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6 minutes avec Antoine Mach, co-fondateur de Covalence

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La pression est de plus en plus fortes sur les entreprises suisses pour quitter la Russie. Mais quitter ce pays, est-ce vraiment aider l'Ukraine? "C'est une question complexe" pour Antoine Mach, le co-fondateur de Covalence. "Ca peut avoir l'avantage d'exprimer clairement leur position, leurs valeurs, d'envoyer un signal fort. Mais quitter la Russie, c'est aussi vendre des actifs que l'on a sur place, qui va récupérer les actifs que l'on a céder".

Pour Antoine Mach, "il faut faire la différence entre le gouvernement russe et l'économie locale. Faire la différence entre servir directement le gouvernement et travailler dans d'autres secteurs d'activité. Il peut y avoir de bons arguments pour rester: à l'égard des collaborateurs locaux, de ne pas les abandonner, de maintenir une activité économique, ça peut aussi avoir un effet positif à moyen terme".

Ces sanctions peuvent aussi entraîner un isolement de la Russie: "cela pourrait couper la population de l'extérieur. Maintenir une activité économique, une présence sur place, peut maintenir une ouverture, une circulation des idées qui pourraient aussi favoriser les changements"

Le co-fondateur de Covalence, Antoine Mach, était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

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