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Politique

Acte de vandalisme visant une sénatrice et survivante de la Shoah

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En octobre 2022, Liliana Segre a présidé la séance constitutive du Sénat nouvellement élu en tant que doyenne (archives). (© KEYSTONE/AP/GREGORIO BORGIA)

Dans la localité de Saltrio, au nord de l'Italie, près de la frontière avec la Suisse, des inconnus ont délibérément endommagé une plaque commémorative en l'honneur de la femme politique et survivante de l'Holocauste Liliana Segre.

Le nom de la sénatrice à vie a été effacé avec un objet pointu, a rapporté samedi l'agence de presse Ansa, citant des journaux italiens. Selon ces informations, la plaque sera remplacée et protégée à l'avenir par une vitre en plexiglas.

Liliana Segre est l'un des témoins de la Shoah les plus connus encore en vie en Italie. En décembre 1943, à l'âge de 13 ans, elle a tenté de s'enfuir en Suisse via Saltrio avec son père Alberto. Tous deux ont été refoulés par les autorités suisses et arrêtés seulement un jour plus tard par des fascistes italiens.

Fin janvier 1944, ils ont été déportés de Milan vers le camp d'extermination d'Auschwitz, où Alberto Segre a été assassiné par les nazis le 27 avril 1944.

En dehors de l'Italie, Liliana Segre a acquis une large notoriété en octobre 2022 lorsqu'elle a présidé, en tant que doyenne, la première séance du Sénat italien nouvellement élu. Dans son discours, elle a appelé les autres sénateurs et sénatrices à s'opposer à la haine et à l'exclusion - et rappelé l'arrivée des fascistes au pouvoir cent ans plus tôt.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / ans

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International

Explosion de bipeurs au Liban: milliers de blessés du Hezbollah

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Le Hezbollah, dont on voit ici des membres préparer un drone, a été fortement touché par l'explosion simultanée des bipeurs de ses membres. (© KEYSTONE/AP/HASSAN AMMAR)

L'explosion simultanée mardi à travers le Liban de bipeurs utilisés par le Hezbollah a fait neuf morts et près de 2800 blessés, dont des centaines de membres du mouvement islamiste libanais, soutenu par l'Iran, qui a accusé Israël d'en être responsable.

Israël n'a pas commenté ces explosions, survenues dans plusieurs places fortes du Hezbollah, quelques heures après l'annonce par ce pays qu'il étendait les objectifs de la guerre contre le Hamas palestinien dans la bande de Gaza à sa frontière nord avec le Liban.

Depuis le début de la guerre à Gaza, déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sanglante du Hamas contre Israël, la zone frontalière entre Israël et le Liban est le théâtre d'échanges de tirs presque quotidiens entre l'armée israélienne et le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas, qui ont entraîné le déplacement de dizaines de milliers de civils de part et d'autre.

Une source proche du Hezbollah a annoncé mardi que "des centaines de membres" du mouvement "avaient été blessés par l'explosion simultanée de leurs bipeurs", un système de radiomessagerie, dans la banlieue sud de Beyrouth, dans le sud du Liban et dans la plaine orientale de la Békaa, lors du premier incident de ce genre en près d'un an.

"Neuf personnes ont été tuées et près de 2750 autres blessées", a déclaré le ministre de la Santé libanais, Firass Abiad.

Le Hezbollah a affirmé qu'Israël était "entièrement responsable" de ces explosions et assuré qu'il allait "recevoir son juste châtiment" à la suite de "cette agression criminelle".

Ambassadeur d'Iran blessé

Parmi les morts figure une fillette de dix ans, tuée dans l'est du Liban par l'explosion du bipeur de son père, selon sa famille et une source proche du Hezbollah, ainsi que le fils d'un député du mouvement.

L'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, Mojtaba Amani, a été blessé, a annoncé la télévision iranienne.

Un correspondant de l'AFP dans la Békaa a vu des blessés affluer en nombre vers les hôpitaux. Un autre dans la ville de Saïda, dans le sud du Liban, a signalé des dizaines d'ambulances arrivant jusqu'aux hôpitaux.

L'impact de ces explosions sur les communications du Hezbollah n'était pas clair dans l'immédiat.

Mossad

Une source proche du mouvement a indiqué à l'AFP que "les bipeurs qui ont explosé concernent une cargaison récemment importée par le Hezbollah de 1000 appareils", qui semblent avoir été "piratés à la source".

"D'après les enregistrements vidéo (...), un petit explosif de type plastique a certainement été dissimulé à côté de la batterie (des bipeurs) pour un déclenchement à distance via l'envoi d'un message", a estimé sur X Charles Lister, expert au Middle East Institute (MEI).

Ce qui signifie pour lui que "le Mossad (service secret extérieur israélien, en charge des opérations spéciales, ndlr) a infiltré la chaîne d'approvisionnement".

Cette série d'explosions marque une "escalade extrêmement inquiétante", a affirmé l'ONU.

Dans ce contexte à hauts risques, le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken est attendu mercredi en Egypte pour discuter d'une nouvelle proposition de compromis en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et d'une libération des dizaines d'otages qui y sont retenus, selon le département d'Etat.

Les Etats-Unis ont affirmé n'être "pas impliqués" dans l'explosion et n'avoir pas été informés à l'avance de cette attaque, attribuée à Israël par le mouvement islamiste libanais.

Les Etats-Unis ont également exhorté mardi l'Iran à éviter tout acte qui aggraverait les tensions après les explosions de bipeurs qui ont blessé des centaines de membres du Hezbollah au Liban, ainsi que l'ambassadeur d'Iran à Beyrouth, a déclaré le porte-parole de la diplomatie américaine, Matthew Miller.

"Action militaire"

Israël avait annoncé peu avant sa décision d'étendre les buts de la guerre jusqu'à la frontière israélo-libanaise, afin de permettre le retour des déplacés. Les principaux objectifs affichés jusqu'à présent de la guerre à Gaza étaient la destruction du Hamas, au pouvoir depuis 2007 dans le territoire palestinien, et le retour des otages.

"Le cabinet politique et de sécurité a mis à jour les buts de la guerre, afin d'y inclure le retour en toute sécurité des habitants du nord (d'Israël) chez eux", a déclaré mardi le bureau du premier ministre Benjamin Netanyahu.

Lundi, lors d'une rencontre avec un émissaire américain, Amos Hochstein, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a averti qu'en l'absence de solution diplomatique, "le seul moyen restant pour garantir le retour des habitants du nord d'Israël dans leurs foyers" serait "une action militaire".

Dans ce contexte à hauts risques, le secrétaire d'Etat Antony Blinken est attendu mercredi en Egypte pour discuter d'une nouvelle proposition de compromis en vue d'un cessez-le-feu à Gaza et d'une libération des dizaines d'otages qui y sont retenus, selon le département d'Etat.

Le Qatar a affirmé mardi que les efforts se poursuivaient pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu.

"Zone tampon" au Liban?

Mardi, une frappe israélienne à Blida, à la frontière dans le sud du Liban, a fait trois morts selon les autorités libanaises, l'armée israélienne affirmant avoir tué des membres du Hezbollah. Le mouvement libanais a annoncé des tirs contre des positions militaires dans le nord d'Israël.

L'armée israélienne a affirmé que plusieurs drones venant du Liban avaient été interceptés alors qu'ils tombaient dans une zone dégagée.

Pour Michael Horowitz, expert géopolitique pour Le Beck, une société de conseil en sécurité basée au Moyen-Orient, "sans cessez-le-feu à Gaza, il n'y aura pas d'accord sur la question de la frontière avec le Liban. Pour Israël cela veut dire qu'il faudra donc probablement se préparer à une solution militaire d'autant que la pression monte car des dizaines de milliers d'Israéliens restent déplacés".

"Il y a un consensus (en Israël) sur le fait qu'une guerre pour éliminer complètement le Hezbollah sera extrêmement difficile, coûteuse et dangereuse car elle peut mener à un embrasement régional. Le but d'une opération militaire serait donc plus limité, notamment celui de créer une zone tampon dans le sud du Liban", a-t-il ajouté.

Guerre d'usure

Le chef du Hamas, Yahya Sinouar, a assuré lundi que son mouvement était "préparé" à "mener une longue guerre d'usure" contre l'armée israélienne.

Mardi avant l'aube, des frappes aériennes israéliennes ont ciblé le territoire palestinien assiégé, faisant au moins sept morts dont trois dans une maison de la ville de Gaza, dans le nord, selon la Défense civile.

Le 7 octobre 2023, des commandos du Hamas ont mené une attaque sans précédent sur le sol israélien, qui a entraîné la mort de 1205 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur les chiffres officiels qui inclut les otages tués en captivité.

Sur les 251 personnes enlevées pendant l'attaque, 97 sont toujours retenues à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a promis de détruire le Hamas, qu'il considère comme une organisation terroriste de même que l'Union européenne et les Etats-Unis.

Son armée a lancé une offensive qui a fait au moins 41'252 morts, selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza, qui ne détaille pas les combattants et civils tués.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Politique

Pas d'interdiction pour la fumée sur les terrasses des restaurants

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Les députés vaudois ne veulent pas d'une interdiction de la fumée sur les terrasses des restaurants (photo d'illustration). (© KEYSTONE/DPA/AXEL HEIMKEN)

Le Grand Conseil vaudois ne souhaite pas interdire la fumée sur les terrasses des restaurants du canton. Il a classé mardi une pétition allant dans ce sens et initiée par des écoliers.

Munie d'une cinquantaine de signatures d'enfants mais aussi de parents et d'enseignants, cette pétition a suscité de nombreuses réactions parmi les députés. Ses partisans ont notamment relevé qu'il fallait "continuer de lutter contre la fumée passive", trouver de "nouvelles solutions" pour limiter le tabagisme et préserver les enfants.

Dans le camp adverse, on a rétorqué que cette pétition allait "trop loin". Et notamment pour les restaurateurs, dont une telle interdiction aurait d'importantes répercussions sur le chiffre d'affaires.

Si la droite a fait quasiment bloc contre la pétition, les voix ont été plus discordantes à gauche. Par exemple avec le socialiste Denis Corboz, lui-même restaurateur. "Interdire la fumée en plein air alors qu'elle se dissipe rapidement, c'est disproportionné", a-t-il affirmé. Selon lui, la question de la fumée en terrasse relève du "savoir-vivre" et ne doit pas se régler par une loi.

Au vote, le classement de la pétition a été demandé par 81 députés, tandis qu'ils ont été 43 à la soutenir et sept à s'abstenir.

Ni en terrasse ni sur les plages

Mardi également, l'ordre du jour du Grand Conseil comportait une motion demandant l'interdiction de fumer sur les plages du canton. Son auteur, le Vert Yannick Maury, s'est toutefois vu contraint de retirer "à contrecoeur" son texte, n'ayant pas pu obtenir suffisamment de soutiens en commission.

Sa motion s'est, en effet, heurtée à plusieurs voix qui, comme pour les terrasses, ont jugé qu'une telle interdiction était exagérée. Outre une atteinte à la liberté et une "stigmatisation" des fumeurs, plusieurs membres de la commission et le Conseil d'Etat ont dit douter de l'efficacité de cette mesure pour lutter contre le tabagisme.

Relevant que plusieurs pays européens avaient déjà franchi le pas, M. Maury s'est dit "persuadé" que l'interdiction sur les plages suisses allait s'imposer dans "quelques années" et que "l'on aura l'air bête de ne pas avoir pris cette décision plus tôt".

A noter finalement que ces discussions sur la fumée ont eu lieu presque quinze ans jour pour jour - c'était le 15 septembre 2009 - après l'entrée en vigueur de la loi vaudoise interdisant la fumée à l'intérieur des lieux publics.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

La présidente du CICR parle du personnel tué avec Lavrov à Moscou

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La présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) Mirjana Spoljaric a discuté à Moscou de la protection du personnel après le décès de trois membres ukrainiens de l'organisation dans une frappe attribuée par Kiev à la Russie (archives). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La présidente du CICR Mirjana Spoljaric a rencontré des responsables russes à Moscou, dont le chef de la diplomatie Sergueï Lavrov. Elle a insisté mardi sur la protection du personnel humanitaire, après le décès de trois Ukrainiens de l'organisation dans une frappe.

L'Ukraine a accusé la Russie d'être responsable de ce bombardement dans la région de Donetsk, alors que les collaborateurs du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) préparaient une distribution d‘aide.

Outre Sergueï Lavrov, la présidente a discuté avec le vice-ministre des Affaires étrangères, Sergueï Vershinine, la haute commissaire aux droits de l'homme, Tatiana Moskalkova, de hauts représentants du ministère de la défense et le président de la Croix-Rouge russe. Elle a aussi vu la commissaire présidentielle aux droits de l'enfant Maria Lvova-Belova, sous mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a fait savoir l'organisation.

La juridiction avait pris cette décision contre le président russe Vladimir Poutine et cette responsable pour le crime de guerre présumé de déportation d'enfants. Des milliers d'entre eux ont été acheminés des régions contrôlées par l'armée russe en Ukraine vers le territoire russe, une attitude considérée comme un génocide par les autorités ukrainiennes.

Mme Spoljaric a encore réitéré depuis lundi à Moscou la responsabilité des Etats à honorer le droit international humanitaire (DIH). Notamment en donnant accès au CICR aux prisonniers de guerre. Des milliers de familles attendent des indications liées à leurs proches.

Samedi, un échange de 200 prisonniers avait été mené entre la Russie et l'Ukraine, dont des soldats russes capturés lors de l'offensive ukrainienne dans la région frontalière de Koursk. Moscou est très fâché après que Kiev a proposé à l'ONU et au CICR de se rendre dans les territoires contrôlés par l'Ukraine en Russie.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Refus d'une aide pour les soins dentaires pour les plus démunis

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Le Grand Conseil vaudois a classé mardi une motion sur une aide pour les soins dentaires pour les plus démunis (archives) (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Après le refus d'une assurance pour les soins dentaires en 2018 par une majorité de la population vaudoise, c'est cette fois-ci une majorité du Grand Conseil qui a classé une motion sur le même sujet. Le texte de la gauche radicale voulait aider les personnes au revenu modeste en proposant un remboursement des factures liées aux dépistages et aux traitements dentaires jusqu'à 500 francs par personne et par année.

La motion défendue par le député d'Ensemble à Gauche (EP) Hadrien Buclin visait en particulier les quelque 290'000 habitants du canton de Vaud au bénéfice d'un subside à l'assurance-maladie. Elle demandait aussi une action plus conséquente de l'Etat en faveur de la prévention.

La droite - UDC, PLR et Vert'libéraux - n'a rien voulu savoir des arguments de la gauche et a nettement fait pencher pour le classement de cette motion. Avec 80 votes contre, 58 oui et une abstention.

M. Buclin avait insisté sur la difficulté pour certaines personnes et certains ménages précarisés à ne pas renoncer à des soins dentaires en raison de soucis financiers, sans compter la hausse des primes maladies et de la baisse des revenus de la population. Il a aussi rappelé que "les ménages privés paient de leur poche près de 91% de la facture dentaire en Suisse, contre environ 54% en moyenne dans les autres pays de l'OCDE.

"Modérée et ciblée"

Il a insisté sur le fait que sa motion était "plus modeste" que l'initiative populaire rejetée en 2018, et donc "modérée, adéquate et, qui plus est, ciblée sur les personnes qui ont en le plus besoin". Ainsi tout le contraire d'une "aide arrosoir", comme sous-entendu par quelques élus de droite.

Alors que M. Buclin a évoqué un coût de 65 millions de francs par année, des députés PLR et Vert'libéral ont avancé une fourchette de 65 à 150 millions de francs. Faux, a rétorqué le parlementaire de la gauche radicale, car toutes les personnes ciblées n'utiliseraient pas forcément cette aide. A gauche, on a aussi rappelé que la prévention permettait d'éviter l'explosion des coûts de la santé.

Pour mémoire, la population vaudoise avait refusé en mars 2018 une assurance dentaire. L'initiative populaire "Pour le remboursement des soins dentaires", lancée en 2014 par le POP et Solidarités, avait été rejetée par 57,6% des votants.

Sous forme d'un nouvel article constitutionnel, le texte prévoyait un financement s'inspirant du modèle de l'AVS, avec des employeurs et salariés mis à contribution à part égale. Le coût annuel aurait tourné autour de 350 millions de francs par an.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

Vaud: améliorer l'élimination des médicaments

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Contrairement à leurs homologues d'autres cantons, les pharmacies vaudoises ne sont pas tenues de reprendre des médicaments périmés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

L'élimination des médicaments périmés doit être repensée dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a demandé mardi au Conseil d'Etat d'imaginer une meilleure gestion de ces déchets particuliers, via par exemple des partenariats avec les pharmacies.

La proposition est venue d'une motion (finalement transformée en postulat) de la Verte Claude Nicole Grin. Dans son texte, elle rappelle que les médicaments et leurs substances chimiques représentent une menace pour l'environnement, s'ils ne sont pas détruits correctement. S'y ajoute le risque que, sans système d'élimination efficace, des personnes soient tentées de consommer des médicaments périmés.

Dans plusieurs cantons - Genève, Fribourg, Neuchâtel, Valais ou encore Berne -, les pharmacies doivent reprendre les médicaments périmés ou non utilisés. Ce n'est pas le cas en terre vaudoise, où les pharmacies n'ont pas cette obligation. Les médicaments sont alors jetés sans tri, ou déposés dans des déchetteries qui ne sont pas forcément équipées pour traiter ce type de produit.

Avec son postulat, Claude Nicole Grin demande au Conseil d'Etat de "trouver les meilleures solutions" pour éliminer ces médicaments. Elle a relevé que cela pourrait passer par "une obligation légale" faite aux pharmacies, couplée à un soutien financier. La députée s'est toutefois montrée ouverte à d'autres pistes.

Son postulat a reçu un accueil très favorable, les députés le renvoyant à une quasi-unanimité au Conseil d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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