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Environnement

Antispécistes évacués de l'abattoir Micarna de Courtepin (FR)

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Des activistes antispécistes cagoulés se sont postés sur le toit de l'abattoir de volailles Micarna à Courtepin (FR) tôt lundi. Ils ont été délogés par la police dans l'après-midi. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La police fribourgeoise a annoncé lundi soir avoir délogé une septantaine de militants antispécistes qui occupaient depuis le matin tôt l'abattoir de volailles Micarna à Courtepin (FR). Une plainte pénale a été déposée.

Des activistes, dont certains cagoulés, s'étaient postés sur le toit de l'abattoir et d'autres étaient enchaînés à des machines à l'intérieur du bâtiment. Les militants du collectif 269 Libération animale reprochent à Migros, dont Micarna est une filiale, d'encourager "un système mortifère dans lequel les animaux sont vus comme des marchandises".

Négociations infructueuses

Suite à une plainte pénale déposée par Migros, la police - présente sur les lieux depuis le matin - a reçu l'ordre de faire évacuer le site en début d'après-midi. Peu après 18h00, une septantaine de manifestants, âgés entre 18 et plus de 60 ans, ont été évacués. La grande majorité d'entre eux sont d'origine française ou italienne et sont domiciliés à l'étranger, précise la police fribourgeoise dans un communiqué publié en soirée.

Les forces de l'ordre ont procédé à l'interpellation des militants après une phase de négociation qui n'a pas abouti, a précisé la police. Son porte-parole avait décrit dans la journée une situation figée avec des activistes qui refusent le dialogue.

Selon la police, les activistes ont fortement résisté à leur interpellation, ce qui a nécessité l'usage de la force. Deux personnes, une femme ayant fait un malaise et un homme ayant été blessé au coude, ont été prises en charge et conduites à l'hôpital.

Après avoir satisfait aux mesures de police, les auteurs présumés ont été relaxés. Ils seront dénoncés au Ministère public. Du côté des autorités, près de 200 intervenants, tous services confondus, ont été mobilisés.

Migros ne communique pas

Sollicitée, Migros a indiqué ne pas être en mesure de communiquer sur cette affaire. La police a "pris en main le dossier" et c'est à elle qu'il faut adresser toute question, a dit le porte-parole de l'entreprise agroalimentaire, Tristan Cerf.

Interrogé sur l'impact de cette action sur l'abattoir de volailles, le porte-parole de la police fribourgeoise, Bertrand Ruffieux, a estimé dans la journée que la production sur le site n'avait pas été paralysée mais avait "subi des mesures de contrainte". Il a aussi dit que des dysfonctionnements ont été observés dans le secteur occupé de l'usine.

La police précise en soirée que la chaîne de production concernée fera l'objet de vérifications par Micarna et d'une validation par le Service de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires (SAAV). La reprise d'activités devrait être possible d'ici mardi. Le préjudice potentiel de l'action de blocage pourrait s'élever à plusieurs centaines de milliers de francs.

La plainte pénale a été déposée par Micarna pour dommages à la propriété, violation de domicile et contrainte. Par leur action, les activistes ont notamment gardé des animaux vivants dans des conditions leur causant des souffrances inutiles sur la durée, estime la police. Le SAAV est intervenu pour prendre en charge ces animaux et procéder à leur mise à mort, conformément à la législation.

"Libération"

Dans un communiqué, le mouvement souligne que l'abattoir de Courtepin abat près de 35 millions de poulets par an. Il reproche à Migros, "le plus gros investisseur publicitaire" du pays, d'avoir "une influence particulièrement importante sur la consommation".

Pour 269 Libération animale, Migros "a montré à bien des reprises que ses profits valent plus que les vies animales et le respect des employés. Son modèle d'élevage intensif et de production pollue et dégrade l'environnement, s'opposant à la perspective d'une société qui produit son alimentation de manière écologique et durable".

Le mouvement antispéciste, fondé en France en 2016, revendique 26 blocages d'abattoirs en Europe, l'occupation de sièges sociaux des grands groupes de l'agro-alimentaire et la "libération" de plus de 3800 animaux.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Environnement

Agriculture: l'UE veut faire respecter ses normes environnementales

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L'UE veut éviter que les produits les plus dangereux, interdits pour des raisons sanitaires et environnementales, "ne soient réintroduits par le biais de produits importés" (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/FABIAN BIMMER)

Sous la menace d'une guerre commerciale tous azimuts, l'Union européenne a dévoilé mercredi sa "vision" pour le monde agricole. Elle s'est notamment engagée à limiter l'importation de produits qui ne respectent pas les mêmes normes environnementales que les siennes.

La Commission européenne est sous pression pour proposer des mesures pour soulager le secteur, un an après les manifestations nourries d'agriculteurs. Cette feuille de route "est une réponse forte à l'appel à l'aide" exprimé par le monde agricole, a salué le commissaire européen Raffaele Fitto.

Dans ce document d'une vingtaine de pages figurent peu de propositions précises ou chiffrées. Parmi les rares mesures détaillées, le commissaire à l'Agriculture Christophe Hansen propose d'explorer à nouveau la question de la réciprocité des normes.

En clair: de s'assurer que les produits agricoles importés respectent les mêmes exigences environnementales que ceux produits en son sein. Il cite notamment le cas des pesticides. Et de promettre de veiller à ce que les produits les plus dangereux, interdits sur le continent pour des raisons sanitaires et environnementales, "ne soient pas réintroduits par le biais de produits importés".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Vin: le Bordelais connaît sa plus faible récolte depuis 1991

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Le Bordelais s'inquiète du risque de surtaxes douanières aux Etats-Unis, son premier marché à l'export en termes de valeur en 2024 (archives). (© KEYSTONE/AP/ERIC RISBERG)

Le vignoble de Bordeaux, premier vignoble AOC de France, a connu en 2024 sa plus faible récolte depuis 1991.

Ce, en raison de l'arrachage subventionné de parcelles et de faibles rendements liés aux conditions météorologiques, a-t-on appris vendredi auprès de l'interprofession.

Selon les chiffres publiés par l'administration des douanes, les vignerons bordelais ont produit 3,3 millions d'hectolitres l'an dernier, contre 3,8 millions en 2023, soit une chute de 14% de la production.

Cette forte baisse s'explique notamment par le rétrécissement de 103'000 à 95'000 hectares du vignoble, via deux plans d'arrachage successifs qui ont ramené la surface cultivée à son plus faible niveau depuis 1985, loin des 125'000 hectares cultivés au début des années 2000.

Il y a eu aussi l'impact du gel, du mildiou, un champignon ravageur causé par les précipitations abondantes du printemps, ou encore de la coulure, maladie qui entrave la fécondation des fleurs apparue avec les pluies de juin. Ces conditions ont affecté le rendement des vignes, à 35,1 hectolitres à l'hectare contre 37,2 en 2023.

Le Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB) espère toutefois que cette petite récolte remédie en partie à la surproduction qui a frappé le Bordelais ces dernières années, en permettant de vider les chais et de faire remonter le prix du vin en vrac.

"Ça devrait arithmétiquement arriver dans les mois ou dans les années qui arrivent", estime Christophe Chateau, directeur de la communication du CIVB.

"L'année dernière, on a commercialisé 3,5 millions d'hectolitres et on en a produit 3,3 millions. Donc, si l'on vend plus que ce qu'on produit, ça veut dire qu'on est dimensionné pour répondre (à la demande), voire qu'on va puiser dans nos stocks et donc arithmétiquement les prix vont remonter", explique-t-il à l'AFP.

Reste une interrogation autour du marché américain, premier marché à l'export en valeur pour le Bordelais (340 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2024) face au risque de surtaxes douanières qui pèse sur le secteur viticole depuis le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis.

"Il y a un sujet qu'on ne connaît pas, c'est comment va se passer la commercialisation", dit Christophe Chateau. "Si Trump met une taxe de 25% sur les vins français aux Etats-Unis, les ventes là-bas vont baisser et donc le déséquilibre va perdurer."

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Environnement

Un vaccin contre la grippe aviaire pour les oiseaux des zoos

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Les flamants roses du parc zoologique de Berne avaient dû être mis en quarantaine en 2016 à cause de la grippe aviaire (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Des centaines d'oiseaux ont été vaccinés contre la grippe aviaire au parc zoologique de Berne et au zoo de Bâle. Le vaccin, développé en Suisse, est efficace et sûr, ont annoncé mardi les responsables du projet de recherche devant la presse.

Ce vaccin n'a toutefois pas encore d'autorisation de mise sur le marché et il n'existe pas non plus d'entreprise qui le produirait. Les animaux de zoo ne peuvent donc pas encore être vaccinés à grande échelle contre la grippe aviaire en Suisse.

Il faudra attendre au moins deux ans avant d'en arriver là, a indiqué Barbara Wieland, directrice de l'Institut de virologie et d'immunologie (IVI) lors d'une présentation aux médias au Tierpark bernois.

Une épidémie de grippe aviaire est un scénario d'horreur pour les zoos: si elle se déclarait, il faudrait dans le pire des cas abattre des groupes entiers d'espèces menacées. L’infection d’un pélican frisé par le virus hautement pathogène H5N1 au parc zoologique de Berne en 2022, qui avait valu à ces précieux oiseaux un confinement prolongé, a mis en évidence l’urgence de cette démarche.

Mise en quarantaine

Pour éviter cela, les oiseaux des zoos sont parfois détenus dans des conditions de quarantaine: "Ce n'est ni bon pour la santé des animaux ni conforme aux besoins de l'espèce si cela est fait pendant une longue période", a souligné Christian Wenker, vétérinaire du zoo de Bâle.

Avec l'autorisation de l'Office fédéral de l'environnement, les zoos de Berne et de Bâle ont donc commencé en août 2023 un test de vaccination. Au total, 317 animaux de 24 espèces d'oiseaux différentes ont été vaccinés, dont des pélicans, des pingouins, des grands-ducs d'Europe et des palmipèdes.

Après chaque période de cinq semaines, les oiseaux ont reçu une vaccination de rappel, qui a été répétée un an plus tard. Selon les scientifiques, il n'y a pas eu d'effets secondaires. Les tests sanguins ont en outre montré que tous les oiseaux avaient produit suffisamment d'anticorps.

Le vaccin se distingue de ceux contre la grippe aviaire utilisés par exemple en Chine, où la volaille domestique est vaccinée contre la grippe aviaire depuis plus de 20 ans. Selon les chercheurs impliqués, ce vaccin aurait des difficultés à être autorisé dans notre pays.

L'IVI a développé lui-même le vaccin. Il s'agit d'un vaccin dit à vecteur, basé sur un virus de la grippe aviaire génétiquement modifié. En Suisse, des infections d'oiseaux sauvages par la grippe aviaire se sont produites à plusieurs reprises au cours des derniers mois.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

La surface de production de légumes bio en forte hausse en Suisse

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Pour les consommateurs, la saisonnalité et l'origine des légumes sont plus importantes que le label bio (image d'illustration). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La culture de légumes est en plein essor en Suisse, en particulier pour la production biologique. Depuis 1996, la surface consacrée à la culture bio a été multipliée par six, pour atteindre 3160 hectares.

Un quart de la surface maraîchère est désormais dédiée à la production biologique, indique mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Au total, la superficie consacrée à la culture des légumes a augmenté de 50% depuis 1996. Elle couvre désormais 12'750 hectares, soit plus que la surface du lac des Quatre-Cantons. Les surfaces maraîchères se concentrent sur quelques régions, notamment les cantons de Berne (2220 hectares), de Zurich (2020) et d'Argovie (1870).

L'origine plus importante que le bio

Dans son étude, l'OFS énumère aussi les critères importants aux yeux des consommateurs: ceux-ci privilégiaient en 2023 l'achat de fruits et de légumes de saison et d'origine régionale ou suisse, ainsi que leur apparence.

Venaient ensuite le prix et le respect de l'environnement en ce qui concerne l'emballage. Le critère qui avait le moins d'importance était le fait que les produits soient issus de l'agriculture biologique.

100 kilos par personne

La consommation de légumes est restée stable ces dernières années, à près de 100 kilos par personne et par année. Les légumes-fruits, comme les tomates, poivrons, concombres, courgettes, courges ou melons, sont de loin les légumes les plus consommés. Ils devancent les racines et les tubercules (carottes, betteraves, fenouil, etc.) et les salades.

Le taux d'auto-approvisionnement se montait à 44% pour les légumes, contre 54% pour l'ensemble des produits alimentaires. La part indigène était la plus élevée pour les racines et les tubercules. Elle ne s'élève en revanche qu'à 19% pour les tomates et les autres légumes-fruits.

Au total, la valeur de la production de légumes a atteint environ 758 millions de francs en 2023, soit environ 6% de l'ensemble de la production agricole du pays.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Centaines de tracteurs à Londres contre une taxe sur la succession

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Les agriculteurs s'opposent à une taxe de 20% sur les successions qui s'appliquera aux exploitations valant plus d'un million de livres. (© KEYSTONE/EPA/TOLGA AKMEN)

Des centaines d'agriculteurs britanniques ont manifesté lundi sur leurs tracteurs à Londres pour protester contre une taxe sur la succession annoncée par le gouvernement travailliste. Elle vise certaines exploitations.

Assise sur le capot de son tracteur à côté de son frère Richard, Vanessa Hartley brandit un drapeau jaune où il est inscrit: "pas de ferme, pas d'alimentation".

Elle appartient à la septième génération de propriétaires d'un élevage porcin du Oxfordshire, une région située à l'ouest de Londres, "qui est dans sa famille depuis 1892". Et si la valeur de la terre a fortement augmenté depuis, les revenus des agriculteurs eux, "ne permettent pas de payer une taxe de 20%" sur la succession, affirme la trentenaire.

Le gouvernement travailliste a annoncé le 30 octobre, lors de la présentation de son premier budget, que l'exonération des droits de succession sur les exploitations agricoles britannique dont la valeur dépasse un million de livres (1,1 million de francs), ne s'appliquerait plus à partir d'avril 2026. Les exploitations seront désormais soumises à un taux d'imposition de 20%, la moitié du taux habituel des droits de succession.

"Ce que nous souhaitons c'est un abandon total de la taxe sur la succession", affirme Silas Jack, étudiant ingénieur agronome, qui souhaite reprendre la ferme de son père dans le futur. Selon lui, "la terre est notre entreprise" et non pas un capital privé.

Quelques tracteurs plus loin, Toby Cawston, venu avec des amis agriculteurs, confirme qu'avec cette taxe, il serait contraint à vendre au moment de la succession : "nous ne gagnons pas assez d'argent pour continuer et payer les droits de succession". "Malheureusement il y a peu de chance qu'on nous écoute", regrette-t-il.

C'est la troisième fois que les agriculteurs se rassemblent dans la capitale depuis que la chancelière Rachel Reeves a annoncé cette mesure l'année dernière.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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