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6 minutes avec Florio Togni, président de Stopexclusion, membre du comité d'initiative Une vie ici, une voix ici

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L'initiative " Une vie ici, une voix ici" propose d'accorder le droit de vote et d'éligibilité, au niveau cantonal, aux étrangers, résidants dans le canton depuis huit ans. Florio Togni, le président de Stopexclusion, qui porte cette initiative était invité de Béatrice Rul, à 7h30. 

Le droit de vote n’est ce pas l’apanage de la citoyenneté?

"Que signifie-t-on par citoyenneté? Aujourd'hui, elle est très liée à la nationalité. Nous nous demandons à ce qu'elle soit liée à la résidence. On peut être citoyen sans avoir la nationalité".

"L'intérêt c'est d'être reconnu comme un citoyen qui participe à la vie d'ici"

Il y a deux volets à cette initiative, le droit de vote mais aussi le droit d’être élu au niveau cantonal et même au Conseil des Etats.  Une personne qui n’a pas la nationalité suisse pourrait être au Conseil des Etats, ça ne vous pose pas un problème?

"L'élection au Conseil des Etats fait partie de compétence cantonale. Un étranger pourrait siéger au Conseil des Etats, mais c'est un droit d'être candidat, c'est la population qui choisira ou pas de l'élire.  L'intérêt c'est d'être reconnu comme un citoyen qui participe à la vie d'ici, c'est une reconnaissance! De nombreuses associations, de clubs ne pourraient pas vivre sans la participation de résidants. Le droit de vote permet de donner son avis et c'est une reconnaissance. C'est aussi un moyen de renforcer la démocratie: 40% de la population ne peut pas s'exprimer, en ce moment".

 

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