6 minutes avec Amanda Gavilanes, députée PS
6 minutes avec Amanda Gavilanes, députée PS
Il y a cinq ans, naissait le mouvement #metoo. Il a beaucoup été question de libération de la parole: chimère ou réalité?
"C'est en partie une réalité et en partie quelque chose pour laquelle nous sommes encore en train de lutter. Il y a cinq ans, le mouvement #metoo est arrivé à un moment, où les femmes n'osaient pas encore expliquer toutes les choses qui leur arrivaient et toutes les violences et discriminations qu'elles subissaient de la part d'autres hommes" a expliqué sur Radio Lac, la féministe et députée socialiste, Amanda Gavilanes." Depuis #metoo, dans de nombreux milieux professionnels divers et variés, de plus en plus de femmes osent dénoncer ce patriarcat et ces discriminations structurelles et c'est très positif. Mais l'on a en toile de fonds de ce mouvement de libération de la parole des femmes, un mouvement de résistance très très fort de la part des hommes mais aussi de toute une partie conservatrice de la société"
Pour beaucoup, le mouvement #metoo a aussi jeté en pâture, certains hommes, sur la place publique:
"Il faut cibler le problème fondamental qui est de ne pas dénoncer la masculinité toxique, la façon dont on crée et dont on constitue l'identité des hommes dans la société. Et à quel point, cette identité là peut les enfermer dans des rôles stéréotypés, comme l'obligation de ramener l'argent à la maison. La reproduction des stéréotypes de genre se fait tous les jours, de manière latente".
121 signalements ont été faits, pour harcèlement de rue, en trois mois, via l'application Genève en poche:
"Je pense que, comme toutes les femmes, j'ai, tout au long de ma vie été victime de harcèlement de rue. Mais est-ce que j'en avais conscience? Non, car parce que je portais un décolleté, une jupe je pensais que c'était le prix à payer".
Le Parlement a refusé d'inscrire la notion de consentement, qui est au cœur du mouvement #metoo, dans la notion de viol. Seul un oui est un oui, sous peine d’une criminalisation de la sexualité. Une femme doit donc, dans le droit suisse, explicitement dire qu’elle ne veut pas une relation avec un homme.
"C'est totalement nié une réalité sociale et statistique. 70% des femmes qui ont subi des viols l'ont subi dans un état de sidération. Elles n'auraient pas été capables de dire "non" à leur agresseur".
La députée socialiste, Amanda Gavilanes, était invitée de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.
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