La votation du 24 novembre en Ville de Genève sur le crédit de 54,6 millions de francs destiné à la réalisation de la passerelle piétonne en amont du pont du Mont-Blanc est visée par un recours. Le MCG a saisi la justice au sujet des affiches explicatives installées par la Municipalité et qui violeraient la garantie des droits démocratique.
Le MCG a déposé jeudi un recours auprès de la Chambre constitutionnelle, indique vendredi le parti dans un communiqué. Le MCG estime que les panneaux sur le projet de passerelle installés sur place par la Ville ainsi que les informations sur son site internet violent la garantie des droits politique. Il s'agit de propagande, selon le MCG.
"Pour empêcher que le vote soit faussé, le MCG a d'abord mis en demeure le Conseil administratif de retirer les panneaux placés au Pont du Mont-Blanc", relève le parti. Ces panneaux n'ayant pas été enlevés, le MCG a saisi la justice. Dans son recours, le MCG demande une annulation et un report de la votation du 24 novembre.
Posées aux deux extrémités du pont, ces affiches donnent des explications sur le projet de passerelle. Cet ouvrage métallique doit permettre de séparer les piétons du reste du trafic, de supprimer un trottoir sur le pont du Mont-Blanc et de créer une nouvelle piste cyclable bidirectionnelle.
Les opposants doutent de l'utilité de l'ouvrage en matière de mobilité et craignent son impact écologique. Un crédit de 54,6 millions de francs a été attaqué par référendum qui a été lancé par des citoyens et par l'association SOS Patrimoine CEG. Au Conseil municipal, le crédit avait été accepté à une large majorité, à l'exception du MCG et de membres d'Ensemble à Gauche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats