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Environnement

Neuchâtel autorise le tir d'un loup après l'attaque d'une génisse

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L'attaque a eu lieu dans la nuit de vendredi à samedi dans le Val-de-Travers (images prétexte). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

L'Etat de Neuchâtel a autorisé samedi le tir isolé d'un loup après qu'il ait attaqué une génisse dans le Val-de-Travers dans la nuit, indique le canton dans un communiqué. L'attaque s'est déroulée près du lieu d'une attaque survenue il y a dix jours.

Le même loup est sûrement à l'origine de ces deux attaques, indiquent les autorités. Un loup a aussi été observé dernièrement dans la Vallée de la Brévine.

"Les prédations sur bovins constituent un dommage important, écrit le canton. Une décision a donc été prise de tirer le loup isolé signalé". L'autorisation de tirer le loup est valable 60 jours.

L'Etat de Neuchâtel précise que l'autorisation de tir ne concerne pas la meute transfrontalière de Jougne/Suchet qui a provoqué des dommages importants tant en France qu'en Suisse cet automne. Active principalement dans le canton de Vaud, elle a été repérée dans certaines zones du Val-de-Travers.

Le canton de Neuchâtel a déjà autorisé en septembre le tir d'un loup qui avait attaqué du bétail dans la région, qui voit le nombre d'attaques se multiplier cette saison. Les éleveurs neuchâtelois ont d'ailleurs exprimé leur colère cette semaine.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Environnement

Le Salon des vins des Côtes de l'Orbe attire 700 visiteurs

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Daillens a accueilli vendredi et samedi la 6e édition du Salon des Côtes de l'Orbe. (© Keystone/SALON DES COTES DE L'ORBE/LAURENT GILLIERON)

La 6e édition du Salon des vins des Côtes de l'Orbe à Daillens (VD) a attiré 700 visiteurs vendredi et samedi. Vingt vigneronnes et vignerons de cette appellation ont présenté leurs crus à la salle Jean Villard-Gilles. Le Tessin était l'invité d'honneur de cette édition 2024, représenté par trois caves.

Cette manifestation "conviviale offrant une immersion au c½ur des vins du pied du Jura confirme sa popularité avec une fréquentation stable", ont indiqué dimanche les organisateurs dans un communiqué.

Pour accompagner les stands dédiés à la présentation des vins, un marché de produits du terroir s'est parallèlement tenu sur place, avec la présence d'artisans de la région proposant bières, fromages, charcuteries, macarons ou encore chocolats.

Samedi, le salon a également accueilli une étape du championnat vaudois de dégustation, le "Verre d'or", avec six vins issus de cépages régionaux à déguster à l'aveugle. Vendredi soir, la manifestation a organisé une masterclass dédiée à la découverte du Pinot noir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

La météo a plombé la vendange en France, en chute de 23%

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L'année 2024 a été marquée par des précipitations du printemps jusqu'aux vendanges et des problèmes sanitaires, ce qui a réduit les volumes dans toutes les régions viticoles françaises (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/AURELIEN MORISSARD)

La production viticole 2024 en France est attendue en recul de 23% sur un an. Cette chute est due à des "conditions météorologiques défavorables sur l'ensemble des régions" de production, selon une nouvelle estimation publiée vendredi.

Au 1er novembre, la récolte 2024 était estimée à 36,9 millions d'hectolitres par le ministère de l'Agriculture. Ce volume est proche des niveaux historiquement bas de 2017 et 2021, années également marquées par des aléas climatiques. Cela représente un recul de 17% par rapport à la moyenne des cinq dernières années.

Tous les types de vins sont concernés, notamment en Bourgogne, Beaujolais et Champagne, ainsi que les vins destinés aux eaux-de-vie (en repli de 36% après avoir bénéficié d'une récolte exceptionnelle en 2023). Ces projections ont encore été revues à la baisse, puisqu'en septembre les services de la statistique et de la prospective du ministère prévoyaient un repli de 18% sur un an.

L'année 2024 a été caractérisée par des précipitations depuis le printemps et jusqu'aux vendanges et des problèmes sanitaires qui ont réduit les volumes.

De l'Alsace au Bordelais

Dans de nombreux vignobles, la floraison s'est déroulée dans des conditions fraîches et humides, entraînant la coulure (chute de fleurs et jeunes baies) ainsi que le millerandage (formation de baies trop petites), rappelle le ministère. A cela s'ajoutent des pertes dues au gel au printemps, au mildiou et à la grêle en été.

Selon cette source, en Champagne, la production serait inférieure de 46% à l'an passé et de 31% à la moyenne quinquennale, entre déficit d'ensoleillement, gelées printanières et excès de précipitations.

La production de l'ensemble Bourgogne-Beaujolais serait inférieure de 38 % à celle, élevée, de 2023, avec un mildiou qui a occasionné des pertes notamment en Côte d'Or et des précipitations excessives dans le Beaujolais y compris pendant les vendanges.

En Alsace, la production reculerait de 13% en raison d'une floraison difficile et d'attaques de mildiou. En Savoie, après le gel au printemps puis le mildiou en été, la production baisserait de 5% sur un an (stable sur cinq ans). Dans le Jura, gel et mildiou réduisent la récolte de 68% par rapport à la récolte élevée de 2023.

En Val de Loire, les rendements sont faibles pour l'appellation Muscadet et la production viticole baisserait de 29% sur un an, en raison du mildiou et de la coulure.

Dans les Charentes, où la vendange a débuté de façon anticipée à cause des intempéries, la production devrait diminuer de 37% par rapport à l'année record 2023.

Le Bordelais n'est pas épargné. Entre la réduction des surfaces viticoles, les épisodes de coulure, millerandage, mildiou et grêle, la récolte devrait y baisser de 12% après une année déjà en recul en 2023.

Nouveau mouvement de protestation

Dans le Sud-Ouest, la récolte devrait être inférieure à celle, déjà réduite, de 2023 en raison de la coulure, du millerandage, du mildiou, du gel et de la grêle.

En Languedoc-Roussillon - première région viticole française en volume -, la récolte serait inférieure de 9% à celle de l'an dernier, avec par endroits une sécheresse récurrente qui a affaibli les ceps, et ailleurs, le mildiou, favorisé par d'importantes précipitations en début d'été.

Cette publication intervient alors que les représentants des agriculteurs, viticulteurs inclus, s'apprêtent à lancer un nouveau mouvement de protestation pour défendre leurs revenus.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Les moutons et les chèvres trient leur nourriture

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Tant les moutons que les chèvres trient leur nourriture, selon cette étude (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Lorsqu'ils reçoivent des rations mélangées d'herbe et de foin, les moutons et les chèvres trient leur nourriture. Les deux espèces ont une préférence pour les particules les plus longues, et les moutons recherchent les protéines, selon une étude d'Agroscope.

Dans la production laitière intensive, chaque animal du troupeau doit recevoir une ration de haute qualité, adaptée à ses besoins. Aussi distribue-t-on souvent aux vaches laitières des rations mélangées, car elles ne peuvent pas trier les différents composants, a indiqué la station fédérale de recherche vendredi dans un communiqué.

Pour la production laitière intensive, les éleveurs de brebis et de chèvres laitières distribuent également de plus en plus souvent des rations mélangées. Pour déterminer si ces petits ruminants étaient capables de trier les composants des rations mélangées, des études ont été réalisées avec 24 brebis laitières et 24 chèvres laitières.

Il s'est avéré que tant les brebis que les chèvres sélectionnent les particules les plus longues dans les mélanges, modifiant substantiellement la ration en quelques heures. Les brebis sélectionnent davantage les composants riches en protéines.

Une coupe courte des composants de la ration a permis de retarder quelque peu la sélection, mais pas de l'empêcher, selon ces travaux publiés dans la revue Applied Animal Behaviour Science. Ces résultats montrent de manière impressionnante de quelle manière les petits ruminants sont capables d'adapter leur alimentation à leurs besoins, souligne Agroscope.

Augmenter la fréquence

Lorsque de l'herbe d'ensilage ou du foin étaient distribués séparément, les deux fourrages étaient consommés en quantités similaires, ce qui n’était pas le cas lorsqu’un mélange des deux était proposé. Le projet a mis en évidence le fait que les chèvres et les brebis n'ont pas de préférence pour les rations mélangées et que le tri des aliments est probablement un besoin comportemental.

Par ailleurs, l'augmentation de la fréquence de distribution des aliments à cinq fois par jour - au lieu d’une à deux fois - a été étudiée dans six exploitations de brebis laitières. Avec une distribution cinq fois par jour, le nombre d’animaux qui mangeaient en même temps était plus élevé et les disputes pour la nourriture moins fréquentes.

En distribuant de la nourriture plusieurs fois par jour, il est possible d'éviter une trop forte baisse de la qualité et de réduire la concurrence pour la nourriture. Pour abaisser la charge de travail nécessaire, l'idéal serait d'automatiser la distribution des aliments, conclut Agroscope.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les pompiers gagnent du terrain face à un incendie près de LA

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Cette image satellite montre les flammes entourant une maison près de Moorpark en Californie jeudi. (© KEYSTONE/AP)

Les pompiers luttant contre un incendie dévastateur qui a détruit au moins 132 maisons et 8300 hectares de végétation en Californie gagnent du terrain vendredi soir, à la faveur d'une amélioration des conditions météorologiques.

Plus de 2400 soldats du feu sont toujours mobilisés contre le "Mountain Fire", qui s'est déclaré mercredi près de la ville de Camarillo.

Sa violence a forcé environ 10'000 personnes à évacuer cette zone rurale vallonnée, qui compte 30'000 habitants, au nord-ouest de Los Angeles.

Les flammes se sont initialement propagées très rapidement grâce à des vents puissants, avec des rafales allant jusqu'à 130 km/h.

Cela a surpris Linda Fefferman, qui a dû fuir en catastrophe avec son mari.

La voiture à peine chargée, "nous avons appris qu'un arbre était tombé (sur la route) et bloquait notre sortie", a-t-elle raconté à la chaîne locale KTLA. "C'était effrayant, parce qu'on se disait qu'on était pris au piège."

Un de ses voisins a finalement réussi à dégager l'obstacle avec une tronçonneuse.

Le couple a réussi à s'échapper mais a perdu deux animaux de compagnie et sa maison a été carbonisée.

"Perte totale"

"C'est une perte totale", a soupiré Mme Fefferman, la voix chevrotante.

Son mari est retourné sur place pour mesurer l'ampleur des dégâts, mais elle refuse pour l'instant de quitter le centre d'hébergement d'urgence où ils se sont abrités.

"Emotionnellement, je ne suis pas prête", a-t-elle lâché. "Je prends les choses au jour le jour."

Le gouverneur de Californie, Gavin Newsom, a déclaré l'état d'urgence dans la région pour faciliter la lutte contre l'incendie.

Selon la Maison Blanche, le président américain Joe Biden a appelé M. Newsom vendredi pour discuter du "soutien dont ont besoin" les personnes affectées et du déblocage d'une aide financière fédérale.

L'incendie a consumé plus de 8300 hectares, selon le dernier bulletin de l'agence CalFire. Une première estimation des dégâts par les autorités fait état de 132 maisons complètement détruites et environ 88 très endommagées par les flammes.

Robin Wallace fait partie de ceux qui ont perdu leur habitation. Sa maison, dans laquelle elle a été élevée par ses parents, a été détruite après sa fuite.

"Nous pensions pouvoir y retourner et récupérer quelques affaires. Mais bien sûr, ça n'a pas marché", a-t-elle raconté à l'AFP. "Tout a disparu dans l'après-midi. C'est allé très vite."

Progrès

Vendredi soir, les pompiers ont fait état de progrès face aux flammes, le vent s'étant calmé. "Aujourd'hui, c'était une journée très réussie pour nous" concernant l'incendie, a déclaré aux journalistes Nick Cleary, des services d'incendie du comté de Ventura, précisant que 14% du feu est désormais sous contrôle.

L'accalmie du vent devrait durer plusieurs jours, selon les services météorologiques. Mais la région n'est pas pour autant tirée d'affaire.

"Le feu reste une menace pour les infrastructures critiques", a averti CalFire. Il "brûle sur un terrain escarpé et accidenté, avec des combustibles secs".

Les compagnies d'électricité ont coupé le courant à des milliers de clients dans la région, une pratique courante en Californie en cas de vents violents, les lignes électriques renversées provoquant souvent des départs de feu.

Après deux hivers pluvieux qui ont permis un relatif répit, la Californie connaît cette année une saison des feux très active.

La végétation reformée grâce aux précipitations des deux dernières années s'est asséchée et devient un puissant combustible.

Cet été, le "Golden State" a souffert de plusieurs vagues de chaleur, marques du réchauffement climatique.

En juillet-août, il a subi le quatrième incendie le plus vaste de son histoire.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Récolte moyenne à bonne de betteraves sucrières

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La récolte de betteraves à sucre est qualifiée cette année de moyenne à bonne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

La récolte 2024 des betteraves sucrières s'annonce moyenne à bonne , indique jeudi l'agence agricole AGIR. En Suisse romande, la teneur en sucre avoisine les 14,3%, en dessous des 16% espérés, seuil de référence pour le prix de cette plante.

Cette année, les exploitants ont vu réapparaître la cercosporiose, une maladie, causée par un champignon microscopique et qui s'est installée grâce à un été tempéré et humide. En s'attaquant aux feuilles des betteraves sucrières, elle crée des taches brunes qui perturbent la photosynthèse et réduisent la production de sucre.

La récolte, qui s’achèvera fin novembre, n'est toutefois pas aussi catastrophique que redouté. Les précipitations abondantes et les températures modérées ont été propices à la croissance des betteraves. "Le volume des racines compense la faible teneur en sucre", selon Basile Cornamusaz, responsable de l’antenne romande du Centre betteravier suisse.

La betterave sucrière, cultivée sur 21'000 hectares en 2015, occupe aujourd'hui 17'000 hectares. Le prix est passé de 45 francs la tonne en 2021 à 61 francs en 2024, précise AGIR.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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