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Politique

Communes avec moins de 6000 habitants: système électoral à choix?

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Au Grand Conseil vaudois, une initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000 (photo symbolique). (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Les communes vaudoises avec moins de 6000 habitants devraient pouvoir choisir librement leur système électoral. C'est ce que demande une initiative parlementaire du Vert'libéral Jerome de Benedictis au Grand Conseil. Jusqu'ici, les localités de 3000 habitants et plus doivent obligatoirement passer au système proportionnel pour élire leur législatif.

Le 4 septembre 2011, le peuple vaudois acceptait une initiative parlementaire pour une élection du conseil communal à la proportionnelle dans les communes de plus de 3000 habitants par environ 60% de suffrages favorables. La Constitution vaudoise et la Loi sur l'exercice des droits politiques (LEDP) avaient été ainsi modifiées, en stipulant ce seuil des 3000 habitants.

Selon Jerome de Benedictis, plusieurs communes s'inquiètent depuis lors d'une "politisation" de leur législatif. Elles s'interrogent également sur les modalités de création de listes non partisanes.

"Politiser les débats dans les communes en-dessous de 6000 habitants n'est pas une solution pragmatique, cela engendre de grands débats pour des sujets strictement liés à la gestion du ménage communal pour lesquels une structure parlementaire non politisée est nettement plus efficace", a expliqué le syndic d'Echandens.

Besoin de l'aval du peuple

Pour mémoire, le système proportionnel répartit d'abord les sièges entre les différentes listes en présence, en fonction de leurs scores respectifs. Il favorise donc la présence de listes de partis afin d'avoir un Conseil communal plus représentatif de l'électorat, soit des sensibilités politiques de la population.

Le système majoritaire, lui, donne la victoire aux candidats qui font le plus de voix. Il se justifie par exemple plus facilement dans les communes où les gens se connaissent entre eux.

L'initiative cosignée par une quarantaine de députés de droite demande de relever le seuil rendant le système proportionnel obligatoire à 6000 habitants au lieu de 3000. Elle précise que les communes souhaitant maintenir un système proportionnel sous ce seuil en seront toujours autorisées. Quarante-quatre communes sont potentiellement impactées par ce texte, soit entre 2500 et 6000 habitants au 31 décembre 2023.

Jerome de Benedictis avait, dans un premier temps, demandé une prise en considération immédiate de son initiative. Après discussions avec les députés signataires, il a accepté que son texte soit renvoyé en commission pour examen. Impliquant de modifier la Constitution, il ne pourra pas être accepté sans l'aval du peuple.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Marc Porchet revient sur les "vraies raisons" d'un "immense gâchis"

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Dans une interview accordée à 24 heures, l'ancien secrétaire général de la Fondation de Beaulieu revient sur l'affaire et son appréciation des faits (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Poursuivi en justice durant plus de sept ans et complètement blanchi, l’ex-secrétaire général de l'ancienne Fondation Beaulieu Marc Porchet s'exprime pour la première fois dans la presse. Dans une interview à 24 heures vendredi, il évoque les "vraies raisons" d'un "immense gâchis" dans l'affaire de la débâcle de Beaulieu à Lausanne.

Il avait été accusé nommément dans un communiqué de presse du Conseil d'Etat vaudois, malgré la présomption d'innocence, de malversations, surfacturation, opacité dans les comptes et conflits d'intérêts en décembre 2017 à la suite du dépôt d'une plainte pénale. Un montant de 27 millions avait été articulé. M. Porchet avait été licencié sur le champ après seize ans en poste.

Depuis, son innocence a été prononcée par trois fois: un premier classement du Ministère public en 2019, un acquittement du Tribunal d'arrondissement de La Côte en août 2023, confirmé ensuite par le Tribunal cantonal en avril dernier. Un recours au Tribunal fédéral est encore possible.

Changement de Municipalité: un tournant

L'impression qui prédomine chez Marc Porchet est celle d'un "immense gâchis". "Cette histoire a pris une énergie folle à un nombre incalculable de personnes, consommé tellement de ressources. Moi, j'ai perdu mon entreprise, j'ai perdu mes employés", confie-t-il au quotidien vaudois. "Je me suis endetté auprès de mes proches à hauteur de 700’000 francs, afin de payer tous les fournisseurs et mes collaborateurs."

Quand a-t-il senti le vent tourner? "A posteriori, je dirais qu'il y a vraiment eu un tournant après le changement de Municipalité à Lausanne, en 2016. A l'époque, à la Fondation de Beaulieu, on avait trois personnes qui faisaient vraiment avancer le bateau", dont le syndic et le municipal lausannois Daniel Brélaz et Olivier Français.

"Quand MM. Brélaz et Français sont partis (remplacés par Grégoire Junod et Natacha Litzistorf, ndlr), les choses ont commencé à flotter. Mais sur le moment, je ne m'en suis pas rendu compte. J'étais tellement pris par le travail du quotidien", relève-t-il.

M. Porhcet tient à préciser que la situation de la Fondation de Beaulieu et sa double casquette (secrétaire général de la fondation et patron de la fiduciaire mandatée pour la gestion opérationnelle du site) était "connue du conseil de fondation depuis plus de dix ans".

"Aucun pouvoir bancaire"

"Les mandataires sont engagés par la délégation du conseil de fondation, pas par moi. Je n'avais d'ailleurs pas la signature au Registre du commerce, ni de pouvoir bancaire", insiste-t-il. Mais de reconnaître aussi que, "évidemment que la photographie instantanée peut questionner. On se dit: 'Il y a un problème...' Et c'est vrai".

"La Fondation n'a jamais voulu internaliser le moindre poste, alors que moi-même je le recommandais en 2015 déjà, car toute l'équipe était au bout du rouleau". "Au bout du compte, je n'ai toujours pas compris pourquoi on a dû me passer par la fenêtre plutôt que de faire les choses proprement: 'Ecoutez, M. Porchet, on a choisi de changer de stratégie et on va mettre un terme à votre mandat'. J'aurais très bien compris", assure-t-il.

Il revient aussi sur l'audit du Contrôle des finances de la Ville de Lausanne de 2017 qui a précipité sa chute et son déshonneur. "La personne qui réalise l'audit et qui le signe se trouve être l'ancienne directrice financière de MCH Beaulieu. Le conflit d'intérêts est évident, d'autant que MCH a fini par quitter le site dans un contexte conflictuel", affirme-t-il. Il précise n'avoir "jamais été auditionné directement".

Rabais de loyer fatals?

"La conclusion de son audit est qu'il manque 20 millions et, en gros, cet argent a été englouti par les sociétés mandataires que l'on a trop payées. En revanche, il n'y a pas un mot sur les vraies raisons pour lesquelles la caisse de Beaulieu avait des problèmes croissants de liquidités", regrette-t-il.

Les vraies raisons? "C'était le loyer des exploitants qui manquait en partie, et depuis des années et des années. MCH a toujours pu négocier avec le conseil de fondation des rabais de loyers en invoquant la marche des affaires, le déclin des foires commerciales, etc. Sur plus de dix ans, cela représente des millions de francs".

"C'était un choix politique que de tout faire pour conserver à Lausanne cet acteur majeur des congrès. Il n'y a pas un commentaire là-dessus, dans le rapport d'audit. Forcément, puisqu'il a été rédigé par l'ancienne directrice de MCH Beaulieu...".

Pour terminer, Marc Porchet dit s'être senti "trahi", en raison de "l'absence de soutien, fin 2017, de ceux qui ont pris ces décisions, au sein du conseil de fondation". Et d'ajouter: "parce que finalement, ce sont ces décisions-là qui ont eu des conséquences majeures sur le plan financier. Et je me serais attendu à ce que ceux qui les ont prises les assument".

Pour la suite, sur le plan civil, Marc Pochet compte sans doute réclamer des "centaines de milliers de francs" d'argent non payé et perdu. Il dit aussi attendre une "forme de réparation" publique.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

L'ONU a parlé aux deux généraux soudanais d'El-Fasher

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Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk a demandé aux deux généraux rivaux au Soudan d'apaiser la situation à El-Fasher où elle s'est détériorée. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a parlé cette semaine aux deux généraux rivaux en guerre au Soudan. Au moins 58 civils ont été tués en une semaine dans les violences à El-Fasher, au Darfour-Nord, a précisé vendredi une porte-parole à Genève.

Volker Türk est "horrifié" par l'augmentation des affrontements à El-Fasher, a affirmé la porte-parole à la presse. M. Türk a appelé le chef de l'armée Abdel Fattah al-Burhane et celui des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) Mohamed Hamdane Daglo.

Il leur a demandé urgemment d'oeuvrer pour apaiser la situation. Il les enjoint à cesser les hostilités et à honorer le droit international humanitaire en protégeant les civils.

Plus de 1,8 million d'habitants et de déplacés sont encerclés par les affrontements. Outre les victimes, dont le nombre est probablement plus important, plus de 200 personnes ont été blessées. Plus largement, l'appel de l'ONU de 2,7 milliards de dollars pour le Soudan est sous-financé "de manière catastrophique", à 12%, a ajouté l'organisation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Les résultats du 3 mars indépendants de l'argent dépensé

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Les décomptes finaux des campagnes en vue du scrutin du 3 mars dernier sont supérieurs de 36% par rapport aux budgets annoncés (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les opposants à l'initiative sur la 13e rente AVS ont dépensé plus d'argent que les partisans en vue du scrutin du 3 mars. Or le texte a été accepté. Même scénario pour l'initiative sur les rentes: le camp du "oui" a investi dix fois plus de moyens, mais sans succès.

Les chiffres des décomptes finaux sont supérieurs à ceux budgétisés et publiés 30 jours avant le scrutin, a indiqué vendredi le Contrôle fédéral des finances (CDF) dans un communiqué. Le total de 8,28 millions de francs représente une hausse de 36% par rapport aux budgets annoncés de 6,1 millions.

L'alliance contre la 13e rente AVS a dépensé le plus, avec près de 4 millions de francs. Economiesuisse a été le donateur le plus important. De leur côté, les partisans à la 13e rente AVS ont investi près de 3 millions de francs.

Quant à l'initiative sur les rentes des Jeunes PLR, le comité de soutien a investi 1,2 million de francs. Economiesuisse a de nouveau financé la plus grosse part. Les syndicats USS et Unia, opposés au texte, ont mis ensemble un total de 115'886 francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Mobilité

Les hubs du projet Cargo souterrain ne font pas l'unanimité

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Les communes et organisations des cantons concernés avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer sur le plan sectoriel du projet de Cargo souterrain (archives). (© KEYSTONE/CARGO SOUS TERRAIN)

Le projet Cargo souterrain (CST) pour les marchandises entre Zurich et Härkingen (SO) est jugé très innovant. Les emplacements prévus pour les points d'accès suscitent toutefois des réserves. Les milieux consultés demandent des améliorations.

Le premier tronçon du Cargo souterrain, un projet porté par l'économie privée, doit relier l'aéroport de Zurich à Härkingen (SO), via Zurich, Urdorf (ZH), Spreitenbach (AG) et Suhr (AG). Onze points de raccordement ou hubs sont prévus. Les communes et organisations des cantons concernés avaient jusqu'à vendredi pour se prononcer sur le plan sectoriel.

La ville de Zurich critique les trois city-hub actuellement privilégiés. Ces emplacements sont jugés inadéquats: deux sont situés dans des zones d'habitation et le troisième est trop près d'une nappe phréatique. En outre, la ville doute que ce mode de transport réduise de manière significative le trafic en surface.

Le promoteur de CST affirme pour sa part le contraire, estimant le gain à 5200 camions-kilomètres par jour à Zurich en 2050.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La Nouvelle-Calédonie plus calme, mais des quartiers à reconquérir

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La situation était plus calme vendredi à Nouméa après l'instauration de l'état d'urgence. (© KEYSTONE/AP/Nicolas Job)

La Nouvelle-Calédonie connaissait "une situation plus calme" vendredi, selon les autorités locales. Plusieurs quartiers de l'agglomération de Nouméa restent encore hors de contrôle et l'État va tenter de les "reconquérir".

"Des renforts vont arriver (...) pour contrôler les zones qui nous ont échappé ces jours derniers", a déclaré devant la presse à Nouméa Louis Le Franc, Haut-commissaire de la République sur ce territoire français du Pacifique.

Ils doivent permettre de "reconquérir tous les espaces de l'agglomération (de Nouméa) que nous avons perdus, et qu'il nous appartient de reprendre", a-t-il poursuivi.

Le représentant de l'État a évoqué "trois zones", des quartiers défavorisés du grand Nouméa, peuplés majoritairement de Kanak: Kaméré, Montravel et une partie de "la Vallée du Tir" où des "centaines d'émeutiers" recherchent selon lui "le contact avec les forces de l'ordre" et poursuivent leurs "exactions".

Dans un communiqué publié quelques heures auparavant vendredi matin, le Haut-commissariat s'était voulu plus rassurant.

Situation plus calme

"L'état d'urgence a permis, pour la première fois depuis lundi, de retrouver une situation plus calme et apaisée dans le grand Nouméa, malgré les incendies d'une école et de deux entreprises", affirmait-il.

La nuit de jeudi à vendredi a été "marquée par l'arrivée des renforts envoyés" de l'Hexagone, a ajouté le Haut-commissariat. Le gouvernement avait annoncé quelques heures plus tôt l'envoi d'un millier d'effectifs de sécurité intérieure, en plus des 1700 membres des forces de l'ordre déjà sur place.

L'armée s'est également déployée pour sécuriser les ports et l'aéroport du territoire désormais placé sous le régime de l'état d'urgence décrété par le gouvernement mercredi soir.

L'interdiction de rassemblement, de transport d'armes et de vente d'alcool, ainsi que le couvre-feu de 18h00 à 06h00 restent en vigueur.

Un suspect s'est rendu

M. Le Franc a ajouté qu'un suspect d'homicide s'était "rendu", sans précision sur son identité ni sur l'affaire concernée. Cinq personnes sont mortes depuis le début des émeutes lundi: deux hommes de 20 et 36 ans, une adolescente de 17 ans et deux gendarmes.

Le premier gendarme, âgé de 22 ans, avait été atteint d'une balle dans la tête mercredi. Le second, âgé de 45 ans, a été victime d'un "tir accidentel" jeudi matin, selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin.

Il n'y a en revanche eu ni interpellation, ni gendarme blessé dans la nuit de jeudi à vendredi en "zone gendarmerie", c'est-à-dire hors de Nouméa, a annoncé la gendarmerie qui comptabilise depuis lundi 66 blessés dans ses rangs. 56 interpellations ont été comptabilisées, selon la même source.

Vendredi matin, le garde des Sceaux Eric Dupond-Moretti a publié une circulaire appelant "une réponse pénale empreinte de la plus grande fermeté à l'encontre des auteurs des exactions perpétrées", dénonçant des "atteintes graves à l'ordre public entraînant un péril imminent".

Gabriel Attal va recevoir à Matignon, avec Gérald Darmanin vendredi à 18H30 heure de Paris, les comités de liaison parlementaires sur la Nouvelle-Calédonie pour un "échange" sur la crise.

Avant cette réunion, Gabriel Attal devait présider à 08h00 une troisième cellule interministérielle de crise.

Après l'annulation d'une visioconférence entre le président Emmanuel Macron et les élus calédoniens jeudi, le président espérait pouvoir échanger séparément avec eux vendredi.

Temps de "deuil"

Dans l'agglomération de Nouméa, ces dernières nuits, certains riverains ont érigé des barricades de fortune faites de palettes de bois, bidons et autres brouettes, sur lesquelles ils ont planté des drapeaux blancs.

La Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), la frange la plus radicale des indépendantistes accusée par le gouvernement d'avoir attisé les émeutes, a publié un communiqué vendredi pour demander "à chacun de respecter le temps du deuil", à savoir "un temps d'apaisement pour enrayer l'escalade de la violence".

Sur la radio RFI, Rock Haocas, un membre de la CCAT, a assuré que son organisation "n'a pas appelé à la violence et n'a pas appelé à la destruction", attribuant ces émeutes à une "population majoritairement kanak marginalisée" à Nouméa.

Gérald Darmanin a par ailleurs dénoncé l'ingérence de l'Azerbaïdjan, où plusieurs leaders indépendantistes calédoniens se sont déplacés ces derniers mois. Des accusations "infondées", selon Bakou.

En Nouvelle-Calédonie, le réseau social TikTok, utilisé par les émeutiers, est banni jusqu'à nouvel ordre. C'est essentiellement l'agglomération de Nouméa qui a été la proie des violences.

Ces émeutes ont déjà causé pour 200 millions d'euros de dégâts, selon des estimations locales. Le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, a indiqué qu'il réunira les assureurs "la semaine prochaine" afin de "garantir une indemnisation rapide et juste".

Files d'attente

A Nouméa, les pénuries alimentaires provoquaient de très longues files d'attente devant les magasins.

"En lien avec le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, l'Etat se mobilise pour apporter le soutien à la population et organiser l'acheminement des produits de première nécessité", a assuré vendredi matin le Haut-commissaire Louis Le Franc.

Les autorités préparent un "pont aérien" entre l'Hexagone et son archipel, séparés de plus de 16'000 km. L'aéroport international de Nouméa reste lui fermé aux vols commerciaux jusqu'au 21 mai, a annoncé la compagnie locale Aircalin.

Les députés ont adopté dans la nuit de mardi à mercredi à Paris la réforme constitutionnelle qui a mis le feu aux poudres.

Ce texte devra encore être voté par les parlementaires réunis en Congrès, sauf si un accord sur un texte global entre indépendantistes et loyalistes intervient avant.

Le texte voté vise à élargir le corps électoral aux élections provinciales, cruciales sur l'archipel. Les partisans de l'indépendance estiment que cette modification risque de réduire leur poids électoral et marginaliser "encore plus le peuple autochtone kanak".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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