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Politique

Affaire Nicod-Orllati : le Conseil d’Etat rejette les accusations

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Les accusations de conflit d'intérêts contre Jacqueline de Quattro par rapport au groupe Orllati sont "dénuées de tout fondement". Affirmation ce jeudi du Conseil d'Etat vaudois.

Dans un courrier daté du 1er décembre et adressé à la présidente du Conseil d'Etat vaudois Nuria Gorrite, l’ancien rédacteur en chef de 24 Heures, Fabien Dunand, reprochait à la conseillère d'Etat Jacqueline de Quattro "un conflit d'intérêts" dans ce dossier. L'ancien journaliste réclamait que la ministre PLR ne traite plus de l'affaire Orllati-Nicod. Le Conseil d’Etat, après analyse de la situation, lui laisse le dossier :

Jacqueline de QuattroConseillère d'Etat, DTE, VD

Pour étayer ses accusations de conflit d’intérêts, Fabien Dunand pointait notamment du doigt les liens entre Jacqueline de Quattro et Marc Comina, conseiller en communication au service du groupe Orllati. Jacqueline de Quattro rejette en bloc :

Jacqueline de QuattroConseillère d'Etat, DTE, VD

Propos recueillis par Charles Super. Deux procédures pénales sont aujourd’hui encore en cours. Explications avec le Chancelier de l’Etat de Vaud, Vincent Grandjean :

Vincent GrandjeanChancelier, Etat de Vaud

Propos recueillis par Margaux Habert. De son côté, le groupe Orllati a déposé plainte contre Fabien Dunand et Bernard Nicod pour calomnie. Pour rappel, le promoteur lausannois est soupçonné d'avoir voulu salir l'image de son rival avec lequel il est en conflit sur le projet des Cèdres à Chavannes-près-Renens.

 

 

 

 

 

 

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Politique

La tendance au triple "oui" le 18 juin se confirme

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La loi sur la protection du climat est un contre-projet indirect à l'initiative pour les glaciers (image d'illustration). (© KEYSTONE/SWISS PRESS PHOTO/AFP/FABRICE COFFRINI)

Les lignes n'ont pas fondamentalement bougé concernant la tendance pour les votations fédérales du 18 juin. Selon deux nouveaux sondages, un "oui" se dessine pour la loi Covid-19, l'imposition des entreprises et, de façon moins nette, pour la loi climat.

La loi sur la protection du climat et l'innovation est l'objet le plus contesté des trois. Il serait néanmoins accepté assez confortablement, comme le révèlent mercredi le dernier sondage de l'Institut gfs.bern mené pour la SRG SSR et l'étude LeeWas faite sur mandat de Tamedia et 20 Minutes.

La première étude fait état de 63% d'avis favorables ou plutôt favorables, contre 36% d'opinions contraires ou plutôt opposées (1% d'indécis). Pour le deuxième sondage, le "oui" l'emporte par 56% contre 43% de "non".

L'arrêté fédéral sur le taux d'imposition minimale de 15% des bénéfices des grandes entreprises (norme OCDE) est plébiscité par plus de 70% des Suisses dans les deux enquêtes.

La prolongation de la loi Covid-19 recueille de son côté environ deux tiers de "oui".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Roger Nordmann quitte la présidence du groupe pour la CEP

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Roger Nordmann avait été élu chef du groupe socialiste aux Chambres fédérales en novembre 2015 (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le conseiller national Roger Nordmann (PS/VD) quitte la présidence du groupe socialiste au Parlement. Il est candidat pour entrer dans la commission d'enquête parlementaire (CEP) sur Credit Suisse, annoncé mardi le PS.

"Pour avoir les coudées franches, je démissionne de la présidence du groupe, et je me porte candidat à la présidence de la CEP", a déclaré le Vaudois devant les médias au Palais fédéral. Et d'estimer qu'il serait assez judicieux d'avoir un Romand à la tête d'une enquête sur une affaire dont l'épicentre est à Zurich.

Après la crise de 2008, on se retrouve dans la même situation, a-t-il poursuivi. "Il faut tout faire pour que cela ne se reproduise pas."

Le National se prononcera sur la création de cette commission mercredi, le Conseil des Etats jeudi. Si la CEP est acceptée, elle comptera 14 membres, sept de chaque Chambre. La commission aura un budget de cinq millions de francs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Violence en marge des matches: les députés veulent des mesures

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Les députés vaudois s'inquiètent des violences et aux déprédations en marge des matchs de football (photo d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les députés vaudois s'inquiètent de la violence et des déprédations en marge des matches de football. Ils ont voté mardi une résolution demandant que le Conseil d’Etat "mette tout en oeuvre pour endiguer le phénomène qui accompagne trop régulièrement les matchs de Super League", alors que deux, peut-être trois, clubs vaudois joueront dans l'élite la saison prochaine.

Le football vaudois se porte très bien grâce à Yverdon-Sport et le Lausanne-Sport récemment promus en Super League pour la saison 2023-2024. Ils pourraient même être accompagnés par le Stade-Lausanne-Ouchy qui rencontre le FC Sion en match de barrage ce soir.

"Si nous ne pouvons que nous en réjouir sportivement parlant de cette possible triple promotion, malheureusement nous sommes en droit d'être inquiets", a relevé mardi le député UDC José Durussel, auteur de la résolution. Cela va inévitablement générer des problèmes parfois très importants et même incontrôlables lors de la présence de certains groupes d'ultras.

"L'urgence est présente avec des rencontres dès le week-end des 20 et 21 juillet. Des promesses de violence de la part de certains supporters du Valais circulent également quant au match de ce soir".

Interdiction de territoire

Le député a rappelé les incidents très graves de ces dernières semaines à Lucerne et St-Gall, où de violents affrontements d'ultras se sont produits. De même en gare de Genève, des ultras valaisans ont attaqué "de front" des policiers, a-t-il déploré. Il y a un mois, des hooligans bâlois ont détruit sept bus mis à disposition par la ville de Florence.

L'UDC a évoqué des mesures concrètes qui fonctionnent bien dans certains pays européens ayant vécu le fléau du hooliganisme dans le passé. Parmi elles, vendre des billets nominatifs, mais actuellement les clubs suisses refusent cette façon de faire en raison des coûts que cela engendre. "Un scandale", selon lui, alors que des salaires exorbitants sont payés à certains joueurs.

La mesure la plus efficace est clairement l'interdiction de périmètre pour les groupes d'ultras qui se déplacent à l'extérieur. Cette mesure a l'avantage de diminuer très fortement le besoin des présences policières autour des stades, dans les gares ou autres lieux publics durant les matchs et ainsi de faire baisser les coûts de sécurité, note le député.

Assumer ses responsabilités

Relevant que la problématique n'est pas nouvelle, nombre de députés ont abondé dans son sens, citant en exemple l'Angleterre et sa lutte contre le hooliganisme. La socialiste Tran-Nhu Thanh-My a relevé qu'il était "plus simple de défiler avec une cagoule, un fumigène et une bière qu'avec une pancarte politique. Ce n'est plus tolérable", a-t-elle lancé.

Les clubs reçoivent parfois des subsides ainsi que des rabais sur les factures policières. Cela pourrait être un levier d'action, a souligné pour sa part Nathalie Jaccard (Verts). Les ligues doivent assumer leur responsabilité et cesser de fermer les yeux sur certains agissements. La résolution a été adoptée à l'unanimité moins trois abstentions.

D'abord le dialogue

Lundi soir, le conseiller d'Etat vaudois en charge de la sécurité Vassilis Venizelos a plaidé au 19:30 de la RTS pour un dialogue avec les clubs concernés. Il n'a toutefois pas exclu des mesures fortes et répressives en cas de débordement. Certains matches peuvent mobiliser jusqu'à 150 policiers et immobiliser une ville pendant plusieurs heures, a-t-il décrit.

Le ministre a également déclaré avoir interpellé la Swiss Football League pour éviter d'avoir trois matches en même temps sur le territoire vaudois, en cas de promotion du Stade Lausanne Ouchy.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Le Conseil des Etats rejette encore le crédit pour les conteneurs

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La recherche de sites pour accueillir des requérants d'asile est compromise après la décision du Conseil des Etats (photo d'illustration). (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le projet d'installer temporairement des requérants d'asile dans des conteneurs sur des terrains de l'armée est compromis. Le Conseil des Etats a encore rejeté mardi par 23 voix contre 19 et 2 abstentions le crédit sollicité par le Conseil fédéral.

Le dossier revient au Conseil national qui tranchera jeudi. La semaine dernière, les sénateurs avaient déjà rejeté à deux contre un le crédit de 132,9 millions demandé par le Conseil fédéral dans le cadre du supplément au budget 2023. Ils estimaient qu'il fallait au préalable des clarifications sur la stratégie d'accueil.

Mardi, la Chambre des cantons est revenue avec un compromis. Le montant devait être divisé par deux, soit 66,45 millions de francs et devait être conditionné à une réévaluation des capacités d'accueil d'ici l'automne 2023. Mais rien n'y a fait. L'UDC, une partie du Centre et du PLR ont voté contre.

Abris PC

Benedikt Würth (Centre/SG) a insisté sur le fait qu'il fallait d'abord utiliser le potentiel des abris de protection civile. Ceux-ci permettent des séjours prolongés. Ce n'est que lorsque ces capacités ne suffiront plus que la Confédération devra prendre une mesure d'urgence.

Il faut exploiter complètement les structures existantes sans en créer de nouvelles, a renchéri Beat Rieder (Centre/VS). L'augmentation des capacités d'accueil est un "pull-factor", propice à attirer les requérants d'asile vers la Suisse, a renchéri Damian Müller (PLR/LU).

Sous conditions

Mais plusieurs élus ont souligné la nécessité de construire un pont avec le National, qui avait lui accepté le crédit de 132,9 millions demandé par le gouvernement. "Nous tenons à éviter les impacts négatifs sur les cantons, les communes et les personnes concernées", a déclaré Johanna Gapanany (PLR/FR) pour la commission.

Avec ce compromis, on demande une réévaluation des capacités d'accueil d'ici l'automne 2023. "Au-delà de cette période, il doit y avoir une autre solution", a ajouté la Fribourgeoise. On doit veiller à un équilibre entre les cantons.

La répartition ne doit pas retomber sur les cantons et au final sur les communes qui doivent alors réagir dans l'urgence, a plaidé Roberto Zanetti (PS/SO). "Les faits sont là", a ajouté Olivier Français (PLR/VD). Il faut une solution au problème de l'afflux de requérants d'asile et des arrivées de réfugiés d'Ukraine. On ne peut pas attendre l'automne sans rien faire.

Conseil fédéral d'accord

La ministre des finances Karine Keller-Sutter a aussi rappelé que cette première phase de l'accueil de requérants d'asile est à la charge de la Confédération. Si on veut être prêt, il faut agir. D'entente avec la ministre en charge de l'asile, Elisabeth Baume-Schneider, le Conseil fédéral était d'accord avec le compromis proposé.

Lundi, l'Etat-major spécial Asile (SONAS) a mis en garde le Parlement sur les conséquences d'un refus. Sans crédit spécial pour les conteneurs temporaires, la Suisse fera face à d'importantes difficultés en matière d'hébergement des requérants d'asile. Apparemment, cela n'a pas suffi à convaincre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le Parlement s'accorde sur une offensive éolienne

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Le Parlement est d'accord d'accélérer les projets de parcs éoliens déjà bien avancés (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le Parlement donne un coup d'accélérateur aux projets de parcs éoliens déjà bien avancés. Le National a rejoint mardi le Conseil des Etats sur les derniers points du projet visant notamment à accélérer les procédures d'autorisation de construction.

L'autorisation de construire pour les éoliennes d'intérêt national et bénéficiant d'un plan d'affectation déjà entré en force sera délivrée par le canton, alors que la tâche revient aux communes actuellement. Les voies de recours contre cette décision seront raccourcies.

Les communes d'implantation ne seront toutefois pas oubliées. Elles devront déjà avoir approuvé les projets dans une phase de planification antérieure, sauf si les cantons ont déjà transféré au niveau cantonal la compétence en la matière, comme c'est le cas dans le canton de Neuchâtel.

La procédure accélérée s'appliquera aux projets éoliens d'intérêt national jusqu’à ce qu'une puissance supplémentaire de 600 MW soit installée.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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