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Politique

Des organisations auraient récolté des signatures sans mandat

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Dans le cadre de soupçons de signatures falsifiées pour des initiatives et des référendums, le chancelier de la Confédération Viktor Rossi a pris des mesures afin d’empêcher les abus (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Certaines organisations qui récoltent les signatures contre rémunération l'auraient fait sans mandat, afin de pousser les comités d'initiative à les acheter, indique mardi la Chancellerie fédérale. Elle a informé les comités d'initiative et référendaires actuels.

Cette manière d'agir compromet les droits des électeurs et l'intégrité de la procédure de récolte des signatures, écrit la Chancellerie fédérale dans son communiqué. C'est le cas si un comité n'achète pas des signatures récoltées sans mandat et que celles-ci ne sont donc pas déposées. Or, comme on ne peut signer qu'une fois une initiative ou une demande de référendum, les signataires n'auraient soutenu l'objet concerné qu’en apparence.

La chancellerie a été informée vendredi dernier par écrit d'une plainte pénale concernant les agissements de certaines organisations. Outre l'information aux comités qui récoltent actuellement des signatures, le chancelier de la Confédération Viktor Rossi a pris d'autres mesures afin d'empêcher les abus dans le domaine des droits politiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Politique

Lausanne: trois fois plus de policiers en uniforme dans la rue

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Le municipal Pierre-Antoine Hildbrand (à gauche) et le commandant de la police Olivier Botteron ont annoncé lundi une réorganisation de la police lausannoise. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Police-secours et la police de proximité fusionnent à Lausanne. Le regroupement de ces deux divisions vise à dégager des ressources pour augmenter la présence policière dans l'espace public, afin essentiellement de lutter contre le deal de rue.

Cette réorganisation, effective dès ce mois d'octobre, permet de tripler le nombre de policiers engagés dans des patrouilles pédestres. Désormais, selon les moments de la journée, entre 12 et 54 policiers en uniforme sillonneront le centre de la capitale vaudoise, a annoncé lundi le commandant de la police lausannoise, Olivier Botteron, lors d'une conférence de presse. En fonction des événements, plus de 50 autres policiers en uniforme pourront être immédiatement mobilisés.

Ces patrouilles sont actives en journée (7h00-23h00) dans plusieurs zones sensibles, à commencer sur la place de la Riponne, où se déroule la majeure partie du deal de rue, mais aussi dans les secteurs de Chauderon, Bel-Air, St-François, Marterey, Tunnel et Sébeillon. La couverture pédestre est aussi renforcée de nuit, en particulier au Flon durant le week-end.

"Casser les silos"

L'augmentation du nombre de policiers dans la rue constitue "l'outil principal à notre disposition" pour tenter d'endiguer les infractions liées au trafic de drogue qui, à Lausanne comme ailleurs en Suisse, explose depuis plusieurs mois, a relevé Pierre-Antoine Hildbrand, le municipal lausannois en charge de la sécurité.

Le recours à des patrouilles pédestres est toutefois "gourmand" en personnel, raison pour laquelle la police lausannoise a été contrainte de se réorganiser. La fusion des deux divisions doit ainsi permettre de dégager davantage de moyens et de gagner en souplesse en "cassant les silos", a ajouté le municipal.

Olivier Botteron a aussi relevé cette nécessité "d'innover" pour améliorer la situation actuelle, de chercher "une plus grande efficience" en matière d'utilisation des effectifs. Le commandant a toutefois reconnu qu'il n'était "pas anodin" de fusionner deux entités "historiques", à la culture et aux missions différentes.

Près de 200 postes

Les personnes concernées par la fusion devront être davantage polyvalentes, mais cette "diversité des tâches" doit être vue comme un bénéfice, tant pour la population que pour les policiers eux-mêmes, a estimé Pierre-Antoine Hildbrand.

La nouvelle division, qui n'a pas encore de nom, comprend 186 équivalents plein-temps (EPT). Elle devrait grimper à 200 dès l'an prochain. Pour Olivier Botteron, cette fusion ne constitue d'ailleurs que "la première étape" d'une restructuration de la police face aux problématiques actuelles.

Devant la presse à l'Hôtel de police, Pierre-Antoine Hildbrand et Olivier Botteron ont répété que leur volonté était "d'apaiser" le centre-ville, de "rassurer la population et les commerçants". Selon leur "philosophie", une présence policière accrue dans la rue aura un effet dissuasif et préventif. "Notre but n'est pas d'augmenter le nombre d'interpellations", ont-ils martelé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Kiev affirme avoir frappé un terminal pétrolier en Crimée

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Odessa et la Crimée, théâtres d'énormes enjeux (illustration). (© KEYSTONE/AP/PETROS GIANNAKOURIS)

L'armée ukrainienne a affirmé lundi avoir frappé pendant la nuit "le plus gros" terminal pétrolier de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014. Les autorités russes ont fait état d'un important incendie.

Kiev a multiplié ses attaques sur des sites énergétiques russes ces derniers mois pour perturber la logistique des forces armées de Moscou qui contrôlent près de 20% du territoire ukrainien depuis son invasion de son voisin, lancée en février 2022.

"Les forces de la défense ont effectué cette nuit une frappe réussie sur un terminal pétrolier maritime de l'ennemi" qui desservait notamment l'armée russe à Féodossia, ville dans l'est de la Crimée, entraînant un incendie, a affirmé l'état-major de l'armée ukrainienne sur les réseaux sociaux.

L'attaque contre ce site, "le plus gros en Crimée selon le volume de produits pétroliers traités", a été effectuée à l'aide "de missiles", a ajouté l'armée.

Longue portée

L'Ukraine avait déjà utilisé des missiles à longue portée notamment pour frapper l'état-major de la flotte russe de la mer Noire à Sébastopol (est de la Crimée) en septembre 2023.

Cependant, ces derniers mois, les attaques ukrainiennes avaient été réalisées essentiellement à l'aide de drones de combat, Kiev déplorant le manque de missiles et mettant en cause les retards de livraisons occidentales.

Les autorités d'occupation russes en Crimée ont elles fait état d'un incendie sur un dépôt pétrolier à Féodossia, sans mentionner l'attaque ukrainienne et tout en assurant que l'incident n'avait pas fait de victimes.

Des vidéos en ligne montrent au moins deux grosses colonnes de fumée noire s'élever dans le ciel.

Les autorités d'occupation ont par ailleurs indiqué qu'"une partie" de la ville était privée d'électricité et que la circulation de trains de banlieue y était suspendue.

Depuis le début de son invasion de l'Ukraine, la Russie a effectué plusieurs campagnes de frappes contre le réseau énergétique ukrainien laissant des millions d'Ukrainiens sans électricité.

Dans la nuit de dimanche à lundi, l'armée russe a par ailleurs lancé une nouvelle attaque contre Kiev, capitale ukrainienne, d'abord avec des drones explosifs, ensuite, dans la matinée, avec deux missiles balistiques Kinjal, selon les autorités municipales.

Les projectiles ont été abattus par la défense aérienne, ont assuré les autorités, selon lesquelles des éclats de missiles sont tombés sur trois quartiers, notamment dans l'enceinte d'une école maternelle, près d'un immeuble résidentiel et devant un supermarché, sans faire de victimes.

Un incendie s'est déclaré sur un des sites mais a été rapidement éteint, selon la mairie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Simon Brandt opère son retour dans l'arène politique

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Simon Brandt se présentera aux élections municipales sous les couleurs de LJS, le parti fondé par son ancien mentor Pierre Maudet (archives). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

A Genève, l'ancien député PLR au Grand Conseil genevois et conseiller municipal de la Ville de Genève Simon Brandt a annoncé son retour en politique dans une interview qu'il a accordée lundi au Blick. Il se présentera aux élections municipales du printemps prochain sous les couleurs de Libertés et Justice sociale (LJS), le parti du conseiller d'Etat Pierre Maudet.

Simon Brandt avait mis sa carrière politique entre parenthèses, en 2020, après avoir fait l'objet d'une enquête de la justice genevoise qui le soupçonnait de violations de secret de fonction commises dans le cadre de son mandat de conseiller municipal et de son travail au service d'analyse stratégique de la police.

Simon Brandt a depuis été blanchi. L'ancien membre du PLR avait été traumatisé par son arrestation et son interrogatoire au poste de police. Il avait considéré avoir été traité comme un criminel. Il avait été menotté, déshabillé et fouillé au corps. Il s'était, suite à cette mésaventure, éclipsé de la scène politique.

Approché par plusieurs partis

Dans les colonnes du Blick, Simon Brandt explique son retour aux affaires. "J'ai pris le temps pour me reconstruire, après les épreuves traversées ces cinq dernières années", note-t-il. "J'ai été approché par plusieurs partis, mais mon attachement à la défense des libertés et au sens de la justice ne pouvait que me porter chez LJS".

Simon Brandt a donc rejoint le parti fondé par Pierre Maudet, une personne dont il a été très proche et qui se débattait, à l'époque, dans les ennuis judiciaires causés par un voyage à Abou Dhabi, en 2015. L'ex-conseiller municipal s'estime, encore aujourd'hui, une "victime collatérale" de cette affaire qui avait fait grand bruit.

Simon Brandt admet avoir dû, avant d'adhérer à LJS, "solder certains points personnels" avec Pierre Maudet. Aujourd'hui, la page est tournée et il estime que la nouvelle formation politique fondée par son ancien mentor est "le nouveau parti radical", l'aile sociale et populaire "qui n'est plus du tout représentée par le PLR actuel".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le maire d'une grande ville mexicaine décapité

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L'assassinat du maire de Chilpancingo intervient cinq jours après l'investiture de la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum (cliché symbolique/Keystone archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/ALONSO CUPUL)

Le maire de Chilpancingo, la capitale de l'Etat du Guerrero dans le sud du Mexique, a été assassiné, a indiqué dimanche la gouverneure Evelyn Salgado. Il a été décapité et sa tête abandonnée sur le toit d'une voiture, selon une image postée sur les réseaux sociaux.

L'élu de 43 ans avait pris ses fonctions il y a six jours. "Je condamne de manière énergique l'homicide du président du conseil municipal de Chilpancingo, Alejandro Arcos Catalan, que le parquet général de l'Etat a confirmé", a indiqué la gouverneure Salgado sur le réseau social X.

"Sa perte endeuille toute la société du Guerrero et nous remplit d'indignation", a ajouté la gouverneure du mouvement pour la régénération nationale (MORENA, gauche) au pouvoir.

Plan de la nouvelle présidente

"Ils ont assassiné notre maire de Chilpancingo, Alejandro Arcos, et il y a trois jours à peine, le secrétaire de cette même mairie, Francisco Tapia. Cela faisait moins d'une semaine qu'ils étaient en poste", a déploré pour sa part le président du PRI (opposition), Alejandro Moreno.

Alejandro Arcos Catalán avait remporté la mairie de Chilpancingo (283'354 habitants en 2020 d'après les chiffres officiels) à l'élection du 2 juin dernier sous l'étiquette de l'alliance de l'opposition PRI-PRD-PAN.

Son assassinat intervient cinq jours après l'investiture de la présidente Claudia Sheinbaum, qui doit présenter mardi son plan national de sécurité.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Le camp Bolsonaro prend l'avantage aux municipales brésiliennes

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Les élections municipales brésiliennes sont considérées comme un test avant la présidentielle de 2026. (© KEYSTONE/EPA/ISAAC FONTANA)

Le camp de l'ex-président d'extrême droite Jair Bolsonaro a placé plusieurs candidats en position favorable à l'issue du premier tour des élections municipales brésiliennes dimanche. Le scrutin est important dans l'optique de la présidentielle de 2026.

Le parti libéral (PL), formation de M. Bolsonaro, a vu deux de ses représentants élus dès le premier tour maires de deux des 26 capitales d'Etats au Brésil, Rio Branco (nord) et Maceio (nord-est).

Et le PL, qui est déjà le parti qui compte le plus de députés et de sénateurs au Brésil, aura un représentant au second tour dans neuf des quinze capitales, contre quatre pour le parti de travailleurs (PT) de l'actuel président de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.

À São Paulo, plus grande mégalopole d'Amérique latine, le maire sortant Ricardo Nunes, allié de Jair Bolsonaro, est arrivé en tête du premier tour, avec environ 29,48% des suffrages. Il affrontera le 27 octobre Guilherme Boulos, adoubé par Lula (29,07%).

Test avant la présidentielle de 2026

À Rio de Janeiro, le centriste Eduardo Paes, soutenu par Lula, a été réélu pour un quatrième mandat en l'emportant dès le premier tour, avec plus de 60% des voix.

Au niveau national, "le camp Bolsonaro est largement devant" la gauche, a dit à l'AFP André Rosa, professeur de sciences politiques de l'université UDF de Brasilia.

"Ces élections municipales sélections municipales sont importantes dans l'optique de la présidentielle de 2026, car il est utile de disposer de soutiens parmi les élus locaux, qui sont en contact direct avec les électeurs", estime Mayra Goulart, politologue de l'université fédérale de Rio de Janeiro (UFRJ).

Mais cette présidentielle de 2026 est encore lointaine et pleine d'incertitudes. Lula laisse planer le doute sur une éventuelle tentative de réélection et Jair Bolsonaro est inéligible jusqu'en 2030 pour des attaques sans preuve contre le système électoral, même s'il espère encore faire annuler cette condamnation.

Il y a deux ans, Lula l'avait emporté sur son rival d'extrême droite d'une courte tête, à l'issue du scrutin le plus polarisé de l'histoire récente du Brésil.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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