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6 minutes avec le conseiller national, Nicolas Walder

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L'élargissement de la contribution de la Suisse à Frontex est soumis à référendum, le 15 mai prochain.  Cette contribution passerait, pour la Suisse, à jusqu’à 40 personnes pour la réserve d’agents et jusqu’à 61 millions de francs, par an. C'est "non", pour le conseiller national vert, Nicolas Walder: 

"Mon refus n'a aucun lien avec l'Europe (...) mais il s'agit de notre politique migratoire. Frontex met en place des mesures pour bloquer toute immigration vers l'Europe, y compris l'immigration légale (...) cette agence dysfonctionne, son directeur exécutif vient d'ailleurs de démissionner. Frontex est accusé de complicité de crimes et bafoue tous les droits internationaux. C'est grave, il faut des enquêtes. Avant de tripler la contribution de la Suisse, il faudrait des mesures pour assainir cette institution!".

Dans ce cas, ne faudrait-il pas mieux rester à l'intérieur de Frontex pour pouvoir réformer l'institution?

"Il ne s'agit pas de sortir de Frontex (...) Le Conseil fédéral devra revenir avec un autre projet pour la reprise de cette directive et inclura des mesures claires et des conditionnalités, ce que fait le Parlement européen. Ce réréfendum est en ligne totale avec la majorité du Parlement européen qui bloqué le budget de Frontex. L'Europe comprendrait très bien que la Suisse ait des réticences vis-à-vis de Frontex."

Le conseiller national, Nicolas Walder, était invité de Béatrice Rul, à 7h35, dans Radio Lac Matin.

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