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Politique

A Lausanne, réflexion sur le racisme dans le domaine de la santé

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La 18e Semaine d'actions contre le racisme (SACR) à Lausanne se tient du 18 au 24 mars prochain (photo symbolique). (© Keystone/CHRISTIAN BEUTLER)

Comme d'autres villes, Lausanne lance sa 18e Semaine d'actions contre le racisme (SACR). Elle se déroulera dès lundi et jusqu'au 24 mars. A travers son Bureau lausannois pour les immigrés (BLI), la Ville et ses partenaires ont choisi de questionner les actes et discours racistes dans le domaine de la santé. Tables rondes, témoignages, projections, théâtre-forum ou encore ateliers divers sont au programme.

"Dans le domaine des soins, aborder le racisme demeure encore tabou. Il peut pourtant avoir des conséquences graves pour les malades et un impact négatif sur le personnel soignant. Il est donc nécessaire de rendre visible ce phénomène et de développer des outils pour y faire face", explique Emilie Moeschler, municipale en charge des sports et de la cohésion sociale, citée dans un communiqué.

La population ainsi que les professionnels, associations et institutions sont invités à réfléchir aux solutions pour lutter et agir contre les actes et les discours racistes dans le domaine de la santé. "Le racisme est souvent indirect ou inconscient dans ce domaine", souligne Bashkim Iseni, délégué à l'intégration de la Ville de Lausanne et chef du BLI.

"Le syndrome méditerranéen, par exemple, laisse à penser que les personnes originaires du sud exagèrent leur douleur. Il s'agit d'un préjugé sans aucun fondement scientifique. Ces personnes risquent pourtant d'être moins bien traitées qu'une personne originaire du nord de l'Europe", relève comme exemple M. Iseni.

Colloque d'Unisanté

Pour le lancement, lundi soir, la Ville organise en collaboration avec le Département vulnérabilités et médecine sociale d'Unisanté, un colloque sur le thème "Racisme et santé, comment agir?". Après une première partie consacrée à des témoignages et des interventions de professionnels du monde médical, différents ateliers aborderont la thématique sous l'angle des patients, du personnel soignant ainsi que des associations et institutions actives dans les soins.

Tout au long de l'année, le BLI rappelle qu'il propose des formations de prévention du racisme destinées aux collectivités publiques, institutions et associations lausannoises. Il tient également une permanence, Info-racisme, qui reçoit toute personne victime ou témoin d'actes racistes.

Cette permanence a permis d'accompagner près de 50 personnes en 2023, selon le BLI, ce qui se situe dans la moyenne suisse. Les domaines concernés touchent en particulier l'espace public, le lieu de travail ou encore les transports publics. Ils touchent souvent les personnes racisées, mais portent aussi sur la religion ou la nationalité, est-il précisé.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un texte citoyen pour expliquer un des objets des votations

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La notice rédigée par les 19 citoyens et citoyennes offre une source d'information complémentaire aux électeurs sur l'un des objets cantonaux de votation du 24 novembre (photo d'illustration). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

A Genève, la brochure explicative qui sera envoyée aux citoyens et citoyennes sur les votations du 24 novembre contiendra une information rédigée par 19 personnes sélectionnées par tirage au sort. Celles-ci présentent avec leurs mots les enjeux d'un des objets du scrutin, à savoir la modification de la loi générale sur les zones de développement.

Il s'agit d'offrir à la population une source d'information complémentaire aux documents officiels pour cette votation, soulignent le département du territoire et la chancellerie d'Etat lundi dans un communiqué. Le Conseil d'Etat avait pris cet engagement dans son programme de législature 2023-2028.

Ce groupe de personnes s'est réuni durant deux week-ends, afin de rédiger "une notice neutre et équilibrée" sur la modification législative qui sera soumise aux Genevois le 24 novembre. Des partisans et des opposants ont été auditionnés. Au final, trois arguments favorables et trois défavorables ont été retenus.

"Cette notice qui accompagne le matériel de vote du 24 novembre 2024, vise à enrichir l'information pour aider les électeurs à se forger une opinion", indique le communiqué des autorités. Il s'agit du deuxième essai de cette démarche participative, après un test, en 2021, à propos des rentes et de la retraite des conseillers d'Etat.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Netanyahu promet de frapper "sans pitié" le Hezbollah libanais

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Le Hezbollah a affirmé lundi avoir mené des frappes sur Israël, dont une "salve de roquettes" sur la ville de Safed, dans le nord (archives). (© KEYSTONE/AP/Baz Ratner)

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a affirmé lundi qu'Israël continuerait "à frapper sans pitié le Hezbollah" au Liban, au lendemain de l'attaque la plus meurtrière du mouvement pro-iranien sur le sol israélien en près d'un mois d'escalade militaire.

Une attaque de drone menée par le mouvement islamiste libanais dimanche sur une base militaire à Binyamina, dans le nord d'Israël, a tué quatre soldats et a fait plus de 60 blessés selon les secouristes.

"Je tiens à être clair: nous continuerons à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth", a déclaré M. Netanyahu lors d'une visite sur cette base.

Lundi, une frappe israélienne a fait 21 morts, selon le ministère libanais de la Santé, dans le village chrétien d'Aïto, dans le nord du Liban.

C'est la première fois que ce village est visé par les récents bombardements israéliens, dirigés pour la plupart contre les régions où le Hezbollah chiite est le plus implanté, dans le sud et l'est du Liban ainsi que la banlieue sud de Beyrouth.

Selon un photographe de l'AFP, l'immeuble visé, situé à l'entrée du village, a été rasé.

Après des mois d'affrontements frontaliers entre Israël et le Hezbollah, allié du Hamas palestinien, l'armée israélienne a intensifié ses raids aériens sur le Liban le 23 septembre puis y a lancé des opérations terrestres le 30.

"Attaque douloureuse"

Le Hezbollah a affirmé lundi avoir mené des frappes sur Israël, dont une "salve de roquettes" sur la ville de Safed, dans le nord, en riposte aux bombardements israéliens sur le Liban.

Le mouvement islamiste a également affirmé avoir visé une base navale israélienne près de Haïfa puis une caserne près de Netanya, une localité côtière au nord de Tel-Aviv, et a fait état de "violents combats" à Aita al-Chaab, un village frontalier dans le sud du Liban.

L'armée israélienne a dit avoir intercepté dans le centre d'Israël des projectiles tirés depuis le Liban, ainsi que deux drones venant de Syrie. Les sirènes ont retenti dans le centre d'Israël, notamment à Tel-Aviv, le centre économique du pays.

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré lundi avoir informé les Etats-Unis qu'Israël apporterait une "réponse forte" au Hezbollah après l'attaque de Binyamina, qualifiée de "douloureuse" par le chef d'état-major israélien, le général Herzi Halevi.

"La nuit dernière a été folle. Il y a eu un énorme boum", a raconté à l'AFP Yousef, le gérant d'un restaurant dans le village de Kfar Kara, près de la base. "Et soudain, les ambulances ont commencé à passer, d'abord une, puis deux, puis trois et de plus en plus", a-t-il poursuivi.

Après avoir affaibli le Hamas dans la bande de Gaza, Israël a déplacé à la mi-septembre le front de la guerre au Liban, disant vouloir permettre le retour dans le nord du pays de 60'000 habitants déplacés par les violences frontalières.

Au moins 1315 personnes ont été tuées à travers le Liban depuis le 23 septembre, selon un décompte de l'AFP établi à partir de chiffres officiels. L'ONU a recensé près de 700'000 déplacés depuis cette date.

"Pas de retrait de la Finul"

Déployée dans le sud du Liban, la force de paix de l'ONU (Finul) a dénoncé des "violations choquantes" israéliennes contre ses positions, faisant état notamment d'une entrée "en force" dimanche de deux chars israéliens dans une de ses positions.

L'armée israélienne a dit qu'un de ses chars avait percuté un poste de la Finul alors qu'il évacuait des soldats blessés.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez, dont le pays a des Casques bleus au Liban, a assuré lundi qu'il n'y aurait "pas de retrait" des troupes de la Finul, après que Benjamin Netanyahu a appelé à les mettre "à l'abri immédiatement". L'UE a condamné des attaques "inacceptables" contre la force onusienne.

La guerre au Liban et celle de Gaza, déclenchée par l'attaque sans précédent du Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien, se doublent d'une escalade entre l'Iran et Israël, qui menace de riposter à une attaque iranienne de missiles le 1er octobre.

Les Etats-Unis ont annoncé dimanche le déploiement en Israël d'un système de défense antimissiles à haute altitude, en soutien à leur allié. L'Iran s'est dit "totalement prêt" à faire face à une guerre.

Dans la bande de Gaza assiégée, la Défense civile a annoncé qu'une frappe aérienne sur la ville de Deir el-Balah (centre) a fait quatre morts et de nombreux blessés dans l'enceinte de l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa, précisant que c'était la septième frappe du genre à toucher des "tentes pour les personnes déplacées".

L'armée israélienne a dit avoir mené une frappe sur un "centre de commandement et de contrôle (de combattants palestiniens), qui se trouvait dans un complexe servant auparavant d'hôpital".

Malgré les frappes, une nouvelle campagne de vaccination contre la polio a été lancée lundi dans le centre du petit territoire, plongé dans catastrophe humanitaire.

L'attaque du Hamas le 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1206 personnes en Israël, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des chiffres officiels israéliens et incluant les otages morts ou tués en captivité à Gaza.

Au moins 42'289 Palestiniens ont été tués, majoritairement des civils, dans l'offensive de représailles israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Russie: le Français Laurent Vinatier condamné à trois ans de prison

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Laurent Vinatier, chercheur spécialiste de l'espace post-soviétique, travaillait en Russie pour le Centre pour le dialogue humanitaire de Genève. (© KEYSTONE/AP/Pavel Bednyakov)

La justice russe a condamné lundi à trois ans de prison ferme le Français Laurent Vinatier, détenu depuis juin et accusé de ne pas s'être enregistré en tant qu'"agent de l'étranger", ses avocats annonçant leur intention de faire appel.

La cour a décidé de "déclarer M. Vinatier coupable" et de "le condamner à une peine d'emprisonnement d'une durée de trois ans", a déclaré la juge Natalia Tcheprassova, selon une journaliste de l'AFP présente dans la salle d'audience.

Ce chercheur spécialiste de l'espace post-soviétique était employé sur le sol russe par le Centre pour le dialogue humanitaire, une ONG suisse qui fait de la médiation dans des conflits hors des circuits diplomatiques officiels.

"Ma femme est russe, mes amis sont russes. J'ai vécu une vie russe", a-t-il rappelé lundi face aux juges, disant être tombé amoureux de la Russie il y a 20 ans, à l'occasion d'un voyage à Moscou et Saint-Pétersbourg.

Le Français, vêtu d'une chemise bleu claire, est apparu stoïque au moment de l'énonciation du verdict. Il n'a pas eu l'autorisation de s'exprimer après cette sentence devant la presse présente au tribunal.

"Verdict sévère"

Les avocats russes de M. Vinatier, Oleg Bessonov et Alexeï Sinitsine ont déploré dans la foulée face aux journalistes un "verdict sévère". "Nous ferons, bien sûr, appel", ont-ils annoncé.

Les autorités russes accusaient M. Vinatier d'avoir manqué à son obligation de s'enregistrer sous le label d'"agent de l'étranger" alors même qu'il collectait des "informations dans le domaine des activités militaires" pouvant être "utilisées contre la sécurité" de la Russie.

Il risquait jusqu'à cinq ans de prison, mais la procureure avait elle requis plus tôt lundi une peine de trois ans et trois mois de prison et ferme à l'encontre du Français.

Les deux avocats de M. Vinatier avaient eux demandé que leur client, qui avait "pleinement avoué sa culpabilité", rappelaient-ils, soit sanctionné par une simple amende.

Dans le box des accusés, les traits tirés, Laurent Vinatier avait réclamé un "jugement indulgent et équitable", estimant que "l'emprisonnement affectera(it) les conditions de vie" de sa famille.

Laurent Vinatier, 48 ans, avait reconnu ne pas s'être enregistré en tant qu'"agent de l'étranger", un label utilisé en Russie contre les voix critiques et qui impose de lourdes obligations administratives, sous peine de sanctions pénales.

Il avait assuré ignorer que cette obligation avait été introduite dans le code pénal.

Les services de sécurité russes (FSB) ont pour leur part affirmé début juillet que l'accusé avait "recueilli", dans le cadre de ses échanges professionnels, "des informations militaires et techniques qui peuvent être utilisées par des services de renseignement étrangers à l'encontre de la sécurité de la Russie", déclarait alors le FSB.

Ces accusations pesant contre lui avaient fait pendant une certaine période redouter une inculpation plus grave, par exemple pour "espionnage", un crime passible de 20 ans de privation de liberté en Russie.

Relations tendues avec Paris

Début septembre, la détention provisoire du Français avait été prolongée de six mois au premier jour de son procès, jusqu'au 21 février 2025.

Selon des sources interrogées par l'AFP, le Français travaillait depuis des années sur le conflit entre la Russie et l'Ukraine, avant même l'offensive russe de février 2022, dans le cadre de discrets efforts diplomatiques en parallèle à ceux des États. Jusqu'à son arrestation, il effectuait des voyages dans les deux pays.

Cette affaire survient aussi à un moment où les relations entre Moscou et Paris sont très tendues : la Russie est accusée d'une série d'actes de déstabilisation et de désinformation sur le territoire français, tandis que la France se voit reprocher son soutien à l'Ukraine.

Ces dernières années, plusieurs Occidentaux, en particulier des Américains, ont été arrêtés en Russie et visés par de graves accusations, Washington dénonçant des prises d'otages pour obtenir la libération de Russes détenus à l'étranger.

Le 1er août, les Occidentaux et la Russie ont procédé au plus grand échange de prisonniers depuis la fin de la Guerre froide, parmi lesquels figuraient le journaliste américain Evan Gershkovich et l'ancien Marine Paul Whelan, libérés par Moscou.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Minute de silence à l'école pour Samuel Paty et Dominique Bernard

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Minute de silence lundi dans les écoles en France pour se souvenir de l'assassinat de deux enseignants par des islamistes radicalisés. (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Samuel Paty en 2020, Dominique Bernard il y a un an: une minute de silence en hommage à ces deux professeurs assassinés par des islamistes radicalisés est prévue lundi dans les écoles de France, avec l'ambition de "continuer" à "lutter contre le fanatisme".

Au lendemain d'une cérémonie qui a réuni à Arras plus de deux mille personnes et plusieurs ministres pour un hommage à Dominique Bernard, professeur de français tué par un ancien élève radicalisé, Michel Barnier est attendu lundi après-midi au collège du Bois d'Aulne, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines), où enseignait Samuel Paty.

Le Premier ministre sera accompagné de sa ministre de l'Education Anne Genetet dans cet établissement francilien toujours profondément marqué par le souvenir de ce professeur d'histoire-géographie assassiné par un islamiste radicalisé le 16 octobre 2020. Le collège devrait d'ailleurs prochainement être rebaptisé du nom de Samuel Paty.

"À trois ans d'intervalle, presque jour pour jour, deux professeurs sont morts sous les coups de terroristes islamistes. Ils enseignaient l'histoire de France, la connaissance du monde, et l'amour de notre langue. Ils transmettaient à leurs élèves le goût d'apprendre et l'esprit de citoyenneté", a souligné dimanche Michel Barnier dans un message sur X.

"Nous ne les oublierons pas. Et nous mettrons tout en oeuvre pour protéger nos enseignants et continuer avec eux à lutter contre l'ignorance et le fanatisme", a ajouté le Premier ministre.

Pour cette minute de silence demandée dans tous les collèges et lycées, chaque établissement s'organise "selon les horaires et modalités que les équipes pédagogiques jugeront les plus appropriés", a indiqué le ministère.

Prix Samuel Paty

"Dans la semaine, un temps d'analyse et de réflexion avec les élèves pourra également être organisé, dont la durée et le contenu seront aussi laissés au choix des équipes en fonction de leurs situations respectives", a-t-il précisé, voyant dans ce temps d'hommage une façon de "transmettre les valeurs" qu'incarnent les deux professeurs.

Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat dans le second degré, juge "indispensable que l'école se retrouve autour d'un temps d'hommage, pour mettre des mots sur ce qui est encore une très grande douleur".

Samuel Paty, âgé de 47 ans, avait été poignardé puis décapité par Abdoullakh Anzorov, réfugié russe d'origine tchétchène, le 16 octobre 2020 à proximité de son collège.

Le jeune homme de 18 ans, musulman radicalisé, lui reprochait d'avoir montré en classe des caricatures de Mahomet. Avant d'être tué par la police, il avait revendiqué son geste en se félicitant d'avoir "vengé le prophète".

L'émotion provoquée par cet attentat a été ravivée par l'assassinat, le 13 octobre 2023, de Dominique Bernard, 57 ans, poignardé à mort par Mohammed Mogouchkov, un ancien élève fiché pour radicalisation islamiste, devant son établissement.

Mohammed Mogouchkov, 21 ans, né en Russie, a été mis en examen et écroué par un juge d'instruction antiterroriste quatre jours après l'attaque qu'il avait revendiquée au nom de l'organisation Etat islamique (EI).

Cette semaine d'hommages sera aussi marquée par la remise samedi à la Sorbonne du prix Samuel Paty visant à récompenser des projets de classes centrés sur "les principes et valeurs démocratiques".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Attaque de drones du Hezbollah près de Haïfa: plus de 60 blessés

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Le Hezbollah libanais a revendiqué dimanche une nouvelle attaque de drones contre une position militaire près de Haïfa, la plus grande ville du nord d'Israël (archives). (© KEYSTONE/AP/Baz Ratner)

Au moins 60 personnes ont été blessées dimanche en Israël dans une zone vers Haïfa (nord) où le Hezbollah libanais avait revendiqué une attaque de drones, a indiqué un service d'urgence israélien.

Selon United Hatzalah, une organisation de secouristes bénévoles, les équipes médicales "fournissent une assistance à plus de 60 blessés présentant divers degrés de blessures: critiques, graves, modérées et légères" dans le secteur de Binyamina.

Le Hezbollah libanais a annoncé plus tôt avoir lancé des drones explosifs contre une position militaire près de Haïfa, la plus grande ville du nord d'Israël.

Dans un communiqué, la formation pro-iranienne précise que ses combattants ont lancé "une escadrille de drones explosifs sur un camp d'entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud de Haïfa", et dédie cette attaque à son chef Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre dans une frappe israélienne près de Beyrouh.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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