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Environnement

Les eaux profondes du Léman manquent d'oxygène

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Source KEYSTONE Byline SALVATORE DI NOLFI

L’hiver n’a pas été propice aux eaux du Léman.

C’est ce que nous dit la CIPEL, la Commission Internationale pour la Protection des Eaux du Léman. Selon cette dernière, le brassage complet des eaux du Léman n’a pas eu lieu et ce pour la onzième année consécutive. Résultat: on assiste à un réchauffement rapide des eaux profondes et une teneur en oxygène inférieure à la valeur critique, ce qui représente un risque d'asphyxie pour les organismes vivants en profondeur. C’est une conséquence du réchauffement climatique.  

Nicole Gallina, Secrétaire générale de la CIPEL nous explique ce qu'est ce brassage:

Nicole GallinaSecrétaire générale de la CIPEL

Un brassage pas suffisant donc:

Nicole GallinaSecrétaire générale de la CIPEL

Quelles sont les conséquences de ce manque de brassage? 

Nicole GallinaSecrétaire générale de la CIPEL

Pour en savoir plus, rdv sur le site de la CIPEL

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Environnement

VIDEO - 2 espèces sur 10 sont en danger ou proche de l'extinction en Suisse

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Pendant les mois d'été, les abeilles trouvent peu de nourriture, même durant les années "normales", faute de fleurs en quantité suffisante. (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

La diversité des espèces est riche en Suisse, mais subit de plus en plus de pression, selon l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Ainsi, 17% de toutes les espèces sont "au bord de l’extinction" ou "en danger". En outre, 16% sont vulnérables, déplorent Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

"Il reste beaucoup à faire pour protéger et conserver la biodiversité. Fort heureusement, il y a également quelques réussites. Grâce à des mesures ciblées, la cigogne blanche a ainsi été retirée de la liste rouge", souligne lundi la directrice de l'OFEV Katrin Schneeberger à l'occasion de la journée internationale de la diversité biologique.

A contrario, la menace pesant sur de nombreuses espèces de poissons, de reptiles et d'oiseaux s'est accrue, ces dix dernières années.

Le secteur agricole a lui, réussi à accroître la part des surfaces en faveur de la biodiversité. Mais des efforts supplémentaires doivent être déployés. Il s'agit d'aménager des zones proches de l'état naturel, tels que des espaces verts, des forêts urbaines, des plans d'eau ou des toits et des façades végétalisées.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Environnement

Genève veut accueillir une future COP

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(photo d'illustration). (© KEYSTONE/LEANDRE DUGGAN)

Genève veut accueillir une future conférence des Nations Unies sur le climat (COP). Exerçant son droit d'initiative cantonale, le Grand Conseil a adopté vendredi sans débat une résolution demandant à l'Assemblée fédérale d'intervenir dans ce sens auprès du Conseil fédéral.

Genève va-t-elle prochainement accueillir une COP? C'est en tout cas la volonté du Grand Conseil. Il a adopté vendredi une résolution demandant à l'Assemblée fédérale d'intervenir en ce sens auprès du Conseil fédéral. L'objectif de cette résolution est d'encourager toute initiative permettant de placer Genève et la Suisse au coeur de l'agenda international dans le domaine des changements climatiques. Et Genève a tous les atouts pour accueillir un événement de cette envergure selon Xavier Magnin, député du centre et auteur de la proposition de résolution.

Xavier MagninDéputé du Centre et auteur de la proposition de résolution

Accueillir un tel événement aurait de vrais bénéfices pour Genève selon Xavier Magnin.

Xavier MagninDéputé du Centre et auteur de la proposition de résolution

Auteur de cette résolution, Le Centre déplore le manque d'ambition du Conseil fédéral pour la visibilité internationale de Genève. La candidature de la Suisse a été évoquée, étudiée et refusée par le gouvernement pour l'accueil de la COP31 en 2026. Or Genève a déjà accueilli une telle conférence en 1996. Un tel événement mettrait en évidence le Grand Genève et les capacités de négociation de la Suisse.

MH avec Keystone-ATS

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Economie

VIDEO - Choisir entre des vacances durables ou abordables ?

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Les voyageurs hésitent entre des vacances durables ou abordables. (archives) (© KEYSTONE/EPA/KHALED EL FIQI)
Les voyageurs ont du mal à choisir entre vacances durables ou abordables. Si une majorité assure vouloir voyager de manière plus consciente du climat, moins du tiers est prêt à débourser pour des options de voyage avec une certification de durabilité, selon un sondage que nous détaillent Benjamin Smadja et Elsa Duperray.

Une majorité (58%) des personnes sondées déclare vouloir voyager de manière plus durable au cours des 12 prochains mois, selon une enquête mondiale de la plate-forme de réservation Booking.com, publiée mercredi. Les voyages sont certes de retour après la pandémie, mais les priorités ont changé.

La crise énergétique et le renchérissement pèsent maintenant de manière décisive sur les budgets. Pour 46% des sondés, les options de voyage plus durables sont trop chères, une proportion en hausse de 9% par rapport à l'enquête de 2022. Seuls 31% des répondants sont encore disposés à payer plus afin de s’assurer que leurs actions ont un impact positif sur le climat.

Parmi ceux qui joignent l’acte à la parole, 62% affirment éteindre la climatisation de leurs hébergements lorsqu'ils n’y sont pas, en hausse de 29% par rapport à 2022. La grande majorité (72%) réutilise plusieurs fois la même serviette (+24%) tandis que 48% déclarent utiliser leur propre bouteille d'eau réutilisable (+21%).

Trois quarts (78%) des sondés déclarent éteindre les lumières et les appareils dans les hébergements lorsqu'ils n’y sont pas et 52% recyclent leurs déchets lorsqu’ils voyagent. En ce qui concerne le transport, 41% planifient désormais leurs visites de façon à marcher, faire du vélo ou prendre les transports en commun.

Incitations

Moins de la moitié (43%) des participants aimeraient bénéficier de réductions et d’incitations économiques pour faire des choix écologiques (+14 % par rapport à 2022). Pour 32%, l'incitation pourrait prendre la forme de points de récompense.

Le coût n’est pas le seul facteur déterminant. Selon 44% des voyageurs, il n'existe tout simplement pas assez d'options en matière de voyage durable. Près des deux tiers (63%) attendent que le secteur en propose davantage.

La nouvelle étude indépendante mandatée par Booking.com se base sur des informations recueillies auprès de 33'228 voyageurs dans 35 pays et territoires. L'échantillon en Suisse porte sur 502 personnes.

 

De son côté, Swiss nous apprend que la hausse des prix des billets d'avion est jusqu'à présent sans incidence sur l'envie de voyager. Grâce au relèvement graduel des capacités de vols, qui répond à une demande toujours dynamique, Swiss s'approche doucement de son niveau d'avant la pandémie

 

Avec ATS

 

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Environnement

VIDEO - Des champignons suisses mangeurs de plastique ont été découverts

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Photo d'illustration, ici, des bolets (archives). (© KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA BELLA)

Des bactéries et des champignons récemment découverts dans les Alpes suisses peuvent digérer le plastique à basse température. Benjamin Smadja et Elsa Duperray se demandent s'ils pourront sauver la planète.

Cependant, les microbes trouvés dans les Alpes grisonnes et l'Arctique ont pu digérer les types de plastiques PUR (polyuréthane) et PBAT/PLA, comme l'a montré l'étude publiée mercredi dans la revue "Frontiers in Microbiology". Le PUR se retrouve par exemple dans les éponges ménagères, les matelas ou les baskets. Le PBAT/PLA dans des sacs en plastique compostables.

Les microbes ont digéré le plastique à seulement 15 degrés. Plusieurs micro-organismes capables de digérer le plastique étaient déjà connus par le passé, "mais ceux-ci ont été testés à plus de 30 degrés", a expliqué l'auteur principal de la recherche, Joël Rüthi de l'institut de recherche WSL à l'agence de presse Keystone-ATS.

Plus respectueux de l'environnement

Le fait que les micro-organismes découverts soient également actifs à des températures plus basses rend la décomposition du plastique moins chère, plus respectueuse du climat et réduit l'énergie nécessaire pour y parvenir.

Pour ce faire, Joël Rüthi et ses collègues de recherche ont enterré du plastique au sommet du Muot da Barba Peider dans la vallée du Val Lavirun (GR) et dans l'Arctique. Plus tard, ils ont prélevé des échantillons d'organismes qui y poussaient dans le sol, trouvant 19 souches de bactéries et 15 souches de champignons.

Identifier les enzymes

Ces chercheurs ont d'abord laissé les microbes se développer sous forme de cultures de souches individuelles en laboratoire à 15 degrés. Ils ont ensuite utilisé une série de tests pour examiner les souches individuelles afin d'étudier leur capacité à digérer le plastique.

"Certaines de ces bactéries et champignons étaient des espèces jusque-là inconnues", souligne Joël Rüthi. Celles-ci comprenaient deux espèces de champignons des genres Neodevriesia et Lachnellula qui ont donné les meilleurs résultats au niveau de l'étude. Ceux-ci étaient capables de digérer tous les plastiques testés à l'exception du PE.

Cependant, il reste encore un long chemin à parcourir avant que les bactéries et les champignons nouvellement découverts puissent être utilisés. "Il nous faut encore identifier les enzymes qui sont produites par ces micro-organismes", conclut le chercheur.

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Environnement

La cause climatique ne justifie pas la commission de dégâts

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La justice genevoise doit revoir la condamnation d'un militant climatique qui avait peint des mains rouges sur la façade de Credit suisse lors d'une manifestation. Le Tribunal fédéral estime que l'atténuation de la peine pour "mobile honorable" n'est pas justifiée.

Les dégâts avaient été commis le 13 octobre 2018 lors d'une "marche pour le climat". Deux ans et demi plus tard, la Cour de justice genevoise avait infligé une amende de 100 francs au militant pour dommages à la propriété. Elle justifiait cette clémence par le mobile honorable du condamné qui aurait aussi agi dans un "état de détresse profonde et de profond désarroi". La réaction de l'avocate du jeune militant du climat, Me Laïla Batou.

Me Laïla BatouAvocate du jeune militant du climat

Dans un arrêt publié mercredi, le Tribunal fédéral admet le recours du Ministère public, annule la condamnation et renvoie la cause à la Cour de justice pour qu'elle fixe une nouvelle peine. Les juges rappellent que l'existence d'un mobile honorable doit être appréciée selon des valeurs éthiques généralement reconnues.

"Préoccupation respectable"

En l'occurrence, les enjeux liés aux effets néfastes du réchauffement climatique et à la nécessité de prendre rapidement des mesures contre les gaz à effet de serre "constituent indéniablement une préoccupation des plus respectables pour la société", indique la Cour de droit pénal. Un caractère idéaliste et altruiste doit donc être reconnu de manière générale aux actions politiques menées par les militants du climat, dans la mesure où ces actions visent à sensibiliser la population.

Mais ce caractère respectable est à exclure en cas d'actions violentes entraînant des dégâts matériels ou un danger pour l'intégrité physique, précise le tribunal. Dans un Etat de droit comme la Suisse, qui offre de larges garanties en matière de droits politiques et de liberté d'expression, "de telles actions ne peuvent pas être justifiées par des idéaux politiques, aussi respectables soient-ils". Pour Me Laïla Batou, un tel jugement décourage les jeunes encore davantage.

Me Laïla BatouAvocate du jeune militant du climat

Appels à la désobéissance

La cour relève aussi que les appels à la désobéissance, lancés parfois lors des actions climatiques, peuvent remettre en cause la légitimité démocratique du droit. De tels appels ne peuvent pas être considérés comme l'expression de valeurs éthiques partagées par l'ensemble ou une majorité de la population.

Une atténuation de la peine en raison d'un mobile honorable est envisageable pour des actions non violentes, telles un sit-in sur la voie publique qui ne perturberait pas la circulation ou la sécurité, reconnaît le tribunal.

En l'espèce, l'auteur ne peut revendiquer un tel mobile. Même si le dommage, de l'ordre de 2250 francs, n'est pas important, il n'est pas mineur non plus. Les juges n'admettent pas non plus l'état de détresse ou de désarroi profond accordé par la justice genevoise. (arrêt 6B_620/2022 du 30 mars 2023)  C'est la deuxième fois que le Ministère public a recouru au TF, une première fois contre son acquittement et une deuxième, cette fois-ci, contre l'amende de 100 francs. Le coût de ces allers-retours entre la Cour de justice genevoise et le Tribunal fédérale coûtent très cher au jeune homme, rappelle Me Batou.

Me Laïla BatouAvocate du jeune militant du climat

 

ATS avec Judith Monfrini

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