Rejoignez-nous

International

Cuba rétablit progressivement son système électrique

Publié

,

le

L'île de Cuba a subi sa troisième coupure générale d'électricité en moins de deux mois (archives). (© KEYSTONE/AP/Ramon Espinosa)

Cuba a rétabli partiellement son système électrique national mercredi, touché par une nouvelle panne générale. Selon les autorités, des circuits indépendants ont été rétablis dans les 15 provinces du pays, notamment pour faire fonctionner les hôpitaux.

"Le contrôle automatique de la valve qui a provoqué la panne [a été] réparé", a indiqué le directeur technique adjoint de la centrale électrique de la Guiteras, la plus importante du pays située dans la province de Matanzas (centre).

Cette panne, qui s'est produite dans la nuit de mardi à mercredi, a entraîné une nouvelle coupure générale d'électricité, la troisième en moins de deux mois dans le pays, privant une nouvelle fois de courant les 10 millions d'habitants de l'île.

Dans la soirée de mercredi, plusieurs centrales thermoélectriques du pays ont été reconnectées au système national pour fournir 880 MW, ce qui correspond à 26% de la demande de l'île, ont-elles précisé.

Vétusté et Venezuela

A La Havane, le courant a été rétabli chez quelque 360'000 clients, soit la moitié des foyers de la capitale de deux millions d'habitants, selon les médias officiels. Toutefois, la centrale thermoélectrique Antonio Guiteras, qui a déclenché la panne générale sur l'île, n'a pas recommencé à produire de l'électricité.

Le 18 octobre, une première coupure à l'échelle du pays avait eu lieu en raison d'une panne sur la même centrale et de pénuries de combustibles, privant les habitants de courant pendant quatre jours.

Une autre déconnexion du système électrique national s'était produite le 6 novembre, lorsque l'ouragan Rafael, de catégorie 3 (sur 5), avait balayé l'ouest de l'île. Le rétablissement du système avait pris plusieurs jours dans la capitale et plusieurs semaines dans les zones les plus touchées.

La vétusté des huit centrales thermoélectriques et la réduction ces deux dernières années des importations de pétrole du Venezuela, son principal allié, ont placé Cuba dans une situation extrêmement vulnérable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

International

Gaza: Israël poursuit les négociations indirectes avec le Hamas

Publié

le

Israël va poursuivre les pourparlers avec le Hamas sur la base de la proposition de l'émissaire américain Steve Witkoff pour la libération immédiate de onze otages vivants et la moitié des otages morts (archives). (© KEYSTONE/EPA/SHAWN THEW)

Israël va poursuivre les négociations indirectes avec le Hamas sur la suite de la fragile trêve dans la bande de Gaza, a annoncé samedi le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué.

"Le Premier ministre a donné instruction à l'équipe de négociateurs de se préparer à la poursuite des discussions sur la base de la réponse des médiateurs à la proposition (de l'émissaire américain Steve) Witkoff sur la libération immédiate de onze otages vivants et de la moitié des otages morts", a détaillé le bureau de M. Netanyahu, ce qui écarte l'offre du mouvement islamiste palestinien de libérer un otage israélo-américain et de rendre les corps de quatre autres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

La folle aventure de Cédric Zesiger

Publié

le

Cédrix Zesiger: une carrière relancée avec son prêt à Augsbourg. (© KEYSTONE/WALTER BIERI)

Huitième match de Bundesliga avec Augsbourg sans concéder le moindre but ! Cédric Zesiger est vraiment en train de vivre une aventure particulière depuis son prêt en Bavière.

Samedi face à Wolfsburg, le club auquel il appartient, le Seelandais a été l’un des grands artisans du succès 1-0 d’Augsbourg. Il fut, en effet, à l’origine du but inscrit par Phillip Tietz. Désormais invaincus depuis 10 rencontres, les Bavarois n’ont plus encaissé de but depuis 614 minutes, depuis l’autogoal de Noahkai Banks lors du 1-1 contre St. Pauli le 1er février dernier dans... une rencontre que n’avait pas disputée Cédric Zesiger alors suspendu.

Marquée par le nul 1-1 du Bayern Munich à Berlin face à Union, cette 26e journée n’a pas vraiment souri à Jonas Omlin. Le gardien lucernois a dû céder sa place à 20 minutes de la fin du match à Brême où Borussia Mönchengladbach s’est imposé 4-2 grâce notamment à un triplé d’Alassane Pléa. Revenu au jeu depuis la blessure du titulaire Moritz Nicolas il y a un mois, Jonas Omlin n’avait pas vraiment besoin de ce nouveau coup dur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

International

Juges, médias, ONG: des "punaises" qu'Orban promet d'éliminer

Publié

le

"L'avenir appartient désormais aux patriotes et aux nations indépendantes", a lancé Viktor Orban. (© KEYSTONE/EPA/VIVIEN CHER BENKO/HUNGARIAN PM'S PRESS OFFICE HANDOUT)

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, à l'offensive avant les législatives du printemps 2026, a juré samedi d'éliminer rivaux politiques, juges, médias et ONG, des "punaises" abreuvées selon lui de fonds étrangers "corrompus".

Après notre grand rassemblement, viendra le grand nettoyage de Pâques car les punaises ont survécu à l'hiver", a-t-il lancé devant plusieurs milliers de partisans réunis devant le musée national à Budapest à l'occasion de la fête nationale.

Le dirigeant a dit vouloir "démanteler la machine financière qui, grâce à des dollars corrompus, a acheté des politiciens, des juges, des journalistes, de fausses organisations civiles".

"Armée de l'ombre"

"Nous liquiderons cette armée de l'ombre", "des protégés de Bruxelles oeuvrant contre leur patrie", a-t-il ajouté, alors que l'accès à l'événement avait été interdit à la plupart des médias.

Dans la foulée du gel de l'aide humanitaire américaine, M. Orban avait annoncé le mois dernier son intention de "rayer de la carte les réseaux internationaux" actifs dans le pays d'Europe centrale.

Le gouvernement compte notamment modifier la Constitution pour pouvoir temporairement déchoir de leur nationalité les binationaux qui menaceraient la sécurité nationale. Avec pour possible cible le milliardaire philanthrope George Soros, 94 ans, né à Budapest et naturalisé américain, bête noire du pouvoir.

A la tête de la Hongrie depuis 2010, le Premier ministre nationaliste a progressivement mis au pas les contre-pouvoirs, revendiquant l'exercice d'une "démocratie illibérale".

Et depuis le "tournant" qu'a marqué la victoire de son allié Donald Trump aux Etats-Unis, il a durci sa rhétorique, convaincu que "l'avenir appartient désormais aux patriotes et aux nations indépendantes", non à "l'empire" bruxellois.

Opposant en tête

Quant aux autres, c'est "l'enfer" qui les attend, a-t-il déclaré dans un avertissement à son grand rival, Peter Magyar, qui a organisé lui aussi un rassemblement samedi dans la capitale.

Cet ex-haut fonctionnaire devenu l'an dernier un critique virulent de la corruption minant la Hongrie fait la course en tête dans plusieurs sondages, posant un défi sans précédent à Viktor Orban.

"Ça suffit! Assez du pillage, de l'arrogance, du mensonge. Ça suffit!", a clamé sur scène le quadragénaire conservateur, la foule scandant "en prison, en prison" à l'intention du Premier ministre et de ses proches enrichis sous son mandat. "Ensemble, main dans la main, nous nous débarrasserons des tyrans, de ceux qui orchestrent la haine".

Parmi les dizaines de milliers de manifestants présents, Balazs, étudiant de 20 ans qui a préféré taire son nom de famille, place tous ses espoirs dans Peter Magyar.

"J'espère qu'il va obliger Orban à rendre des comptes et qu'il va apporter le changement", a-t-il dit à l'AFP. "Que la Hongrie se place enfin du bon côté de l'histoire!"

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Marée humaine à Belgrade pour une manifestation sous haute tension

Publié

le

Des dizaines de milliers de manifestants protestent samedi à Belgrade contre la corruption. (© KEYSTONE/AP/Darko Vojinovic)

Plus de 100'000 personnes défilent dans les rues de Belgrade samedi. Une manifestation historique après des mois de contestation contre la corruption menée par les étudiants serbes qui entendent montrer que "le changement est possible".

"Nous nous sommes organisés à partir de rien et avons accompli beaucoup de choses" a lancé depuis une scène sur la principale place de la ville une étudiante. "Nous avons uni le pays, les générations, éveillé la solidarité et l'empathie et montré que le changement est possible lorsque nous nous battons ensemble."

Autour d'elle, une foule dense arborant des drapeaux et insignes allant de la droite nationaliste à l'extrême gauche en passant par les écologistes. Ils sont au moins 107'000 à s'être rassemblés dans la capitale depuis le début de la journée, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur, sans "incident majeur".

En fin d'après-midi, une légère tension était toutefois palpable, quelques manifestants en colère ayant pris à partie les policiers en tentant de s'approcher avec des fumigènes. Mais d'autres manifestants se sont interposés pour calmer la situation.

"Pumpaj ! Pumpaj !" (Pompe ! Pompe !) chantent-ils tous, le slogan du mouvement, destiné à montrer que leur énergie ne faiblira pas. Beaucoup portent un pin's avec une main ensanglantée - le symbole du mouvement qui a adopté comme mot d'ordre "la corruption tue".

Eviter les débordements

Les manifestations s'enchaînent dans ce pays de 6,6 millions d'habitants depuis l'accident de la gare de Novi Sad le 1er novembre, qui a fait 15 morts, lorsque s'est écroulé l'auvent en béton du bâtiment tout juste rénové.

La colère a explosé, les manifestants voyant dans cet accident la preuve d'une corruption qui, selon eux, entache les institutions et les travaux publics. De semaine en semaine, le mouvement est devenu l'un des plus importants de l'histoire récente de la Serbie, avec des manifestations quotidiennes.

Mais les rassemblements se sont tendus depuis que le gouvernement a accusé les protestataires d'être payés par des agences étrangères, de préparer des actions violentes, voire une révolution.

Les vitres des bâtiments officiels sont protégées depuis samedi matin, et des policiers antiémeutes sont stationnés devant le parlement, la présidence, et la mairie.

Le ministère de l'Intérieur a lancé en fin d'après-midi un "appel à tous les participants à préserver la paix (...) dans un esprit de responsabilité citoyenne et en respectant les lois".

Pour sécuriser la manifestation, des groupes de motards, de vétérans et le service d'ordre des étudiants, qui assure depuis le début la sécurité du mouvement, forment un filet de sécurité autour du cortège, en particulier au niveau du parlement et de la présidence, devant laquelle campent depuis plusieurs jours des soutiens du gouvernement.

Les organisations étudiantes ont appelé les manifestants à quitter la zone pour se diriger vers Slavija, le plus gros rond-point du centre ville, où la foule est très compacte.

Dans un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, les étudiants avaient dès vendredi appelé à manifester "dans le calme et de façon responsable". "L'objectif de ce mouvement n'est pas l'intrusion dans des institutions, ni d'attaquer ceux qui ne pensent pas comme nous (...). Ce mouvement ne doit pas être utilisé à mauvais escient", ont-ils écrit. Le rassemblement doit se disperser à 20H00 GMT.

Interférence

Les tensions précédant la manifestation situation a fait réagir l'ONU, qui a appelé les autorités serbes à ne pas "interférer indûment" dans la manifestation et à "respecter l'exercice complet des droits à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d'expression".

"Nous sommes un pays extrêmement démocratique", a répondu dans la soirée de vendredi, lors d'une allocution, le président serbe Aleksandar Vucic, affirmant: "Nous ferons tout ce que nous pouvons pour sécuriser le rassemblement". Et d'ajouter aussitôt: "Pour être clair, je suis le président de ce pays, et je ne laisserai pas la rue dicter les règles".

"On voit déjà depuis quelques jours que le régime essaie de faire monter les tensions", analyse Srdjan Cvijic, du Belgrade Centre for Security Policy.

"Ce que tout le monde se demande, c'est si le gouvernement va essayer de créer des situations de violence pour ensuite avoir une excuse pour décréter l'état d'urgence. Jusqu'à présent, on a vu un mouvement qui n'est pas du tout violent (...). Je pense que les manifestants garderont leur calme".

La télévision publique, prise à partie régulièrement par les manifestants pour sa partialité, diffusait samedi après-midi un concert de musique traditionnelle, avant une série.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

International

Crue du fleuve Arno en Italie: Florence désormais hors de danger

Publié

le

Les vannes de retenue entre Pise et Florence, que les autorités ont ordonné d'ouvrir vendredi après-midi, ont permis de stopper la vague de crue de l'Arno. (© KEYSTONE/EPA/CLAUDIO GIOVANNINI)

La ville de Florence n'était plus samedi exposée à un risque de débordement de l'Arno, ont indiqué les autorités italiennes. La veille, de fortes pluies avaient dangereusement fait monter le niveau du fleuve et provoqué des évacuations de riverains.

"Le pic de crue de l'Arno est passé", a annoncé samedi le président de la région Toscane, Eugenio Giani, sur les réseaux sociaux.

Des dizaines de personnes ont été évacuées de leurs maisons vendredi après des pluies torrentielles qui ont inondé les rues et fait gonfler les cours d'eau en Toscane. L'équivalent d'un mois de pluie est tombé en six heures, a indiqué le service météorologique de la Toscane.

M. Giani a déclaré que les vannes et zones d'expansion de crue avaient été "décisifs" pour réduire la menace pesant sur la célèbre ville de la Renaissance et ses environs, y compris Pise.

Vigilance de mise

"Dans ces heures difficiles, le système de sécurité hydraulique de la région a fait la différence malgré les pluies intenses et persistantes", a-t-il écrit, ajoutant que la vigilance était maintenue.

Samedi matin, Florence était sous une pluie légère mais le niveau de l'Arno baissait lentement tandis que celui de ses affluents étaient repassé sous le seuil d'alerte, a indiqué la maire de Florence, Sara Funaro. Le fleuve était à 3,87 mètres après avoir dépassé 4 mètres la veille.

Une alerte météo rouge reste toutefois en vigueur jusqu'à 15h00, et les parcs, cimetières, marchés, musées et bibliothèques sont fermés.

Système de vannes efficace

L'Arno, qui arrose Florence et Pise, est sujet aux inondations au printemps et en automne. Les vannes de retenue entre Pise et Florence, que les autorités ont ordonné d'ouvrir vendredi après-midi, ont permis de stopper la vague de crue de l'Arno, a expliqué M. Giani.

La construction de ces vannes avait commencé après une inondation dévastatrice en 1949. Mais elle n'avait pas été achevée à temps pour éviter une autre inondation catastrophique en 1996, qui avait tué plus de 100 personnes et détruit ou endommagé d'innombrables oeuvres d'art dans les musées et églises de Florence.

Environ 500 pompiers ont travaillé au cours des dernières 24 heures pour effectuer 430 interventions dans la région, notamment des sauvetages, en raison des inondations et glissements de terrain, a indiqué le service des pompiers.

Offices fermés

L'alerte météo rouge a provoqué la fermeture anticipée du célèbre musée florentin des Offices, ainsi que de la cathédrale.

Les scientifiques ont établi que le changement climatique causé par les activités humaines accroît les risques de catastrophes naturelles comme les inondations.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Publicité

L'info en continu

InternationalIl y a 13 minutes

Gaza: Israël poursuit les négociations indirectes avec le Hamas

Israël va poursuivre les négociations indirectes avec le Hamas sur la suite de la fragile trêve dans la bande de...