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Politique

Ada Marra quitte la vice-présidence du PS

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La conseillère nationale vaudoise Ada Marra va quitter la vice-présidence du PS, une fonction qu'elle occupe depuis trois ans (archives). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

La conseillère nationale vaudoise Ada Marra va quitter la vice-présidence du PS. Elle continuera à siéger au Parlement.

"Je souhaite retourner + sur le terrain pour continuer mes thématiques de prédilection: inclusion, lutte contre la pauvreté, du social dans l'écologie", a écrit jeudi la Vaudoise sur Twitter, une annonce relayée par plusieurs médias vendredi.

Interrogée dans 24 Heures et la Tribune de Genève, l'élue assure que son départ n'implique "aucune décision" quant à la suite de sa carrière. Quant à son ou sa successeur(e), elle estime qu'il "faut en tout cas un Romand. Mais une Romande qui partage ma sensibilité sociale serait encore mieux".

Sur Twitter, son parti l'a remerciée pour son "immense travail". "Tu as su porter les thèmes qui te sont chers avec brio au sein de nos instances, pour une société plus juste, plus solidaire, plus égalitaire, a écrit le PS Suisse.

Ada Marra avait été élue à la vice-présidence du PS en décembre 2018, en remplacement d'une autre Vaudoise, l'ancienne conseillère aux Etats Géraldine Savary. L'année dernière, elle avait été reconduite à cette fonction pour un second mandat, qu'elle assurera jusqu'à début février lorsque le PS aura élu son ou sa successeur(e). Ada Marra siège au Conseil national depuis 2007.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Crédits en plus acceptés, surtout dans le domaine de l'asile

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La ministre des finances Karin Keller-Sutter a présenté mercredi le supplément au budget devant les sénateurs (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE)

Le Conseil des Etats a approuvé mercredi à l'unanimité presque tous les crédits supplémentaires sollicités par le Conseil fédéral pour 2023. Sur l'enveloppe approuvée de 409,6 millions de francs, 166,1 millions concernent le domaine de l'asile.

Face à la hausse du nombre de demandeurs d'asile, il faut pouvoir réagir rapidement pour décharger les centres saturés, a argué la ministre des finances Karin Keller-Sutter. Pour ce faire, 26,2 millions sont demandés afin de créer 180 postes supplémentaires de durée déterminée au Secrétariat d'Etat aux migrations.

Le gouvernement sollicite aussi 272,8 millions pour les centres fédéraux pour requérants d'asile et la mise à disposition de places d'hébergement dans des infrastructures militaires. Dans cette enveloppe sont compris 132,9 millions demandés tardivement pour l'aménagement de nouvelles structures d'hébergement temporaires, comme des conteneurs.

Cette annonce tardive a fait débat. Il faut d'abord des clarifications sur la stratégie d'accueil, a estimé Johanna Gapany (PLR/FR) pour la commission. Il s'agit d'une réserve donc peut-être qu'on n'aura pas besoin de toutes les places, a tenté de faire valoir Eva Herzog (PS/BS). Cette dernière n'a pas été entendue, par 29 voix contre 13.

Pas de compensation pour le personnel

Le crédit de 31,2 millions pour financer une compensation du renchérissement de 2,5% pour le personnel de la Confédération a également été disputé. Mme Gapany n'a pas remis en question le montant du renchérissement mais la méthode de passer par le supplément au budget. Tous les éléments étaient déjà connus lors de l'établissement du budget, a-t-elle pointé.

Ce n'est pas inhabituel de procéder ainsi, on l'a déjà fait auparavant, a opposé Mme Herzog. Elle n'a pas été suivie, par 27 voix contre 12. Cette compensation ayant déjà été accordée par le Conseil fédéral, les moyens concernés doivent être compensés dans les charges propres des départements, a relevé la ministre.

En revanche, les sénateurs n'ont pas contesté les montants concernant le plan d'action humanitaire en faveur de l'Ukraine et de la Moldavie (113 millions) ainsi que le transport régional de voyageurs (87 millions).

Ils se sont aussi montrés unis pour débloquer sept millions supplémentaires destinés à étoffer le personnel au sein du Département fédéral des finances, afin de suivre l'opération de rachat de Credit Suisse (CS) par UBS. Ils ont conditionné l'octroi de ce crédit à l'examen approfondi des possibilités d'actions en responsabilité contre les organes de CS.

Le dossier passe au National, qui se prononcera jeudi.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Réduction de primes: le Conseil des Etats opte pour un compromis

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Certains cantons devront contribuer davantage à la réduction des primes maladie (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La plupart des cantons devront augmenter leur contribution à la réduction des primes maladie. Le Conseil des Etats est finalement entré en matière mardi par 24 voix contre 16 sur le contre-projet indirect à l'initiative du PS "Maximum 10% du revenu pour les primes".

Le Conseil fédéral a concocté un contre-projet en réponse à l'initiative populaire du PS qui demande qu'aucun assuré ne doive payer plus de 10% de son revenu pour les primes d'assurance maladie. Le projet gouvernemental rappelle les cantons à leurs responsabilités.

Après un premier refus d'entrer en matière, le Conseil des Etats accepte de définir des exigences minimales à l'intention des cantons. Au vu de la forte augmentation des primes (6,6% cette année) qui pèsent sur le budget des ménages, l'initiative populaire a de bonnes chances en votation populaire.

Mais elle n'est pas finançable, ont relevé plusieurs sénateurs. Le Conseil des Etats a donc repris le projet gouvernemental en le revoyant à la baisse pour réduire la facture des cantons. Les débats se poursuivent sur le détail.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Economie

Le National soutient le développement du réseau routier

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Le National est d'accord de débloquer des crédits pour développer le réseau routier suisse (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Le développement du réseau routier doit aller de l'avant. Le National a accepté mardi les montants demandés par le gouvernement pour les projets d'extension de l'étape d'aménagement 2023 et pour l'entretien des routes 2024-2027. Le dossier passe au Conseil des Etats.

Quelque 4 milliards de francs sont demandés pour cinq projets alémaniques. Le tronçon Wankdorf-Schönbühl (BE) doit être élargi à huit voies, contre six actuellement. Le tronçon de Schönbühl-Kirchberg (BE) doit lui passer de quatre à six voies. Les tunnels du Rosenberg (SG), du Rhin (BS/BL) et de Fäsenstaub (SH) doivent quant à eux être dédoublés.

Ces travaux doivent être réalisés d'ici 2030. L'économie et la population ont besoin de transports qui fonctionnent, autant dans les villes que dans les agglomérations ou à la campagne, a relevé le ministre des transports Albert Rösti.

Aucun projet romand n'avait reçu le feu vert gouvernemental pour cette étape. Les députés en ont décidé autrement: ils ont inclus l'axe Le Vengeron (GE) - Coppet (VD) - Nyon (VD) dès 2023, initialement pas prévu avant 2030, par 104 voix contre 84.

Les coûts des deux projets concernant cet aménagement s'élèvent à 911 millions de francs. La mobilité en Suisse romande doit aussi être améliorée, a estimé Philipp Matthias Bregy (Centre/VS).

La gauche et le PVL opposés

La gauche et le PVL sont montés au créneau tout au long du débat. Après avoir échoué à renvoyer le projet au gouvernement, ils ont essayé d'en réduire la portée.

Le trafic routier est aujourd'hui responsable de 37% des émissions de CO2 en Suisse, a argué Isabelle Pasquier-Eichenberger (Vert-e-s/GE). Davantage de routes signifie davantage d'embouteillages, a abondé Jon Pult (PS/GR), qui a estimé que les extensions ne feraient qu'aggraver les problèmes.

Divers élus de gauche ont proposé des alternatives. Michael Töngi (Vert-e-s/LU) a par exemple demandé d'encourager plutôt l'usage des trains et des bus. Il ne faut pas opposer la route au rail, a contré Thomas Hurter (UDC/SH). "Le système des transports est global", a complété Kurt Fluri (PLR/SO).

Déneigement et parois antibruit

Les routes nationales nécessitent par ailleurs un entretien constant et coûteux. Il faut combler les nids de poule, déneiger les voies ou encore installer des parois antibruit ou des passages pour animaux sauvages. Actuellement, les besoins tournent autour de 2,2 milliards de francs par an. Le gouvernement demande donc quelque 8,8 milliards pour la période entre 2024 et 2027. Le National a donné son aval par 162 voix contre 29, au grand dam des Vert-e-s.

Dans la foulée, les députés ont accepté, par 124 voix contre 68, un postulat de commission visant à étudier l'aménagement d'un corridor sur l'autoroute A2 en direction de la frontière italienne à Chiasso (TI). Dès que les moyens le permettront, un rapport doit établir comment désengorger le trafic sur les routes secondaires avoisinantes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Esclandre au Grand Conseil vaudois: séance arrêtée

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La séance de mardi au Grand Conseil a été arrêtée après des attaques d'une députée de la gauche radicale contre un collègue de droite (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les débats ont dérapé mardi devant le Grand Conseil vaudois. Une députée de la gauche radicale a accusé un collègue de droite de harcèlement sexuel. La séance a dû être arrêtée prématurément.

Les discussions, déjà tendues, portaient sur les anciens zadistes du Mormont. C'est alors qu'Elodie Lopez (Ensemble à Gauche - POP) a pris la parole pour critiquer son adversaire de droite, l'accusant de n'être lui-même pas exemplaire. Elle a évoqué des comportements inadéquats, avec des insinuations de "harcèlement sexuel".

Le principal intéressé a immédiatement réagi, parlant de "scandale", "diffamation" et "atteinte" à sa dignité. Il a exigé des excuses, sans quoi il porterait plainte pénale.

Tout aussi outrés, plusieurs de ses collègues de droite ont dénoncé une "attaque infondée" et exigé, eux aussi, des excuses de la part d'une députée qui a "dépassé la ligne rouge".

Elodie Lopez a ensuite repris la parole pour tenter d'expliquer sa position sur l'irréprochabilité des élus. Elle ne s'est toutefois pas excusée, sans pour autant réitérer ses accusations.

Séance suspendue puis arrêtée

L'incident a semé le trouble au sein du parlement et la séance a été suspendue. Les présidents de groupe et les membres du Bureau du Grand Conseil se sont entretenus durant près d'une heure.

A leur retour, la présidente du Grand Conseil Séverine Evéquoz a expliqué que rien ne pouvait être entrepris "pour l'heure" dans le cadre du Grand Conseil. Elle a invité les deux protagonistes de l'affaire à "dialoguer".

Le député pris à partie a rétorqué qu'il ne pouvait pas se satisfaire de cette situation, répétant qu'il exigeait des excuses immédiates. Dans la foulée, la plupart des députés de droite ont quitté la salle. Séverine Evéquoz n'a alors eu d'autre choix que de lever la séance.

Accusation "grave"

"C'est une accusation faite en public qui est grave et que l'on ne peut pas accepter de la sorte. Il aurait fallu l'étayer et apporter des preuves. Et il y a surtout d'autres voies pour le faire", a réagi à chaud le chef de groupe PLR Nicolas Suter, interrogé par Keystone-ATS.

"Si les propos d'Elodie Lopez ont dépassé sa pensée, si c'est un dérapage verbal, alors elle aurait dû publiquement rétracter ses propos et s'excuser", a-t-il ajouté.

Le fait que la majeure partie de la députation PLR et UDC quitte l'hémicycle en signe de protestation n'a pas été concerté entre les chefs de groupe pendant l'interruption de séances, selon lui. "C'est plus un mouvement de foule et de solidarité de la part de la droite", a-t-il indiqué. "C'est triste et ce n'est pas une bonne image que nous donnons aujourd'hui du Grand Conseil", a-t-il reconnu.

Nouvelle affaire

La semaine dernière déjà, la gauche radicale et la droite s'étaient accrochées au sujet de Mathide Marendaz, qui s'était affichée sur les réseaux sociaux avec le slogan anti-policier ACAB ("All cops are bastards", soit "tous les flics sont des bâtards" - ou "des salauds").

La députée, elle aussi issue du groupe Ensemble à gauche - POP, s'était ensuite excusée. Une plainte a toutefois été déposée à son encontre par l'Association professionnelle des gendarmes vaudois (APGV).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vaud doit mieux combattre les violences domestiques

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Des députées ont pris la parole mardi devant le Grand Conseil, suite aux deux féminicides commis la semaine dernière à Lausanne et Vevey (photo d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les deux féminicides commis la semaine dernière dans le canton de Vaud, à Vevey et Lausanne, ont fait réagir mardi le Grand Conseil. Des députées ont demandé un renforcement des mesures pour protéger les victimes de violences.

Prenant la parole au nom du groupe parlementaire féminin (Intergroupe F), Valérie Induni (PS) a transmis un message de "solidarité" aux proches des victimes. Et plus généralement à toutes celles qui vivent dans la peur "lorsque le danger guette chez soi".

Ces "tragédies" doivent pousser le Canton à continuer de "chercher des moyens de combattre" ces violences, a-t-elle souligné. Elle a notamment mentionné la nécessité de prévoir davantage d'hébergements pour les victimes de violences domestiques, de renforcer les mesures d'éloignement des conjoints violents, d'améliorer la saisie d'armes ou encore d'accentuer les campagnes de prévention.

Un féminicide constitue "un fait de société, pas un acte isolé", a-t-elle dit en conclusion de son intervention, accueillie par les applaudissements du Grand Conseil.

Dans une déclaration personnelle, la députée Joëlle Minacci (Ensemble à gauche - POP) est aussi revenue sur ces deux drames. "La lutte contre les violences sexistes, sexuelles et domestiques doit être prioritaire", a-t-elle déclaré.

Si le Canton de Vaud "avance" sur cette question, il doit encore "accélérer son action", a-t-elle insisté. Elle a aussi estimé qu'il y avait encore "un important travail à faire dans le relais médiatique" de ces affaires.

Pour mémoire, deux femmes ont été poignardées par leur compagnon la semaine dernière, l'une à Lausanne mardi et l'autre vendredi à Vevey. Les victimes avaient 23 et 37 ans.

Nouvelle étude

Sur la même thématique, la conseillère d'Etat Christelle Luisier a annoncé mardi que les autorités cantonales avaient mandaté l'Université de Lausanne pour mener une étude sur le suivi des violences domestiques en terres vaudoises. Elle doit démarrer cet été pour un rapport attendu en 2024.

Cette étude fait suite notamment à un postulat de Muriel Thalmann (PS), qui regrettait l'absence de statistiques au niveau pénal, la faute à des outils informatiques inadaptés. Deux projets informatiques sont toutefois en cours sur le plan fédéral, ce qui permettrait de combler cette lacune en matière de statistiques.

Dans l'attente de ces nouveaux systèmes informatiques, Muriel Thalmann a décidé de retirer son postulat. Celui-ci s'est transformé en un voeu adressé au Conseil d'Etat pour qu'il initie une nouvelle étude, chose faite désormais.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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