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Politique

Chasser ou non les espèces menacées

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Les chasseurs sont les témoins de l'érosion de la biodiversité en Suisse (Image prétexte). (© KEYSTONE/OLIVIER MAIRE)

Le Grand Conseil vaudois s'est penché mardi sur la chasse des espèces menacées, comme le lièvre ou la bécasse des bois. Un rapport fera le tour de la question, pour déterminer s'il convient de modifier la loi cantonale et de limiter, voire interdire cette pratique.

Au départ, la motion de la députée Cloé Pointet (Vert'libéraux) visait à interdire la chasse des espèces menacées figurant sur liste rouge. Après le passage en commission et en plénum, elle a été transformée en postulat et votée de justesse par 70 voix contre 66.

"Cette forme moins contraignante permettra au Conseil d'Etat d'aborder la question de manière plus souple et pragmatique, et d'étudier l'opportunité de modifier la loi sur la faune", a expliqué la députée. A ses yeux, un tel rapport n'est pas "superflu", car "l'effet de la chasse sur les espèces menacées est peu documenté".

Pression absurde

Les partisans du postulat l'ont dit et répété: l'objectif n'est pas de s'en prendre à la chasse, mais de préserver les espèces les plus fragiles. "L'arrêt de la chasse sur ces espèces permettrait de supprimer une pression additionnelle absurde", a relevé Pierre Fonjallaz (Verts).

A droite, PLR et UDC se sont opposés à une démarche qu'ils jugent inutile. Le canton émet déjà des statistiques et des rapports annuels complets. A Berne, le Conseil fédéral propose le rejet d'un texte similaire, car il estime que la législation actuelle permet de trouver un équilibre, a fait valoir Florence Gross (PLR).

Améliorer les habitats

La diminution des espèces n'est pas due à la chasse, mais à la détérioration des habitats et aux changements climatiques. "Travaillons plutôt à améliorer les habitats, pour lesquels les chasseurs sont déjà partie prenante", a ajouté Mme Gross, qui a rappelé qu'ils consacrent des journées à l'entretien des biotopes.

Le conseiller d'Etat Vassilis Venizelos a rappelé que la pression sur la biodiversité est "importante". Près d'un tiers des espèces sont menacées en Suisse. "Les chasseurs sont les témoins de l'érosion de cette biodiversité", a-t-il dit, rappelant le rôle régulateur de l'Etat qui fixe les quotas et les périmètres de chasse.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Viola Amherd : L'Italie nous soutient pour négocier avec l'UE

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Dans les négociations sur un nouvel accord avec l'UE, la Suisse peut compter sur le soutien de l'Italie, selon la présidente de la Confédération Viola Amherd (à gauche). "On m'a promis un soutien", a-t-elle déclaré à l'issue de sa rencontre avec la première ministre italienne Giorgia Meloni. (Photo d'archives) (© KEYSTONE/EPA/ANGELO CARCONI)

Dans le cadre des négociations avec l'UE, la Suisse peut compter sur le soutien de l'Italie, selon la présidente de la Confédération Viola Amherd. "On m'a promis un soutien", a-t-elle déclaré à l'issue de sa rencontre avec la Première ministre italienne .

"L'Italie aussi est intéressée à ce qu'une solution soit trouvée et si nécessaire, elle apporterait son soutien", a déclaré Amherd dans une interview au SonntagsBlick.

Viola Amherd a toutefois demandé que les négociations sur un nouvel accord avec l'UE soit soutenues par la Suisse. "L'économie, la formation et la recherche doivent s'engager davantage à présent", a déclaré la présidente de la Confédération. "L'économie bénéficierait d'une solution."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Togo : le parti au pouvoir emporte la majorité à l'Assemblée

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Le président Faure Gnassingbe (© KEYSTONE/AP/LEWIS JOLY)

Le parti du président togolais Faure Gnassingbé emporte 108 des 113 sièges à l'Assemblée nationale à l'issue des élections législatives de lundi, a annoncé la Commission électorale togolaise samedi soir.

Ces résultats assurent à Faure Gnassingbé de rester au pouvoir, selon les termes de la nouvelle Constitution adoptée le 19 avril et contestée par l'opposition.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Macron condamne les blocages dans les universités

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Emmanuel Macron s'est exprimé sur les manifestations dans les universités en France. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMMED BADRA)

Emmanuel Macron condamne "avec la plus grande fermeté" les blocages à Sciences Po et dans les universités de manifestants pro-palestiniens, des actions qui "empêchent le débat", juge-t-il dans un entretien à La Provence et à La Tribune Dimanche.

"Je comprends très bien que ce qui se passe aujourd'hui en particulier à Gaza bouleverse - la France appelle d'ailleurs à un cessez-le-feu immédiat - mais empêcher le débat n'a jamais aidé à la résolution d'un conflit", souligne le chef de l'Etat.

Emmanuel Macron trouve "tout à fait légitime et même sain et rassurant que notre jeunesse puisse dire que l'actualité internationale la touche et qu'elle en débatte", mais "intimer l'ordre à un établissement d'avoir telle ou telle politique par la force et le blocage, empêcher d'autres étudiants d'accéder à un amphithéâtre sous prétexte qu'ils sont juifs, ce n'est pas la République", martèle-t-il.

Le président est donc "favorable" à l'évacuation par les forces de l'ordre des universités bloquées "à la demande des établissements". Selon lui, les étudiants qui bloquent les établissements sont "politisés.

Certaines formations, comme La France insoumise, ont considéré que c'était une manière pertinente de mener le combat. Il est simplement contreproductif et inacceptable qu'au nom de leurs combats, ils empêchent le débat", tranche-t-il.

Les forces de l'ordre ont évacué vendredi des militants propalestiniens de Sciences Po Paris, mettant rapidement fin à l'occupation du prestigieux établissement.

Plusieurs rassemblements et blocages ont eu lieu ces derniers jours sur des sites de Sciences Po et dans des universités, entraînant dans certains cas l'intervention des forces de l'ordre, en écho à une mobilisation en cours sur plusieurs campus aux Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les conservateurs au pouvoir subissent un revers électoral massif

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Dans la capitale britannique, le travailliste Sadiq Khan a été réélu largement pour un historique troisième mandat. (archives) (© KEYSTONE/AP/Alastair Grant)

Le revers électoral massif du parti conservateur britannique au pouvoir s'est accentué samedi, les derniers résultats des élections locales confirmant la large victoire des travaillistes, notamment à Londres où Sadiq Khan a remporté un troisième mandat.

Dans la capitale britannique, Sadiq Khan a été réélu largement avec 43,8% des votes pour un historique troisième mandat, face à la conservatrice Susan Hall (32,7%).

Il s'est dit "honoré" et "fier" et a affirmé espérer que cette année "sera une année de grand changement" avec "un futur gouvernement travailliste".

Déjà vendredi, les premiers résultats montraient que les Tories au pouvoir depuis 14 ans allaient connaître leur pire défaite en 40 ans pour un scrutin local, au cours duquel les électeurs étaient appelés à voter pour une législative partielle - gagnée par le Labour - et pour renouveler une partie des milliers d'élus locaux en Angleterre et au Pays de Galles, ainsi que onze maires.

Les gains substantiels de l'opposition travailliste renforcent ses espoirs de voir arriver son chef Keir Starmer à Downing Street après les élections législatives prévues plus tard cette année.

"Aujourd'hui nous célébrons le début d'une page qui se tourne, l'une des dernières étape avant les élections législatives", s'est félicité samedi Keir Starmer à Mansfield dans les East Midlands où il célébrait l'élection de la maire travailliste Clare Ward.

"Tournons la page du déclin et lançons le renouveau national avec le Labour", a-t-il ajouté, promettant notamment de rebâtir le système de santé à la dérive, après avoir appelé la veille le Premier ministre Rishi Sunak à convoquer des élections législatives.

Cependant, Rishi Sunak, qui fait face à des divisions dans ses rangs, a encore défendu samedi sa politique, notamment son projet d'expulser des migrants vers le Rwanda ou encore ses baisses d'impôts.

"Le Labour n'a pas gagné dans des endroits où ils ont admis devoir l'emporter" pour obtenir une majorité à l'issue des prochaines législatives. "Seuls les conservateurs ont un plan" pour le pays, a-t-il assuré dans une tribune publiée dans le journal conservateur The Telegraph.

Au total, le Labour a gagné plus de 180 sièges et va diriger huit conseils locaux supplémentaires, tandis que les conservateurs ont perdu plus de 470 sièges et lâché la main sur au moins dix conseils locaux.

La montée en puissance de Reform UK, parti nationaliste et populiste, fondé par le champion du Brexit Nigel Farage a aussi de quoi inquiéter les conservateurs, qui pourraient leur céder des voix lors des législatives.

Tout n'est pas rose non plus pour le Labour, qui a notamment perdu des électeurs du fait de sa position jugée par certains de ses électeurs trop pro-israélienne dans le conflit entre Israël et le Hamas à Gaza.

Peu d'enthousiasme

Il a plus bénéficié "d'une volonté (des électeurs) de battre les conservateurs" que d'un "enthousiasme" à son égard, alors que la participation est restée faible (moins de 30% dans la plupart des scrutins locaux), a estimé John Curtice, professeur de sciences politiques.

Toutefois, "rien dans ces résultats ne vient troubler l'impression créée depuis longtemps selon laquelle les travaillistes sont en bonne voie pour remporter les prochaines élections législatives", selon lui.

Outre Londres, les travaillistes ont à ce stade remporté dix des onze scrutins municipaux qui se tenaient dans plusieurs grandes villes du pays, comme Manchester, Liverpool, Leeds ou Sheffield (South Yorkshire), mais aussi dans l'agglomération de York et North Yorkshire, là même où se trouve la circonscription du Premier ministre.

Alors que le dépouillement est toujours en cours dans le très disputé West Midlands (Birmingham), les conservateurs doivent se contenter pour l'instant d'une seule victoire, avec la réélection du maire conservateur de Tees Valley (est), Ben Houchen, annoncée vendredi.

Rishi Sunak avait couru le féliciter, y voyant un signe que les conservateurs peuvent encore renverser la vapeur avant les législatives.

Cette victoire est la preuve que "les conservateurs tiennent leur promesse", avait-il déclaré, vantant notamment la réussite de plusieurs projets économiques, et se disant convaincu que les électeurs "resterons fidèles aussi" aux conservateurs lors des législatives.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Torches au stade: le chef de la SFL veut des peines plus sévères

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Les supporters du Servette avaient allumé de nombreuses torches lors de la demi-finale de la Coupe à Winterthour (archives) (© KEYSTONE)

Le patron de la Swiss Football League (SFL) veut des sanctions plus sévères à l'encontre des fauteurs de troubles dans les stades. Ceux qui lancent des engins pyrotechniques sur des personnes devraient s'attendre à une peine de prison ferme, selon lui.

"Nous voulons des peines plus sévères pour ceux qui ne peuvent manifestement pas être éduqués. C'est là que nous devons intervenir", déclare Claudius Schäfer samedi dans une interview au Blick. "Il s'agit d'une mise en danger de la vie d'autrui."

M. Schäfer réaffirme sa critique du modèle dit "en cascade" que les cantons veulent introduire contre la volonté des clubs et de la ligue. Fermer des secteurs n'a aucun effet sur la violence des supporters et ne fait que provoquer des mouvements de fuite et la solidarité des supporters modérés avec les casseurs, critique-t-il.

Il est essentiel de poursuivre les délinquants individuellement, a ajouté samedi le patron de la SFL sur les ondes de la radio alémanique SRF. Il doute que des contrôles plus stricts empêchent les supporters d'introduire des engins pyrotechniques dans les stades. Ces derniers font partie de la culture "ultra" dans toute l'Europe - même là où les billets personnalisés ont été introduits. De plus, la plupart des débordements se produisent à l'extérieur des stades.

Jets dans les gradins

Le débat sur les jets de torches est la conséquence des débordements survenus lors du match de Coupe entre Winterthour et Servette dimanche dernier. Des supporters du club genevois s'étaient déchaînés avant, pendant et après le match.

Des dizaines de fans servettiens ont envahi le terrain après la rencontre: certains ont lancé des objets pyrotechniques dans les gradins. Une personne a été touchée avec une torche mais personne n'a été blessé. Ces torches sont en principe destinées à attirer l'attention en cas de détresse en mer et peuvent brûler à des températures très élevées.

Les deux clubs s'affrontent à nouveau samedi en Super League, cette fois à Genève. En raison des émeutes du week-end dernier, les autorités ont décidé mardi que la tribune nord du Stade de Genève resterait fermée pendant le match.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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