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Politique

140'000 signatures pour l'initiative sur la neutralité

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L'initiative sur la neutralité sera déposée en avril à la Chancellerie fédérale (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

L'initiative sur la neutralité a abouti, annonce mercredi le président du comité d'initiative Walter Wobmann. Près de 110'000 signatures ont déjà été authentifiées, selon lui. "Le 11 avril à 14h00, nous déposerons l'initiative à la Chancellerie fédérale", lance-t-il.

Au total, 140'000 signatures ont été récoltées pour l'initiative populaire "Sauvegarder la neutralité suisse", précise M. Wobmann dans un entretien diffusé mercredi par le journal Blick. "La neutralité perpétuelle est un modèle de paix pour la Suisse, ce que les gens ne veulent pas mettre en péril", assure l'ancien conseiller national UDC. Une neutralité "au cas par cas" doit être empêchée, ajoute-t-il.

Le texte exige notamment que la Suisse n'adhère à aucune alliance militaire ou de défense, sauf en cas d'attaque directe contre le pays. Il veut également que la Confédération renonce aux sanctions contre les États belligérants, comme elle l'a fait contre la Russie, après l'attaque des troupes russes en Ukraine.

Pas un but de la Confédération

Un autre objectif de l'initiative est de permettre à la Suisse d'utiliser "sa neutralité permanente pour de bons offices afin de prévenir et de résoudre les conflits".

La constitution fédérale prévoit actuellement que le Conseil fédéral et l'Assemblée fédérale veillent à préserver la neutralité. Cette dernière ne figure cependant pas dans les buts de la Confédération ou les principes de politique étrangère, pour ne pas limiter sa marge de manoeuvre en matière de politique de sécurité et de politique étrangère, explique sur son site en ligne le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Les droits et obligations d'un Etat neutre ont été codifiés par le droit de la neutralité, conformément aux Conventions de La Haye de 1907, précise le DFAE.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

International

Le président algérien sortant Tebboune réélu avec 94,65% des voix

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Le président algérien Abdelmadjid Tebboune (au centre) faisait face à deux autres candidats (archives). (© KEYSTONE/EPA/ALGERIAN PRESIDENCY / HANDOUT)

Le président algérien sortant Abdelmadjid Tebboune a été réélu pour un deuxième mandat, a annoncé dimanche le président de l'autorité électorale (Anie). Il a récolté près de 95% des voix.

Sur un total de 5,630 millions de "votes enregistrés, 5,320 millions ont voté pour le candidat indépendant" Tebboune, "soit 94,65% des voix", a déclaré Mohamed Charfi.

Le président de l'Anie n'a pas fourni de nouveaux chiffres sur le taux de participation, après avoir annoncé dans la nuit "un taux moyen de 48% à la fermeture des bureaux" samedi à 20h00. Selon lui, "l'élection a été marquée par une large transparence" et a "reflété la maturité électorale du peuple".

"Violations" observées

Quelques heures plus tôt pourtant, l'un des candidats en lice, l'islamiste modéré Abdelaali Hassani, avait dénoncé "des violations" durant le scrutin.

Selon son équipe de campagne, il y aurait eu "des pressions sur certains responsables de bureaux de vote pour gonfler les résultats", notamment le taux de participation. La même équipe a qualifié de "terme bizarre" le "taux moyen de participation" annoncé par l'Anie, faisant la moyenne des relevés des différentes régions.

L'affluence était un enjeu majeur du scrutin alors que la victoire de M. Tebboune ne faisait guère de doute pour les experts. Mis à part le candidat islamiste, l'autre concurrent était Youcef Aouchiche, le président du Front des forces socialistes, plus vieux parti d'opposition, ancré en Kabylie (est).

Pour son premier mandat, M. Tebboune avait remporté l'élection de décembre 2019 avec 58% des suffrages mais une participation de moins de 40%. Le vote s'était tenu en plein Hirak, mouvement prodémocratie réclamant un changement du système en vigueur depuis l'indépendance de la France en 1962. De nombreux partis avaient appelé au boycott.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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International

Les croisiéristes allant à Mykonos et Santorin paieront 20 euros

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L'an dernier, quelque 800 bateaux de croisière ont acheminé 1,3 million de passagers dans l'île de Santorin où vivent seulement 15'500 habitants (archives). (© KEYSTONE/AP/Michael Virtanen)

La Grèce va imposer une participation de 20 euros aux croisiéristes faisant halte dans les îles très populaires de Mykonos et Santorin, a annoncé dimanche le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis.

Santorin est une escale clef des croisières en Grèce pour ses célèbres couchers de soleil. L'île frôle toutefois la saturation et les autorités envisagent d'en restreindre l'accès.

"La Grèce n'a pas de problème structurel de surtourisme. Elle a un problème dans certaines destinations, certaines semaines ou certains mois de l'année", a commenté M. Mitsotakis, lors d'une conférence de presse tenue à une foire internationale.

"L'industrie de la croisière a mis sous pression Mykonos et Santorin, donc le tarif sera de 20 euros", a-t-il ajouté sans préciser quand cette mesure entrera en vigueur.

"Mettre des freins"

En 2023, quelque 800 bateaux de croisière ont acheminé 1,3 million de passagers dans l'île de Santorin où vivent seulement 15'500 habitants, selon l'association des ports grecs. Sur le nombre record de 32,7 millions de touristes qui ont visité la Grèce l'an dernier, 3,4 millions - soit un visiteur sur dix - se sont rendus à Santorin.

Le Premier ministre entend "intervenir sur le nombre de navires arrivant en même temps à une destination". Il juge nécessaire "de mettre des freins sur des îles où nous considérons que les limites des infrastructures sont testées".

Dans un récent entretien estival à l'AFP, la ministre du Tourisme Olga Kefalogianni avait estimé qu'il fallait établir "des quotas", les autorités locales ayant déjà fixé pour l'an prochain une limite de 8.000 croisiéristes par jour à Santorin.

"Il est impossible pour une île comme Santorin... de voir arriver cinq navires de croisière en même temps", avait estimé la ministre du Tourisme.

La Grèce a connu l'an dernier une affluence record, ce malgré des incendies meurtriers et une longue vague de chaleur. Selon Mme Kefalogianni 2024 devrait constituer "une autre année record".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Genève

Alternatiba Léman fête les initiatives locales pour le climat

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Depuis 2015, Alternatiba Léman met à l'honneur les solutions à l'échelle locale pour lutter contre le réchauffement climatique. La 10e édition de ce festival aura lieu du 15 au 21 septembre à Genève (photo d'illustration). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

La 10e édition d'Alternatiba Léman aura lieu du 15 au 21 septembre à Genève. Pendant sept jours, les initiatives à l'échelle locales en faveur du climat seront à la fête avec de nombreux ateliers, des conférences, des tables rondes et des films.

Ce traditionnel rendez-vous d'une société en transition débutera le dimanche 15 septembre aux Jardins de la Jonction avec l'accueil du tour à vélo organisé par Alternatiba France. Il y aura de la musique et des performances artistiques lors de cette journée de rencontre qui se veut festive.

Du lundi 16 au vendredi 20, le public est notamment attendu à UniMail pour des conférences et des tables rondes mettant en avant différentes alternatives au système actuel. Le samedi 21, Alternatiba Léman prendra ses quartiers au Parc des Bastions, où plus d'une centaine d'organisations oeuvrant à la transition écologique assureront l'animation du Village des alternatives.

Le premier Village Alternatiba Léman a été lancé en 2015 à Genève. Depuis, la prise de conscience et surtout le passage à l'acte semblent encore bien insuffisants pour endiguer la crise climatique, relèvent les organisateurs. Il est donc plus que jamais important de mettre en lumière les initiatives citoyennes porteuses de transition.

En 2015, il s'agissait d'abord de mobiliser d'une manière originale et positive tous les acteurs de la société civile en vue du sommet international de la COP21 onusienne, fin 2015 à Paris. En 2024, la mobilisation continue: Alternatiba Léman vise à montrer aux décideurs que de plus en plus de personnes sont prêtes à relever le défi climatique individuellement et collectivement.

alternatibaleman.org

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Politique

La restructuration de La Poste pas remise en cause (Cirillo)

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Pas question de revenir en arrière, déclare le CEO de La Poste Roberto Cirillo. (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La Poste suisse poursuit comme prévu la réduction de son réseau, indépendamment des oppositions politiques. Les décisions prises s'inscrivent dans la stratégie de l'entreprise qui a été définie et qui reste valable, relève le dirtecteur général Roberto Cirillo.

Dans une interview au SonntagsBlick, M. Cirillo met en avant le principe de la sécurité du droit, qui implique de tenir le cap sans quoi il serait impossible de continuer le développement d'une société de cette taille, qui compte 46'000 employés. Il était interrogé en lien avec des interventions parlementaires demandant de renoncer à la restructuration, soumises au Parlement durant la session d'automne en cours.

Roberto Cirillo juge "juste et important" que la politique débatte de La Poste. Cependant, ajoute-t-il, les 170 bureaux de poste concernés par le redimensionnement ne "seront pas simplement supprimés", mais transformés en filiales gérées par des partenaires.

Au cours des quatre prochaines années, La Poste investira 100 millions de francs dans la modernisation de ses filiales et dans de nouveaux formats.

Comme annoncé en mai, l'entreprise s'apprête à supprimer environ un cinquième de ses bureaux de poste d'ici 2028. Dans quatre ans, elle disposera encore de 600 offices exploités en propre et de 2000 sites desservis partout en Suisse. Il n'y aura pas de licenciement.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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International

Le candidat de l'opposition vénézuélienne est arrivé en Espagne

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Edmundo Gonzalez Urrutia, 75 ans, qui avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible, était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet (archives). (© KEYSTONE/EPA EFE/HENRY CHIRINOS)

Le candidat de l'opposition vénézuélienne à la présidentielle de juillet, Edmundo González Urrutia, est arrivé dimanche après-midi en Espagne, où il a demandé l'asile. Il a promis de "continuer la lutte".

"Je suis convaincu que dans un avenir proche, nous continuerons la lutte pour la liberté et le rétablissement de la démocratie au Venezuela", a-t-il dit dans un message audio transmis par son équipe à la presse à Caracas

L'opposant de 75 ans, accompagné de son épouse, voyageait à bord d'un avion militaire espagnol qui s'est posé vers 16h00 à la base aérienne de Torrejón de Ardoz, près de Madrid, a annoncé le ministère espagnol des Affaires étrangères dans un communiqué. Il a été accueilli par la secrétaire d'Etat pour l'Amérique latine, Susana Sumelzo.

"A partir de maintenant, la procédure pour la demande d'asile va commencer", poursuit le ministère. Son issue sera "favorable, en application de l'engagement de l'Espagne en faveur des droits politiques et de l'intégrité physique de tous les Vénézuéliens et toutes les Vénézuéliennes, particulièrement des leaders politiques".

Craintes pour sa vie

La référence à "l'intégrité physique" semble faire écho aux propos de la cheffe de l'opposition vénézuélienne, Maria Corina Machado, qui a affirmé dimanche sur X que le départ de M. González était nécessaire pour "préserver sa liberté et sa vie".

M. González Urrutia, qui contestait la réélection du président Nicolas Maduro le 28 juillet, a quitté le Venezuela après avoir ignoré trois convocations successives devant les procureurs, faisant valoir que sa comparution aurait pu lui coûter sa liberté.

Il a "demandé à bénéficier du droit d'asile", a déclaré le chef de la diplomatie espagnole, José Manuel Albaresa, à la télévision nationale . "Le gouvernement va naturellement le (...) lui accorder".

M. Albares a précisé avoir parlé avec M. González Urrutia alors qu'il se trouvait dans l'avion qui l'emmenait vers l'Espagne, ajoutant que l'opposant vénézuélien allait "bien".

Publier les procès-verbaux

L'Espagne, a-t-il dit, réitère "l'exigence que soient présentés les procès-verbaux" des bureaux de vote lors de l'élection présidentielle et "qu'ils puissent être vérifiés". L'Espagne "ne va reconnaître aucune soi-disant victoire" de M. Maduro si ces conditions ne sont pas remplies, a-t-il averti.

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez avait assuré samedi que l'Espagne "(n'allait) pas abandonner" M. González Urrutia, qu'il a qualifié de "héros".

A Caracas, le procureur général du Venezuela a lui qualifié cet asile en Espagne de fin "de saison d'une oeuvre humoristique". "C'était le dernier chapitre de cette pièce médiocre qui a provoqué de l'angoisse, du sang, de la sueur et des larmes à des spectateurs innocents", a ironisé Tarek William Saab.

L'opposant vénézuélien était visé depuis le 3 septembre par un mandat d'arrêt pour ne pas s'être présenté à trois convocations du parquet pour "désobéissance aux lois", "conspiration, "usurpation de fonctions" et "sabotage", alors que l'opposition et de nombreux observateurs considèrent la justice aux ordres du pouvoir.

Sauf-conduit

Le pays latino-américain est plongé dans une crise politique depuis le scrutin qui a vu officiellement Nicolas Maduro reconduit pour un troisième mandat de six ans, une victoire contestée par l'opposition.

Les autorités vénézuéliennes ont annoncé samedi avoir délivré un sauf-conduit à l'opposant "dans l'intérêt de la paix et de la tranquillité politique" du pays.

Ancien ambassadeur, M. González Urrutia, 75 ans, avait accepté de remplacer au pied levé comme candidat la cheffe de l'opposition Maria Corina Machado, déclarée inéligible. Le procureur général Tarek William Saab a annoncé qu'il ferait une déclaration dimanche.

Nicolas Maduro, dont la victoire a été validée par la Cour suprême le 22 août, a été proclamé vainqueur avec 52% des voix par le Conseil national électoral (CNE), qui n'a pas rendu publics les procès-verbaux des bureaux de vote, se disant victime d'un piratage informatique.

Une telle attaque informatique est jugée peu crédible par l'opposition et de nombreux observateurs, qui y voient une manoeuvre du pouvoir pour éviter de divulguer le décompte exact. Selon l'opposition, qui a publié les procès-verbaux fournis par ses scrutateurs, M. González Urrutia a obtenu plus de 60% des voix.

"Mettre fin à la répression"

Les Etats-Unis, l'Union européenne et plusieurs pays d'Amérique latine ne reconnaissent pas la réélection de M. Maduro. Une grande partie de la communauté internationale n'avait déjà pas reconnu sa réélection en 2018 à l'issue d'un scrutin boycotté par l'opposition qui avait crié à la fraude.

Après l'annonce de sa réélection le 28 juillet, des manifestations spontanées ont éclaté. Elles ont fait 27 morts et 192 blessés, tandis que quelque 2400 personnes ont été arrêtées, de source officielle.

Dimanche, l'Union européenne a demandé au Venezuela la fin de la répression. "L'UE insiste pour que les autorités vénézuéliennes mettent fin à la répression, aux arrestations arbitraires et au harcèlement des membres de l'opposition et de la société civile, et pour qu'elles libèrent tous les prisonniers politiques", a déclaré le chef de la diplomatie de l'UE, Josep Borrell.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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