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International

Après 7ans d'exil, Puigdemont réapparaît en Espagne, et disparaît

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"Vive la Catalogne libre!", a lancé le leader indépendantiste Carles Puigdemont devant des milliers de sympathisants à Barcelone. (© KEYSTONE/EPA/ALBERTO ESTEVEZ)

Après sept ans d'exil, le leader indépendantiste catalan Carles Puigdemont a fait une brève apparition jeudi à Barcelone, avant de disparaître à nouveau, sans être interpellé. Il s'est ainsi joué d'un vaste dispositif policier et du mandat d'arrêt le visant toujours.

En milieu de matinée, le bruit court parmi les milliers de sympathisants venus assister au bref discours de Carles Puigdemont près du Parlement: il a de nouveau pris la fuite.

Très vite, selon des images diffusées par les médias espagnols, de vastes contrôles des véhicules se mettent en place dans les rues de Barcelone et sur les routes d'Espagne. Interrogée par l'AFP, la police locale a refusé de confirmer le lancement d'une vaste opération pour retrouver Puigdemont.

Quelques instants plus tôt, pourtant, l'ex-président de l'exécutif régional, qui avait fui l'Espagne en 2017 pour échapper aux poursuites le visant pour son rôle dans la tentative avortée de sécession de la région, avait mis en scène au grand jour son retour en Catalogne.

Sous les acclamations de la foule scandant "président, président", il est monté vers 09h00 sur une scène installée devant l'arc de triomphe de Barcelone, près du Parlement régional, et y a prononcé un court discours, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"Je ne sais pas combien de temps va passer avant que nous puissions nous voir à nouveau, mes amis, mais peu importe ce qu'il se passe, quand nous nous reverrons, j'espère que nous pourrons crier de nouveau bien fort ensemble (...): 'Vive la Catalogne libre!'", a lancé l'ancien président catalan, qui a passé les sept dernières années en Belgique et en France.

"Humiliation insupportable"

"Son ton m'a beaucoup plu, (...) et ça m'a ému de le voir", déclare à l'AFP Albert, un Barcelonais âgé d'une cinquantaine d'années, qui ne souhaite pas donner son nom. Dans la foule rassemblée, quelques larmes sont versées.

Après son discours, ses sympathisants ont pris la direction du Parlement, où était organisée l'élection du nouveau président de l'exécutif régional, le socialiste Salvador Illa, à laquelle Carles Puigdemont avait plusieurs fois annoncé son intention de participer.

Mais au moment où les débats ont débuté, les députés de son parti, Junts per Catalunya (Ensemble pour la Catalogne) sont arrivés sans leur leader.

"Une humiliation insupportable. Une de plus. C'est douloureux d'assister en direct à ce délire, dont (le Premier ministre Pedro Sanchez) est le principal responsable. C'est impardonnable d'abîmer ainsi l'image de l'Espagne", a fustigé sur X le président du Parti populaire (PP, droite) Alberto Núñez Feijóo.

"Ils cherchent le président Puigdemont de la même manière que la police nationale et la garde civile cherchaient les urnes et les bulletins de vote juste avant le 1er octobre", date du référendum illégal d'autodétermination organisé par le leader indépendantiste en 2017, a ironisé pendant le débat d'investiture Albert Batet, leader de Junts au Parlement catalan.

Loi d'amnistie

Toujours visé par un mandat d'arrêt malgré la loi d'amnistie négociée par Pedro Sanchez en échange du soutien de Junts à son gouvernement, Carles Puigdemont risquait avec son retour d'être arrêté à tout instant - les forces de l'ordre devant se conformer obligatoirement au mandat d'arrêt le visant.

Très critiquée par l'opposition, cette loi d'amnistie est au coeur de multiples débats juridiques et, le 1er juillet, la Cour suprême a décidé qu'elle ne s'appliquait qu'à certains des délits reprochés au dirigeant indépendantiste - qui a encore dénoncé mercredi "l'attitude de rébellion de certains juges de la Cour suprême".

Son arrestation avant les débats aurait pu faire dérailler, ou au moins retarder, le processus d'investiture de Salvador Illa comme nouveau président de la Generalitat, le gouvernement régional.

Après des mois de tractations depuis les élections de mai qui avaient vu les socialistes devancer le parti de Carles Puigdemont, mais sans obtenir la majorité absolue, un accord de coalition - notamment soutenu par les séparatistes de la Gauche républicaine de Catalogne (ERC), au grand dam de Junts - a finalement vu le jour la semaine dernière.

Ex-ministre de la Santé de Pedro Sanchez, Salvador Illa pourrait devenir le premier président de l'exécutif catalan à ne pas être issu des rangs d'un parti nationaliste depuis 2010.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

International

L'OMS déplore le manque de tests de Mpox en RDC

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Le nombre de tests de Mpox disponibles reste faible en République démocratique du Congo (RDC). (© KEYSTONE/EPA/MOISE KASEREKA)

Le nombre de tests de Mpox disponibles reste faible en République démocratique du Congo (RDC), pays le plus touché par l'épidémie, a regretté samedi l'Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son dernier rapport de situation.

"La couverture de la RDC en tests reste faible, en raison d'une capacité de test limitée, a déclaré l'agence de santé des Nations Unies dans sa dernière mise à jour.

"En raison de l'accès limité aux tests de laboratoire dans les zones reculées, seuls 40% environ des cas suspects ont été testés en 2024 (contre 9% en 2023), et parmi eux, environ 55% ont été testés positifs", ajoute l'OMS.

Les trois pays ayant signalé le plus grand nombre de cas suspects au cours de l'année jusqu'au 8 septembre sont la RDC, suivie du Burundi (1489 cas suspects, aucun décès) et du Nigéria (935 cas suspects, aucun décès). Le 14 août, l'OMS a déclaré une situation d'urgence internationale concernant le Mpox.

En ce qui concerne la disponibilité des vaccins au niveau mondial, l'OMS a déclaré que plus de 3,6 millions de doses avaient été promises, dont plus de 620'000 doses de vaccin MVA-BN par les pays européens, les Etats-Unis et le fabricant Bavarian Nordic.

Le Japon a promis trois millions de doses du vaccin LC16. A ce jour, 265'000 doses de vaccin MVA-BN ont été livrées à Kinshasa et 10'000 au Nigeria.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hockey sur glace

Lausanne et Genève s'imposent, Fribourg s'incline

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Ken Jäger a encore marqué pour le LHC en Coupe d'Europe (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Lausanne a signé une troisième victoire en quatre rencontres de Champions League. En Hongrie, les Vaudois ont dominé Fehervar 3-1.

Ce troisième succès de rang sur la scène européenne permet aux Vaudois de voir l'avenir avec une certaine sérénité. Avec 10 points au compteur et encore Storhamar ainsi que Tappara Tampere à affronter en octobre, les Lions sont bien placés pour faire partie des 16 meilleures équipes qui participeront aux huitièmes de finale.

Dominateurs, les Lausannois ont dû attendre un power-play à la 36e pour ouvrir la marque grâce à Damien Riat. Le 2-0 est tombé à la 44e de la crosse de Janne Kuokkanen. Les Hongrois ont réduit la marque à la 46e, mais les hommes de Geoff Ward ont permis au portier Antoine Keller de signer une jolie victoire. Ken Jäger a scellé le score dans la cage vide.

Grâce à un excellent Michael Spacek (1 but/2 assists), Genève a signé un succès important face à Ilves Tampere. A Viège, les Aigles se sont imposés 4-3. Dans le premier tiers, les Grenat ont profité des situations spéciales pour s'envoler. Spacek a ouvert le score en jeu de puissance et Bertaggia a inscrit le 2-0 en infériorité numérique. Mais en fin de match, les Genevois ont tremblé. Ils comptent 6 points en 4 rencontres.

En déplacement à Trinec, Fribourg s'est incliné 7-3. Mais les Dragons ont tenu le choc jusqu'à la 52e et le 3-2 d'Addamo. Il faut dire que Gottéron n'a joué qu'avec treize joueurs de champ en Tchéquie. Normal qu'avec aussi peu de joueurs, Patrick Emond n'ait pas pu faire de miracle. Fribourg compte 7 points en quatre parties.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Fabian Rieder brille à Mönchengladbach

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Fabian Rieder: 2 assists pour le VfB Stuttgart à Gladbach. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Fabian Rieder est en passe de s’imposer au VfB Stuttgart. Le joueur prêté par Rennes a délivré deux assists lors du succès 3-1 de ses couleurs à Mönchengladbach.

A trois jours d’affronter le Real Madrid en Ligue des Champions, Fabian Rieder a été à l’origine des deux réussites de l’ex-St. Gallois Ermedin Demirovic avec un déboulé sur le flanc droit pour le 2-1 et un corner parfaitement botté pour le 3-1. Cette défaite annonce une saison encore bien laborieuse pour le Gladbach de Gerardo Seoane, de Jonas Omlin et de Nico Elvedi.

La journée a également été faste pour Granit Xhaka et le Bayer Leverkusen. Deux semaines après sa défaite contre Leipzig, le champion a réagi de la plus belle des manières à Hoffenheim. Le Bayer s’est imposé 4-1 avec une passe décisive de Granit Xhaka sur le 2-0 de Victor Boniface.

Cédric Zesiger n’a, en revanche, pas été à la fête. L’ancien défenseur des Young Boys qui n’est plus dans les petits papiers de Murat Yakin a commis une faute de main pour un penalty sifflé à la 82e minute qui a permis à l’Eintracht Francfort de gagner 2-1 à Wolfsburg.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

France: manifestations de soutien aux victimes de viol

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"On est toutes Gisèle", "violeur on te voit, victime on te croit", "tu n'es pas seule", ont scandé régulièrement plus de mille manifestantes et manifestants réunis à Paris, place de la République. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Impressionnées par "le courage" de Gisèle Pelicot, droguée par son mari puis violée par des dizaines d'hommes jugés à Avignon, des milliers de personnes ont manifesté samedi en France leur soutien aux victimes de violences sexuelles, pour que la honte change de camp.

"On est toutes Gisèle", "violeur on te voit, victime on te croit", "tu n'es pas seule", ont scandé régulièrement plus de mille manifestantes et manifestants réunis à Paris, place de la République.

A Marseille, plusieurs centaines de personnes - plus de 1000 selon les organisateurs -, se sont rassemblées devant le palais de justice accrochant une banderole "Pour que la honte change de camp". A l'autre bout de la France, à Rennes, de 200 à 400 personnes arboraient des pancartes avec le même slogan ou "protège ta fille, éduque ton fils", "Gisèle on t'aime".

L'appel à se rassembler avait été lancé avec une affiche montrant le visage de Gisèle Pelicot, coupe au carré et lunettes rondes, dessiné par la graphiste belge "Aline Dessine" aux 2,5 millions d'abonnés sur Tik Tok.

Car en acceptant que le procès de son mari et des cinquante hommes qu'il avait recrutés sur internet pour la violer alors qu'elle était inconsciente, soit public, cette femme de 71 ans a soulevé une puissante vague de soutien aux victimes de viols et agressions sexuelles.

"Victime extrêmement courageuse"

"Ça lui demande un énorme courage mais c'était fondamental, ça permet de voir les visages de son mari mais aussi de tous les autres, voir que ce n'était pas des marginaux mais des 'bons pères de famille'", souligne Justine Imbert, 34 ans, venue manifester à Marseille avec sa fille de six ans.

"C'était très important qu'elle soit là aussi. Elle est sensibilisée à ça depuis toujours. Ce que fait Gisèle Pelicot, c'est aussi pour changer les choses pour ma fille plus tard", ajoute Justine.

"On est face à une victime qui est extrêmement puissante, extrêmement courageuse, qui montre son visage, qui a refusé le huis clos et qui demande que le monde entier ait les yeux rivés sur cette affaire, donc nous on est là pour la mettre en lumière et pour demander que la justice soit faite", souligne aussi Elsa Labouret, porte-parole d'Osez le féminisme! qui a manifesté à Paris, place de la République.

Fin du tabou

"On espère que cette affaire crée une jurisprudence pour la prise en charge des violences sexistes et sexuelles à l'avenir", ajoute-t-elle.

Car partout, les manifestants ont exprimé le souhait que ces sujets ne soient plus tabous, alors que dans une autre affaire récente, des accusations d'agressions sexuelles longtemps tues visent aussi l'abbé Pierre depuis juillet.

Le procès de Dominique Pelicot et de ses 50 co-accusés des viol de Mazan doit pousser la société et les pouvoirs publics à agir, pour les manifestants.

"Ce procès médiatisé va permettre d'en parler, de réveiller les consciences", espère Martine Ragon, 74 ans, retraitée, manifestant à Marseille pour "dénoncer la culture du viol".

"Quand j'ai lu l'histoire, j'ai eu du dégoût, même du dégoût d'être un homme (...) J'espère qu'il y aura de vraies condamnations, de vrais exemples", dit à l'AFP Stéphane Boufferet, 26 ans, travailleur dans le milieu agricole qui a manifesté avec environ 200 personnes à Clermont-Ferrand aux cris de "Soutien à Gisèle et Caroline" Pelicot.

Anne-Cécile Mailfert, présidente de la Fondation des femmes a réitéré à Paris l'appel des organisations féministes pour une "loi intégrale contre les violences sexistes et sexuelles" qui comprendrait 95 mesures, comme "une enquête systématique sur les mis en cause dès lors qu'une plainte est déposée" ou "former les juges des cours criminelles départementales", a-t-elle énuméré.

Et d'ajouter: "On a estimé qu'il faudrait au moins trois milliards en tout pour agir sur le sujet des violences sexuelles, 3 milliards ce n'est même pas 0,5% du budget de l'Etat, 0,5% du budget de l'état pour avoir la vie sauve".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

L'Ouganda enterre son athlète victime d'un féminicide

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Des proches de l'athlète ougandaise, des habitants, des responsables officiels, se sont rassemblés pour lui rendre un dernier hommage dans le village de Bukwo où habite sa famille, à quelque 380 kilomètres au nord-est de la capitale Kampala. (© KEYSTONE/AP/Hajarah Nalwadda)

Des centaines d'Ougandais et d'athlètes ont rendu samedi un dernier hommage à l'athlète ougandaise Rebecca Cheptegei. Cette dernière a été immolée par le feu par son compagnon début septembre au Kenya, quelques semaines après avoir couru le marathon des J0 de Paris.

La marathonienne de 33 ans avait succombé à ses graves et multiples blessures le 5 septembre après avoir été agressée le 1er septembre par son compagnon kényan au Kenya, où elle vivait et s'entraînait.

Son agresseur, 32 ans, l'avait aspergée d'essence avant de l'immoler. Lui-même gravement brûlé, il est décédé lundi dans un hôpital kényan.

Précédents

Le décès de Rebecca Cheptegei a provoqué une vague internationale d'hommages et d'indignation. Des militants des droits humains ont dénoncé ce nouveau féminicide au Kenya, où deux autres athlètes, Agnes Tirop et Damaris Mutua, ont été tuées et leurs compagnons respectifs accusés des meurtres depuis 2021.

Samedi matin, des proches de l'athlète ougandaise, des habitants, des responsables officiels, se sont rassemblés pour lui rendre un dernier hommage dans le village de Bukwo où habite sa famille, à quelque 380 kilomètres au nord-est de la capitale Kampala.

La cérémonie pour honorer la mémoire de l'athlète, qui était aussi sergente au sein de l'armée ougandaise, a débuté à 10h00 par un rassemblement de membres de sa famille et de responsables dans une salle de mairie locale.

Son cercueil, couvert du drapeau ougandais, a été salué par des officiers de l'armée, qui ont ensuite transporté la dépouille jusqu'à la salle communale, qui surplombe à perte de vue les collines reculées de l'enfance de la jeune femme.

"Une inspiration"

Rebecca Cheptegei était "une héroïne", a déclaré à l'AFP Bessie Modest Ajilong, représentante locale de la présidence ougandaise, la décrivant comme quelqu'un d'"exceptionnel". "Nous, dirigeants, nous la considérions comme une inspiration", a-t-elle ajouté.

La dépouille de l'athlète a ensuite été transportée de la mairie à un stade, où des centaines de personnes étaient rassemblées pour honorer sa mémoire. Rebecca Cheptegei devait être enterrée au cours de l'après-midi.

De nombreux athlètes ont fait le déplacement jusqu'à cette petite localité pour rendre un dernier hommage à la jeune femme, qui a terminé 44e au marathon des Jeux olympiques de Paris le 11 août.

"Elle a contribué grandement à la promotion de l'athlétisme jusqu'à ses derniers jours", a assuré à l'AFP Alex Malinga, qui l'avait entraînée lorsqu'elle était adolescente. "Cheptegei était une inspiration pour les jeunes générations qui espéraient qu'un jour elles seraient comme elle".

Enfants pas encore informés

Vendredi, les proches de l'athlète au Kenya s'étaient rassemblés pour honorer sa mémoire autour de son cercueil dans la ville d'Eldoret (ouest du Kenya), dans la vallée du Rift - qui est le coeur de l'athlétisme du pays - et près de l'endroit où elle vivait.

Sa dépouille avait ensuite franchi vendredi en fin d'après-midi la frontière entre le Kenya, puissance africaine de l'athlétisme, et l'Ouganda. "Nous sommes extrêmement tristes", avait commenté vendredi Simon Ayeko, l'ex-mari de Rebecca, avec qui elle a eu deux filles.

"En tant que père, cela a été très difficile", a-t-il ajouté, expliquant qu'il n'avait pas encore été en mesure d'annoncer la nouvelle à leurs enfants. "Petit à petit, nous leur dirons la vérité".

Selon la police, l'agresseur de Rebecca s'était introduit et caché chez elle alors qu'elle était à l'église avec ses enfants. La famille de Mme Cheptegei affirme que le couple se disputait la propriété où elle vivait avec sa soeur et ses filles. "Je pense qu'à ce moment-là, leur relation s'était détériorée", a commenté à l'AFP Moses Kipsiro, le beau-frère de Mme Cheptegei.

"Je ne savais pas que quelque chose n'allait pas", a poursuivi M. Kipsiro, originaire de Bukwo et qui s'était entraîné avec Rebecca Cheptegei.

Epidémie de féminicides

Ce meurtre a mis une nouvelle fois en lumière ce que les défenseurs des droits humains qualifient d'épidémie de féminicides au Kenya, pays d'Afrique de l'Est. Selon l'ONU, le pays a signalé 725 cas pour la seule année 2022.

Un rapport publié l'année suivante par le Bureau national des statistiques du Kenya a révélé que la proportion de femmes de 15 à 49 ans ayant subi des violences physiques depuis l'âge de 15 ans était de 34%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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