L'ex-président américain Barack Obama a annoncé vendredi son soutien à la candidature de la vice-présidente Kamala Harris. Grande favorite, cette dernière pas encore officiellement été nommée candidate du camp démocrate, pour l'élection présidentielle de novembre.
"En début de semaine, Michelle et moi avons appelé notre amie Kamala Harris. Nous lui avons dit que nous pensions qu'elle ferait une fantastique présidente des Etats-Unis et qu'elle avait tout notre soutien", a déclaré M. Obama sur le réseau social X.
"En ce moment critique pour notre pays, nous allons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'elle gagne en novembre. Nous espérons que vous vous joindrez à nous", a-t-il ajouté.
L'influent ancien dirigeant est l'un des derniers poids lourds démocrates à s'exprimer, alors que Joe Biden a assuré Kamala Harris de son soutien dès dimanche. Le président sortant avait jeté l'éponge dimanche soir, après des semaines d'appels à quitter la course, sur fond d'inquiétudes quant à sa condition physique et mentale.
Elan croissant
Le soutien de l'ex-président Obama (2009-2017) vient amplifier l'élan croissant pris par la campagne de Mme Harris, 59 ans, qui a bénéficié d'une vague de soutien de la part de syndicats, de minorités ethniques et de son parti depuis qu'elle a annoncé sa candidature.
Kamala Harris s'est dite jeudi prête à débattre avec Donald Trump, mais le candidat républicain à la présidentielle américaine a quant à lui jugé "inopportun" d'organiser un face-à-face avec sa nouvelle rivale avant qu'elle ne soit officiellement désignée par le Parti démocrate.
"Trump a accepté un débat le 10 septembre. Il semble maintenant qu'il rétropédale", a raillé la candidate démocrate sur X, assurant pour sa part être "prête".
Donald Trump avait indiqué être "tout à fait" enclin à débattre avec elle, mais sous d'autres conditions, le choix de la chaîne prévue, ABC, ne lui convenant plus.
Education, droit à l'avortement
En campagne au Texas jeudi, Kamala Harris a égrainé les arguments de campagne qu'elle affûte depuis dimanche: éducation, droit à l'avortement, soins de santé accessibles...
Elle n'a pas ménagé ses coups contre l'ancien président républicain: Donald Trump et ses alliés "ont le culot de dire aux enseignants de mettre une arme à feu en classe alors qu'ils refusent d'adopter des lois de bon sens sur la sécurité des armes à feu", a lancé la quinquagénaire devant la fédération américaine des enseignants.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp