L'assemblée des délégués de l'UDC se tient, samedi, à Meyrin. Une assemblée sous haute tension, avec un appel à manifester des milieux d'extrême gauche. La députée UDC, Virna Conti, était invitée de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

“UDC au feu”; “tout le monde déteste l’UDC”. Les tags ont fleuri  sur les murs de Genève, ces dernières semaines, pour s'opposer à la tenue de l'assemblée des délégués de l'UDC, samedi, à Meyrin.

"Si je dois répondre de manière absurde à un comportement absurde mais d'une manière sémantique, je dirais qu'on n'a jamais eu autant d'Antifa depuis que le fascisme a disparu. C'est toujours plus facile de dire de l'adversaire que c'est un fasciste (...) que de le combattre par le verbe. Le débat c'est le nœud de la démocratie, nous sommes le pays le plus démocratique au monde. Le danger ce n'est pas que x ou y ne soit pas d'accord avec nous, mais bien cette violence!"

Des craintes pour la manifestation de demain?

"Oui, car ça commence toujours par des mots et il faut être attentif à ce que cela ne se transforme pas en violence physique.  C'est déjà le cas, avec ce qu'il s'est passé avec Céline Amaudruz qui a été la cible concrète d'une attaque physique. On le voit sur ce torchon du site Renversé qui est géré par des personnes tellement courageuses que l'on ne sait pas qui se cache derrière, qui revendique cette attaque et ajoute dans le plus grand des calmes: c'est dommage que l'on vous est raté".

Quel état d'esprit des sympathisants UDC?

"Certains pourraient avoir des craintes à venir sur les stands. Il va y avoir un dispositif de sécurité mis en place, sans en avoir les précisions. Je crains la journée de samedi: j'ai regardé le site Renversé qui publie le manuel du bad boy avec des conseils pour procéder lors de la manifestation, comme de crypter son téléphone".