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Politique

Des experts rencontrent des parlementaires à Berne

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Des experts du climat et des parlementaires débattent lundi à Berne au Palais fédéral (illustration). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le Parlement fédéral à Berne est le théâtre d'une rencontre inédite sur le climat. Des scientifiques y rencontrent des parlementaires pour débattre du réchauffement climatique et de la crise de la biodiversité.

"Inverser la tendance dans les domaines du climat et de la biodiversité": c'est sous ce titre que la rencontre se tient lundi dans la salle du Conseil national. Sa présidente, l'écologiste argovienne Irène Kälin, a lancé l'invitation en décembre dernier, de concert avec son homologue du Conseil des Etats, le libéral-radical Thomas Hefti (GL).

Les récents rapports du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) seront au centre des discussions. Les autrices et auteurs suisses ayant participé aux rapports seront présents lors des débats. Ils ont synthétisé les principaux résultats de leurs travaux pour la Suisse. "Nous avons besoin d'un meilleur échange entre la science et la politique", souligne Sonia Seneviratne de l'EPF de Zurich, autrice principale du rapport.

Suisse réchauffée

En Suisse, le réchauffement climatique est déjà au-delà des 2°, soit presque le double du réchauffement mondial de 1,1°. Canicules, sécheresses et crues engendrent les conséquences les plus graves, lit-on dans la documentation des scientifiques qui sert de base aux discussions.

La forte dépendance vis-à-vis de l'étranger rend le pays très vulnérable aux crises internationales, préviennent aussi les scientifiques. "L'interruption des chaînes d'approvisionnement internationales mettrait en péril la capacité de la Suisse à répondre à ses besoins, par exemple en cas de sécheresse ou de crise sanitaire." Et la Suisse a pris du retard en matière d'investissements dans la protection du climat par rapport à beaucoup d'autres pays européens, selon les experts.

Polémique

L'invitation d'Irène Kälin avait fait couler de l'encre en décembre dernier. Des voix, notamment à l'UDC et au PLR, ont accusé la première citoyenne du pays d'avoir cédé face à la pression de la rue et notamment à une grève de la faim.

Le militant pour le climat Guillermo Fernandez s'était installé sur une chaise au milieu de la Place fédérale et avait cessé de s'alimenter durant 39 jours, jusqu'à l'annonce d'Irène Kälin. Ce Fribourgeois, père de trois enfants, avait entamé son action le 1er novembre pour obtenir un engagement fort et clair de la part des autorités suisses en faveur du climat, dénonçant l'attentisme helvétique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Keir Starmer à Kiev pour un partenariat de sécurité "sur 100 ans"

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Le Premier ministre britannique Keir Starmer est arrivé jeudi matin à Kiev. (© KEYSTONE/AP/Carl Court)

Le Premier ministre britannique Keir Starmer est arrivé jeudi matin à Kiev. Il doit y signer un partenariat de sécurité "sur 100 ans" avec l'Ukraine, à quelques jours du retour à la Maison Blanche de Donald Trump.

Le dirigeant travailliste, qui se rend pour la première fois en Ukraine depuis son élection en juillet, va signer ce traité portant sur la défense, l'énergie et le commerce avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a annoncé Downing Street dans un communiqué.

L'Ukraine et ses alliés européens craignent un éventuel désengagement américain, Donald Trump ayant répété à plusieurs reprises qu'il voulait mettre un terme au conflit avec la Russie rapidement.

Volodymyr Zelensky a déclaré que Starmer et lui discuteraient de la possibilité de stationner des troupes occidentales en Ukraine pour superviser un accord de cessez-le-feu, une proposition initialement avancée par le président français Emmanuel Macron.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'armée ukrainienne dit avoir capturé 27 soldats russes en Russie

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L'armée ukrainienne - ci-contre - affirme avoir capturé plus de 30 soldats russes en Russie. (© KEYSTONE/AP/Andriy Andriyenko)

L'armée ukrainienne a affirmé jeudi dans un communiqué avoir capturé 27 militaires russes dans la région russe de Koursk dont une petite partie est contrôlée par les forces de Kiev depuis août 2024.

"Ces derniers jours 27 militaires ennemis ont été capturés pendant les combats" dans la région russe de Koursk, a indiqué l'armée ukrainienne dans un communiqué sur Facebook, en publiant une vidéo qui dit montrer ces hommes s'identifiant face caméra.

Ces militaires sont "des officiers, sergents et des soldats" issus de diverses unités, et originaires de différentes régions russes ainsi que de la péninsule ukrainienne de Crimée annexée par la Russie en 2014, a précisé le communiqué de l'armée ukrainienne.

"Dans une situation de combat difficile, ils ont fait le bon choix: ils ont volontairement déposé les armes, ce qui leur a sauvé la vie. Tous les blessés ont immédiatement reçu les premiers soins", a assuré l'armée ukrainienne. "Nous appelons les autres soldats de l'armée russe (...) à se rendre".

L'Ukraine, qui combat depuis trois ans l'invasion russe, a lancé en août 2024 une offensive surprise dans la région frontalière russe de Koursk.

Les forces de Kiev y contrôlent toujours plusieurs centaines de kilomètres carrés. C'est la première occupation du territoire russe par une armée étrangère depuis la Deuxième Guerre mondiale.

La Russie cherche désespérément à reprendre la zone de sa région de Koursk sous contrôle ukrainien, que Kiev tient de son côté à garder en vue d'éventuelles négociations de paix.

Kiev, Séoul et Washington affirment que la Russie a déployé sur place depuis la fin 2024 des milliers de soldats nord-coréens envoyés par Pyongyang en renfort de l'armée russe.

L'Ukraine a récemment annoncé avoir capturé plusieurs militaires nord-coréens blessés dans la région de Koursk et proposé à Pyongyang de les échanger contre des militaires ukrainiens détenus en Russie

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'accord de cessez-le-feu soumis au gouvernement israélien

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Des Palestiniens ont célébré l'accord de cessez-le-feu annoncé mercredi soir par le Qatar et les Etats-Unis. (© KEYSTONE/AP/Jehad Alshrafi)

Le gouvernement israélien doit donner son feu vert jeudi à l'accord annoncé par le Qatar et les Etats-Unis sur un cessez-le-feu à Gaza. Ce après plus de 15 mois d'une guerre entre Israël et le Hamas qui a fait des dizaines de milliers de morts.

Après plus d'un an de blocage, les négociations indirectes à Doha se sont accélérées à l'approche du départ de la Maison Blanche de Joe Biden, remplacé lundi par Donald Trump. Elles ont débouché mercredi soir sur l'officialisation d'un accord en trois phases prévoyant une trêve à partir de dimanche, la libération de 33 otages israéliens en échange d'un millier de prisonniers palestiniens, et une augmentation de l'aide humanitaire.

La nouvelle a été saluée par de nombreuses capitales et organisations internationales. Et des milliers de Palestiniens ont exulté à travers la bande de Gaza assiégée et dévastée par la guerre déclenchée par une attaque d'une ampleur sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.

Le mouvement islamiste palestinien a vu dans l'accord le fruit de la "ténacité" du peuple palestinien et de sa "vaillante résistance". Les Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, ont aussi salué jeudi une "victoire" pour les Palestiniens et une "défaite" pour Israël.

"Bon choix"

Mais le gouvernement israélien lui-même n'a pas confirmé l'accord, et la Défense civile de la bande de Gaza a rapporté sept morts dans deux frappes israéliennes jeudi matin à Gaza-ville, et 20 morts la veille au soir, après l'annonce. Les "derniers détails" sont encore en cours de finalisation, selon un communiqué publié dans la nuit par le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Il a toutefois remercié Donald Trump et Joe Biden, dont les équipes ont étroitement collaboré pour parvenir à un accord sur "la libération des otages".

Une réunion du conseil des ministres israéliens est attendue dans la journée de jeudi pour examiner l'accord et sauf surprise le valider, le chef du gouvernement disposant d'une majorité, malgré des dissensions. Si le président israélien Isaac Herzog a salué un "bon choix", le ministre des Finances Bezalel Smotrich, d'extrême droite, a dénoncé un accord "dangereux" et précisé que les ministres de son parti voteraient contre.

Reconstruction

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1210 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur 251 personnes enlevées le jour de l'attaque, 94 sont toujours retenues à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46'707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza qui a aussi provoqué un désastre humanitaire, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Les principaux éléments de l'accord ont été rendus publics par le Premier ministre du Qatar, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, dont le pays est l'un des médiateurs entre Israël et le Hamas, et Joe Biden. Il prévoit une entrée en vigueur dimanche pour une première phase de six semaines comprenant un cessez-le-feu, la libération de 33 otages et un retrait israélien des zones densément peuplées.

Avenir politique en suspens

La deuxième phase doit aussi permettre la libération des derniers otages et un retrait complet israélien de Gaza, a encore détaillé M. Biden. La troisième et dernière phase doit être consacrée à la reconstruction de Gaza et à la restitution des corps des otages tués durant leur captivité.

"Un mécanisme de suivi pour surveiller l'application de l'accord sera mis en place au Caire et sera géré par l'Egypte, le Qatar et les Etats-Unis", a précisé le Premier ministre du Qatar. Joe Biden a assuré que l'accord se traduirait, dès sa première phase, par un cessez-le-feu "entier et total".

L'aide humanitaire doit augmenter pendant la première phase, qui doit permettre des négociations en vue d'arriver à la deuxième phase, à savoir "une fin définitive de la guerre", a-t-il ajouté. Déjà minée par un blocus israélien imposé depuis 2007, la pauvreté et le chômage, la bande de Gaza assiégée a été ravagée par la guerre et la grande majorité de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés et vivent dans des conditions particulièrement dures.

"Je n'arrive pas à croire que ce cauchemar qui dure depuis plus d'un an commence à toucher à sa fin", a déclaré à l'AFP Randa Samih, une déplacée originaire de Gaza-ville dans le camp de Nousseirat. "Nous avons perdu tant de monde, nous avons tout perdu", a ajouté la Palestinienne de 45 ans, tandis que des rassemblements spontanés de joie avaient lieu en plusieurs endroits dont devant l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa à Deir el-Balah, où tant de morts ont afflué depuis le début de la guerre.

En Israël, Ornit Barak, 59 ans, présente à un rassemblement à Tel-Aviv mercredi soir pour réclamer la fin de la guerre et le retour de tous les otages s'affirme elle "très heureuse, mais aussi inquiète" dans l'attente du retour de tous les otages, dont 94 sont toujours captifs, parmi lesquels 34 déclarés morts par l'armée. S'il fait taire les armes, le cessez-le-feu laisse en suspens l'avenir politique du territoire où le Hamas, à présent très affaibli, a pris le pouvoir en 2007.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Eventuel retrait de Cassis: présidents du PLR et du Centre réservés

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Les présidents du PLR Thierry Burkart (à gauche) et du Centre Gerhard Pfister (à droite) restent sur la réserve concernant une éventuelle démission d'Ignazio Cassis (Archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Les présidents du PLR Thierry Burkart et du Centre Gerhard Pfister demeurent sur la réserve s'agissant d'une éventuelle démission d'Ignazio Cassis du Conseil fédéral. Celle-ci a été évoquée dans la foulée de celle annoncée mercredi par Viola Amherd.

Interrogé jeudi dans l'émission "Heute Morgen" de la radio alémanique SRF sur une éventuelle démission du conseiller fédéral libéral-radical tessinois, le président du PLR Thierry Burkart a déclaré: "Il serait indécent qu'en tant que président de parti, j'exerce maintenant une pression sur un membre du Conseil fédéral". Selon lui, la démission d'un conseiller ou d'une conseillère fédérale est l'affaire de la personne concernée.

Interrogé dans la même émission jeudi matin, le président du Centre Gerhard Pfister a commenté: "Nous serions bien avisés de laisser aux conseillères et conseillers fédéraux eux-mêmes le soin de décider de leur démission". Il a ajouté ne voir aucun signe de lassitude chez le chef de la diplomatie suisse.

Mercredi, Mme Amherd a annoncé son départ du Conseil fédéral pour la fin mars. Son successeur sera désigné lors de la session de printemps en mars. Si Ignazio Cassis décidait de se retirer d'ici là, l'élection de son remplaçant ou sa remplaçante aurait lieu le même jour, mais avant celle du successeur ou de la successeure de Viola Amherd, en raison d'une durée de mandat plus longue pour le Tessinois. Les éditorialistes et autres commentateurs estiment qu'une telle situation pourrait permettre au PLR de garantir son second siège au Conseil fédéral.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Elections anticipées au Vanuatu, un mois après un séisme majeur

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Un tremblement de terre de magnitude 7,3 a secoué le Vanuatu le 17 décembre 2024, détruisant des routes et des bâtiments à Port Vila, la capitale. (© KEYSTONE/AP)

Les électeurs du Vanuatu votent jeudi pour des législatives anticipées, nouvel épisode de l'instabilité politique récurrente dans ce pays du Pacifique qui se remet à peine d'un séisme meurtrier.

Un tremblement de terre de magnitude 7,3 a secoué le Vanuatu le 17 décembre, détruisant des routes, faisant s'écrouler des bâtiments à Port Vila, la capitale, et tuant au moins 14 personnes.

"L'instabilité n'aidera pas le Vanuatu à l'heure actuelle, et notamment après ce tremblement de terre. La nation entière a été touchée par le séisme," a déclaré Mike Esrom Kaun, candidat à Port Vila, à l'AFP.

Depuis des décennies, Vanuatu est en proie à l'instabilité politique. Le pays a changé 20 fois de Premier ministre entre 1991 et 2017 et a encore connu trois chefs de gouvernement en un mois en 2023.

Cette fois, le Parlement, morcelé en plusieurs groupes nécessitant la formation de coalition, a été dissous en novembre alors que des députés comptaient lancer une motion de censure pour renverser le Premier ministre Charlot Salwai.

Certains craignent que cette instabilité permanente ne détourne l'attention des catastrophes naturelles, de l'économie chancelante et de la menace des conséquences du réchauffement climatique.

Le Vanuatu, qui compte quelque 320'000 habitants, est situé sur la ceinture de feu du Pacifique, où les séismes sont fréquents. Il est classé parmi les pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles telles que les séismes, les dégâts causés par les tempêtes, les inondations et les tsunamis, selon le Rapport annuel sur les risques mondiaux

"Les élections sont vraiment encore une distraction des priorités de développement", insiste Riley Duke, un expert du Pacifique au sein du groupe de réflexion Lowy institute en Australie.

"Le Vanuatu est un pays en développement qui fait face à d'énormes difficultés. Les indicateurs clés, comme les revenus, la santé et l'éducation, reculent ces dernières années" a-t-il déclaré à l'AFP.

Les bureaux de vote fermeront à 16H30 heure locale (6H30 en Suisse).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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