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6 minutes avec Jacques Béné, député PLR

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Le PLR vient de déposer un projet de loi pour assouplir le salaire minimum pour les jobs d’été. Le député libéral radical, Jacques Béné, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac. 

Votre parti vient de déposer un projet de loi pour assouplir le salaire minimum pour les jobs d’été. Vous souhaitez donc permettre de sous payer quelqu’un sous prétexte qu’il est jeune...

"Il ne s'agit pas de sous-payer! Il y a a beaucoup moins de jobs d'été avec l'introduction du salaire minimum. On veut simplement pouvoir recréer des postes de travail pour les étudiants qui aiment bien travailler pendant l'été. Le marché décide! De nombreuses entreprises ont renoncé aux jobs étudiants à cause du salaire minimum. Ce n'est pas parce qu'il y a un salaire minimum que tout le monde est au salaire minimum".

"Il ne s'agit pas de sous-payer les étudiants!"

Pourquoi une distinction avec les autres salariés?

"Sur le canton de Neuchâtel, cela ne pose aucun problème. L'intérêt est même plus pour l'étudiant que l'entreprise: l'étudiant a besoin d'expériences sur son CV. Moi, j'ai vendu des glaces sur les quais, j'étais payé cinq francs de l'heure, je le prenais comme une formation".

Il est déjà possible d’engager des jeunes pour des jobs d’été à un taux horaire inférieur au salaire minimum. Avec des conditions: il faut une disposition spécifique dans la CCT et le contrat ne doit pas durer plus de soixante jours. Voilà un garde fou efficace pour éviter ces dérives… 

"C'est un bon garde-fou mais le salaire minimum fait qu'il y a moins de négociations pour les CCT. Dans le commerce de détail, il n'y a plus de CCT étendue, parce que les syndicats l'ont résiliée. Quel est l'intérêt de mettre les partenaires autour de la table des négociations, si l'on ne négocie plus les salaires?"

 

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