6 minutes avec Michael Savoy, de la FAMCO
6 minutes avec Michael Savoy, de la FAMCO
Des ateliers sur l'avenir du cycle étaient organisé, mercredi. 2'000 professeurs y ont participé et la magistrate, Anne Hiltpold a été chahutée. Michael Savoy, membre de la FAMCO, était invité de Béatrice Rul, à 7h30, sur Radio Lac.
Vous avez participé, comme 2000 professeurs du Secondaire I, hier à cette grande journée de réflexion sur l’avenir du cycle voulue par Anne Hiltpold. Avec des ateliers organisés dans 7 cycles d’orientation et voulus par Anne Hiltpold. La conseillère d’Etat qui a été huée, lors de sa prise de parole au cycle de l’Aubépine…
"Je n'étais pas présent dans la salle dans l'Aula du cycle de l'Aubépine, donc ce sera difficile pour moi de commenter ce qui s'est passé. C'est quand même dommage de retenir cela de cette journée d'échange entre collègues, des moments trop rares de discussion finalement sur nos pratiques enseignantes, sur la réalité du cycle d'orientation, et je pense que c'est plutôt ça qu'il faut retenir de cette journée. C'est aussi l'exaspération finalement d'une conseillère d'Etat qui s'adresse à un public en le traitant d'enfants, pire que des élèves, etc. Elle doit, pourtant, avoir l'habitude d'un parlement qui est aussi très houleux, on avait vu ça sur les débats par rapport à l'école, récemment ou par rapport à CO22, donc on avait vu des propos aussi assez outranciers. Là, je n'ai pas l'impression que c'est ce qui se soit déroulé dans l'aula du cycle de l'aubépine. Maintenant, encore une fois, je n'étais pas présent dans cette aula, donc ce sera difficile pour moi de m'exprimer là-dessus".
"Il n'a pas été question très longtemps, voire pas du tout, de boycotter cette journée de consultation sur l'avenir du cycle"
Qu'est-il ressorti de cette journée?
"On répète depuis des années qu'il faut ces moments d'échange, il faut ces moments de travail entre pairs au sein du corps enseignant. C'est ce qu'on dit quand on parle de l'augmentation du temps d'enseignement, c'est que ça aura un impact sur ce travail, sur ces discussions qui ont été réduites ces dernières années fortement. C'est aussi pour ça qu'on s'est inscrits dans la démarche, c'est aussi pour ça qu'il n'a pas été question très longtemps, voire pas du tout, de boycotter cette journée-là. Au contraire, on nous a donné la parole, on nous a dit que ce qui sortirait de ces ateliers serait utilisé pour la réforme, on croit en ça, on a en tout cas envie de croire la conseillère d'État et puis envie de voir derrière les choses avancer pour le cycle d'orientation. Parce que finalement c'est nous qui sommes au sein de ce cycle d'orientation, c'est nous qui allons profiter ou subir les décisions politiques qui viendront par rapport au cycle d'orientation. On espère qu'on profitera des améliorations plutôt que de subir certaines choses".
"L'angle d'attaque qui est celui du DIP depuis de nombreuses années, c'est quand même toujours de chercher à économiser avant même de chercher à à regarder les conséquences pédagogiques"
Ces ateliers se tenaient en parallèle des négociations avec les fameuses deux périodes d'enseignement supplémentaires portées qui ont crispé les relations, menant à la grève du cycle, l'année dernière. La magistrate se dit prête à renoncer à ces deux périodes mais en échange des 22 périodes d'enseignement où tout doit être compris, y compris les indemnités de dégrèvement. Good deal ou bad deal?
"C'est le corps enseignant qui le décidera, ce n'est pas moi en tout cas. Ce qu'on voit c'est que ce sont toujours des mesures économiques, on voit toujours comment économiser, comment faire avec moins d'argent plutôt que comment faire mieux. La journée hier était aussi là pour faire en sorte de faire mieux, d'améliorer la situation et c'est encore une fois cet angle là qui nous importe le plus. On devrait se mettre autour de la table comme on l'a fait hier, on devrait réfléchir à faire mieux et ensuite voir les moyens qui sont nécessaires par rapport à cette situation, par rapport à l'amélioration finalement du système. Si on voit que certaines choses ne vont pas, ne sont pas efficaces, ne marchent pas, qu'on peut faire différemment en réinjectant ces sous là, évidemment qu'on sera intéressé parce que faire mieux c'est nécessaire, on doit toujours chercher à faire mieux. Mais encore une fois, l'angle d'attaque qui est celui depuis de nombreuses années, c'est quand même toujours de chercher à économiser avant même de chercher à à regarder les conséquences pédagogiques, le relationnel avec les parents, etc... Tout ce qui finalement est constitutif de l'école"
Il y a un an, le cycle d'orientation était en grève, est-ce qu'une grève est aujourd'hui encore envisageable ?
"On espère que non, parce que ce n'est pas de gaieté de cœur, moi, je préfère ce matin aller retrouver mes élèves en classe plutôt que d'être dans la rue. On demande aujourd'hui qu'il y ait un gel de ces mesures, qu'elles soient retirées, qu'elles soient retirées le temps de mener à bien la réforme, qu'on puisse travailler sur l'avenir du cycle d'orientation, sereinement, et encore une fois, et c'est ce qu'on disait déjà il y a une année, c'est que travailler, réfléchir à l'avenir du cycle d'orientation avec cette épée de Damoclès au-dessus de la tête, ça n'amène pas un climat serein et c'est peut-être aussi ce qui a amené ce mouvement d'humeur au cycle de l'Aubépine".
Avec IA
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