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Environnement

Protection des troupeaux face au loup: restructuration critiquée

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Les organisations environnementales Birdlife, Groupe Loup Suisse, Pro Natura et le WWF critiquent la révision de l'ordonnance sur la chasse, actuellement en consultation. (Archives) (© KEYSTONE/STEFFEN SCHMIDT)

Plusieurs organisations environnementales critiquent la restructuration des mesures de protection des troupeaux dans l'ordonnance révisée sur la chasse. La mise en ½uvre n'est pas suffisamment clarifiée et elle présente un potentiel d'amélioration, estiment-elles.

La nouvelle ordonnance ne prévoit plus un encouragement uniforme des mesures de protection des troupeaux dans toute la Suisse, constatent jeudi devant les médias les organisations environnementales Birdlife, Groupe Loup Suisse, Pro Natura et WWF. Et de critiquer le fait que ce seront désormais les cantons qui décideront quelles mesures seront encouragées et à quel niveau.

Il en résultera une confusion chez les éleveurs, des taux de contribution différents pour les mesures et un possible tourisme de la protection des troupeaux. Les éleveurs pourraient inscrire leurs chiens auprès de collègues du canton voisin, parce qu'il y aurait plus de contributions.

Les cantons ayant plus de loups sur leur territoire seront favorisés dans la répartition des fonds, poursuit le communiqué. Avec moins de prestations pour les éleveurs d'animaux de rente dans les cantons où les loups sont peu présents, la protection préventive des troupeaux deviendrait plus difficile. La Suisse reviendrait ainsi à l'époque d'avant 2014, quand il n'y avait de soutien à la protection des troupeaux que dans les régions où le loup était présent, regrettent les organisations.

De même, les conseils en matière de protection des troupeaux ne seront plus donnés qu'aux exploitations d'alpage, selon les organisations environnementales. Cela désavantagerait les acteurs sans connaissances préalables sur le loup et la protection des troupeaux.

Utiliser le potentiel de protection des troupeaux

Un autre point critique est l'abandon de l'obligation d'un examen par la Confédération des chiens de protection des troupeaux. Des examens cantonaux plus simples seraient désormais possibles. Le manque de subventions pour l'élevage et la formation conduirait à l'utilisation de races inconnues, augmentant le risque d'incidents. L'acceptation des chiens de protection des troupeaux en serait compromise.

Les organisations environnementales voient au contraire dans la protection des troupeaux un potentiel important et inexploité. Selon elles, quatre alpages à moutons sur cinq n'ont pas encore de chiens de protection.

Or la majorité des attaques de loups ont lieu contre des troupeaux qui ne sont pas du tout protégés. Et quand elles surviennent malgré la présence de chiens de protection, c'est parce que les troupeaux sont insuffisamment bien gérés et répartis sur une trop grande surface, estiment-elles en réponse à la procédure de consultation.

La révision partielle de l'ordonnance sur la chasse et la protection des mammifères et oiseaux sauvages est en consultation ordinaire jusqu'au 5 juillet. L'ordonnance devrait entrer en vigueur le 1er février 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Déforestation: le Brésil demande à l'UE de reporter sa loi

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Le nouveau règlement européen contre la déforestation prévoit d'interdire dès fin 2024 la commercialisation dans l'UE d'une série de produits (cacao, café, soja, huile de palme, bois, viande bovine, caoutchouc, cuir, ameublement, papier...) s'ils proviennent de terres déboisées après décembre 2020. (© KEYSTONE/EPA EFE/BIENVENIDO VELASCO)

Le Brésil a demandé à la Commission européenne de reporter l'entrée en vigueur de sa nouvelle réglementation anti-déforestation, prévue en fin d'année. Il y voit un "instrument unilatéral et punitif" et une menace pour ses exportations.

Dans un courrier transmis mercredi lors d'une réunion bilatérale au Brésil, Brasilia appelle l'Union européenne à "réexaminer de toute urgence" sa nouvelle loi, un "sujet de vive préoccupation" pour les exportations du pays.

Le gouvernement brésilien considère la nouvelle réglementation européenne comme contraire au "principe de souveraineté", jugeant qu'elle "discrimine les pays en touchant uniquement ceux qui possèdent des ressources forestières".

Pas de produits de terres déboisées après 2020

Promulgué en 2023, le nouveau règlement européen contre la déforestation prévoit d'interdire à partir de fin 2024 la commercialisation dans l'Union européenne d'une série de produits (cacao, café, soja, huile de palme, bois, viande bovine, caoutchouc, cuir, ameublement, papier...) s'ils proviennent de terres déboisées après décembre 2020.

Les entreprises importatrices, responsables de leur chaîne d'approvisionnement, devront prouver la traçabilité via des données de géolocalisation fournies par les agriculteurs, associées à des photos satellitaires.

Courrier "lamentable et étonnant"

Le courrier du Brésil est "triste, lamentable et étonnant" parce qu'il "contredit le discours du président lui-même", a déclaré jeudi à l'AFP Marcio Astrini, secrétaire exécutif de l'Observatoire du climat, un réseau regroupant une centaine d'ONG environnementales au Brésil.

Le président brésilien de gauche Luiz Inacio Lula da Silva, revenu aux affaires l'an dernier, s'est engagé à mettre fin d'ici 2030 à la déforestation illégale dans le pays, liée à l'expansion de la puissante agro-industrie, toujours en quête de terres.

"Cela ne sert à rien de faire des discours pour dire qu'on va en finir avec la déforestation et promouvoir une production agricole durable, si quand un mécanisme apparaît pour atteindre ce but, on ne le met pas en place", a réagi M. Astrini.

COP30

Pour lui, la position brésilienne est "encore plus grave" du fait que le Brésil accueillera l'an prochain la COP30, la grande conférence internationale sur le climat, dans la ville amazonienne de Belem (nord).

En juin, les Etats-Unis avaient eux aussi demandé à l'UE de reporter l'application du texte, qui suscite également de vives inquiétudes de pays africains, asiatiques et sud-américains, mais aussi de certains Etats européens, inquiets de coûts supplémentaires pour leurs agriculteurs, éleveurs et exploitants forestiers.

Le PPE aussi pour un report

De son côté, la Commission européenne assure "travailler intensément à la mise en oeuvre" de ce nouveau règlement prévue fin décembre. Aucun report n'est prévu à ce stade.

Un report nécessiterait une nouvelle initiative législative de la Commission, dont la nouvelle équipe doit être présentée mardi, trois mois après les élections européennes.

Au sein du Parlement, les conservateurs du PPE ont réclamé dès le mois de juin un report de ce règlement, que la droite présente comme un "monstre bureaucratique".

A l'inverse, les eurodéputés écologistes s'alarment de la remise en cause de cette règlementation. "Cette loi est attaquée de toutes parts. On a des inquiétudes. Le Brésil demande ça alors qu'il est le premier derrière à dire qu'il y a alerte rouge sur la déforestation", dénonce l'eurodéputée Marie Toussaint.

Une réunion technique devait également se tenir ce jeudi entre la Commission, les autorités de Malaisie et d'Indonésie.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Un plan d'action cantonal pour accélérer la protection des sols

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Les conseillers d'Etat Vassilis Venizelos (à gauche) et Valérie Dittli (à droite) ont assuré que leurs départements - respectivement de l'environnement et de l'agriculture - travailleront main dans la main pour le premier plan d'action cantonal pour les sols vaudois. (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Vaud se dote d'un plan d'action pour protéger et valoriser ses sols afin de garantir à long terme leurs fonctions essentielles. Il a fixé huit grands objectifs stratégiques à l'horizon 2050, avec une première phase entre 2025 et 2030 reposant sur 80 actions concrètes.

"L'utilisation actuelle des sols, leur imperméabilisation par la construction, les pollutions et leur compaction par des engins contribuent à leur dégradation, ce qui compromet les services essentiels qu'ils rendent à la société", constate le gouvernement.

"En inscrivant la question de la préservation des sols au centre des politiques publiques, le Conseil d’Etat concrétise ainsi une mesure emblématique du Plan climat vaudois afin d'accroître les capacités d'adaptation et de résilience du territoire", indique-t-il jeudi.

La mise en oeuvre de ce plan s'accompagne d'une demande de crédit d'investissement total de six millions de francs au Grand Conseil, réparti en deux objets, l'un de 4,7 millions pour les mesures environnementales et l'autre de 1,3 million pour les mesures agricoles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Vers un rejet de la réforme LPP et de l'initiative biodiversité

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Comme souvent lors d'initiatives populaires, le soutien à celle sur la biodiversité s'effrite au fil de la campagne. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

A un peu plus de deux semaines des votations fédérales du 22 septembre, on se dirige vers un rejet des deux objets. Selon le 2e sondage de Tamedia et 20 Minutes publié mardi soir, le soutien à l'initiative sur la biodiversité s'essouffle, alors que celui à la réforme de la LPP se renforce mais pas suffisamment.

Selon les résultats du sondage réalisé les 4 et 5 septembre par l'Institut Leewas pour le compte des deux médias, 59% des personnes interrogées rejettent la réforme de la prévoyance professionnelle (LPP), tandis que 37% l'approuvent. Alors que les oppositions restent stables par rapport au dernier sondage paru le 16 août, les soutiens augmentent de quatre points de pourcentage.

La réforme, qui vise à stabiliser le 2e pilier et à aider les personnes à faibles revenus à obtenir une meilleure rente, ne trouve un soutien majoritaire qu'auprès des membres et sympathisants du PLR et des Vert'libéraux. Le Centre est divisé, alors que l'électorat de l'UDC rejette clairement le projet, celui du camp rose-vert affichant une très forte opposition. Par rapport au premier sondage, les différences de comportement de vote entre les partis se sont renforcées.

Paradoxe

Le soutien à la réforme s'accroît avec le revenu du ménage. Seuls 30% (contre 65% de non) des personnes dont le ménage gagne jusqu'à 4000 francs par mois la soutiennent alors qu'elles sont 48% (contre 49% de non) à la soutenir parmi celles dont le ménage gagne entre 13'000 et 16'000 francs. Seule la tranche de la population dont le revenu du ménage est supérieur à 16'000 francs est majoritairement favorable à la réforme (54% contre 43%).

L'argument dominant des partisans de la réforme est que celle-ci permet de mieux assurer les personnes travaillant à temps partiel ou ayant plusieurs emplois, à savoir surtout les femmes et les personnes aux revenus les plus faibles. Or c'est justement parmi ces groupes de population que le rejet est le plus important, constate Leewas.

Pour les opposants au projet, l'argument principal est l'augmentation dans certains cas des déductions salariales obligatoires, tandis que la baisse du taux de conversion minimal entraînerait une réduction des rentes pour certains assurés.

Biodiversité

Quant à l'initiative sur la biodiversité, elle aussi soumise au peuple le 22 septembre, elle a recueilli, lors du sondage des 4 et 5 septembre, 42% d'avis favorables, soit un recul de neuf points de pourcentage par rapport au dernier sondage. Dans le même temps, la proportion de non a augmenté de 14 points, à 56%.

Le projet, qui demande plus d'argent et plus de surfaces protégées pour la biodiversité, est fortement soutenu par l'électorat socialiste et celui des Vert-e-s, mais il est aussi très nettement rejeté par la base du Centre, de l'UDC et du PLR. Les hommes et les personnes vivant à la campagne, en particulier, rejettent l'initiative.

Les opposants critiquent en particulier l'aspect du projet prévoyant de réserver davantage de surfaces agricoles à la biodiversité et donc d'importer davantage de denrées alimentaires de l'étranger. Les partisans sont eux particulièrement convaincus par l'argument selon lequel un tiers des espèces animales et végétales sont menacées ou ont déjà disparu et que la biodiversité prévient cette extinction des espèces.

L'Institut Leewas a interrogé 15'792 citoyens selon des critères démographiques, géographiques et politiques. La marge d'erreur est de plus ou moins 1,4%.

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Environnement

Météo fraiche: inhabituelle mais pas exceptionnelle

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Cette météo fraiche n'est pas exceptionnelle. KEYSTONE-ALESSANDRO DELLA VALLE

L’automne est arrivé en avance cette année. Depuis ce week-end, le thermomètre a dégringolé. Et un front froid arrive mercredi après-midi.

Il fait plutôt frais pour un mois de septembre.

La dernière journée estivale remonte à samedi dernier et on ne sait pas quand est prévue la prochaine. 

Un front froid arrive mercredi après-midi. Il va apporter avec lui de l’humidité et des températures fraîches.

Le point sur la situation avec Christophe Mertz, prévisionniste à MétéoNews:

Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews

Une situation inhabituelle qui contraste avec le mois de septembre 2023 où il avait fait relativement chaud. Pour autant cet épisode n’est pas exceptionnel:

Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews

On annonce même de la neige en montagne dès 1500 mètres. Christophe Mertz:

Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews

Mais cette météo ne laisse en rien présager l’hiver qui nous attend:

Christophe MertzPrévisionniste à MétéoNews

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Environnement

Lausanne: le pressoir public fait son retour

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La ferme de Cery accueille un pressoir public où transformer pommes, poires et coings (photo prétexte). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le pressoir public fait son retour à Lausanne. Dès jeudi et jusqu'au 31 octobre, les habitants de la capitale vaudoise et des environs pourront transformer pommes, poires et coings à la ferme de Cery. Les quantités acceptées vont de 20 à 500 kilos.

Qu'il provienne de vergers privés ou collectifs, chaque lot sera traité individuellement pour garantir la personnalisation des jus, écrit la Ville mercredi dans un communiqué. Les jus seront conditionnés à choix, en sachets de 3 litres ou en "bag-in-box" de 5 litres et 10 litres, assurant une conservation optimale par pasteurisation pouvant aller jusqu’à une année.

Depuis le lancement du projet en 2020, près de 6000 kilos de fruits sont transformés en jus chaque saison par les équipes de la coopérative L’autre temps, composées de personnes en réinsertion professionnelle, précise le communiqué. Cette offre est ouverte à toutes et tous, y compris aux personnes résidant hors de Lausanne.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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