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Environnement

L'Islande autorise la chasse à la baleine jusqu'en 2029

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La chasse à la baleine peut se poursuivre en Islande. (© KEYSTONE/AP WSPA & EIA)

Seul pays avec la Norvège et le Japon à autoriser la chasse à la baleine, l'Islande a jeudi permis aux deux baleiniers de poursuivre cette pratique controversée pour les cinq prochaines années.

Le permis autorise la prise annuelle de 209 rorquals communs et de 217 baleines de minke par saison, laquelle s'étend de mi-juin à septembre, a annoncé le gouvernement, démissionnaire après avoir perdu les élections législatives de samedi.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Environnement

Les surfaces non productives restent stables en Suisse

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Là où les glaciers fondent, il ne reste généralement que des surfaces de roches et d'éboulis (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

La superficie des surfaces improductives est restée stable ces dernières décennies en Suisse. Au niveau national, elles ont diminué de 2% entre 1985 et 2018, indique lundi l'Office fédéral de la statistique (OFS).

Au total, un quart des surfaces du pays sont considérées commes non productives, c'est-à-dire qu'elles ne peuvent pas être utilisées pour l'agriculture, la sylviculture ou l'habitat.

Près de la moitié de ces surfaces (45%) sont composées de rochers et d'éboulis. Un peu plus d'un quart (28%) est recouvert de végétation improductive et 17% de lacs ou de cours d'eau. Les 10% restants sont des glaciers ou des névés.

Ce sont surtout les glaciers qui ont reculé ces dernières décennies. Ils ont perdu un tiers de leur surface en 33 ans. Entre 1975 et 1985, ils recouvraient encore 153'000 hectares, contre 103'000 aujourd'hui. Ils ont été remplacés dans la plupart des cas par des surfaces d'éboulis et de rochers sans végétation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

WSL: des sécheresses toujours plus fréquentes et plus intenses

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Selon une nouvelle étude, les sécheresses sont de plus en plus extrêmes et fréquentes dans le monde (image d'illustration). (© KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Les sécheresses pluriannuelles sont devenues plus fréquentes, plus intenses et plus étendues au cours des 40 dernières années. Elles impactent l'agriculture, la production d'énergie et les écosystèmes, prévient une équipe de l'institut WSL dans la revue Science.

Entre 1980 et 2018, la surface terrestre mondiale touchée par les sécheresses pluriannuelles a augmenté en moyenne d'environ 50'000 kilomètres carrés chaque année, comme le montrent les scientifiques de l'Institut fédéral de recherches sur la forêt, la neige et le paysage (WSL) dans cette étude publiée jeudi. C'est plus que la surface de la Suisse.

"Les sécheresses pluriannuelles causent d'énormes dommages économiques, par exemple dans l'agriculture et la production d'électricité", a déclaré le responsable de l'étude Dirk Karger, cité dans un communiqué du WSL.

La raison de cette évolution est l'augmentation des températures liée au changement climatique. Celles-ci entraînent des variations plus importantes des précipitations et augmentent en même temps l'évaporation.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Les eaux du lac Léman se réchauffent toujours plus

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En 2023, les eaux de surface du Léman ont affiché une température moyenne de 13,6 degrés, soit 1,3 degré au-dessus de la moyenne des 30 dernières années, relève la CIPEL dans un communiqué (KEYSTONE/Laurent Gillieron)
Le lac Léman a tendance à se réchauffer inexorablement. En 2023, les températures de surface de l'immense plan d'eau ont atteint des niveaux sans précédent, constate la Commission internationale pour la protection des eaux du Léman (CIPEL) dans son dernier rapport scientifique annuel.

En 2023, les eaux de surface du Léman ont affiché une température moyenne de 13,6 degrés, soit 1,3 degré au-dessus de la moyenne des 30 dernières années, relève la CIPEL dans un communiqué. Les eaux profondes sont aussi touchées par le phénomène. Leur température a augmenté de 1,1 degrés en 11 ans.

La bonne oxygénation du Léman est également en péril. En 2023, souligne la CIPEL, le brassage hivernal du lac n'a pas pu se réaliser entièrement pour la onzième année consécutive. Un brassage complet est pourtant essentiel pour alimenter en oxygène les zones profondes et redistribuer les nutriments dans la colonne d'eau.

Cette situation, exacerbée par des températures hivernales élevées, a conduit à des niveaux d'oxygène "inquiétants" dans les zones profondes du lac, écrit la CIPEL. Dans ces endroits retirés, les concentrations d'oxygène s'avèrent "bien en dessous" du seuil de qualité fixé par l'Ordonnance sur la protection des eaux suisses.

Ecosystème fragile

La CIPEL note, par ailleurs, "la vulnérabilité croissante de l'écosystème du Léman face au changement climatique". Les cycles de reproduction du corégone et de la perche présentent des variations saisonnières directement liées aux températures élevées de l'eau. Les populations de zooplanctons poursuivent, elles, leur déclin.

Concernant les micropolluants, leurs concentrations dans les eaux du Léman tendent à baisser "grâce à des efforts combinés dans les secteurs agricoles et de traitement des eaux usées". La pollution plastique demeure toutefois un problème, avec des concentrations élevées, principalement composées de fibres synthétiques.

Face au changement climatique, le Léman constitue une ressource stratégique essentielle, rappelle la CIPEL. Selon la commission, "une action concertée" de tous les acteurs concernés est nécessaire pour garantir la qualité des eaux du lac et "la résilience de son écosystème".

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Environnement

Les Suisses renoncent de plus en plus à la viande

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Selon une enquête de l'Université de Saint-Gall, de plus en plus de Suisses renoncent sciemment à la viande. (photo prétexte) (© KEYSTONE/DPA/DANIEL LÖB)

Les ménages suisses renoncent de plus en plus à la viande. Selon une enquête de l'Université de Saint-Gall, la part des ménages qui consomment des produits d'origine animale sans restriction est passée de 71% en 2022 à 64% aujourd'hui.

Les flexitariens réduisent leur consommation de viande et de poisson de manière ciblée, mais n'y renoncent pas complètement, explique lundi l'Université de Saint-Gall.

Pour être considéré comme flexitarien dans l'étude, la consommation ne devait pas dépasser 300 grammes de viande et 200 grammes de poisson et de fruits de mer par semaine. En 2022, 18% de tous les ménages interrogés ont déclaré se nourrir en mode flexitarien. En 2024, ce taux est passé à 27%, soit une hausse d'environ 50%.

En revanche, les régimes végétaliens ou végétariens n'ont guère progressé: les végétariens ont enregistré une légère hausse, passant de 7,8 à 8,1%, tandis que la part des foyers végétaliens est restée très faible, avec un léger recul de 0,5 à 0,3%.

Le lait de vache reste populaire

Alors que manger de la viande et du poisson est de plus en plus en recul, la consommation de produits laitiers reste constante à un relativement bas niveau, selon l'étude.

Bien que les alternatives végétales au lait et aux yaourts soient de plus en plus disponibles, leur consommation reste faible en Suisse, écrit l'université de Saint-Gall.

L'étude s'est basée sur les données de l'"Atlas de la nutrition en Suisse": 308 ménages ont été interrogés à cet effet en 2024. La période d'enquête s'est étendue sur les mois de mai et de juin, le mois de mai 2024 ayant été particulièrement pluvieux en Suisse.

Comme le reconnaissent les chercheurs, cela a retardé la saison des grillades, ce qui a peut-être influencé les habitudes de consommation et donc les résultats de l'enquête.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Favoriser le climat en mangeant plus sainement

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Pour réduire l'impact de l'alimentation, il s'agit notamment de supprimer les mauvaises incitations mises en place par la politique, le commerce de détail et la restauration, qui favorisent un comportement contraire à une alimentation durable et saine. (© KEYSTONE/GAETAN BALLY)

Les recommandations nutritionnelles de la Confédération peuvent notablement contribuer à atteindre les objectifs climatiques de la Suisse, montre une analyse de Greenpeace et du WWF. A condition de privilégier les aliments les plus respectueux de l'environnement.

Le Conseil fédéral s'est fixé pour objectif de réduire l'empreinte carbone de l'alimentation de 25% d'ici 2030 par rapport à 2020 et d'au moins deux tiers d'ici 2050, rappellent lundi les deux organisations écologistes. En septembre 2024, la Confédération a publié de nouvelles recommandations nutritionnelles qui tiennent compte de critères liés non seulement à la santé mais aussi à l'environnement.

Sur mandat de Greenpeace Suisse et du WWF Suisse, les spécialistes des écobilans d'ESU-Services ont analysé dans quelle mesure cette nouvelle pyramide alimentaire permet d'atteindre l'objectif de la Confédération.

Grande marge de manoeuvre

Le calcul compare l'impact de la consommation moyenne suisse actuelle avec le "Planetary Health Diet" - un régime élaboré par une équipe internationale de scientifiques pour permettre une alimentation saine et respectueuse de l'environnement dans le monde - ainsi qu’avec deux variantes de la nouvelle pyramide alimentaire (minimale et maximale).

Deux scénarios ont été pris en compte dans les recommandations nutritionnelles suisses, car il existe une grande marge de man½uvre. Pour la viande par exemple, la quantité recommandée se situe entre zéro et 360 grammes par semaine.

Le calcul tient compte d'une variante maximale, dans laquelle tous les aliments particulièrement néfastes pour l'environnement - notamment la viande et les produits laitiers - sont consommés dans la quantité maximale recommandée. La variante minimale se base sur l'application la plus écologique des recommandations, c’est-à-dire une alimentation végétarienne, sans viande ni poisson.

Variante minimale la plus bénéfique

Les calculs indiquent qu'une alimentation conforme à la variante minimale des recommandations nutritionnelles contribuerait de manière importante à une alimentation respectueuse de l'environnement et aux objectifs climatiques de la Confédération.

Cette alimentation a un impact sur le climat deux fois moins lourd qu’une alimentation avec la variante maximale et deux fois et demie moins important que l'alimentation actuelle. Elle a même moins d'impact sur le climat et l'environnement que le "Planetary Health Diet".

Accords contraignants nécessaires

Pour réduire l'impact de l'alimentation, les individus et les ménages ne sont pas seuls en cause. Les autorités politiques et les acteurs économiques portent également une responsabilité, constatent les deux ONG. Un changement nécessite des mesures concrètes de la part de chacun d’entre eux.

Il s'agit notamment de supprimer les mauvaises incitations actuellement mises en place par la politique, le commerce de détail et la restauration, qui favorisent un comportement contraire à une alimentation durable et saine. Pour cela, des accords contraignants sont nécessaires.

"Les autorités politiques et le commerce de détail fixent des conditions-cadres qui déterminent la manière dont nous nous alimentons", notamment en consommant trop de viande et de produits laitiers, souligne Mariella Meyer, spécialiste de l'alimentation durable au WWF, citée dans le communiqué.

Politique agricole 2030

"L'analyse montre qu’un système alimentaire respectueux de l'environnement est possible dans le cadre des recommandations alimentaires", appuie Barbara Wegmann, experte en consommation chez Greenpeace Suisse.

"Reste à savoir si la politique, le commerce de détail et de gros et les consommateurs sont prêts à prendre des mesures courageuses et cohérentes pour que ce changement de consommation soit possible. A cet égard, la politique agricole 2030 est une grande opportunité", dit-elle.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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