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Economie

De mauvaises conditions de travail dénoncées par Unia Genève

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Unia a dénoncé les mauvaises conditions de travail dans le secteur de l'hôtellerie-restauration (image d'illustration). (© KEYSTONE/GEORGIOS KEFALAS)

Epaulés par Unia, des employés de l'hôtellerie-restauration ont dénoncé jeudi à Genève les mauvaises conditions de travail souvent appliquées dans ce secteur. Le syndicat demande aux associations patronales d'ouvrir des négociations en vue de renouveler la convention collective de travail.

Une jeune femme qui travaille dans un fast-food du centre-ville a expliqué devant la presse comment son employeur modifie les plannings à la dernière minute. Impossible dans ces conditions pour cette maman d'organiser la garde de son bébé.

Une autre employée a décrit le harcèlement sexuel subi sur son lieu de travail dans l'indifférence de la direction. Une serveuse d'un restaurant italien a dénoncé l'absence de reconnaissance de sa formation. Un collaborateur d'une société de restauration a quant à lui déploré le manque de valorisation de ses années d'expérience.

Tous ont fait état de menace à leur encontre en cas de plainte. Ils demandent une amélioration des salaires, la prise en compte de l'expérience professionnelle, la fin du travail sur appel, des plans de travail communiqués trois semaines en avance, le paiement de toutes les heures ou encore le paiement du temps nécessaire pour se changer.

Des actions ont été menées cette semaine à travers la Suisse pour attirer l'attention sur ces conditions de travail pénibles qui ont encore été péjorées suite à la crise sanitaire. Un manifeste et une pétition en ce sens ont été lancés. La réduction des équipes et le manque de personnel qualifié obligent les employés à en faire encore plus, a relevé Camila Aros, secrétaire syndicale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Revolut demande à Meta de rembourser les victimes de fraude

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"Les plateformes de Meta restent la plus grande source de toutes les escroqueries (62%) déclarées à Revolut à l'échelle mondiale au premier semestre 2024", soit une proportion relativement stable par rapport au deuxième semestre 2023 (64%). (AP Photo/Thibault Camus, File) (© KEYSTONE/AP/THIBAULT CAMUS)

La banque en ligne britannique Revolut a interpellé jeudi Meta pour lui demander de rembourser les victimes de fraude, plutôt que de simplement partager ses données, comme le géant américain s'est engagé à le faire avec certaines banques.

Revolut "appelle Meta à s'engager à contribuer au remboursement des victimes de fraude, considérant que son partenariat autour du partage de données récemment annoncé avec les banques et institutions financières britanniques est loin de répondre aux besoins de la lutte contre la fraude à l'échelle mondiale", indique la banque dans un communiqué.

La maison mère de Facebook, Instagram et WhatsApp, a annoncé mercredi dans un communiqué un partenariat avec deux banques britanniques NatWest et Metro Bank "pour aider à protéger les gens contre la fraude (...) grâce aux données partagées".

Ce ne sont, selon le responsable de la lutte contre la criminalité financière chez Revolut, Woody Malouf, que "de tout petits pas, alors que l'industrie a besoin de véritables avancées".

Il regrette que "les réseaux sociaux ne partagent jamais (la) responsabilité" du remboursement des victimes et n'ont donc aucune incitation à lutter contre le phénomène.

Selon un rapport de Revolut sur la criminalité financière "les plateformes de Meta restent la plus grande source de toutes les escroqueries (62%) déclarées à Revolut à l'échelle mondiale au premier semestre 2024", soit une proportion relativement stable par rapport au deuxième semestre 2023 (64%).

Facebook est à lui seul l'origine de plus de 39% des volumes de fraude dans le monde, et 28% en France, selon cette étude.

"Nous saluons les mesures du gouvernement français" pour lutter contre la fraude, "comme la loi Naegelen, mais Meta et les autres plateformes doivent aussi s'engager à soutenir les victimes, comme le font les institutions financières", a ajouté M. Malouf.

Une loi portée par le député français Christophe Naegelen (Liot, Liberté, Indépendants, outre-mer, territoires, centristes), promulguée en juillet 2020, encadre le démarchage téléphonique et lutte contre les appels frauduleux.

La fintech Revolut compte 45 millions de clients dont le monde, dont plus de 3,5 millions en France.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Zurich Insurance veut dévoiler ses prochaines ambitions financières

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Zurich Insurance, dirigé par Mario Greco, compte dévoiler ses nouvelles ambitions financières en novembre (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'assureur Zurich Insurance veut présenter en novembre ses prochains objectifs financiers pour la période 2025 à 2027, après avoir répété pouvoir dépasser ceux du précédent cycle.

Le groupe zurichois "est en bonne voie de dépasser tous ses objectifs actuels" fixés pour la période allant de 2023 à 2025. Il a également estimé que "l'évolution du marché présente toujours des chances attrayantes" que l'assureur compte saisir, a-t-il indiqué dans un communiqué publié jeudi.

Les futurs objectifs financiers seront dévoilés le 21 novembre, lors de la journée dédiée aux investisseurs qui sera organisée par le groupe à Londres.

Début août, la direction avait dit prévoir pour la période 2023 à 2025 une progression supérieure à 10% du bénéfice par action. Une croissance d'environ 5% des revenus est anticipée dans l'assurance dommages et dans l'unité Farmers, ainsi qu'un bénéfice opérationnel dans l'assurance-vie au moins aussi élevé qu'en 2023. L'assureur avait alors estimé être en mesure "de dépasser" l'ensemble de ses objectifs financiers.

La rémunération des actionnaires anticipe un taux de reversement de 75% du bénéfice net sous forme de dividendes, en plus du programme de rachat d'actions à hauteur de 1,1 milliard de francs lancé en février.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Economie

France: la FDJ rachète le géant suédois des jeux d'argent en ligne

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La Francaise des Jeux (FDJ) compte ainsi devenir un "champion européen des jeux d'argent et de hasard" (archives). (© KEYSTONE/AP/MICHEL EULER)

La Française des Jeux dévoile jeudi les résultats de son offre publique d'achat (OPA) sur l'opérateur suédois Kindred, propriétaire du site Unibet, qui devrait lui permettre de devenir un "champion européen des jeux d'argent et de hasard".

Évaluée à 2,6 milliards d'euros (2,4 milliards de francs), cette opération serait la plus grosse de l'histoire de la FDJ, héritière de la loterie française créée en 1933 et entrée en Bourse fin 2019.

Annoncée en janvier, l'OPA a été close mercredi soir, avec plus d'un mois d'avance sur le calendrier initial, la FDJ ayant obtenu mi-septembre le feu vert de l'Autorité de la concurrence en France.

Les résultats de l'offre seront annoncés à la clôture du marché jeudi.

Considéré comme une "étape majeure" pour le groupe par sa présidente Stéphane Pallez, le rachat de Kindred devrait lui permettre de se renforcer sur le marché des jeux en ligne en devenant "un acteur international de premier plan".

Kindred Group, qui emploie environ 2500 personnes, est l'un des principaux opérateurs mondiaux de jeux en ligne, avec des activités en Europe et en Australie.

Ses neuf marques (Unibet, bingo.com, 32 Red, Maria Casino...) lui ont permis d'enregistrer un chiffre d'affaires de 1,21 milliard de livres sterling en 2023 (1,45 milliard d'euros).

En France, l'acquisition d'Unibet permettra à la FDJ de devenir "le troisième opérateur du secteur des paris sportifs et des jeux en ligne en concurrence".

La FDJ a déjà finalisé l'année passée le rachat de ZEturf, deuxième opérateur du marché français des paris hippiques en ligne, pour une valorisation de l'entreprise de 175 millions d'euros.

Elle a également racheté en 2023 Premier Lotteries Ireland (PLI), "pour une valeur d'entreprise de 350 millions d'euros", devenant pour la première fois de son histoire opérateur d'une loterie à l'étranger.

La réalisation de l'OPA sur Kindred reste soumise notamment à l'acquisition par FDJ d'au moins 90% du capital.

Mi-septembre, le groupe indiquait que "cinq actionnaires (Corvex Management LP, Premier Investissement SAS, Eminence Capital, Nordea et Veralda), représentant au total 26,72% des actions en circulation de Kindred, se sont engagés de manière irrévocable à apporter leurs titres à l'offre".

Le groupe a également acquis auprès de Veralda 1,11% des actions en circulation de Kindred en mars.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Economie

Première apparition du nouveau président de la BNS au Tessin

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Martin Schlegel a pris ses fonctions à la tête de la BNS mardi, succédant à Thomas Jordan. (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le nouveau président de la Banque nationale suisse (BNS), Martin Schlegel, est apparu publiquement pour la première fois depuis sa nomination mardi soir au Tessin. Il a donné sa vision de la situation économique mondiale lors d'un discours à Bellinzone.

"Les risques géopolitiques sont très élevés", a-t-il déclaré en marge d'une visite à la Banque cantonale du Tessin à Bellinzone. La BNS s'attend donc à une "croissance économique modérée" au cours des prochains trimestres.

La banque nationale s'attend à une croissance du PIB de 1% cette année, une valeur inférieure à la moyenne sur le long terme. La visite de M. Schlegel emplit le canton d'une "grande fierté", a indiqué le chef du département tessinois des finances et de l'économie, Christian Vitta.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le patron de la Finma veut plus de contrôles sur place

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Stefan Walter, le patron de la Finma, veut augmenter les interventions préventives auprès des instituts sous surveillance. (archive) (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'autorité de surveillance des marchés financiers Finma veut augmenter ses interventions préventives auprès des instituts qu'elle surveille. Elle souhaite obtenir la compétence de procéder à des contrôles approfondis sur place, même s'il n'y pas "danger d'incendie".

Il faut renforcer les interventions préventives là où les problèmes commencent en général, à savoir lorsqu'on constate des faiblesses dans la culture du risque, la gouvernance ou le modèle d'affaires, a déclaré le directeur de la Finma Stefan Walter, mardi dans le cadre du Forum Finance à Zurich. Les contrôles in situ sont un instrument important et permettent à l'autorité d'enquêter avec suffisamment de profondeur.

M. Walter a relevé que la Finma a besoin de nouveaux instruments, de bases juridiques plus claires et, également, de plus de ressources, afin d'être en mesure d'intervenir suffisamment tôt, de manière proportionnée et efficace.

Des contrôles sur place sont la règle pour les plus importantes autorités de surveillance dans le monde. En Suisse, cet instrument est à disposition depuis quelque temps, mais, dans le secteur bancaire, il y a des règles juridiques qui entravent la marge de manoeuvre nécessaire pour des interventions préventives, selon le patron de la Finma.

Dans le domaine des crédits par exemple, des contrôles sur place permettent de détecter si les correctifs de valeur sont suffisamment conservateurs pour couvrir les risque de défaut. Dans le cas d'instituts qui pourraient être exposés à des risques de blanchiment d'argent, un contrôle sur place d'un échantillon de clientèle permettrait de constater si des contrôles sont nécessaires.

Dans le domaine des technologies, la Finma n'avantage ou ne désavantage aucune innovation. L'accent est mis sur les risques liés à des activités, quelle que soit la technologie utilisée.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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