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Politique

Birdlife dresse un bilan sévère de la Stratégie Biodiversité Suisse

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Pour Birdlife, la Stratégie Biodiversité Suisse est un "fiasco" (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

L'organisation environnementale Birdlife critique sévèrement la Stratégie Biodiversité Suisse adoptée il y a exactement dix ans. Sur 18 objectifs, aucun n'est atteint. Pour l'association, le Conseil fédéral n'a pas vraiment essayé de promouvoir la biodiversité.

Birdlife parle carrément d'"une décennie perdue pour la biodiversité", indique-t-elle dimanche dans un communiqué. L'organisation fonde ses critiques sur une nouvelle analyse qu'elle a menée sur la Stratégie du Conseil fédéral adoptée en 2012.

Le gouvernement s'était fixé 18 objectifs. Aujourd'hui, seul un est en passe d'être atteint à court terme: la conservation de la diversité biologique en forêt. Pour les deux tiers des objectifs, aucun progrès n'a pu être constaté ou l'état a même empiré, selon Birdlife.

La surface des aires protégées a diminué: elle atteint aujourd'hui 9,9% du territoire national, loin des 17% visés. Le trafic et l'intensification de l'agriculture ont continué de progresser. La pression des zones de détente, ou dédiée au sport ou aux loisirs a augmenté sur les régions jusque-là préservées.

Trop peu active

Même là où il y a des signes d'amélioration, la Confédération en fait beaucoup trop peu, selon Birdlife. En ce qui concerne la promotion de la biodiversité sur les surfaces en mains fédérales, il n'y a guère que l'armée qui prenne des mesures. Dans le domaine des subventions dommageables à la biodiversité, la Confédération n'a apparemment rien fait ou presque jusqu'en 2020.

Birdlife critique notamment la politique d'information de la Confédération. Les nouvelles listes rouges des mammifères et des oiseaux ont été mises en ligne en toute discrétion avec beaucoup de retard à fin février, sans en informer les médias.

Pourtant, les listes rouges servent justement à montrer si la Stratégie biodiversité est efficace ou non. Or chez les oiseaux, environ 40% des 205 espèces nichant en Suisse sont toujours menacées. C’est trois fois plus que pour l'Europe. Chez les mammifères, la situation s'est péjorée ces 25 dernières années.

Un plan et des moyens

Pour Birdlife, la Suisse a rapidement besoin d'un Plan d'action Biodiversité robuste et des moyens nécessaires à sa mise en ½uvre. "Se contenter de reconduire le plan actuel, largement insuffisant, pour les années à venir, reviendrait à reporter sur les générations futures encore davantage de dommages à la biodiversité et à aggraver la crise déjà existante", écrit l'association.

Dans une prise de position écrite envoyée à Keystone-ATS, le Département fédéral de l'environnement (DETEC) indique qu'il va étudier de manière approfondie l'analyse de Birdlife. Il rappelle que le Conseil fédéral a transmis récemment au Parlement un projet visant à renforcer la biodiversité.

Le gouvernement veut créer des espaces protégés et mis en réseau dans toute la Suisse pour garantir un espace vital suffisant aux animaux et aux plantes. Des moyens supplémentaires seront débloqués, à hauteur de près d'un milliard de francs sur dix ans. Ces propositions font partie du contre-projet à l'initiative Biodiversité que le Conseil fédéral juge trop radicale.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Alternatiba Léman fête les initiatives locales pour le climat

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Depuis 2015, Alternatiba Léman met à l'honneur les solutions à l'échelle locale pour lutter contre le réchauffement climatique. La 10e édition de ce festival aura lieu du 15 au 21 septembre à Genève (photo d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La 10e édition d'Alternatiba Léman aura lieu du 15 au 21 septembre à Genève. Pendant sept jours, les initiatives à l'échelle locales en faveur du climat seront à la fête avec de nombreux ateliers, des conférences, des tables rondes et des films.

Ce traditionnel rendez-vous d'une société en transition débutera le dimanche 15 septembre aux Jardins de la Jonction avec l'accueil du tour à vélo organisé par Alternatiba France. Il y aura de la musique et des performances artistiques lors de cette journée de rencontre qui se veut festive.

Du lundi 16 au vendredi 20, le public est notamment attendu à UniMail pour des conférences et des tables rondes mettant en avant différentes alternatives au système actuel. Le samedi 21, Alternatiba Léman prendra ses quartiers au Parc des Bastions, où plus d'une centaine d'organisations oeuvrant à la transition écologique assureront l'animation du Village des alternatives.

Le premier Village Alternatiba Léman a été lancé en 2015 à Genève. Depuis, la prise de conscience et surtout le passage à l'acte semblent encore bien insuffisants pour endiguer la crise climatique, relèvent les organisateurs. Il est donc plus que jamais important de mettre en lumière les initiatives citoyennes porteuses de transition.

En 2015, il s'agissait d'abord de mobiliser d'une manière originale et positive tous les acteurs de la société civile en vue du sommet international de la COP21 onusienne, fin 2015 à Paris. En 2024, la mobilisation continue: Alternatiba Léman vise à montrer aux décideurs que de plus en plus de personnes sont prêtes à relever le défi climatique individuellement et collectivement.

alternatibaleman.org

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La restructuration de La Poste pas remise en cause (Cirillo)

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Pas question de revenir en arrière, déclare le CEO de La Poste Roberto Cirillo. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Poste suisse poursuit comme prévu la réduction de son réseau, indépendamment des oppositions politiques. Les décisions prises s'inscrivent dans la stratégie de l'entreprise qui a été définie et qui reste valable, relève le dirtecteur général Roberto Cirillo.

Dans une interview au SonntagsBlick, M. Cirillo met en avant le principe de la sécurité du droit, qui implique de tenir le cap sans quoi il serait impossible de continuer le développement d'une société de cette taille, qui compte 46'000 employés. Il était interrogé en lien avec des interventions parlementaires demandant de renoncer à la restructuration, soumises au Parlement durant la session d'automne en cours.

Roberto Cirillo juge "juste et important" que la politique débatte de La Poste. Cependant, ajoute-t-il, les 170 bureaux de poste concernés par le redimensionnement ne "seront pas simplement supprimés", mais transformés en filiales gérées par des partenaires.

Au cours des quatre prochaines années, La Poste investira 100 millions de francs dans la modernisation de ses filiales et dans de nouveaux formats.

Comme annoncé en mai, l'entreprise s'apprête à supprimer environ un cinquième de ses bureaux de poste d'ici 2028. Dans quatre ans, elle disposera encore de 600 offices exploités en propre et de 2000 sites desservis partout en Suisse. Il n'y aura pas de licenciement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Madrid accordera l'asile au candidat de l'opposition vénézuélienne

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Edmundo Gonzalez Urrutia, 75 ans, qui avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/HENRY CHIRINOS)

L'Espagne accordera "naturellement" l'asile politique au candidat de l'opposition à la présidentielle au Venezuela, Edmundo González Urrutia, a affirmé dimanche matin le chef de la diplomatie espagnole.

Dans de brèves déclarations à la télévision espagnole lors d'une escale au sultanat d'Oman sur la route de la Chine, José Manuel Albares Albares a indiqué que M. González Urrutia, qui vole actuellement vers l'Espagne à bord d'un avion militaire espagnol "à sa demande", avait également "demandé à bénéficier du droit d'asile".

"Le gouvernement va naturellement le (...) lui accorder", a-t-il ajouté.

M. Albares a précisé avoir parlé avec M. González Urrutia alors qu'il se trouvait dans l'avion qui l'emmène vers l'Espagne.

"Il m'a transmis ses remerciements au gouvernement (espagnol) et à l'Espagne", a précisé le chef de la diplomatie espagnole, ajoutant que l'opposant vénézuélien allait "bien".

"La position du gouvernement espagnol n'a absolument pas changé par rapport à ce qu'elle était avant le départ d'Edmundo González" du Venezuela, a-t-il assuré, démentant ainsi qu'il y ait pu y avoir le moindre accord entre Madrid et le régime du président Nicolas Maduro.

L'Espagne, a-t-il dit, réitère "l'exigence que soient présentés les procès-verbaux" des bureaux de vote lors des élections présidentielles du 28 juillet et "qu'ils puissent être vérifiés", a poursuivi M. Albares.

"Prétendue victoire"

L'Espagne, a-t-il poursuivi, "ne va reconnaître aucune prétendue victoire" de M. Maduro si ces conditions ne sont pas remplies.

M. González, qui vivait depuis plus d'un mois dans la clandestinité, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet dans le cadre d'une enquête pour "désobéissance aux lois", "conspiration, "usurpation de fonctions" et "sabotage".

Dans des déclarations samedi à Madrid lors d'une réunion de la direction du Parti socialiste, qu'il dirige, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez avait assuré que l'Espagne "(n'allait) pas abandonner" M. González Urrutia, qualifié de "héros".

Le Venezuela est plongé dans une crise politique depuis le scrutin présidentiel du 28 juillet, qui a vu officiellement Nicolas Maduro reconduit pour un troisième mandat de six ans, une victoire contestée par l'opposition.

M. Sánchez, accompagné de M. Albares, fait actuellement route vers Pékin, où il doit entamer lundi une visite officielle d'une semaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les Algériens élisent leur président, Tebboune grand favori

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L'Algérie élisait samedi son président. (© KEYSTONE/EPA/MOHAMED MESSARA)

Les Algériens ont voté samedi dans un scrutin présidentiel, qui devrait voir une réélection sans surprise d'Abdelmadjid Tebboune pour un deuxième mandat. Le principal enjeu réside dans le taux de participation.

"Je suis venu tôt exercer mon devoir et choisir le président, en toute démocratie", déclare Sidali Mahmoudi, un commerçant de 65 ans, à Alger centre. Pour Seghir Derouiche, un retraité de 72 ans, "ne pas voter reviendrait à ignorer son droit de citoyen algérien".

Face au président sortant, deux candidats peu connus: Abdelaali Hassani, un ingénieur de 57 ans, chef du Mouvement de la société pour la paix (MSP), le principal parti islamiste, et Youcef Aouchiche, 41 ans, ex-journaliste et sénateur, à la tête du Front des forces socialistes (FFS), plus vieux parti d'opposition.

Une reconduction de M. Tebboune, 78 ans, est d'autant plus probable que quatre formations importantes soutiennent sa candidature, dont le Front de libération nationale (FLN, ex-parti unique).

"Connu d'avance"

"Le vainqueur est connu d'avance", au vu "du nombre réduit" des concurrents et de leur faible notoriété, estime Mohamed Hennad, expert en sciences politiques. Mais M. Tebboune tient "à une participation importante. Il veut être un président normal, pas un président mal élu", souligne à l'AFP Hasni Abidi du Centre d'études Cermam à Genève.

En décembre 2019, l'abstention avait battu des records (60%) lors du premier scrutin remporté par M. Tebboune avec 58% des suffrages, alors que les manifestations massives pour la démocratie battaient leur plein et que beaucoup de partis boycottaient le vote.

Plus de 24 millions d'électeurs, sur 45 millions d'habitants, sont convoqués. Les bus publics, le métro et le tramway sont gratuits afin de faciliter les déplacements. Les résultats pourraient tomber dès samedi soir ou au plus tard dimanche.

Campagne terne

Après avoir voté, M. Hassani a appelé les Algériens à se rendre aux urnes car "un taux de participation élevé donne une plus grande crédibilité à ces élections".

M. Aouchiche a exhorté "les Algériens à participer en force" pour sortir "définitivement du boycott et du désespoir", après une campagne électorale qui a suscité peu d'enthousiasme.

Sans évoquer l'affluence, M. Tebboune a souhaité que "le vainqueur de la présidentielle poursuive ce projet (le sien, ndlr) décisif pour l'Algérie afin d'atteindre un point de non-retour dans le développement économique et la construction d'une démocratie".

Les trois candidats disent tous vouloir améliorer le pouvoir d'achat et redresser l'économie, afin qu'elle soit moins dépendante des hydrocarbures (95% des recettes en devises).

Logement, économie, emplois

Aidé par la manne du gaz naturel, M. Tebboune a promis de rehausser salaires et retraites, des investissements, deux millions de logements neufs et 450'000 emplois nouveaux, pour faire de l'Algérie, "la deuxième économie en Afrique", derrière l'Afrique du sud.

Ses rivaux promettent davantage de libertés. Le candidat du FFS s'engage à "libérer les prisonniers d'opinion via une amnistie et à réexaminer les lois injustes" sur le terrorisme ou les médias. Celui du MSP prône "le respect des libertés réduites à néant".

Selon l'expert Abidi, cinq ans après le Hirak, étouffé par les interdictions de rassemblement liées au Covid et l'arrestation de ses figures de proue, le bilan de M. Tebboune souffre "d'un déficit de démocratie" qui pourrait constituer un handicap lors d'un nouveau mandat.

L'ONG Amnesty International a accusé cette semaine le pouvoir de continuer d'"étouffer l'espace civique en maintenant une répression sévère des droits humains", avec de "nouvelles arrestations arbitraires" et "une approche de tolérance zéro à l'égard des opinions dissidentes".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Michel Barnier déjà sous le feu de la gauche et la pression du RN

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Michel Barnier doit déjà faire face samedi à des manifestations à l'appel de La France insoumise, notamment à Paris. (© KEYSTONE/EPA/YOAN VALAT)

Tout juste nommé à Matignon, Michel Barnier a essuyé samedi les tirs croisés de la gauche, qui a appelé à manifester dans plusieurs villes pour dénoncer "un coup de force", et du Rassemblement national, qui dit placer le nouveau Premier ministre "sous surveillance".

C'est le baptême du feu pour Michel Barnier qui doit déjà faire face à des manifestations à l'appel de La France insoumise, notamment à Paris. Un cortège a arpenté samedi après-midi le classique Bastille-Nation, réunissant 26'000 personnes selon la police, 160'000 selon les organisateurs.

Samedi soir, les autorités ont recensé 110'000 manifestants dans le pays, contre 300'000 selon les initiateurs du mouvement. La colère exprimée est d'abord tournée contre Emmanuel Macron et son "coup de force démocratique", selon les mots des initiateurs de la marche, furieux de ne pas voir nommée à Matignon Lucie Castets, candidate d'une gauche unie forte de 193 députés.

"Une provocation"

"La démocratie, ce n'est pas seulement l'art d'accepter d'avoir gagné, c'est aussi l'humilité d'accepter de perdre", a ainsi lancé le patriarche Insoumis Jean-Luc Mélenchon à l'adresse d'Emmanuel Macron, juché sur un camion dans le cortège de la capitale.

"Ce que Macron nous offre ce n'est pas une cohabitation, c'est une provocation", a tancé sur BFMTV la cheffe des écologistes Marine Tondelier, promettant de ne pas se "résigner", depuis le rassemblement de Lille - l'un des 150 revendiqués dans le pays.

Deux mois après les législatives anticipées, "l'élection a été volée", assure le patriarche insoumis Jean-Luc Mélenchon, qui exhorte à une forte mobilisation sur les quelque "150 points à travers la France" revendiqués par les organisateurs.

Le choix de Michel Barnier, issu de la droite, a renforcé la détermination des manifestants. "Nous voyons qu'un pacte a été scellé entre la macronie, la droite et l'extrême droite", a pesté devant la presse parisienne la députée LFI Aurélie Trouvé, alors que fusaient dans la foule des "Macron démission".

"Personne n'est dupe"

Et si M. Barnier a indiqué vendredi soir être prêt à travailler avec la gauche, "personne n'est dupe", a ajouté Mme Trouvé, qui n'a guère apprécié le discours de fermeté sur l'immigration du pensionnaire de Matignon, jugeant qu'il répétait "ce que l'extrême droite a toujours dit".

L'initiative, lancée fin août par deux syndicats d'étudiants et de lycéens puis reprise en main par LFI, s'inscrit dans une stratégie de contestation plus large des Insoumis qui ont déposé également à l'Assemblée une procédure de destitution du président.

Mais les troupes mélenchonistes peinent à faire le plein de soutien à gauche: comme les grandes centrales syndicales, le PS n'a pas relayé l'appel à manifester samedi ; et seuls six élus écologistes et trois ultramarins ont paraphé, en plus des députés LFI, la proposition de destitution.

Un gouvernement "fragile"?

Mais la pression n'est pas venue que de la gauche samedi. Le président du Rassemblement national Jordan Bardella, en déplacement à la foire de Chalons-en-Champagne, a exigé de M. Barnier que "les sujets du Rassemblement national" soient pris en compte par un futur gouvernement étiqueté comme "fragile".

Si le RN a jusque-là fait savoir qu'il jugerait M. Barnier "sur pièces", et n'entendait pas tenter de le renverser à l'Assemblée nationale avant de connaître le contenu de son programme, le ton s'est durci, le parti à la flamme capitalisant sur son contingent de 126 députés (142 avec les alliés d'Eric Ciotti). "Nous aurons sans doute un rôle d'arbitre dans les prochains mois et à compter d'aujourd'hui", a rappelé le chef du RN.

"Je crois qu'à compter de ce jour, M. Barnier est un Premier ministre sous surveillance (...) d'un parti politique qui est désormais incontournable dans le jeu parlementaire", a-t-il ajouté. "Moi, je suis sous la surveillance de tous les Français", a rétorqué M. Barnier en marge de son premier déplacement en tant que chef du gouvernement, à l'hôpital Necker à Paris.

A l'adresse de la gauche, il a récusé les mots de "coup de force, qu'il n'y a pas lieu de prononcer"." "On n'est pas dans cet état d'esprit là: l'esprit, c'est de rassembler autour d'un projet d'action gouvernementale", a-t-il encore plaidé, faisant valoir que la situation financière du pays était "grave".

Le Premier ministre a également poursuivi samedi ses consultations à Matignon où il a échangé samedi matin avec sa prédécesseure Elisabeth Borne, saluant chez M. Barnier un homme "méthodique, solide, expérimenté".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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