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Economie

Des élus lausannois de tous bords clament leur colère

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Des conseillers communaux de six partis lausannois ont exprimé leur colère lundi face au retard de plusieurs années annoncé pour le chantier de la gare de Lausanne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Des élus lausannois de tous bords politiques ont clamé leur colère lundi après l'annonce d'un nouveau retard important pour le chantier de la gare. Dénonçant une inégalité de traitement, ils exigent que les surcoûts soient pris en charge par la Confédération.

Des représentants communaux de tous les partis, qui se présentent dans un esprit de concorde, "c'est assez rare. C'est l'une des toutes premières fois que nous faisons une action commune", a déclaré en préambule le président du groupe socialiste au Conseil communal, Louis Dana, lundi lors d'un point de presse devant la gare de Lausanne.

Une unité à la hauteur du mécontentement des élus qui estiment que les CFF et l'Office fédéral des transports (OFT) se moquent d'eux. Ces derniers ont en effet annoncé vendredi que la fin des travaux du chantier de la gare était repoussée à 2037 afin de tenir compte de l'évolution du nombre de voyageurs. Une annonce qui intervient après le coup d'arrêt donné au chantier en 2022 par l'OFT, le projet n'offrant pas des garanties de stabilité suffisantes.

Génération péjorée

Pour les élus lausannois, ces retards révèlent un grave manque de considération pour la Suisse romande. "La gare de Lausanne est d'importance nationale. Nous nous sommes sentis un peu maltraités", a relevé M. Dana, rappelant qu'à Zurich, les délais ont été respectés.

"En 2038, j'aurai 45 ans. Ma génération, qui organise sa vie, autour de la gare, va être clairement péjorée", a protesté la conseilère communale Virginie Cavalli, co-présidente des Vert'libéraux du Grand Lausanne.

Ilias Panchard, conseiller communal et co-président des Verts lausannois, a lui déploré "des investissements insuffisants en Suisse romande". En outre, avec treize ans de retard, il s'agit d'ores et déjà de penser à rapprocher les projets de la gare 2050 de ceux de 2038. Et "cela signifie possiblement des travaux de 2021 à 2050", a-t-il pointé.

Petits commerces et riverains

"Quid des petits commerces? Comment vont-ils être impactés? Quelles mesures vont être prises pour les soutenir face à un chantier qui leur fera subir de grands préjudices?" a questionné pour sa part le président du groupe UDC Valentin Christe.

"La mise à niveau de la gare doit être considérée comme une priorité nationale", a ajouté Yohan Pain, conseiller communal d'Ensemble à gauche. Le dossier a été bâclé. L'OFT et les CFF ont des responsabilités. Les riverains et les commerçants doivent être dédommagés, a-t-il exigé.

Nombreuses atteintes

La présidente du PLR lausannois et conseillère communale Mathilde Maillard a de son côté évoqué les conséquences néfastes pour Lausanne, ville centre. Ces retards portent atteinte à sa vie économique, aux transports publics, aux projets de développement comme le métro M3, notamment.

Les élus communaux, qui n'ont pas de compétences dans le dossier, veulent désormais des garanties claires, des solutions pour absorber le trafic. "Nous demandons des dédommagements pour chaque centime investis par la Ville en raison de ce retard", a relevé Mme Maillard.

M3 en question

La Confédération doit également garantir que le M3 puisse être réalisé dans les temps. Le conseiller aux Etats Olivier Français a évoqué la possibilité éventuelle de commencer la partie nord du M3, a noté Louis Dana. Mais "on est dans le flou, on n'a pas de compétences".

Les conseillers communaux demandent également à l'ensemble des élus romands de s'engager afin que la gare de Lausanne puisse continuer d'assurer son rôle essentiel. Notamment par le biais d'investissements fédéraux importants pour améliorer les infrastructures. Les responsables de ce fiasco doivent s'expliquer, ont-ils exigé.

Echanges prévus

Présents au point de presse, les CFF ont constaté qu'il existait un réel besoin de clarification et d'explications sur le projet, sur son historique et sur les investissements en Suisse romande. Ils ont invité les présidents des partis lausannois à une rencontre. L'invitation a été acceptée. Une date sera proposée rapidement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Economie

Les hôtels ont enregistré 17,4 millions de nuitées lors de l'hiver

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L'hôtellerie helvétique a profité l'hiver dernier du retour des clients étrangers au sortir de la crise sanitaire. (archive) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Les hôtels ont profité du retour de la clientèle étrangère lors de la saison touristique d'hiver écoulée. Au total, 17,4 millions de nuitées ont été comptabilisées entre novembre 2022 et avril 2023, soit une hausse de 18% en comparaison annuelle.

Les nuitées ont été portées par la demande étrangère, qui a totalisé 8,1 millions de nuitées, soit un bond de 42,6% sur un an, relève mardi l'Office fédéral de la statistique (OFS) dans un bilan intermédiaire.

Malgré un niveau déjà très élevé, la demande indigène a de son côté poursuivi sa progression, avec une hausse de 2,5% à 9,3 millions d'unités.

Les hôtels helvétiques ont ainsi profité du "plus haut niveau jamais encore observé" en matière de nuitées, soulignent les statisticiens fédéraux.

La demande étrangère a été stimulée par les hôtes venus d'Europe, pour lesquels les nuitées ont bondi de 22,8%. L'Allemagne (+17,6%), le Royaume-Uni (+40,0%), l'Italie (+27,9%) et la France (+13,5%) ont soutenu la croissance. La demande du continent américain a également progressé vigoureusement (+77,7%), grâce aux Etats-Unis (+88,0%).

Du côté de l'Asie, les nuitées ont quant à elles plus que doublées (+132,4%), grâce à la demande venue d'Inde (+144,0%), de Corée du sud (+483,9%) et de Chine, (+222,2%), bien que cette dernière clientèle soit encore loin de renouer avec ses niveaux d'avant la pandémie.

Le potentiel de rattrapage de la clientèle étrangère n'est pas encore épuisé, dans la mesure où le niveau des nuitées de ce segment reste encore inférieur (-7,3%) à celui la saison d'hiver 2018/2019, soit avant la crise sanitaire.

Onze régions touristiques sur treize ont enregistré une hausse sur un an du nombre de nuitées au cours de la saison touristique d'hiver 2022/2023. Parmi les régions de montagne, le Valais a vu ses nuitées augmenter (+5,8%) tandis que les Grisons ont essuyé un recul (-2,7%).

De leur côté, les régions citadines, délaissées pendant la pandémie, ont profité d'une demande en forte hausse, notamment pour Zurich (+51,6%), Bâle (+45,4%) et Genève (+42,9%). Pour les autres régions, à l'exception du Tessin (-2,4%), les hausses d'échelonnent entre 8,7% (Suisse Orientale) et 26,5% (Région Argovie et Soleure).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Légère hausse du nombre d'offres d'emploi en mai

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Le marché de l'emploi helvétique reste alimenté par une vive demande. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Le nombre de postes à pourvoir a affiché une légère progression en mai, principalement portée par les secteurs immobilier et énergétique, selon une étude publiée mardi par le cabinet de placement Michael Page.

Les annonces d'emplois vacants en Suisse ont augmenté pendant le mois sous revue de 1,2% sur un an. Comparé à avril, elles ont par contre reculé de 1,4%, un "effet saisonnier" qui s'explique par la retenue des entreprises avant les vacances d'été, a souligné Michael Page.

Par secteurs, les spécialistes de l'immobilier restent activement recherchés avec une envolée de 23,5% sur un an du nombre d'offres d'emplois publiées, selon un communiqué. Le domaine de l'énergie et de l'approvisionnement est également en mal d'effectifs (+18,7%), ainsi que celui des techniques environnementales (+9,8%).

Le secteur de l'alimentaire freine par contre la cadence (+2,8%), alors que celui du marketing et de la communication a même réduit les embauches (-1,3%).

La Suisse primitive reste la plus demandeuse en emplois, avec une hausse de 6% des offres de postes, suivie par le nord-ouest (+4,4%) et l'est (+2,6%) du pays. Zurich, capitale économique du pays, a par contre enregistré une décrue (-3,1%), tout comme la région lémanique (-1,4%).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Avis de gros temps pour les locataires

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La hausse du prix des loyers reposait jusqu'ici principalement sur les ajustements tarifaires pratiqués lors de changements de locataires. (archive) (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Credit Suisse prédit mardi un atterrissage en douceur pour le marché immobilier en propriété, au terme de hausses de prix pratiquement ininterrompues sur plus de deux décennie. Les locataires par contre peuvent s'attendre à voir enfler leurs factures.

Le récent relèvement du taux hypothécaire de référence permet en effet désormais aux propriétaires d'augmenter les prix des baux existants et non plus uniquement à la conclusion de nouveaux contrats. Anticipant une nouvelle hausse de ce taux à 1,75% en décembre, Credit Suisse calcule que les loyers nets sont susceptibles d'augmenter de 6% d'ici avril prochain.

La possibilité pour les bailleurs de répercuter en sus 40% de l'inflation et de rehausser habituellement les coûts de 0,5% pourrait même accélérer ce renchérissement autour de 10%.

Et l'offre a connu au premier trimestre de l'année en cours un net recul, passant sous le seuil des 4,4% du parc total enfoncé pour la dernière fois en 2016.

Si les centres urbains sont naturellement particulièrement concernés, la pénurie d'appartements disponibles s'étend désormais aussi à des régions plus isolées, s'étonnent les auteurs du moniteur immobilier Suisse pour le 2e trimestre. Ils en extrapolent une poursuite de la rapide évaporation du taux de vacance et à une sévère hausse des loyers, de l'ordre de 3% sur l'ensemble de l'année.

Le marché de la propriété, lui, subit l'effet des relèvements des taux d'intérêt. L'accroissement de l'offre d'appartements en propriété ne croît que modérément et l'affaissement de la demande a nettement ralenti l'escalade des prix sur ce segment. Si les prix des propriétés par étages et des maisons individuelles ont progressé de 3,5% et 3,6% respectivement sur un an, le phénomène doit dans les deux cas être ramené à 0,25% dans le premier cas et 1,5% dans le second.

Une petite baisse du niveau général des prix pourrait être observée l'an prochain.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Le Parlement s'accorde sur une offensive éolienne

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Le Parlement est d'accord d'accélérer les projets de parcs éoliens déjà bien avancés (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Parlement donne un coup d'accélérateur aux projets de parcs éoliens déjà bien avancés. Le National a rejoint mardi le Conseil des Etats sur les derniers points du projet visant notamment à accélérer les procédures d'autorisation de construction.

L'autorisation de construire pour les éoliennes d'intérêt national et bénéficiant d'un plan d'affectation déjà entré en force sera délivrée par le canton, alors que la tâche revient aux communes actuellement. Les voies de recours contre cette décision seront raccourcies.

Les communes d'implantation ne seront toutefois pas oubliées. Elles devront déjà avoir approuvé les projets dans une phase de planification antérieure, sauf si les cantons ont déjà transféré au niveau cantonal la compétence en la matière, comme c'est le cas dans le canton de Neuchâtel.

La procédure accélérée s'appliquera aux projets éoliens d'intérêt national jusqu’à ce qu'une puissance supplémentaire de 600 MW soit installée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le National accepte 1,6 milliard pour les agglomérations

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Le crédit pour les agglomérations est notamment destiné aux interfaces multimodales, qui permettent par exemple aux voyageurs de garer leur voiture et d'emprunter un train ou un bus (image d'illustration). (© KEYSTONE/SAMUEL TRUEMPY)

Les transports dans les agglomérations doivent bénéficier d'1,6 milliard de francs. Le National a accepté mardi à l'unanimité cette enveloppe demandée par le Conseil fédéral. Le Conseil des Etats doit encore se prononcer.

Les trois quarts de la population vivent dans les agglomérations, a rappelé le ministre des transports Albert Rösti. Au total, 32 projets doivent être soutenus. Le Conseil fédéral propose de prendre à sa charge 30 à 45% des coûts de chacun d'entre eux. Près d'un tiers du montant sera alloué aux transports publics.

Il s'agit de rendre possible un système de transports global et plus écologique dans les agglomérations, a estimé Bruno Storni (PS/TI) pour la commission. Les députés ont tacitement ajouté le tunnel routier Moscia-Acapulco dans le projet d'agglomération "Locarnese", ce qui entraîne une augmentation du crédit de 38 millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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