les rares alliés qui lui restent et s'oppose à tout contact officiel entre Taipei et des pays étrangers.

M. Lai s'est notamment entretenu par téléphone avec le président de la chambre des représentants américaine Mike Johnson lors de cette tournée, suscitant l'ire de Pékin. La Chine avait en réponse exhorté les Etats-Unis à "cesser d'envoyer de mauvais signaux" aux "forces indépendantistes taïwanaises".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Le président ukrainien "reconnaissant" envers Trump

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Volodymyr Zelensky (à gauche sur le cliché) et Donald Trump (à droite) ont eu des entretiens samedi à l'Elysée avec le président français Emmanuel Macron. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé mardi sa "profonde reconnaissance" envers le président américain élu Donald Trump pour "sa forte détermination" à mettre fin à la guerre avec la Russie. Les deux hommes se sont rencontrés samedi à Paris.

Le président français Emmanuel Macron a été l'hôte d'un entretien avec M. Zelensky et M. Trump au palais de l'Elysée, au moment où les craintes grandissent en Ukraine quant au niveau de soutien militaire que le pays recevra de la part de la nouvelle administration américaine.

"Le plus important est de travailler ensemble pour mettre fin à cette guerre. C'est notre priorité absolue. Lors de la réunion à Paris, c'est exactement sur cela que nous nous sommes concentrés", a écrit M. Zelensky sur le réseau social X.

"Je réitère ma gratitude au président Macron pour l'organisation de cette rencontre, ainsi que ma profonde reconnaissance au président Trump pour sa ferme détermination à mettre fin à cette guerre de manière équitable", a ajouté le dirigeant ukrainien.

Pas de conscription aux 18 ans

M. Trump a longtemps affirmé qu'une fois au pouvoir, il mettrait fin en "24 heures" au conflit qui dure depuis près de trois ans, suscitant des inquiétudes en Ukraine. Kiev craint d'être poussé à faire d'importantes concessions territoriales à la Russie en échange de la paix.

Dimanche, le président élu a appelé à un "cessez-le-feu immédiat", écrivant sur sa plateforme Truth Social que M. Zelensky était prêt à "conclure un accord et mettre fin à cette folie".

M. Zelensky a également rejeté les appels à abaisser l'âge de la conscription. Selon des informations de presse, des responsables américains souhaitent que l'Ukraine élargisse le contingent d'appelés aux jeunes de 18 ans.

"Nous devons nous concentrer sur l'équipement des brigades existantes et la formation du personnel pour utiliser cet équipement. Nous ne devons pas compenser le manque d'équipement et de formation par la jeunesse des soldats", a-t-il déclaré dans le même message mardi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Israël a mené environ 250 frappes en Syrie depuis la chute d'Assad

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Israël a mené environ 250 frappes contre le territoire syrien depuis la prise de Damas par les rebelles et la chute du président Bachar al-Assad (archives). (© KEYSTONE/AP/ARIEL SCHALIT)

L'armée israélienne "a détruit les principaux sites militaires en Syrie" depuis la chute du président Bachar al-Assad, a indiqué mardi l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH). Elle a mené quelque 250 frappes sur le territoire syrien depuis dimanche.

Selon cette organisation, qui s'appuie sur un vaste réseau de sources à travers la Syrie, Israël a entre autres bombardé des aéroports, des radars, des dépôts d'armes et de munitions et des centres de recherche militaires dans plusieurs régions, dont celle de Damas, et a endommagé des navires de la marine syrienne en attaquant une unité de défense aérienne près du port de Lattaquié.

Des journalistes de l'AFP ont entendu de fortes explosions mardi à l'aube à Damas et des images en direct de l'AFPTV ont montré d'épaisses colonnes de fumée au-dessus du centre-ville.

Ces raids visent "la destruction des armes restantes dans les entrepôts et les unités militaires qui étaient contrôlés par les forces de l'ancien régime", allié de l'Iran et du Hezbollah libanais, a estimé l'OSDH dans un communiqué.

Armes chimiques

L'armée israélienne n'a pas fait de commentaire dans l'immédiat. Lundi, Israël avait confirmé avoir détruit au cours des derniers jours des "armes chimiques" en Syrie pour éviter qu'elles ne tombent aux mains des rebelles. L'armée israélienne effectue en outre depuis plusieurs jours une incursion dans la zone tampon à la lisière de la partie du plateau du Golan occupée et annexée.

Dans la nuit de lundi à mardi, la défense civile syrienne a dit avoir éteint l'incendie qui s'est déclaré dans un centre de recherches près de Damas après un bombardement, affirmant n'avoir observé aucune "fumée toxique inhabituelle" et aucun cas de suffocation, contrairement à des rumeurs qui se sont propagées sur les réseaux sociaux.

Les nouveaux maîtres de la Syrie sont animés par "une idéologie extrême de l'islam radical" et "c'est pourquoi nous avons attaqué des systèmes d'armes stratégiques comme par exemple des restes d'armes chimiques ou des missiles et roquettes à longue portée, afin qu'elles ne tombent pas aux mains d'extrémistes", a déclaré lundi le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar.

Liste des tortionnaires

A Damas, alors que des milliers de personnes attendent des nouvelles de leurs proches devant la sinistre prison de Saydnaya, conquise dimanche par les rebelles, et que des insurgés ont affirmé avoir trouvé des dizaines de cadavres portant des traces de tortures, le chef de la rébellion a promis de publier bientôt une liste noire de tortionnaires et de les châtier.

"Nous allons annoncer une liste numéro un qui comprend les noms des plus hauts responsables impliqués dans les tortures contre le peuple syrien", a écrit sur le réseau social Telegram le commandant des rebelles Abou Mohammad al-Jolani, qui depuis quelques jours se fait également appeler par son vrai nom, Ahmed al-Chareh.

"Nous poursuivrons les criminels de guerre et demanderons qu'ils soient remis par les pays où ils se sont enfuis afin qu'ils puissent recevoir leur juste châtiment", a-t-il affirmé. Des médias libanais ont indiqué que plusieurs anciens dignitaires du gouvernement Assad se sont réfugiés à Beyrouth sous la protection du Hezbollah.

Amnistie

M. al-Jolani a promis des récompenses à quiconque permettra la capture d'anciens responsables "impliqués dans des crimes de guerre". Il a précisé avoir "accordé l'amnistie" au personnel subalterne de l'armée et des forces de sécurité "dont les mains ne sont pas tachées du sang du peuple syrien".

Depuis le début du soulèvement en 2011, plus de 100'000 personnes ont péri dans l'immense complexe pénitentiaire syrien, notamment sous la torture, estimait en 2022 l'OSDH.

Des images sur les réseaux sociaux ont montré des dizaines d'hommes, visages émaciés, certains portés par des camarades, car trop faibles pour avancer seuls, sortir de la prison de Saydnaya après sa libération dimanche. Ces ex-prisonniers ont déferlé par vagues dans les rues de Damas, certains totalement désorientés.

Les familles des détenus restent convaincues qu'un grand nombre sont encore enfermés dans des cachots secrets dans les sous-sols de cette prison, symbole des pires exactions des forces de sécurité d'Assad et qualifiée d'"abattoir humain" par Amnesty International.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Plus de 75 prix Nobel opposés à Kennedy comme ministre de la santé

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Robert Kennedy Jr, neveu du président assassiné "JFK", a un temps fait campagne comme candidat à la présidentielle de novembre avant de se rallier à Donald Trump (archives). (© KEYSTONE/AP/Morry Gash)

Plus de 75 lauréats de prix Nobel ont adressé lundi une lettre ouverte exprimant leur opposition à la nomination par le président américain élu Donald Trump de Robert Kennedy Jr comme ministre de la santé. Ils pointent notamment ses positions anti-vaccins.

"Au vu de son bilan, placer M. Kennedy en charge du ministère de la santé représenterait un risque pour la santé publique", écrivent ces 77 prix Nobel de médecine, physique, chimie ou économie dans cette lettre adressée aux sénateurs américains.

Parmi les signataires figure Drew Weissman, prix Nobel de médecine en 2023 pour ses travaux sur le développement de vaccins à ARN messager, décisifs dans la lutte contre le Covid-19.

Robert Kennedy Jr, neveu du président assassiné "JFK", a un temps fait campagne comme candidat à la présidentielle de novembre avant de se rallier à Donald Trump. Le républicain l'a récompensé de son soutien après sa victoire en lui conférant un portefeuille de ministre, mais cette nomination doit faire l'objet d'un vote de confirmation au Sénat, comme le veut la constitution.

Contre de nombreux vaccins

Cet ancien avocat en droit de l'environnement, sans formation scientifique, a propagé des théories du complot sur les vaccins contre le Covid-19 comme sur de prétendus liens entre vaccination et autisme. Il réclame aussi l'arrêt de l'ajout de fluor dans l'eau courante, pourtant considérée comme une grande réussite sanitaire dans la lutte contre les caries dentaires.

"Outre son manque de qualifications ou d'expérience pertinente dans les domaines de la médecine, des sciences, de la santé publique ou du gouvernement, M. Kennedy a été un opposant à de nombreux vaccins qui ont permis de protéger la santé et de sauver des vies, tels ceux contre la rougeole et la poliomyélite", fustigent notamment les signataires de la lettre ouverte.

Plusieurs choix de Donald Trump pour son gouvernement ont provoqué la controverse. Il a notamment nommé Pete Hegseth, un ancien militaire et présentateur de Fox News, pour prendre la tête du Pentagone malgré des accusations d'agression sexuelle et de consommation excessive d'alcool.

Le futur président républicain a déjà essuyé le retrait forcé de Matt Gaetz, son premier choix pour le poste de ministre de la justice, après des accusations de relations sexuelles avec une mineure.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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